En ses creux et ses formes
En ses creux et ses formes
Autres poésies :
Inconscient qui se pavane
dans les fêtes à profiter
des bienfaits hérités
privilèges conservés
par une caste familliale
consanguine aux effets
de têtes malades
ivres de plus
de réseaux il en faut
le monde de demain
sera conserver celui d'hier
ou les places les plus cheres
seront toujours les mêmes
biensure les mêmes toujours
et nous lutteront pour conserver
les choses telles qu'elles
quitte à ne plus developper autre chose
qu'une mise sur pause
socialement acquise
alors on grise la jeunesse héritière
avant qu'elle ne devienne l'élite conservatoire
leur tour viendra mais rien que le leur
le votre sera de servir la cause
des bouffeurs du sang d'ailleurs
avaleurs de boudin putride
que l'on cultive par delà le monde
pour qu'il finisse dans leurs assiettes
pour qu'on les regarde s'en gaver
puisque rien d'autre ne compte
raconte moi le champs des sirènes
le sens des courants des rivières enchantées
bouchebé devant l'écran pour savoir avaler
les couleuvres mysthiques qui nous ont possédé
farandole de moutons sous le soleil d'été
mais la fête est finie, l'hiver est arrivé
des temps meilleurs viendront, espoir de chaque année
et la peur dans ce cirque est seule réalité
la jeunesse est grisée, les voleurs sont légaux
leur bannal est jeté, comme le bannal des veaux
qui verront ça de loin et trouveront bien normal
que leur vie de chagrin epancha les notables.
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que le transit intestinal
flux financier nous fera mal.
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planche à billet qui tourne
étalonné sur rien
si ce n'est l'envie
d'en toucher le bénéfice
en bon taux d'intérêts
On distribue le capital
qui ne vaut plus rien
mais l'on espère
qu'un jour le marché idéal
repassera au dessus de 4000 points
Le CAC 40 et toutes les autres
devises sur lesquelles on se gave
prennent la part d'autres, c'est certain
le court du blé mange à sa faim
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Une pseudo liberté
aux pseudos mimes
d'imitation de vis
à vis infimes
infiniment imités
dans leur tâche
s'agacent, harassent
et s'attachent à leur traces
laissées des autres qui s'entassent
en face d'autres gens qui les miment
Une pseudo liberté
ou les choix sont laissés
aux choses qui conviennent
aux traces lassées
et aux hommes calibrés
de valeurs éternelles
sur la terre comme au ciel
que dieu résolve nos peines
comme il l'a toujours fait
au purgatoire
culpabilisation des ouailles
déraillent et reviennent dans l'abîme
du ballaste qu'ils se prendront à la gueule
s’effacent les hérétiques
et tracent les dogmatismes
du réel concrètement
religieux, manipulateur de masse
canards boiteux
boiteront ailleurs
et la pseudo liberté
nous laissera seul
dans les choix que l'on ne fait plus...
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Les malheureux en dépression
parfois ne la supporte plus
guidée par la morbide passion
d'une vie dont la mort prend le dessus
Ils n'ont jamais décidé de rien
cette fois enfin contrôlent leur vie
en décidant de mettre fin
à leurs souffrances insomnies
Veulent du sommeil et ils l'auront
quand ils auront fait leur office
la vie ne leur a pas fait de cadeaux
mais eux ont su rester altruistes
Donc ils partagent avec les autres
leur tristesse qui enfin finit
et c'est sur les rails qu'ils se vautrent
pour qu'on sache bien qu'ils sont partis
Moi je n'y peux rien, c'est pas ma faute
si ce gars à voulu se suicider
si je suis dans le train avec les autres
ça n'était pas pour l'écraser
Mais je suis là, dans ce putain de train
et le temps qu'on nettoie ses tripes
je serais bloqué c'est certain
monnaie de la pièce d'un monde triste...
Autres poésies en lien :
Une angine blanche en plein été...
Nous nous sommes tous trouvés un jour face à nous même et nos mensonges
songeant qu'un temps l'on s’émerveille de ne pas voire le mal qui nous ronge
Nous nous sommes tous trouvés un jour voyant le con que l'on était
et regardant plus en avant le consternant qu'on deviendrait
et l'on se voit de ce présent, tantôt en avant, en arrière
avançant la charrue du temps, qui charrira jusqu'au cimetière
Nous nous sommes tous trouvés un jour, perdu dans la beauté du lieu
ou à l'abri des abats jours, les lumières nous touchent si peu
les jours se battent contre notre ombre, sans même qu'on en soit spectateur
car la vision est dans le sombre, ce que l'éclaire est à l’orgueil
Nous nous sommes tous trouvé un jour, ajournant les choses importantes
pour un quotidien qui nous bourre, de ses habitudes qu'il nous chante
des contines à la préfecture et des hymnes climatisés
en auront fait de la confiture, pour l'élevage des porcs affamés.
Nous nous sommes tous trouvés un jour, sans jamais savoir qu'on l'a fait
cherchant au loin le désamour, alors qu'on l'a juste à côté
et tous ensemble dans la même merde, on continue à se chier dessus
sentir un peu l'exceptionnel, alors qu'on est que la merde du dessus.
Nous nous sommes tous trouvés un jour, à raconter toutes ses conneries
à croire un savoir qui rend sourd, à toutes les autres hérésies
Nous nous somme tous trouvés un jour, à croire que l'on savait des choses
sans douter que la certitude, ne comblera pas nos névroses
manque de perfection à tout va, sans même pouvoir la définir
contrôle de ce que l'on ne veut pas, vie triste d'ennui à mourir
Nous nous sommes tous trouvés un jour, sans même que l'on s'en rende compte
on se retrouvera peut-être un jour, on verra bien, la route est longue
alors bon vent...
Poésie en lien :
Tu as fait ton truc dans ton coin
je ne savais pas que j'étais dans le film
et quand je l'ai su, c'était la fin
voyant mon nom au générique
t'avais bien su ne pas montrer
le scénario qui se tramait
à mes dépends, si j'avais vu
ce film sur moi à mon insu
Comme le couillon de la capitale
qui ne voit pas que la vie coute cher
qui se déplace, qui se dévoile
en se faisant prendre pour une chèvre
et conseillé par l'abattoir
revendant l'histoire aux tanneurs
l'animal sera la passoire
rejet de l'eau des pâtes au beurre
Un sketch qui se joue à foison
au dépend du sujet du sketch
qui n'en verra que l'horizon
quand l'horizon sera dans sa tête
Une chose passée, sans aucune chance
de pouvoir se l'approprier
l'histoire n'est entrée dans ma panse
que pour ne pas la sentir passer.
je reste là, les histoires passent
même quand je suis à l'intérieur
je n'ai pas de prise sur les traces
qu'elles auront faites à nos douleurs.
Poésie et chanson en lien :
Vernissages...La chanson de GUSTAVSON en écoute
Poésie inspirée par Antoine Gassmann (sur le premier paragraphe) et par l'artiste peintre Ardémio VERONESE.
Image du passé
peint sur une toile
temps d'une histoire passée
et décors qu'elle dévoile
du temps présent, garde entassé
dans un recueil, livre secret
renaîtra bien du monde futur
qui dictera son ouverture
que dure encore la magie passée
Une image que l'on fige
et le temps d'une histoire
se détermine la vie
au fil de la mémoire
que l'on en a gardé
instant du ressenti
que l'on a imagé
dans un instant de vie
Tableau fil de mémoire
du pinceau des neurones
câblés sur le miroir
de ses pensées qui tonnent
hors des logiques normées
et unités de mesure
qui seront dépassées
par l'inconscient qui dure...
Autres poésies en lien :
Poème dont la première partie est écrite par Antoine Gassmann et dont la seconde partie est écrite par GUSTAVSON :
Au premier jour,
la rose n'est qu'un simple bourgeon vert
elle se prépare lentement, très lentement
elle se fait attendre pour le grand jour
Petite, elle s'ouvre
tout en gardant des petits mystères pour le lendemain
elle nous dévoile peu à peu toute son âme
toute sa splendeur, toute sa couleur
Ce qu'on attendait depuis le début est maintenant à découvert
que reste t-il maintenant ?
il ne reste qu'à mourir.
Ses pétales sèchent, puis elle tombe
il ne reste plus que des miettes ternes et sans vie
quel triste sort pour elle qui s'est tant préparée
tant perfectionnée pour être à son meilleur
est-ce le prix à payer pour être apprécié dans ce monde ?
Suite de GUSTAVSON :
Ce monde appelant à la beauté éphémère, la beauté destructrice, condamnant à l'auto destruction...?
Faut-il alors faire l'effort,
y travailler à son accomplissement,
pour arriver à ça, à cet instant de gloire,
suivit immédiatement de sa chute,
de sa décomposition,
simplement pour que l'on nous remarque ?
pour que l'on se sente remarqué, admiré comme une rose ?
La rose est belle parce qu'on nous en a persuadé
mais elle n'est que prémisse à la mort
une purulence annonciatrice de décès
une infection généralisée, un appel au secours
pour que l'on vienne chercher ce qui reste en elle,
sa semence appréciée de quelques vautours
qu'ils amènent à la ruche ou chez le fleuriste
pour fêter dans le miel ou dans la couche
la fin d'une vie inverse à l'éternel
vers d'éternels instants que l'on espère en elle
bien que cet espoir nous mente...
Autres poésies :
La pression atmosphérique cause parfois la dépression géographique faisant exploser les frontières tout comme un vol d'hirondelles se moque des barrières délimitant les cultures.
Les nuages bougent, masquent, puis laissent filtrer la lumière au gré du vent qui les mène de manière logique suivant les illogismes de nos normes vertus.
Les assez flexibles flanchent et les droits comme des i finissent par craquer sous la pression des dépressions, ils sont rompus au quotidien qui leur sédimente à la gueule jusqu'à ce qu'ils en
dégueulent de n'avoir pas le choix d'y être ou pas...Et ils y sont, rompus à leur condition prédéterminée, ils y sont et y seront jusqu'à ce qu'ils finissent par aimer.