Les clients des prostitués

La prostitution

"Les putes" (La chanson de GUSTAVSON en écoute)

LE PLUS VIEUX METIER DU MONDE...

Je me suis récemment pronnoncé en faveur d'une pénalisation des clients des prostitués. Cette idée est en ce moment, proposée par la dirigeante de l'UMP, parti oligarchique de manipulation des masses cautionnant notre esclavage quotidien pour le bon plaisir des plus riches, Roselyne Bachelot...

Non, je ne suis pas d'un coups, d'un seul, en accord avec les thèses morales puritaines de ce parti, mais sur cette idée, je rejoind la finalité de la ministre de la santé. Alors, je ne connais pas les détails de ce que son projet veut décider, en matière de penalisation des clients des prostitués. Jimagine bien que comme c'est un projet de l'UMP, il doit y avoir une couille dans le paté...Je ne connais pas les détails de la réforme qu'elle souhaite en la matière et je pense qu'il doit y avoir des tas de trucs pourris à l'intérieur, que je ne cautionne pas.

Mais l'idée de fond, pénaliser les clients des prostitués, me plais bien. En effet, pour l'instant, dans la prostitution, chaque acteur du phénomène tombe sous le coups de la loi..Sauf...Les clients. Alors de deux choses l'une, si l'on veut vraiment être juste, soit on légalise la prostitution, les prostitués, les clients et les proxénètes, ou l'on donne à l'état, le monopole du proxénètisme pour ne pas laisser faire n'importe quoi aux mafieux, qui à ce moment là, developperont des réseaux parrallèles, ce qui est par définition, leur activité de toujours...La Mafia fait son blé sur des activités illégales, sinon, c'est l'état, une mafia qui à la légitimité légale...Mais qui fonctionne selon beaucoup de principes similaires...Soit on pénalise tout, prostitués, proxénètes et clients...Mais laisser au client, un statut d'irrésponsable devant la loi, est lui conférer une sorte de statut de privilégié dans la repression qui peut avoir cour, en matière de prostitution actuellement...

Je vais vous dire ce que j'en pense, des clients des prostitués...Ce sont de gros porcs, qui sont capable d'oublier toute raison humaine, pourvu qu'il puissent assouvir leurs fantasmes sexuels. Ils sont prêt à cautionner l'escalvage, la maltraitance, l'objetisation du corps humain, juste parce qu'ils ne pensent qu'à leur gueule. Par égocentrisme, ils oublient toute réflexion sur les conséquences de ce qu'ils font, de ce qu'ils cautionnent, par leurs attitudes sur ce sujet qu'ils touchent du doigt, dans leur consommation de prostitués. Ils font parti de cette société passive, qui sur consomme parce qu'on la fait sur consommer et qui voit son mode de vie être responsable des modes de vies de milliards d'autres, vivant de façon miséreuse et indigne. Les clients des prostitués, sont l'exacerbation extrême de ce phénomène. Tout ce qui pourra les contraindre, les emmerder, les faire prendre des risques judiciaires par leurs activités égocentriques, me convient fort bien.

On me dit, pénaliser les clients des prostitués serait faire du mal aux prostitués, elle même...Je ne pense pas, les prostitués, elles mêmes, pour la plupart, sont loin d'être les premières bénéficiaires de leur recette, faite en fonction du nombre de clients qu'elles se tapent dans une journée...La plupart se font exploiter comme des malades, par des proxénètes, exploitation qui a également court selon les mêmes principes, sur le marché du travail capitaliste légal, je vous l'accorde. Après, je ne vais pas recommencer ma tirade qur le fait que la légalisation de la prostitution, serait le cautionnement du capitalisme qui exploite le corps humain, d'une façon encore plus extrême, en son intérieur, ce qui cause des séquelles psychologiques bien plus profondes que la simple utilisation du cerveau et des muscles...Ce qui légitimerait le fait d'aller encore plus loin, par l'institutionnalisation de la vente d'organe, d'enfants ou de l'escalvage pour dettes, par exemple...Ca, je l'ai déjà dit dans les articles en lien ci-dessus.

Oui, la prostitution existe et temps qu'elle existe, il vaut mieux pour les prostitués qu'ils (elles) travaillent dans les meilleures conditions possibles, d'ou le débat sur la légalisation et la réouverture des maisons closes...Mais doit-on légaliser la connerie humaine, doit-on la pénaliser ? Je ne sais pas. Je suis tiraillé entre mon esprit pragmatique qui me dit qu'il vaut mieux une sorte de légalisation avec des maisons closes d'état, sachant que les réseaux mafieux continueront à exister quand même...Et mon esprit idéologique, qui ne veut pas que l'on cautionne une légitimation de cette exploitation scandaleuse du corps humain. Si les cons existent, doit-on les institutionnaliser, les légitimer dans leurs activités, rendre celles-ci banales, sans conséquences pour la morale commune ? Mon avis est que non.

La plupart des clients des prostitués n'arrêteraient pas de vivre, si d'un coups, ils ne pouvaient plus épancher leurs désirs chez les travailleurs du sexe...L'usage de la prostitution est une sorte de luxe, pas un besoin et si c'est un besoin, ils ont alors plus besoins de soins, que d'esclavagisme..Et s'ils aiment le sexe, ils n'ont qu'a aller dans des clubs échangistes, ou trouver des potes à partouze, sm, scato, ce qu'ils veulent, chacun ses gouts, tant que ça se fait dans le consentement mutuel et sans commercialisation du corps humain, je ne juge pas...

Vouloir légaliser quelque chose, parce que ça existe et ça se pratique de toute manière dans la réalité, pourquoi pas...Mais ça dépend du sujet en question. Pour la prostitution, la vente de son corps, une légalisation pourrait permettre de mieux contrôler les contraintes que subissent les travailleuses du sexe,  en leur conférant également les avantages sociaux auxquelles elles devraient avoir droit. Mais quel danger d'institutionnaliser un esclavagisme humain si cruel...Si la grande majorité des prostitués étaient à leur compte, qu'elle pratiquaient leur activité dans une plus grande sereinité, une plus grande indépendance, sans subir ce qu'elles doivent subir actuellement, je dirais, si c'est leur choix, qu'elle fassent ce qu'elles veulent de leur cul, c'est le leur ! Est-ce qu'une légalisation pourrait faire que l'on tende vers ça ? Hélas, je ne le croit pas ! Le marché parrallèle perdurerait avec peut-êtr même, une sur enchère dans l'atrocité...Donc, comme on ne vit pas au monde des bisounours et que la vente de corps humain est réprouvée par mon éthique et la morale que je voudrais commune, alors, je me pronnonce pour une pénalisation des clients des prostitués. D'ailleurs, je voudrait que l'on emmerde que les clients et les proxénètes et pas les prostitués. Aujourd'hui, c'est tout l'inverse, les seules que les forces de l'ordre emmerde, c'est les prostitués...Qu'on fasse chier les clients, c'est tout ce que je souhaite. Qu'on ne cautionne plus dans la passivité l'escalvage et l'objetisation du corps humain, c'est mon autre souhait...

Comments

[Gaet]

Aller, je prends la peine d'un ptit com parce que j'ai un peu suivi ce sujet... J'arrive ici par ton article sur le point Godwin, là j'étais d'accord.

Tu te trouves des points d'accords avec Roselyne, attention, rien que pour ça je me poserais des questions, et tu les poses d'ailleurs ! :)

Je me disais simplement que parmi les 3 acteurs que tu as identifié, l'ennemi n'était surtout pas les prostituées, ni les clients — dans l'absolu, libre à chacun d'échanger de l'argent ou non
contre du plaisir — mais les proxénètes ! Si on médiatise aujourd'hui les méchants clients qui profitent de cette chair commercialisée, que fait-on de ceux qui en vivent et qui l'organisent, de
ceux qui instituent vraiment le commerce des femmes (et des Hommes avec un grand H) ? C'est là que le gouvernement devrait vraiment agir... En gros, faut pas se tromper d'ennemi.

C'est un masque, c'est un leurre, c'est de la merde. Et c'est de droite.

A lire, ce texte de Philippe Caubère (comédien) publié sur LeMonde. Petite voix discordante intéressante : "Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et «client de prostituées»"
http://www.liberation.fr/societe/01012331686-moi-philippe-caubere-acteur-feministe-marie-et-client-de-prostituees

Je reproduis ici le début du texte :

"Je viens de lire dans le Libé du 1er avril (comme une sorte de mauvaise blague) qu’allait être déposée par Mme Roselyne Bachelot une proposition de loi visant à pénaliser les «clients de
prostituées» d’une lourde peine s’inspirant du « modèle suédois », c’est à dire une amende (lourde aussi, j’imagine), plus 6 mois de prison. Cette proposition, je cite encore: « ne fait guère débat
chez les parlementaires, à gauche comme à droite. Elle est soutenue par la plupart des associations féministes… etc ». C’est donc sous la bénédiction générale et dans le silence de tous qu’une
telle abjection va s’abattre sur nous, - huit ans après celle qui, interdisant toute forme de racolage, consista à jeter dans la clandestinité, la précarité, la misère et l’enfer toutes les
personnes se prostituant et au désespoir, ainsi que dans cet autre enfer, celui de leur solitude ou de leur propre couple, tous ceux qui profitaient de leur secours, de leur savoir, de leurs
«services».

Au fait, quelle bénédiction ? Celle d’une église ? de toutes ? d’associations religieuses ou morales intégristes ? Pas du tout. Celle de l’état français impartial et laïque, toutes tendances
politiques confondues, soutenu, pire du pire, par toutes les associations, -et là, je ne puis que mettre des guillemets, « féministes» ! Marié pour la deuxième fois, très proche encore et toujours
de ma première femme, m’autorisant depuis toujours, amantes, amoureuses ou petites amies (avec tous les ennuis que ça implique…), acceptant naturellemment la réciproque (et les ennuis… etc), je ne
représente pas vraiment le prototype du mec frustré, sexuellement ou sentimentalement. Je n’ai pourtant jamais cessé depuis l’âge de 24 ou 25 ans d’avoir des relations -et des rapports- avec des
personnes se prostituant. Serait-ce que je serais doté -ou affligé- d’une sorte de libido hos-normes? Je ne le crois pas (hélas, pourrais-je rajouter…)."

[GUSTAVSON's BLOG]

Ben mon opinion est que les clients sont de gros porcs qui sont capable de cautionner l'escalvage et l'objetisation du corps humain, rien que pour leur petit plaisir personnel, c'est à dire par
egoentrisme. Personnellement, quand j'ai une envie, je me branle et je ne fait chier personne...Les proxénètes sont déjà illégaux et ils existent quand même, accentuer la lutte contre ces
derniers est évidemment nécéssaire, mais ça n'est pas le sujet ici. Dans l'économie de la prostitution les proxénètes, les prostitués tombent sous le coup de la loi...et pas le cleints, protégés
par une sorte de bulle illégitime.


 


C'est simple, soit on pénnalise tout et les clients avec, soit on légalise tout et les proxénètes avec...Entre les deux, je préfère tout pénaliser car la légalisation de la prostitution, même si
elle apporterait des améliorations sociales et de sécurité pour les 10 % de prostitués qui exerceraient alors dans des maisons closes, apporterait aussi une institutionalisation, une
légitimation, une normalisation, une bannalisation de l'escalvage et l'exploitation du corps humain qui va encore plus loin que l'exploitation musculaire et cérébrale..Et dans quelques années, on
viendra nous proposer de légaliser la vente d'organe, d'enfants ou l'escalvage pour dette. Comme la prostitution, ça existe et ça n'est pas légal. Je ne suis pas sure que parce qu'une chose
existe, il faille forcment la légaliser...L'homme à le droit de progresser, on est pas obligé de continuer à cautionner des archaismes moyen ageux...La prostitution en est un selon moi. Le
néolibéralisme tente de faire revenir les masses vers un moyen age social et personne ne s'en rend compte. Ce projet de pénalisation n'est pour la droite, qu'un moyen de détourner l'attention,
une proposition de second ordre pour eux. Mais philosophiquement, notion peu famillière à la droite qui agit plus par pragmatisme, un peu comme tout ceux qui veulent légaliser la prostitution en
ne voyant pas plus lon que le bout de leur nez et la portée philosophique d'une telle proposition, philosophiquement, cette question est primordial pour savoir vers quel type de société on se
dirige. La société du tout à la marchandisation, personnellement, je n'en veut pas, je ne veut pas de cette légitimation du néolibéralisme qui avance sur la morale, sur mon éthique.