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Créer les conditions d'un renversement généralisé de l'ordre établi :
Je suis en train de lire ce bouquin, le meilleur des monde, d'Aldous Huxley (j’avais jamais entendu parler de ce type...), je vais essayer de le finir celui là, en fait le dernier bouquin que
j'ai finis, c'est "James et la grosse pêche" en cinquième...Souhaitez moi bon courage !
La préface :
Alors d'après ce que j'ai compris, le type qui a écrit "le meilleur des monde", l'a écrit en 1931 et la préface du bouquin que j'ai, date de 1946...Il s'en est passé des choses entre 1931 et 1946
! Mais Mr Huxley, l'auteur, explique qu'il n'a pas voulu modifier son bouquin, malgré ses imperfections, pour ne pas dénaturer une oeuvre qui a été écrite à un moment donné. Les remords dans
l'art sont assujettis aux mêmes normes que les remords ailleurs. Trop de remords, ça fait pas avancer..Il reste le souvenir, la nostalgie, les leçons du passé. Une oeuvre du passé (15 ans avant
la préface) est une oeuvre du passé, on pourrait l'interpréter dans le présent, ce que je fais d'ailleurs, mais elle datera toujours de 1931...C'est bien, parce que ça permet de voire en quoi des
choses changent avec le temps et que d'autres restent les mêmes...Donc ce livre est une oeuvre de 1931, selon son auteur et je suis assez d'accord, la corriger, la retravailler sans cesse est en
faire autre chose que ce qui définissait l'ouvrage comme oeuvre au moment ou il a été écrit, puis publié. C'est un peu "se vautrer dans les remords artistiques". Le mieux est l’ennemi du bien et
ceci est illustrer dans le paragraphe suivant.
La première question qui m'a interpellé est la suivante "Une société parfaite est-elle moins libre ?"
Oui, ça fait un peu sujet de philo du bac, mais c'est intéressant. Si on se dit, ce système de société ne me convient pas, je veux en changer, il faut aussi se demander en quoi ou vers quoi on
désirerait qu'il aille, si système il doit y avoir. Mais ici, dans cette question que soulève l’auteur, on parle bien de système. C'est un peu une question que l'on peut mettre en rapport avec le
mouvement actuel des "Indignés". Beaucoup de ces gens, les moins consensuels, revendiquent un changement de système, d'autres modèles de gouvernance. Du coup, ces gens là, comme moi, cherchent à
penser, à crée un monde meilleur, plus parfait, le meilleur des monde possible...Au moins mieux que celui là. Bref, on le sent venir, le danger de cela est d'aspirer à un système tout aussi
totalitaire que le système totalitaire dont notre "meilleur des monde" voudrait prendre la place. Et c'est vrai, à trop vouloir faire de la perfection, on fait de la standardisation, de
l'eugénisme social, on restreint les libertés d'être autrement que ce que veut les modes de régulation sociales de ce type d'ordonnancement prônent.
Rien n'est parfait, ni le système ni la cuisson de la tête de veau..Mais dire cela n'interdit pas de revendiquer un type de société moins injuste et une tête de veau mieux cuite. Moi je
revendique cela, on a le droit de progresser ! Depuis le moyen-âge, on a quand même réduis certains barbarisme, c'est encourageant, mais je crois qu'on peut mieux faire. Surtout qu'en ce moment,
c'est même pas qu'on reste sur des acquis... On revient insidieusement à des modes d'esclavagismes économiques et sociaux dont on croyait s'être libéré. Ça sent la fin de règne d'un régime dominé
par une caste, infime minorité de la population, qui réagit en réaction à son système qui vacille (crise économique tout ça...). Du coup, nos dirigeants font des réformes pour maintenir leurs
privilèges en faisant payer le petit peuple pour ça et là, ça commence à énerver le petit peuple...Alors pour palier au problème, on accentue la distribution d'opium du peuple à l'aide de
propagande médiatique...Mais d'autres modèles assujettion comme la sur consommation par la dette ne sont plus de vigueur. Et oui ! La bulle spéculative pète à la gueule des néolibéraux et
de leur pouvoir basé sur un système financier absurde..Du coups, ça fait une drogue en moins a donner comme solution à un peuple que l'on exploite de plus en plus...Les fins de système, c'est
toujours comme ça ! Les élites s'affolent devant leurs marges de manœuvre qui s'éffritent, alors elles tentent de rabaisser les marges de manoeuvres de la masse, tout le monde s'énerve et ça
finit par péter...Je crois que si on continue à se laisser guider vers cette voie par nos chers élites, on aura bien plus a en pâtir que si on prend les choses en main tout de suite, en faisant
la révolution par exemple...
Une vision binaire...
Ce bouquin offre une alternative au sauvage : soit une vie démente en utopie, soit dans le "meilleur des mondes", soit une vie de primitif dans un village d'indien...Une vie plus humaine, mais à
d'autres points de vue, dont celui de l'auteur 15 ans après la publication de son ouvrage, soumise à d'autres bizarreries, absurdités..."La santé de l'esprit est un phénomène assez rare...".
Disons qu'on peut peut-être trouver une solution intermédiaire, pour ceux à qui une vie démente dans une société fasciste et une vie de primitif, à se faire bouffer le cul par des serpents dans
la jungle, ne convient pas...Après, c'est sure, l'esprit humain à toujours tendance à être binaire, manichéen et j'en suis la première victime...Mais on peut toujours progresser, devenir moins
con, aller au delà des barrières morales normées en deux grands axes auxquelles notre esprit est soumis depuis qu'il pense...Enfin, j'espère...
Ce livre, est un livre sur l'avenir. "Un livre sur l'avenir ne peut nous intéresser que si ses prophéties ont l'apparence de choses dont la réalisation peut se concevoir". D’où l'importance de
nos gouvernants de nous rendre impossible toute croyance a quelque chose de nouveau dans lequel ils ne domineraient pas les esclaves que nous sommes. Discréditer tout système alternatif au leur,
c'est un bon moyen d'empêcher les gens de réfléchir à la question d'un changement éventuel de type de société...
Bon pour l'instant, j'ai bien l'impression qu'il soit possible que ce livre, bien qu'écrit il y a près de 80 ans, soit d'une certaine actualité..
(Suite de l'interprétation gustavsonienne de la préface au prochain article...)