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Article rédigé à la lumière d'un débat sur la chaîne "public sénat".
Sarkozy est un petit homme qui aime la confrontation. Il est bercé par les valeurs de la domination bourgeoise, il veut constamment être plus fort que, plus grand que, plus rapide que, plus
efficace que...Haut perché sur ses talonnettes, il regarde le monde de la concurrence exacerbée, qu'il promeut aux autres et qu'il subit lui même. L'ambition fut son guide tout au long de sa
carrière qui l'amena au poste le plus haut que sa carrière voulue aurait pu lui promettre.
Dans ses discours, qui sont la vitrine de ce qu'il veut montrer de lui même et parfois de ce qu'il ne voudrait pas monter, mais qui se voit quand même, on peut remarquer à chaque instant que cet
homme représente l'inverse de l'harmonie, le contraire du recul, de la hauteur sur les choses. Quand on pense à ça, on se dit qu'il est bien sogrenu d'avoir élu un tel homme à la direction d'un
pays, soit disant démocrate, soit disant, parce que si c'était vrai, le peuple aurait le pouvoir...Je vois d'ici les inquisiteurs de l'UMP me répondre que si, nous avons le pouvoir car nous
votons, que la majorité à choisi sciemment et en toute connaissance de cause Sarkozy et son parti l'UMP, pour gouverner nos vie..Euh notre société...Ils ne verront jamais plus loin que le bout de
leur nez, endroit sur lequel le système néolibéral veut que la masse se focalise. Le bout de leur nez, endroit qui envahi la vue de tous, jusqu'à celle de notre président, qui exemplifie la
réussite à tous les aveuglés de leur propre nez. Oui, ces gens sans visage, cachés derrière leur nez, snifant leurs yeux pour se les enfoncer bien profond dans la tête et ne pas voire plus loin
que les limites de leur boite crânienne. Alors les masses continueront à être sous documentés quant au fonctionnement des institutions qui les gouvernent, sous documentés par rapport aux droits
théoriques qu'ils pourraient avoir s'ils les connaissaient. Nos élites dirigeantes pourront alors continuer à leur raconter de belles histoires, que seul peuvent croire des ignorants. Le tout
perpétuera le système électoral, qui fait qu'une masse esclave donne son soutien aux esclavagistes, sans même s'en rendre compte.
Le Sarkozy représente tout ça, les élites démagogues et la culture individualiste des manipulés, lui même est manipulé par cette culture qu'il à en lui. Sarkozy pose toujours ses discours comme
un duel entre lui et un ennemi imaginaire. Il demande aux français, d'être témoin de sa victoire dans ce duel. Il écarte toute autorité tierce, c'est lui, lui, toujours lui. Comme dans Starsky et
Hutch, il doit toujours gagner à la fin, mais il peut aussi se poser en victime. Ses réformes dérangent des situations établies, des droits sociaux qu'ils tentent d'ériger comme des
privilèges...Quelle inversion des rôles, un privilégié qui érige en privilèges les quelques droits acquis à la sueur des luttes sociales, pour mieux les remettre en cause. Si on le
critique, il accuse de calomnies, calomnies que je le soupçonne de créer lui même, pour détourner l'attention quand ses réformes anti sociales font grogner. (Clearstream contre CPE, Bettancourt
contre retraites..). Il se victimise, parce que dans les cours de récréation, on protège les enfants victimes. En se victimisant, il cherche à se faire protéger par les français. Là encore, il
inverse les rôle, la victime ce n'est pas lui, ce sont les français et ils sont victime de lui. La manipulation marchera toujours, tant que la masse n'en aura pas pris conscience.
Sarkozy a bien appris sa leçon, c'est un bon individualiste, il aime la concurrence, il occupe un poste ou l'on est exemplifié.. Et voilà ce qu'on exemplifie, ce qui est prôné par notre société
comme un modèle de réussite, Sarkozy. Un petiti arriviste qui clâme à qui veut l'entendre qu'il s'est fait tout seul, qu'il est un produit de la méritocratie, alors qu'il n'en est rien. Le
parcourt de notre cher président est jalonné de gens qui lui ont fait la courte échelle, comme l'ancien maire de Neuilly, avant que Nicolas lui prenne cette même mairie à 28 ans, à la suite de
quelques trahisons à quelques-uns de ses soutiens. Il y a aussi eu Pasqua, Chirac, qu'il a trahi à son tour en 1995, en soutenant un autre candidat de droite, Baladur...Mais de tout ces gens, le
petit Nicolas, ingrat et impétueux qui l'est, n'en parle pas. La réussite, n'est-ce pas réussir quitte à marcher sur la gueule des autres en oubliant ses soutiens passés, parce qu'il faut aller
de l'avant dans la vie ?
Les enemis imaginaires dont parle Nicolas Sarkozy, ce sont les ennemis imaginaires de la droite. Et non, la lutte des classe n'est pas finie ! Depuis les acquis sociaux du 20e siècle, la droite
n'a cessé de vouloir les reprendre, elle y est en partie arrivée, pas encore totalement, mais elle y travaille. Idéologiquement, tous les discours de Sarkozy sont centrés sur les théorie
néolibérales, axées sur l'avilissement des masses et la libéralisation de l'économie, afin d'accentuer les privilèges des élites. On peut ne pas croire ce que je dis et penser que je suis de
mauvaise foi. On peut aussi analyser plus finement les théories néolibérales et leurs applications dans les gouvernements américains ou européens, pour constater que ce que je dis provient
simplement des faits.
Premier enemi de Sarkozy et des néolibéraux, les aides sociales et le chômage en particulier. Il dit en 2010 "C'est le chômage qui aliène, c'est le travail qui libère"...Tien, ça ne vous rappelle
pas quelque chose, "arbeit macht frei..." ? "les 35h ont détruit une certaine idée que les français avaient du travail, le travail comme valeur d’émancipation". Il parle de la culture du
"non-travail". Il en parle pour les masses au chômage, au RSA...Il oublie juste de préciser que cette culture du non-travail concerne en premier lieu la majorité de ses électeurs de
Neuilly...
Autre enemi imaginaire, surtout en ce moment, le délinquant, qu'on associe aisément dans les discours de droite récents, à l'immigré. "19 000 délinquants qui ont plus de 5 ans d'inscription
condamnation sur les fichiers de la police, de même, nous allons réévaluer les modalité de déchéance de la nationalité française." On passe vite des délinquants, aux délinquants d'origine
étrangère. Les délinquants ne devraient-ils pas être considéré comme des délinquants et non comme des délinquants français, ou délinquants français avec des gueules d'arabes ? Est-ce qu'on ne
pourrait pas déchoir Sarkozy de sa nationalité française pour crime à l'esclavagisme néolibéral ?
Du libéralisme économique, la fin de l'état providence, du nationalisme exacerbant les peurs, la peur de l'étranger. L'étranger qui impose sa culture et qui fait que "les français ne se sentent
plus chez eux (Claude Guéant, UMP, ministre de l'intérieur, conseillé de Sarkozy depuis 10 ans). L'étranger, qui avant d'être vu comme un homme comme les autres, est identifié comme un musulman,
un délinquant, un voleur d'emploi, un pilleur de ressources, d'aides sociales, d'allocations familiales....Voilà les fondements idéologiques de la politique sarkozienne. De la droite, de
l'extrême droite et pour faire passer, de la démagogie dans les discours, il faut bien être élu quand même !
En 2007, Sarko a gagné sur le volontarisme, mais le volontarisme marche au futur. Aujourd’hui, il a un bilan, sur lequel il ne peut même pas s'appuyer puisqu'il n'est pas glorieux. Il va donc
falloir qu'il trouve autre chose pour 2012...Cela pourrait être, moi contre le monde, son égo sur dimensionné l'y aidera...