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Il y a des choses que ce que l'on appelle communément le "grand public", dont je fais parti, ne savent pas sur les gens de la "vie publique", qui dirigent les affaires du pays dans lequel ils vivent...C'est dommage parce que s'ils savaient le passé de certains des membres de la majorité et du gouvernement actuel, je pense qu'ils réfléchiraient à deux fois avant de cautionner un politique et un gouvernement dirigé par ces mêmes gens au passé plus que trouble.
Vous avez tous du remarqué le virage vers l'extrême droite qu'a prise ce qu'on appelle la droite "traditionnelle", ces dernières années. Et bien il se trouve justement que ces dernières années, certains hommes qui ont été nommés au gouvernement ou dans les instances dirigeante de l'UMP, ont appartenu dans le passé, dans leur jeunesse, à des groupuscules d'extrême droite comme "Occident". Alors attention, pour ceux qui croient que "Occident" était un gentil groupe de jeunes gens bien policés, à l'image de ce que voudrait nous montrer Marine Le Pen de l'extrême droite, détrompés vous ! "Occident", c'est notamment ça :
Le 12 janvier 1967, une petite équipe d’Occident attaqua les comités Viêt Nam sur le campus de l’université de Rouen, blessant grièvement des étudiants, l'un d'eux étant laissé dans le
coma. Cette agression entraîna l’interpellation rapide d’une vingtaine de membres du groupuscule, dont Gérard Longuet, Alain Madelin et Patrick Devedjian. Treize militants d'Occident sont condamnés le 12 juillet 1967 pour
« violence et voies de fait avec armes et préméditation ». Cette affaire alimenta la tendance paranoïaque des militants d’Occident, prêts à se soupçonner mutuellement de trahison. Patrick
Devedjian figurait en tête de liste des « balances » possibles. Convoqué sous le prétexte d’une réunion, le jeune militant fut soumis à un interrogatoire musclé et à la « baignoire ». Complètement nu, il enjamba la fenêtre et se laissa suspendre dans le vide avant
d’être embarqué par une ronde de police.
Au début du mois de mai 1968, les militants d'Occident multiplièrent les provocations contre les militants d'extrême gauche, au point que, selon Joseph Algazy, « il est vraisemblable que ces violences dans les campus ont contribué, elles aussi, au
déclenchement de l'explosion de Mai 68 »
Le 27 octobre 1968, à la suite du saccage par les militants d'Occident du local du Snesup (Syndicat national de l'enseignement
supérieur) puis du journal Action, un groupe commun pro-chinois et anarchiste investissait le
café Relais-Odéon, lieu de rendez-vous habituel des militants d'Occident, y répandait plusieurs bidons d'essence avant de lancer un cocktail Molotov entraînant un incendie dont les dégâts furent chiffrés à 250 000 F (de l’époque) . Le soir même, la librairie maoïste de la rue Gît-le-Cœur était plastiquée
Le 31 octobre, devant les risques d'engrenage, Raymond Marcellin, ministre de l'Intérieur, faisait adopter par le Conseil des ministres la dissolution d'Occident, par application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées16, avec effet le lendemain 1er novembre 1968.
Plusieurs de ses membres, souvent les plus américanophiles, rejoignirent par la suite les mouvements libéraux ou conservateurs de droite, à l'instar d'Alain Madelin, de Patrick Devedjian de Claude Goasguen. D'autres choisirent de continuer à l'extrême droite, avant de rejoindre le RPR, le Centre national des indépendants et paysans ou l'UDF, comme Alain Robert, François Haut ou Hervé Novelli. De son côté, Michel de Rostolan rejoint le CNIP, avant de se rallier au Front national.
Voici une petite bio sommaire des hommes politiques de l'UMP, parti majoritaire auquel appartiennent la majorité des membres du gouvernement et notre président élu au suffrage universel, Nicolas Sarkozy.
Gerard Longuet : Après la dissolution, par le Conseil des ministres, d'Occident en octobre
1968, il rejoint le Groupe union défense (GUD), groupuscule d'extrême droite mené par Alain
Robert, dont il écrit la charte, puis Ordre nouveau, destiné à rassembler les nationalistes. Il
fera partie en 1971 avec Claude Goasguen de la direction de ce mouvement3, dissous par
décret du Conseil des ministres le 28 juin 1973 pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Quand on lui pose la question sur son passé trouble, voilà ce que l'ami gégé nous répond : « Pour des raisons personnelles, j’étais Algérie française et anticommuniste. J’ai fait un bout de
chemin avec la FEN, avant de basculer vers Occident. Nous étions une bande de copains. Je n’ai jamais supporté que l’on m’interdise de m’exprimer. J’ai fait la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965. On se spécialisait dans la relation conflictuelle et musclée avec l’extrême gauche. On s’est pris des raclées, j’ai eu le cuir chevelu entamé.
Gérard Longuet, en plus de siéger au Sénat, intègre le gouvernement actuel après la démission de Michèle Alliot-Marie, le 27 février 2011, en
devenant ministre de la Défense et des Anciens
combattants, en remplacement d'Alain Juppé. Ca veut juste dire que c'est un ancien facho qui
est à la tête de l'armée en France, armée française qui détient la force nucléaire par ailleurs...Ça fait à peine pas peur. Donc je rappelle que ce type à été nommé par Nicolas Sarkozy, qui lui
même à été élu par la majorité des français...Est-ce que cette majorité aurait voté pour Sarko sachant cela ?
Hervé Novelli commence par militer à l'extrême droite
par « anticommunisme » et tradition familiale selon ses propres propos1 : Fédération
des étudiants nationalistes (1962-1964), Occident
(1964-1968), avec certains membres d'Occident dont Alain Robert il crée Union Droit en décembre 1968 qui deviendra le GUD, puis Ordre nouveau (1969-1973),
le Front national (1973-1974) et enfin le Parti des forces nouvelles (1974-1981). Et quand
on l'interroge sur son passé nationalsite, Hervé nous répond : « J’étais plus jeune que les autres, mais j’étais spontanément du côté de l’ordre. A l’époque, il n’y avait rien entre
l’extrême droite et l’extrême gauche. Je n’ai pas un regret, Occident, c’était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours. C’est une époque révolue, il en reste une sorte
d’amitié liée à l’adolescence.
Le 18 juin 2007, Hervé Novelli est nommé secrétaire d'État chargé des Entreprises et du Commerce extérieur dans le gouvernement François Fillon II. Suite aux élections municipales de mars 2008, qui
voient son élection à la mairie de Richelieu, il devient secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises, du Tourisme et des Services (le portefeuille de
la Consommation lui est ajouté le 23 juin 2009). Il perd son poste lors du remaniement du 14 novembre 2010, remplacé par
Frédéric Lefebvre au sein du gouvernement Fillon. Aujourd'hui, il est secrétaire
général adjoint de l'UMP. L'UMP, le parti majoritaire qui fut dirigé par Nicolas Sarkozy, notre président élu par nous, ou du moins, la majorité des français qui ont voté pour lui, étiqueté UMP,
parti dont Hervé Novelli est secrétaire général adjoint...Non, ça ne vous fait rien ?
Alain Madelin : il s'engage dès l'âge de seize ans dans la cause nationaliste et
devient familier des bagarres contre les militants d'extrême gauche. En 1963, il fait partie de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN, extrême droite), où il est responsable de l'action militante. Il sera blessé à
l'entrée du lycée Turgot dans une bagarre entre lycéens communistes et membres de la FEN. En 1964, alors étudiant en
droit à Assas, il est l'un des fondateurs du mouvement Occident, mouvement étudiant d'extrême droite souhaitant la suppression du suffrage universel, qui comprend également dans ses rangs
Gérard Longuet, Hervé Novelli, et Patrick Devedjian. Le 2 juin 1964, il fait partie des membres d'Occident qui attaquent le cinéma « Le Savoie ». Son domicile est perquisitionné
par la police. En novembre 1965, Patrick Devedjian et Alain Madelin sont condamnés par le
tribunal correctionnel de Draguignan à un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve pour
vol et détention d'armes. Membre du commando qui attaque violemment le comité universitaire pour le Viêt Nam à Rouen, en janvier 1967, son domicile est de nouveau perquisitionné. Il est condamné le 12 juillet 1967 avec douze
autres militants d'extrême droite pour « violence et voies de fait avec armes et préméditation.
Et avec tout ça, il fut ministre des Entreprises et du Développement économique, chargé des petites et moyennes entreprises et du Commerce et de l'Artisanat du gouvernement Balladur de 1993 à 1995 et ministre de l'Économie et des
Finances du gouvernement Juppé en 1995...C'est pas rien quand
même et il faut rappelé que Nicolas sarkozy à aussi fait parti du gouvernement Balladur...
Partick Devedjan : En 1964, Patrick Devedjian, comme Alain Madelin, Hervé Novelli, Claude Goasguen ou Gérard Longuet, rejoint le groupe activiste d’extrême droite Occident fondé par Pierre Sidos. Selon un article du Petit Varois du 11 novembre 1965, Patrick Devedjian et Alain Madelin sont condamnés par le tribunal correctionnel
de Draguignan à un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve pour vol et détention d'armes (faits également rapportés par Var Matin et par Nice Matin). Patrick
Devedjian date son éloignement du mouvement Occident de l'année 1966 suite à sa rencontre avec Raymond Aron. Merci Raymond ! Selon le journaliste Frédéric Charpier, repris par le quotidien
Libération, Devedjian est membre de ce mouvement au moins jusqu'en
janvier 1967, son éloignement d'Occident étant dû au climat délétère qui règne en son sein à cette époque. Il est accusé d'avoir participé en janvier 1967 à un commando
d'Occident qui attaque des étudiants d'extrême gauche à Rouen, et est condamné comme « auteur moral » le
12 juillet 1967 avec douze autres militants d'extrême droite pour « violence et voies de fait
avec armes et préméditation ». Soupçonné à tort d'être la taupe ayant dénoncé les membres arrêtés, il subit le supplice de la baignoire et le groupe prononce son exclusion en novembre 1967. Il a depuis publiquement assumé et regretté ce qu'il considère comme une erreur
de jeunesse. Voilà ce que Patrick nous dit de son passé : « Je ne me suis jamais caché de mon passé. J’étais d’origine arménienne et c’était aussi une façon, pour moi, de me sentir français. J’étais anticommuniste et, finalement, je n’ai pas changé. Je me suis engagé pour la cause de l’Algérie
française. J’ai quitté Occident en 1966, après avoir découvert Raymond Aron. Ce mouvement n’avait rien
à voir avec l’extrême droite de Jean-Marie Le Pen. C’était une autre époque, on ne peut pas
comparer"..On ne peut pas comparer, mais on peut quand même dire que l'ami Patrick était un sacré facho, comme tous les membres d"occident" à l'époque, dont ceux qui sont aux affaires
aujourd'hui, qui dirigent le pays ou vous vivez, tout ça...
La droite gagne en 2002 ; sous l'autorité de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, il est nommé ministre délégué aux Libertés locales où il met en œuvre l'Acte II de la décentralisation.
Lorsque Nicolas Sarkozy est nommé à l'Économie et aux Finances, Patrick Devedjian devient ministre délégué à l'Industrie jusqu'en mai 2005...
Claude Goasguen : Il fut notamment président de la Corpo d'Assas et proche de figures telles
qu'Alain Madelin, Hervé Novelli, Patrick Devedjian, Gérard Longuet, alors membres du mouvement nationaliste Occident, « à la direction duquel, il était chargé, en 1967, avec Gérard Longuet et Jean-Jacques Guillet, du
secteur étudiant et de l'entrisme dans les syndicats »De mai à novembre 1995, il est ministre de la
Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Citoyenneté dans le gouvernement d'Alain Juppé.
Il a aussi été pr&sident du groupe UMP à l'assemblée nationale.
Donc tous ces hommes qui comptent dans la gouvernance de la France, qui soutiennent et que soutient Nicolas Sarkozy, ont appartenuent à "Occident". Pour vous faire une idée plus précise des
idéologies de jeunesse d'une partie des membres de l'UMP, voici ce que Wikipédia nous explique sur l'idéologie du groupe "Occident"...ca fait froid dans le dos !
L'idéologie d'Occident
Durant sa première année d'existence, lorsqu'il est sous l'influence de Pierre Sidos, le mouvement reproduit passivement un classique discours d'extrême droite, venu tout droit des années 1920-1930, où l'on discerne l'héritage de Charles Maurras. Les publications d'Occident dénoncent alors la démocratie, citant Louis-Ferdinand Céline : « Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par la vinasse », et rejettent « le mythe de l'élection », qui doit être remplacé par la « sélection des meilleurs éléments de la communauté populaire, en vue de constituer une nouvelle élite, fondée sur le mérite et les talents ». « Les nationalistes français constituent contre la république maçonnique et ploutocratique le Parti de la Nation française, le Parti de la seconde Révolution française, qui abolira les effets néfastes de la première4.
Occident se réfère alors volontiers à l'écrivain Robert Brasillach (fusillé en 1945 pour collaborationnisme), se montre ouvertement raciste, célèbre les vertus du « sang » (« Le sang obsédera toujours l'esprit humain, sang mystique du Christ, sang biologique de la fécondation, sang commun à tous les peuples d'Europe » écrit Occident université, n° 6, 5 mars 1965), exalte l'« ethnie française », et affirme : « Pervers et nuisible sous toutes ses formes, le libéralisme est l'ennemi le plus dangereux du nationalisme ».
Le terme « fasciste » n'est pas renié5 : « Dans toutes les démocraties, la jeunesse s'ennuie, et dans toutes les démocraties, il y a des “blousons noirs”. Alors que dans les pays qualifiés de “fascistes”, il n'y en a jamais eu. Cela tient au fait que tout fascisme est l'expression d'un nationalisme, qui seul peut cristalliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire ; le nationalisme, c'est la jeunesse au pouvoir. »
À la fin de 1965 intervient un tournant très net, à la suite de l'éviction de Pierre Sidos. Occident abandonne les références au passé, ne se soucie plus de rechercher une légitimité aux yeux de l'extrême droite traditionnelle mais au contraire se pose en rupture avec « les chers aînés, vivant dans le souvenir jaloux d'une trentaine de faillites, d'une quinzaine de défaites et d'un nombre respectable de trahisons »6. Tandis que le fonds doctrinal se réduit à un nationalisme basique placé dans la tradition de Maurice Barrès, la propagande se concentre sur l'anticommunisme dans le contexte historique de la Guerre froide et s'appuie alors exclusivement sur des thèmes de politique internationale, le Viet-Nam en premier lieu, comme font au même moment les groupuscules d'extrême gauche qu'une constante micro-guerilla oppose à Occident dans les universités et les lycées.
Comme ses adversaires, Occident donne alors dans un jeunisme exacerbé, prétend incarner « l'espérance révolutionnaire de la jeunesse », et s'engage dans une radicalisation illustrée par des mots d'ordre provocateurs tels que « Tuez les communistes partout où ils se trouvent ! » (début 1966), reprenant l'exhortation du maréchal Suharto en Indonésie, où les communistes et présumés communistes sont assassinés par centaines de milliers7. De même, Occident approuve bruyamment le coup d'État du 21 avril 1967 en Grèce et précise : « La seule méthode reconnue pour mettre fin à l'agitation marxiste étant l'élimination physique, nous suggérons au gouvernement grec de ne pas se laisser prendre au piège d'un pseudo-humanitarisme8. »
Le nom du mouvement est devenu en 1966-1967 un slogan résumant son positionnement : il défend l'Ouest contre l'Est marxiste. Ce faisant, il rejette implicitement l'opposition entre monde blanc et tiers-monde qui structurait la doctrine d'Europe-Action et de la FEN, considère que la décolonisation est une affaire classée et que le monde occidental a vocation à s'étendre à toutes les nations en lutte contre le communisme, quitte à soutenir les objectifs de la géostratégie mondiale des États-Unis. Toutefois, en juin 1967, au moment de la Guerre des Six Jours, il se refuse à manifester en faveur de l'État d'Israël, au contraire du reste de l'extrême droite française quasi-unanime dans son enthousiasme pour l'État hébreu. Le mouvement s'inscrit alors explicitement dans l'orbite intellectuelle de Maurice Bardèche, dont la revue Défense de l'Occident est alors l'organe doctrinal officieux d'Occident.
Une dernière phase s'ouvre durant l'hiver 1967-1968. Conscient de ne plus faire le poids face à la montée en puissance de l'ultra-gauche, Occident se détache du romantisme adolescent des débuts
et recherche à nouveau des alliances chez les adultes et dans la droite traditionnelle. A cette fin il se fond en janvier 1968 dans le cadre du Front uni de soutien au Sud-Vietnam que dirige
Roger Holeindre. Alain Madelin stoppe la presse du mouvement, Occident cesse dès lors toute production idéologique autonome.
Conclusion :
Voilà pour quoi vous votez, voilà à qui vous avez décidé de déléguer votre pouvoir de décision politique, voilà ce que celui pour qui vous avez voté à la présidentielle de 2007 cautionne, voilà
ce contre quoi vous ne vous révoltez pas. ceci est l'UMP, l'UMP vous dirige et vous ne faites rien, parce que vous ne savez pas tout. Si vous lisez ça, vous en savez plus, mais vous ne savez pas
tout, il y a bien pire à mon avis. Voilà, vous avez l'info, vous en ferez ce que bon vous semble, moi je vais la partager, je trouve que c'est assez énorme pour qu'il soit d'utilité publique de
transmettre ces infos...