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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 09:47

 

En droite ligne des réformes gouvernementales actuelles, outre la loi du travail qui fait tant jaser, nos chers politiciens estampillés étonnement "socialistes", ont décidé d'arnaquer les travailleurs précaires d'une autre manière.
 
Jusqu'ici, chaque année, les titulaires de contrats de merde (Smicards, CDD, CUI, contractuels précaires en tout genre...) devaient, comme de bien entendu, déclarer leurs revenus sur leur feuille d’impôt. Cette déclaration était pour eux, prémisse de bonnes nouvelles puisque donnant droit à une prime à l'emploi. Cette prime à l'emploi était donc reçu, à condition d'y avoir droit grâce à une activité à faible revenu, de manière automatique, puisqu'il est obligatoire pour tous de déclarer ses revenus annuellement sur sa fiche d'impôt. 
 
Aujourd’hui, modernisation de l'administration en vue de la baisse de ses coûts de fonctionnement oblige, la prime d'activité remplace la prime à l'emploi. Ce qui change, c'est l'automaticité du versement de cette aide, contrairement à la prime à l'emploi qu'elle remplace. (Sur les changement possibles concernant les revenus versés, on pourra les constater qu'après de nombreux retour des personnes bénéficiant de ces aides. Ces retours seront rendu plus difficiles à percevoir par le fait que cette prime d'activité se versera mensuellement et non annuellement comme l'aide précédente).
On note que le Pôle Emploi transfère l’administration du calcul et du versement de cette aide à la CAF (Caisse d’Allocations Familiales). Pour percevoir cette prime d'activité, il faut donc faire sa demande en ligne sur le site de la CAF. La démarche est assez simple et rapide, mais tout le problème réside dans le fait qu'il faille être au courant de devoir faire cette démarche pour obtenir une aide qu'on perçoit depuis des années de manière automatique. 
 
Personnellement, touchant l'ancienne prime à l'emploi, je n'étais pas au courant qu'elle n'existerait plus cette année. J'ignorais devoir faire une démarche à la CAF pour éventuellement percevoir cette nouvelle prime d'activité. C'est en passant au centre des impôts pour un changement d'adresse que j'ai appris la nouvelle, voyant une affiche sur le sujet placardée au mur (et s'il ne fallait pas attendre trois plombes aux impôts, je ne l'aurais pas vu !). J'ai alors demandé à la dame de l'accueil des précisions et elle m'a confirmé que si je ne faisais pas cette démarche, je n'aurais rien, même si mes ressources me donnaient droit à cette prime. Je l'interpelle alors sur le fait que beaucoup de personnes, pas au fait de cette nouveauté tout comme moi, risquent de ne pas toucher d'aides auxquelles elles auraient normalement droit. 
 
Le gouvernement communique sur le sujet, j'ai vu cette affiche au centre des impôts, des connaissances on entendu ça à la télé, à la radio...Mais pas moi et si pas moi, qui ne vis pas forcément dans une grotte, certainement pas d'autres ! 

J'imagine bien que notre cher gouvernent contera bien faire des économies par la non-demande d'aides de personnes qui y auraient eu droit. Il faut savoir que 9.9 millions d'aides sociales dues ne seraient pas distribués chaque année. Ce chiffre risque bien d'être encore plus élevé pour les années à venir...http://www.humanite.fr/protection-sociale-le-scandale-des-99-milliards-deuros-non-distribues-557688

On table donc sur l'ignorance de ses droits pour faire des économies. L'ignorance de ses droits par la population peut également être bien pratique dans d'autres domaines, les droits légitimant l'assise d'un pouvoir et son ignorance par la population permettant de ne pas les appliquer. Ainsi, l'exercice du pouvoir se fait sans nombres de contraintes inhérentes à son autorisation d'exercer, ce qui peut éventuellement accentuer l'esprit "totalitariste" de son régime de gouvernance.   
 
Tout le monde ne profite pas de la même manière de notre régime politique et économique. Il y a des privilégiés peu nombreux et une masse de personnes qui touchent des aides sociales. Ces aides perçues par les masses permettent aux plus privilégiés d'acheter une sorte de "paix sociale". Les aides sociales permettent aux populations les plus exclues, les plus pauvres, dont le nombre va en s'accroissant, de se maintenir tant bien que mal à flot. Sans ces aides, ces populations couleraient économiquement, socialement et en viendraient rapidement à faire des choses peu recommandables pour survivre dans une sorte de "loi de la jungle". En la matière, plus les privilégiés pousseront le curseur loin, en abaissant de fait les aides sociales distribuées à la population, moins cette paix sociale risque de se maintenir. Ce point de vue est évidemment peu traité, puisque ceux qui traitent de l'information (médias), en général, font eux-même partie des privilégiés. Ils auront donc plutôt tendance à donner un point de vue de privilégié sur la question, notant que les aides sociales sont un fardeau pour les privilégiés qui les financent de leurs impôts. Je dis ici que leurs impôts sont la valeur d'achat de cette "paix sociale". Moins elle sera payé cher, plus elle sera dépréciée et moins elle sera effective. Les aides sociales rendent les privilégiés libres et leurs bénéficiaires liés par les miettes que l'on met à leur disposition. L'élite sociale au pouvoir, pour maintenir ce dernier, doit acheter sa paix sociale au juste prix, pas trop cher pour ne pas encourager la populace à l'oisiveté, pas trop peu cher pour ne pas voir cette paix sociale dépréciée. 
 
Alors on peut s'amuser à faire le calcul pour eux, leur donner le juste prix de nos soumissions à leur pouvoir...Ou on peut les regarder se planter, voir leur paix sociale se barrer, se diriger vers une société encore plus violente, jalonnée d'exclusions encore plus brutales. Le problème, c'est que ce seront toujours les mêmes qui subiront plus que les autres. 
 
A force de gérer les choses comme des couillons, nos chers dirigeants politiques (il en va de même des dirigeants économiques d'ailleurs) risquent de voir s'envoler la paix oligarchique faisant parti des fondations de leur pouvoir sur nous. Si on ne veut pas se diriger vers une société de ghettos de riches entourés de royaumes à la Mad Max, on a tout intérêt penser quelques nouveaux modèles de société avant que les choses s'enveniment. Sinon, soit j'ai tort et tant mieux pour les oligarques et les élites sociales, soit c'est tanpis pour nos gueules, on aura d'autres problèmes à gérer que ceux du non-versement de la prime d'activité...
22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 10:03

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Des manifestations, des hordes de contestataires policés déambulant les mercredis ensoleillés de printemps. Ils marchent aux sons des musiques à la mode diffusées des camionnettes des grandes intersyndicales, symbole de la contestation officielle. En voilà un moyen de faire voire le rapport de force que l'on représente, en vue d'une meilleure représentativité dans les institutions officielles. Et les petits marchent gaiement en perdant une journée de salaire, ils marchent pour contester, mais ne font plus peur à personne, ils ne manifesteront pas deux jours de suite, ils ont des enfants à faire bouffer et la contestation ne remplira pas leurs estomacs...

Alors, à force de jeter le discrédit sur la contestation, en n'en appréhendant qu'un mode unique totalement inefficace, soit la manifestation rangée, prévue, encadrée, on finit par persuader le peuple qu'il ne sert à rien de contester, que ce système injuste est une fatalité. Voyez ce qu'il s'est passé lors des manifestations contre la réforme des retraites, en octobre 2010. Des millions de manifestants, une mobilisation sans précédent, des citoyens issus du secteur privé, moins enclin à se mobiliser habituellement, sont sortis dans la rue, ont effectué plusieurs jours de grève, parfois des semaines, sacrifiant une partie de leurs revenus. Les gens se sont mobilisés, car ils ont estimé, que les réformes gouvernementales, étaient cette fois allées au delà de l'acceptable. Ils ont voulu se battre contre cette injustice et ont fait confiance aux organes officiels de contestation, aux syndicats majoritaires. Résultat, une fois que ces syndicats ont obtenu certaines garanties de la part du gouvernement, ils ont stoppé l'apport logistique qu'ils attribuaient à la mobilisation, ils ont stoppés les appels à la mobilisation et la réforme sur les retraites, faisant travailler les gens plus longtemps sans contre partie, fut voté et appliqué. "C'est normal, c'est le jeu démocratique...", nous ont-ils dit alors..Mais est-ce que les gens se seraient amusés à perdre des centaines d'Euros de salaires, s'ils avaient su qu'ils seraient abandonnés par les syndicats qui les ont appelé à contester de cette manière ? Tout ça pour une réforme que cette contestation n'a pas modifié d'un iota ?

La contestation par les voies officielles, des manifestations tracées à l'avance, des promenades de 2 heures au centre ville, à quoi cela sert-il ? Quand on conteste un système, le mieux est de ne pas normer sa contestation à ce à quoi le système nous autorise. Une contestation doit montrer un rapport de force et doit surtout, emmerder le système et les gens qui y vivent passivement, se foutant de toute solidarité, conformément à l'esprit individualiste et concurrentiel auquel ils ont été formatés. Bloquer l'économie, les transports, agir sur les fondamentaux de l'exploitation dont nous sommes victimes...Agir sur les supermarchés, les banques, envahir les institutions publiques, mais aussi faire aller la contestation vers les moyens d'information, réquisitionner les télés, radios..Complices actifs de notre manipulation...Faire entendre sa voix, là ou elle peut être entendu, agir là ou c'est efficace et laisser les grand syndicats faire de la politique entre eux. La contestation, c'est fait pour ceux qui contestent et qui vont au delà des normes qu'ils contestent pour contester...

12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 22:17

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L'autre jour, j'ai entendu quelqu'un me dire au travail, qu'il avait mal au dos et qu'il était allé voire un médecin pour ça. S'il a mal au dos, c'est qu'il doit tous les jours porter de lourdes charges au travail. Cet homme à une cinquantaine d'année et a déjà du porter nombres de lourdes charges sur son dos usé. S'il ne travaillait pas dans de mauvaises conditions, dans ses emplois précédents et dans celui qu'il a actuellement, cet homme n'aurait pas de problèmes de dos. Pourtant, quand je lui propose de se mettre légitimement en arrêt maladie, parce qu'il ne peut plus exercer son métier dans des conditions physiques acceptables et que je rajoute qu'il bénéficie de droits sociaux lui permettant de prendre congé, tout en étant payé, le temps de se soigner... il me répond qu'il n'est pas comme ça, qu'il n'abandonnera pas son travail, ni ses collègues... Pourtant s'il persiste, cet homme ne pourra plus travailler du tout et il risque même de bien moins profiter de sa retraite après 41 ans d'activité. Il serait donc plus efficace pour son employeur et ses collègues, que cet homme se mette en arrêt maladie, que tout médecin lui prescrirait, vu l'état de son dos.

Beaucoup de personnes, comme cet homme, ont dans la tête l'idée véhiculée par le système néolibéral sur les aides sociales. Cet idée définie les aides sociales comme des fleurs faites par la société aux bénéficiaires des allocations et autres arrêts maladies...Et bien tout ceci n'est que vaste connerie. Avez vous remarqué que chaque mois, sur votre salaire, étaient prélevés des charges sociales. C'est la différence entre votre salaire brut et votre salaire net, soit près de 20 % de votre paye. chaque mois, près de 20% de votre paye est versée à une sorte d'assurance, qui vous rétribuera en cas d'accident de la vie, ne vous permettant plus d'avoir un emploi vous rémunérant, ou encore, vous mettant en incapacité de travailler. Quand vous payez une assurance chaque mois et qu'un jour, il vous arrive quelque chose en rapport avec la prestation, à laquelle la souscription à cette assurance vous donne droit, vous toucher l'argent de votre assurance, rien de plus normal. Donc si un médecin vous prescrit un arrêt maladie, parce que vous êtes en incapacité temporaire de travailler (ITT), rien de plus normal non plus. Si vos collègues ou vos supérieurs hiérarchiques jasent sur votre absence, sachez qu'ils ne peuvent guère faire plus, car ils ne sont pas en capacité légale et légitime de juger de la véracité de votre arrêt maladie, n'étant pas titulaire d'un diplôme de médecine.

Non les arrêts maladie ne sont pas une honte, non ils ne sont pas de la complaisance des médecins, les arrêts de complaisance ne sont que rares exceptions, dont le système néolibéral tente, avec le concours des médias, de faire une généralité. Ne vous laissez pas destabiliser par cette propagande visant à ce que le peuple tourne le dos à ses acquis sociaux, pour que le système ait les mains libres, afin d'appliquer les théories du workfare et désengager l'état des services publics et prestations sociales, trop couteuses pour les milieux privilégiés, dont sont issus nos gouvernants actuels. Le système est simple et bien rodé, on désorganise les services dans les administrations, on diminue les effectifs, on dégrade les conditions de travail, afin que les employés, de plus en plus stressés, se bouffent le nez entre eux, se mettent en arrêt et soient jalousés de ceux qui restent à leur poste. Ces derniers continuent à lécher le cul du système, dans l'espoir de prendre les quelques places restantes, que l'on incite à convoiter pour que la docilité soit de mise..Ce système divise pour mieux régner..Il y a d'un côté les arrêtés pour cause de maladie, déprimés et culpabilisés d'abandonner leur poste et de l'autre, les stakhanovistes délationnistes, qui continuent çà courir derrière les images de Mickey virtuelles, que le système les fait convoiter..."Parole, parole, parole", comme dirait cette cher Dalida..

9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 16:54

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On ne va pas vous donner des contrats de trois ans, sinon vous allez vous reposer sur vos lauriers...Voilà ce que peut dire une supérieure hiérarchique à son employé précaire, lorsque celui-ci ose lui demander s'il est possible qu'on le réengage pour une durée de trois ans, au lieu d'une durée de un an, possibilité permise par les statuts du contrat qu'il a a signer...Un contrat trois fois plus long, trois fois moins précaire, nirvana de celui qui n'a plus d'espoir de côtoyer un jour la sacrosainte sécurité de l'emploi..Un tel contrat qui aurait permis de se voire accorder plus facilement un prêt à la banque, l'accession à un logement, qui aurait un peu plus sécuriser sa vie de tous les jours, en pouvant la percevoir avec une source de revenus valable au moins trois ans, au lieu de seulement une année...De toute les manières, ces employés précaires donnent satisfaction et seront certainement engagés trois années de suite, s'ils en émettent le demande. Là encore, comme c'est un emploi dépendant de la fonction publique et que l'état s'accorde à lui même, plus de droit qu'il n'en accorde au secteur privé, pour employer du personnel contractuel, on peut cumuler en son sein jusqu'à 6 CDD de ce type, sans jamais percevoir de prime de fin de contrat, évidemment...

Voilà, les nouvelles techniques managériales, issus du privé et étant enseignées aux cadres de  la fonction publique, au sein de leur formation professionnelle depuis les années 1980, porte aujourd'hui ses fruits. Les logiques néolibérales se sont introduites au sein du fonctionnement du service public, des administration. Les maîtres mots y sont aujourd'hui spécialisation, rationalisation, baisse du coût de fonctionnement, baisse des effectifs et augmentation de l'exploitation des effectifs restant, précarisation des emplois pour abaisser les marges de manœuvres des employés dans leur travail et limiter le poids des syndicats, pour ne pas qu'ils puissent trop faire valoir leurs droits devenant de plus en plus théoriques...

"On ne va pas vous donner des contrats de trois ans, sinon vous allez vous reposer sur vos lauriers et plus rien foutre"...Des lauriers, pour un poste de précaire payé au SMIC, vous appelez ça des lauriers vous ? On vit dans une société ou on ne partage tellement plus les richesses, ou certains ont tellement et d'autres tellement peu et ou ceux qui triment pour récolter les miettes qu'on leur a laissé sont tellement majoritaires, qu'on finit par trouver tout cela normal. Oui, tout ceci est trop rependu, banalisé, alors tous croient que c'est comme ça, que c'est la vie, que la précarité et la précarisation croissante représente le monde tel qu'il est, l'avenir..Alors des employeurs sont capables de sortir de telles énormités à leurs employés et les employés sont prêts à les accepter sans se défendre, sans se révolter...

D'autre part si l'on suit cette phrase à la lettre, ("On ne va pas vous donner des contrats de trois ans, sinon vous allez vous reposer sur vos lauriers et plus rien foutre"...) cela voudrait dire que tous les titulaires de contrats de plus de un an et en premiers lieux les cadres prononçant ce genre de phrase, qui bénéficient du statut de fonctionnaire, se reposent sur leurs lauriers et ne foutent rien. Cela voudrait alors dire que toute la fonction publique repose sur ses employés précaires qui seraient les seuls à travailler.

En même temps, ce genre de de remarque et ce genre d'attitude n'incite pas à s'investir et à se donner à fond dans son travail. Si les néolibéraux et les diffuseurs quotidiens, conscient ou inconscients, de cette idéologie, arrivaient à voire plus loin que le bout de leur nez, ils se rendraient compte de l'inefficacité de leurs actes et de leurs paroles...

13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 13:34

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Suppression de postes dans l'éducation nationale...

Le devoir de citoyen..

C'est triste...

 

Patrice Partula, secrétaire général de la FCPE, une fédération de parents d'élèves, à prévenu "on va faire fleurir les banderoles...", pour protester contre les 16 000 suppressions de postes dans l'éducation nationale, à la rentrée...

 

En plus de cela, une "nuit des écoles", sera organisée le 20 mai, dans toute la France. le principe réside dans l'ouverture des écoles, collèges et lycées, pour accueillir des parents d'élèves, des élus, des enseignants, afin de "réfléchir ensemble à notre système éducatif...". Hou ! La révolution est en marche, on voit d'ici les barricades se lever grâce aux révolutionnaires que sont les associations de parents d'élèves. Des banderoles et une reflexion sur notre système éducatif, si après ça le gouvernement ne plie pas et ne rétablit pas les 16 000 suppressions de postes sur le champs...!?

 

Pour aller plus loin encore, la FCPE a lancé une pétition pour réclamer la tenue d'un collectif budgétaire pour l'éducation nationale. Cette pétition n'est pas la seule, d'autres pétitions seraient en cour de signature...La résitance est en marche, tremblez gouvernement néolibéral voulant désengager l'état du service public, tremblez !

Personnellement, quand je vois plus de trois signatures sur une feuille, ça me fou le vertige, alors imaginez 30 000 ! Une armée de signatures va venir libérer le pays de la vindicte bourgeoise, nous sommes sauvez !

 

Des manifestations, des pétitions, voilà les méthodes que ceux que l'on conteste nous donnent pour contester. Pour remettre en cause les principes d'un système et en contester ses décisions, il vaudrait peut-être mieux aller un peu plus loin et trouver dans des modes de résistance alternative à ce en quoi on nous autorise, un rapport de force nécéssaire à la défense des idées que l'on véhicule. Ou alors on peut décider de se faire une petite ballade au soleil, en perdant un jour de salaire, pour se donner bonne conscience. Chacun voit midi à sa porte, comme on dit...

28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 10:44

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LE PERIL SCOLAIRE

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"Si elle ne veut pas travailler, qu'elle laisse la place aux autres, il y en a tellement qui attendent..."

MULTIPLICATION DES CONTRATS PRECAIRES : diviser pour mieux regner

JE SUIS PION...

TITULARISATION DES PRECAIRES : le cul entre deux chaises.

ARTICLEs DE SUD PRECARITE

 

Tien, c'est marrant, comment ça se fait que l'on supprime des postes dans la fonction publique, est-ce que la théorie économique néolibérale tendrait à continuer sa politique de désengagement de l'état du service public, pour que celui ci lui coute moins cher et que les bénéfices dégagés puisse servir à la cause de la croissance au profit de la minorité oligarchique au pouvoir ?

Est-ce que l'on aurait intéret à ne plus mettre les moyens nécéssaires à une instruction publique efficace, pour que nos jeunes soient sous instruits et puissent mieux se précariser quand ils seront grands, pour qu'ils ne bénéficient pas du confort nécéssaire à la réflexion sur leur condition et sur le système ou ils vivent ? Qu'ils puissent croire à la démagogie durant les élections et qu'ils votent pour des partis pour lesquels la logique voudrait qu'ils ne votent pas ?...Comme des ouvriers qui votent Sarkozy, candidats des grosses fortunes et des dominants du système...

 

Une population sous instruite, ne connaissant rien de ses droits et des institutions qui la gouverne est plus pratique, car plus maléable. On ne voit l'exemple actuellement avec Sarkozy qui se sert de l'exacerbation des peurs des masses laborieuses, pour orienter leur vote chez Marine, dont il n'a rien à craindre pour le second tour des présidentielles, contrairement à un candidat de gauche...C'est comme ça que l'on vous préfère, losqu'il est plus facile de vous manipuler. Alors on baisse les crédits de l'éducation nationale, on supprime des postes et pour ce qui reste de l'enseignement public, on ne laisse aucune place à l'enseignement de l'instruction civique et du droit, on précarise le personnel pour qu'il n'ai plus la possibilité d'avoir son mot à dire, sans craindre pour son emploi et l'on montre ce modèle aux enfants des classes les moins aisées, ne pouvant pas se payer une école privée hors de prix. Diviser pour mieux règner, exacerbation de l'individualisme et de l'esprit de concurrence, découragement à la soif de connaissance, discréditation de la figure de l'enseignant paraissant dépassé sans formation et sans soutien de sa hierarchie, voilà les modèles que le néolibéralisme sarkozyste donn à nos enfants, pour qu'ils aient le plus de chance possible de devenir des gros cons d'esclaves manipulés plus tard...


Maintenant, ils suppriment les postes, l'enseignement ne se fera plus dans de bonne conditions dans le public et l'on arrivera à un système américain ou seul les riches pourront faire bénéficier leurs enfants d'une bonne instruction..Et l'égalité des chances dans tout ça et les valeurs de notre république ?

Lien : Les valeurs de la république

 

Ne nous laissons plus faire, soyons solidaires entre nous et dans la lutte contre le système néolibéral qui casse nos acquis sociaux et notre service public !
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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 17:24

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ARTICLEs DE SUD PRECARITE

 

Un Cf, un conseil fédéral de syndicat. une réunion qui dure deux jours entiers, des votes à n'en plus finir, une salle de merde, sans tables, des murs qui raisonnent et un micro de merde pour les gens à la tribune. J'essaye de prendre des notes mais je ne distingue qu'un mot sur deux, ça dure 8 heures, ça va être sympa...
J'écris pour passer le temps, pour décrire ce que je vois, pour moi, pour ceux qui ne voient pas tout ça, qui ne savent pas comment a marche, comme moi, je découvre et j'hallucine.


Donc ça continue, la réunion commence...Évocation de l'ordre du jour, je n'ai pas le papier avec le sommaire, les grands points à traiter. On nous raconte qu'on passe du point 6  au point 8, du point 7 au point 9, je vois le point 11...Apéro autogéré, celui ci me plais.


Ensuite, on nous dit, on change tout, il y a une manif aujourd'hui, il faut y aller, une manif sur la précarité, j'en suis, pourquoi pas...Mais alors, 3 heures en moins donc le tiers de l'ordre du jour de la journée en moins, ça râle, on est venu pour travailler. Alors on vote, mais on vote quoi, on part de quelle heure ? On débat sur l'heure. Y va t'on ou pas...On débat aussi...On vote, on y va pas, mais une heure est déjà passée et on a rien fait.


Alors on continue en suivant l'ordre du jour, en débattant sur l'ordre de l'ordre du jour....Ça n'a toujours pas commencé...Organe démocratique, un peu trop, c'est lent, c'est absurde, c'est marrant à voire mais pas trop efficace. Qui va à la manif ? Qui fait partie des groupes de travail ? Qui se propose ? Créteil, Paris...Qui ?
Enfin, on attaque le point actualité. Présentation des débats. Pas d'introduction car pas le temps de la préparer, donc on passe au sujet. Commencer une intervention par "j'ai pas eu le temps de préparer", ça n'incite pas à la motivation...
Pour intervenir, il faut se lever, venir du fond de la salle à cause du fil du micro trop court.


On parle d'un manif de stagiaires, une manif à trois. Selon les manifestants, un bide, mais il faut y aller. Et tous, chacun à leur tour, chaque départements, se lèvent pour dire la même chose. 33, 57, 62...Bingo ! Ça ressemble à ça... On parle d'un truc pas motivant, sans mobilisation, tout mou, tout le monde s'en fou mais on passe une heure dessus. Après tout ça, le point sur la mobilisation du samedi 22 se clôt. Qui appelle ? Qui n'appelle pas ? Puis on évoque un autre point, l'édition d'une brochure de quatre page. change t'on le 52ème mot du cinquième article ? Levez vous et intervenez au micro, chacun votre tour, puis, votons...Qui est pour, contre ? Qui s'abstient ? Qui ne prend pas par au vote ?

J'ai fait partie d'un congrès fédéral de syndicat, une épreuve pour tous les syndiqués. Mais il faut prendre des décisions démocratiquement et demander l'avis de tous, donc voter. Demander l'avis de tous, c'est lent, même si on est dans le même syndicat, il y a des sensibilités diffférentes. Ici, ça vaut le coups de demander son avis à tous le monde, parce que tout le monde est plus ou moins au courant des tenants et des aboutissants des décisions prises, ce qui n'est pas le cas dans la démocratie française. Dans celle-ci, la plupart des votants ignorent tout de leurs institutions, de leurs intérêts à prendre telle ou telle décision , de leurs droits. Ils votent à la tête du client et si celui-ci, à du bagou, du pognon pour sa pub et des amis dans les médias, il est élu (je ne vise personne en particulier...). Dans les syndicats au moins, tout le monde sait pourquoi il vote, alors ça vaut le coups de voter et de passer deux longues journées à le faire...

15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 10:24

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Amis de l'éducation nationale, vous avez réussi votre concours, peut-être récemment, peut-être il y a quelques années, à l'époque ou il y avait plus de postes disponibles, ou l'on ne supprimait pas de places de fonctionnaires Vous avez votre sésame, votre traitement mensuel, la sécurité de l'emploi...Vous partager aussi, le souci d'une école pour tous, d'un enseignement éfficace et serein pour les générations futures, du bon apprentissage des matières enseignées et surtout de la vie en société à nos jeunes.

 

Mon conseil est de regarder autour de vous, dans votre établissement scolaire, auquel vous êtes peut-être attaché. Parfois la vie au sein établissement est exemplaire et cette exemplarité sert de reperd aux jeunes à qui l'on enseigne plus que des maths ou de l'histoire, le respect des autres, des valeurs humaines, d'une certaine moralité dans son accomplissement personnel et collectif.

 

Hélas, la plus part du temps, c'est très loin d'être le cas, des collègues sont harcelés au travail par la hiérarchie et plus ils sont précaires et plus il est aisé de leur mettre la pression. Notre bonne éducation est de plus en plus soumise à la logique libérale, manageriale. Les valeurs de l'ambition personnelle assouvie en marchant sur les autres est de plus en plus mise en avant et les élèves le voient et sont amenés à suivre se triste exemple.

 

Lorsqu'un élève observe en salle de permanence dans un collège, un assistant d'éducation se faisant gueuler dessus comme du poisson pourri par sa principale, il s'engouffre rapidement dans la brèche du discrédit envers ce personnel de vie scolaire. Apprendre le respect envers les adultes, c'est aussi voir les adultes devant soit se respecter. En faisant des économies de personnel, de budget, de moyens, le ministère de l'éducation national met en difficulté le personnel éducatif sur le terrain, qui avec une situation au travail qui se dégrade, à tendance à se diviser, à se cloisonner, parfois à se détester jusqu'à se mettre sciemment des battons dans les roues, sous le regard des jeunes prenant exemple sur eux.

 

Il ne s'agit pas que l'on deviennent tous copains comme cochon, mais une entente cordiale au moins, dans le respect de chacun serait nécessaire et la vie d'un établissement devrait concerner tous ses membres. Cela permettrai d'éviter de laisser dégénérer certaines situations, certains harcèlements, certaines solitudes au travail surtout dans un métier concernant l'enseignement, l'éducation. Droits syndicaux bafoués, contrats précaires de plus en plus précaires, retraits de fonctions éducatives, blessures non prises en compte par l'administration, paiements en retards, mépris, les exemples sont nombreux, réguliers et se passent dans toutes les régions de France. Ne laissons pas l'individualisme exacerbé prôné dans notre vie quotidienne prendre en main totalement l'éducation de nos jeunes, soyons solidaires entre nous.

 

Soyons attentif au fonctionnement de notre établissement et au fonctionnement de l'éducation au niveau national. Cela concerne chacun d'entre nous.

15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 10:22

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Dans de nombreux établissements scolaires, les assistants d'éducation ont été d'office assignés (sans ordre de mission) par la direction pour surveiller des épreuves du BAC ou du Brevet des Collèges. Cela est totalement illégal, les AED n'étant pas couverts si un problème intervenait durant l'épreuve. Collègues AED ,refusez de surveiller les épreuves sans ordre de mission du rectorat, en acceptant, vous prenez le risque de ne pas être couvert par votre hiérarchie en cas de problème. Vous vous retrouverez donc avec un statuts et un salaire précaire tout en faisant peser sur vos épaules une responsabilité qui induirait un meilleur traitement. Tout ceci n'est pas logique et surtout, pas tolérable. Il est bien aisé de la part des chefs d'établissements, de combler un manque d'effectif pour la surveillance des examens, par du personnel, qui n'en à pas statutairement la capacité...Surtout, en faisant valoir que c'est la fin de l'année et qu'il faut être docile si l'on veut que son contrat soit renouveler.

15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 10:20

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Le ministre de l'éducation nationale emploie 100 000 personnels non titulaires. 20 000 d'entre eux exercent des missions d'enseignement d'éducation ou d'orientation qui pourraient être des emplois statutaires de fonctionnaires. La situation de ces collègues est inadmissible de l'aveu même du président de la république. Les suppressions budgétaires, mais aussi les effets de la réforme de la formation des enseignants font peser une lourde hypothèque sur l'avenir de ces collègues et les missions de service public. Il est indispensable d'envisager un véritable plan de titularisation de l'ensemble de ces personnels. Pour cette raison, nous pensons qu'il est nécessaire d'agir collectivement dans ce sens avec toutes les personnes qui partagent cette préoccupation.

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