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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 16:49
Spécial artiste à la con : en conclusion...

« Spécial artiste à la con » est donc une tentative de développement structuré par thèmes abordés, d’un ensemble d’articles publiés sur le Gustavson’s Blog.

 

Partant du constat tout personnel et subjectif fait sur l’art, la culture et le petit microcosme qui englobe ces notions, j’en suis arrivé à me questionner sur ma propre condition de pseudo artiste au sein, aux côtés et à côté de ce petit monde. Ainsi, je développe dans cet ouvrage les principes de l’engagement de la culture, ouvrant sur le fonctionnement de cet engagement au sein de la « culture officielle », à travers les normes imposées par les élites culturelles aux affaires. La suite n'est qu’une tentative de présentation très subjective de ces élites, amènant le récit à s’intéresser à l’économie qui génère et est généré par cet art appelé « l’art » et cette culture appelé « la culture ».

 

Dans un second volet, je me suis alors recentré sur mes productions en tant qu’artiste à la con, pour en faire ressortir ce qu’elles ont de plus notables, tant dans la démarche dont elles sont issues, que dans certaines réactions qu’elles ont pu provoquer. Démarrant par une brève présentation d’une tentative avortée au sein de l’art pictural, je me suis ensuite concentré sur la substance générée par mes « œuvres musicales ». Dans un premier temps, il est fait état de l’homophobie dans le reggae et suite à l’adoption du mariage pour tous, puis des réactions suscitant le personnage d’Olga concernant l’identité transgenre et l’image de la femme. Dans un second temps, un constat général sur le monde et son fonctionnement est présenté à travers les chansons publiées sur « gustavsongs », la chaîne Youtube. Ce constat s’ouvre sur une analyse des institutions, de la caste qui les dirigent et de la classe laborieuse qui lui permet de fonctionner. Comme tout ne fonctionne pas forcément comme il est souhaité, ce développement finira par traiter de la déchéance de l’homme intégré à ce système jusqu’à la fin de vie vers laquelle nous nous dirigeront tous, dans de plus ou moins bonnes conditions.

 

En substance, ce genre d'essai patchwork mesure à quel point l'art e-t la culture sont au centre d'une propagande destinée à faire perdurer un système au pouvoir. En partant de ce postulat, il me fut possible de présenter dans les grandes largeur mes pseudos œuvres personnelles et leurs histoires à travers leurs confrontation au monde qui s'oppose souvent à elles. A travers divers thèmes traités, les articles que j'ai pu rédifer et les chanson que j'ai pu enregistrer, n'ont finalement de cesse de dénoncer un pouvoir qui semble t-il ne me convient guère. Par l'observation de l'artistico-culturel qui nous entoure, jusqu'à ma réponse pré-digérée à celui-ci, par mes tentaives souvent vaines de le transformer en quelque chose de plus personnel, par les polémiques conséquentes à ce travail, mes conclusion sont formelles, nous sommes de gros veaux contionnés et ce conditionnement est la base du pouvoir que nous subissons. A travers une analyse écrite et chantée de ce pouvoir par delà époques, lieux et conséquences sur nous mêmes et notre environnement, j'ai pu mettre en exergue l'évolution de l'homme civilisationnel de son intégration à sa désintégration, jusqu'à sa déchéance au sein de ce système.

 

En voyant tout ceci, il me semble aisé de conclure que cette soumission de l'homme à un régime qui, non-content de ne pas lui convenir et de ne pas être intéressant pour son developpement personnel et collectif, n'est en rien obligatoire, inéluctable, comme semble lui indiquer constamment la caste sociale dirigeante que cet état de fait arrange bien.

 

(Vous pourrez retrouver l'ensemble de l'ouvrage "spécial artiste à la con", à la rubrique "spécial artiste à la con, le chapitre, sur le Gustavson's blog)

 

 

 

7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 10:11

6 : Fin de vie

 

Comme toutes choses, la vie à une fin. Avant cette fin, les choses se sont plus ou moins bien passé, mais cette fin approchant, les choses, à l’image de son corps vieillissant, tendent à se détériorer.

 

« On ira tous en Gériatrie » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=u040B47Vx4w

..Et en live ! http://www.youtube.com/watch?v=_n0WyrahEoQ

Après une dure vie de labeur à avoir usé muscles et tendons pour enrichir le capital, le travailleur à droit à une retraite bien méritée... Libéré de ses chaînes quand il ne peut plus courir, il profite de ses dernières années de liberté, handicapé par une arthrose chronique et un Alzheimer qui pointe le bout de son nez...Bientôt moins autonome, ses enfants ne voulant plus s'occuper d'elle comme elle s'était occupé d'eux à leur plus jeune âge, la personne âgée est placée là où elle ne dérange plus, là où des spécialistes s'occupent d'elle...

 

Ah, les maisons de retraite, réceptacle de l'augmentation de l'espérance de vie permettant aux légumes de flétrir plus lentement...La vie dans celles-ci, petite entreprises à se faire de la marge sur le dos des vieux et leur famille, n'est pas toujours aisée. Un employé coute cher alors on en embauche moins, logique de la globalisation économique...Les employés sont payés peu, travaillent dans des conditions précaires avec peu de reconnaissance alors, ils mettent peu de cœur à l'ouvrage. Tout ceci n'est ni de la faute des enfants qui travaillent et n'ont pas le temps, pas les compétences de s'occuper de leurs vieux infirmes, ni des employés des maisons de retraites et autres services de gériatrie, qui n'ont que deux bras et ne peuvent assurer le travail que 5 personnes devraient faire pour que les choses soient faites dans les règles de l'art et surtout, dans le respect des personnes dépendantes.

 Même la maison de retraite, l'institution, doit se plier aux règles de la concurrence du marché pour survivre, ne pas mettre la clef sous la porte et ses salariés au chômage. La société crée cela, le système économique qui la guide également et c'est aussi la faute de tous car tous acceptent ce système, d'une manière passive ou active, voulue ou subie... Je fais aussi parti de ça, je suis coupable comme vous...mais je m'en rends compte, je dénonce ce phénomène avec mes maigres moyens, je publie pour partager ma frustration et j'en fais des chansons très crues parlant de déjections à tout va pour choquer l'auditoire que cet état de fait ne choque pas. Il en va de même pour d'autres sujet, là, je parle de ça, à un autre moment, je parlerai d'autre chose et peut-être que les principes resteront les mêmes. Pendant ce temps, les vieux qui nous ont permis de vivre dans l'opulence croupissent dans leur merde et on paye pour ça...

 

On le voit, on le sait et on s'en fou, la société est ingrate et rend les gens pareils. Il y a des vieux qui font les lois, il y en a d'autres qu'on ne voit pas, sous leurs draps...

 

Tout ceci fonctionne pour ceux qui auront eu l’honneur de bénéficier d’assez de reconnaissance sociale et de pognon, pour bénéficier d’un système de santé semi privé, dont tous ne bénéficient pas. Ceux-là, crèveront seul chez eux et on ne se rendra compte de leur départ qu’après que les odeurs de corps en décomposition aient alerté les premiers voisins.

 

« Funérailles discount » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=uxKpWgDcor4

Nous ne sommes pas éternels. Ca fait bateau de dire ça, on devrait tous être au courant, on est tous au courant...Ceci ne nous empêche en rien de vivre la mort de nos proches comme un drame personnel, vous, moi, les autres...

D'une manière ou d'une autre, tous les gens autour de nous vont crever et ça nous rendra plus ou moins triste et si c'est vous ou moi qui mourront demain, cela rendra triste nos proches...A moins d'être un connard comme moi, ce qui au final s'avère être très altruiste, puisque ma mort à ce moment là, fera souffrir bien moins de monde.

Donc on meurt, ce n’est pas vraiment une nouvelle ! Ce que l'on sait moins, quand on n’a pas eu la chance de se trouver dans la responsabilité d'enterrer ses proches, c'est que l'organisation de funérailles révèle son lot d'absurdité.

Dès maintenant, si vous avez des parents, de la famille ou un truc du genre, vous pouvez commencer à économiser, que vous soyez croyant ou pas, à cheval sur les cérémonies onéreuses ou pas.

Par exemple me concernant, si je dois vous faire un petit testament en direct, je voudrais qu'on donne tous mes organes à la science...Bon, je pense que le foi n'est pas trop récupérable et que pas mal d'autres trucs doivent avoir leur lot de toxicité...Disons que je veux bien donner ce qu'il est possible. Le reste, les boyaux pas récupérables ou les restes d'excréments, je voudrais qu'on les envois par courrier à certaines personnes de mon choix, dont évidemment, certains fidèles lecteurs de ce blog et d'autres président de partis politiques. Bon, tout ça ne devrait pas couter trop cher...

Pensez-vous ! Même si on veut me cramer, on est obligé de payer un funérarium, alors qu'un petit barbecue dans le jardin, serait vachement plus sympa ! Et quand bien même, je veuille me faire cramer dans un funérarium, mes proches seront obligé de payer un cercueil la peau des roustons, pour ensuite me foutre dedans et me faire cramer dans un funérarium...Acheter un cercueil super cher, pour le faire cramer aussi tôt, rendre la chose obligatoire, c'est un principe commercial déjà usité dans le monde des banques et des assurances...Et non, même dans la mort, on ne vous laissera pas tranquille !

Ajoutez à ça qu'en plus d'être triste, vous devrez vous taper une ribambelle de faux culs apitoyés et faussement larmoyant, vous donnant une envie folle de rajouter quelques noms à la liste de la grande faucheuse...

Les funérailles, c'est un truc encore plus chouette que la mort elle même. Pour les moins riches, les funérailles discount ne manqueront pas de vous ruiner quand même, parce que dans le monde du commerce de la mort, nous n'avons pas les mêmes valeurs...

 

Pour les autres, les sans grades, les sans famille, les sans sous, les « sans dents », ça sera la fausse commune et c’est peut-être pas plus mal.

5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 14:10
Spécial artiste à la con : La transition géographique de la déchéance humaine

5- La transition géographique de la déchéance humaine

 

Dans notre belle société capitaliste, ou nous sommes des produits jetables comme les autres, notre déchéance s’accompagne bien évidemment de tout un folklore qui tend à faire évoluer notre situation personnelle. Parmi ce cortège de bonnes nouvelles venant accabler l’homme en perte de vitesse, plus le temps avance et plus nos besoins primaires se voient touchés par le phénomène. Nous avons tous en premier lieu, prioritairement à tout autre besoin, la nécessité vitale de nous nourrir, ou de nous loger. Se loger s’avère de plus en plus compliqué pour l’homme socialement déprécié. 

 

« Logement » : la chanson :

http://www.youtube.com/watch?v=DMXCrDN1bKg

 

Le marché immobilier nous égaye de ses milles et une vicissitude un peu plus chaque jour. Suivant les mêmes principes que ceux issus de la spéculation sur les produits alimentaires, la spéculation sur le marché immobilier permet à de gros bourges aux multiples appartements, de se faire encore un peu plus de thune en maintenant vides les logements dont ils sont propriétaires, afin que la valeur de ces derniers augmente. En suivant ce merveilleux processus capitaliste, l'ensemble des loyers voient leur prix augmenter et les masses de gens peu aisés voulant se loger, doivent se couper un bras et dynamiter les trois quarts de leur budget mensuel, pour faire le bonheur des bourses de grands propriétaires qui nagent déjà dans le coffre fort de l'oncle Picsou...(et là, vous pouvez vous mettre la chanson du générique du dessin animé en tête pour le reste de l'article : ("c'est le plus riche de tout Canarville, Picsou, Picsou....")

 

Résultat, le travailleur va vivre en banlieue avec les pauvres et passera 3 heures par jour dans les transports (bouchons sur le périph entouré des autres travailleurs comme lui, RER surchargé voyageant entre quelques aisselles d'autres travailleurs comme lui..), pour aller travailler chez les riches, ou les loyers sont hors de prix. Tout ceci pour gagner le droit de se loger et de dormir au chaud en payant un loyer à d'autres riches propriétaires (dont l'état fait parti). Quand aux autres qui ne bénéficieraient pas des ressources suffisantes pour profiter de ce merveilleux système ? Hmm, c'est embêtant...Il reste leur voiture, les foyers d'hébergement, les halls d'immeuble, la rue...

 

Ou alors...Ou alors...Pourquoi ne pas se servir finalement. Après quelques siècles d'arnaque, il serait possible que le bas peuple ai plus ou moins payé sa part de loyer pour les siècles prochains...Si cela était le cas, cela voudrait dire que l'on pourrait allégrement se servir et aller occuper ces milliers de logement vides, utilisés comme porte monnaie par de riches possesseurs de patrimoine, rentiers à souhait, menaçant de quitter le pays à toute réforme du droit de succession, ou de l’impôt sur la fortune...

 

Le logement libre service serait-il l'avenir ? Puisqu'on nous invoque du libéralisme à souhait, des extases devant la main invisible qui régule le marché au profit des puissants, dans ce cas prenez le pouvoir et devenez la main invisible ! Allez défoncer les serrures des logements vides munis de vos mains invisibles et dépoussiérez un peu des endroits démunis en chaleur humaine ! Levez haut vos mains invisibles et faites un beau doigt d'honneur au système qui clame par son régime soi-disant représentatif, servir vos intérêts. Repeuplez les villes, enfoncez les portes closes et vivez ! Chacun a droit au logement, si on ne vous le donne pas, prenez-le !  

 

Evidemment au pays de la propriété reine, le squat est interdit. Quelques lois protègent le squateur, comme le droit opposable au logement, qui finalement n’a jamais été mis en service, ainsi que la fameuse trêve hivernale, empêchant toute expulsion d’octobre à mars. Ceci laisse donc six bons mois pour faire appliquer la justice propriétaire…

 

Expulsion de squatteurs :

 

Ils sont tout malheureux les pauvres électeurs qui ont cru aux sons de violon du parti socialiste, sensé nous sauver de Sarkozy. Ah, les électeurs, c'est quand même bien naÏf ces bêtes là ! 

Le parti socialiste à abandonné les classes ouvrières et peu aisées depuis bien longtemps, ils n'étaient pas au courant les pauvres, en mettant leur bulletin gentiment dans l'urne en mai dernier. Et quand bien même ça aurait été Mélenchon qui aurait été élu, que ça serait bien revenu au même...

A Strasbourg, en plus d'avoir un président socialiste, un gouvernement socialiste, une majorité parlementaire, tant à l'assemblée nationale, qu'au Sénat, socialiste, on a aussi un maire socialiste, de gauche on dit, c'est bien ça ? Oui, c'est bien ça, on dit de gauche pour socialiste...On dit encore ça, vu qu'il y a encore pas mal de veaux pour le croire. 

Comme à l'habitué, nos amis policiers ont été envoyés expulser les méchants squateurs, présents depuis 5 ans dans des locaux appartenant à la mairie de Strasbourg, que cette dernière avait laissé à l'abandon depuis bien des années. Les méchants squateurs, avaient fait de cet endroit qui ne servait à rien, un lieu d'échange culturels, de foisonnement artistique, même d'édition de bouquins et évidemment un lieu d'habitat pour quelques dizaines de personnes qui faisaient vivre le lieu. Peu d'habitations dans le coin, mais évidemment, ça faisait chier les quelques riverains du bout de la rue et le garage d'à côté, puisque de temps en tant, les méchants squateurs organisaient des concerts qui faisaient du bruit avec des jeunes qui jettent des canettes...J'imagine bien que ceux là ont du se plaindre pendant 5 ans et que si ils avaient été plus nombreux et qu'ils avaient eu plus de courage, ils seraient venu expulser les méchants squateurs eux même, manu militari, un peu comme ce qu'il s'est passé pour un camp de rom il y a peu de temps. En attendant, ils n'étaient pas assez nombreux pour former une milice fasciste, c'est tant mieux, mais ils furent les premiers à se féliciter de l'expulsion des méchants squateurs, après tant de lettres adressées à la Komandantur. (voir le passage avec le garagiste sur une des vidéo en lien)

Donc tôt le matin, tout le monde dort, ou part au travail, donc c'est plus facile d'expulser...Alors en avant ! La résistance à bien essayé de se former, mais vu l'armada de CRS présente (voir les vidéos), il n'y avait pas grand chose à faire. 

Alors on va me dire, ", oui, c'est facile pour toi, tu es de parti pris, tu les connais ces squateurs, ce sont tes potes...". Et ben non ! Je suis allé deux fois dans ce lieu, à deux soirées, assez sympa d'ailleurs et j'ai une fois assisté à une réunion là bas. Alors oui, rien n'est parfait, à des soirées, on peut toujours croiser des cons, le milieu "anar" recèle de quelques sexistes et homophobes que j'ai pu rencontrer là bas à la deuxième soirée que j'y ai passé. La réunion ou j'ai été ne m'a pas plu non plus (voir lien), mais dans la vie, rien n'est jamais parfait. Ces gens là ne sont pas mes potes, peut être que certains visages me reviennent vaguement, mais sans plus. Ce ne sont pas ces gens, spécifiquement que je défends, c'est le principe même du squat. Ces squateurs ou d'autres, puissent-ils tous être une bande de connards babos pseudo gauchiste anar associatif à sarouel, que je soutiendrais toujours le fait de monter des squats, puisque prendre un lieu qui est vide et ne sert à rien, même si c'est simplement pour loger des connards, c'est bien ! Attention toutefois, il me semble bien que les méchants squateurs du squat dont je parle ici, sont des gens très agréables et ouvert d'esprit, c'est juste pour dire que même s'ils avaient été des cons, ça ne m'aurais pas empêché de défendre le principe du "squat". 

L'annonce de l'expulsion s'est rapidement propagée sur les réseaux sociaux et évidemment, puisqu'on est en Alsace, terre propice aux réactionnaires de droite, on a pu entendre de ci de là, quelques commentaires signifiant que cette expulsion n'était que justice. 

Un exemple parmi tant d'autres : Un type écrit ceci : mais être artiste donne-t-il le droit d'occuper illégalement des locaux?   

Je réponds : Etre humain en donne le droit !  En donnant en lien une de mes chansons sur le sujet. http://soundcloud.com/olga-gustavson/logement

Il continue : Je voudrais bien me renseigner, mais les DNA indiquent

"L’association Papier Gâchette pensait pouvoir être hébergée dans l’ancien centre de tri de La Poste à Schiltigheim, mais le projet a été bloqué par Raphaël Nisand, le maire, qui déclare dans les DNA qu’il s’agit là d’un « problème strasbourgeois et que Strasbourg n’a qu’à les garder chez eux »… Ambiance, ambiance d’autant qu’en mai 2012, le même Raphaël Nisand se félicitait de les accueillir à Schiltigheim. Que s’est-il passé entre temps ? Mystère. Les occupants refusent systématiquement de répondre à nos questions."
Bref, je ne suis pas sûr que tout soit tout blanc ou tout noir.
Mais si on pas débattre, je me tais. Désolé, j'avais mal interprété le bouton "commenter"...

 

 

Je me dis, "Tien, je vais aller voir sur la page Facebook de ce type pour voir ce qu'il fait dans la vie, il m'a l'air bien de droite, ou au moins socialiste...ET là, magique, je trouve que ce cher monsieur à travaillé il y a peu à la CUS (Communauté Urbaine de Strasbourg), avant d'aller bosser à la commission européenne de Bruxelle...Ce qui laisse planer le doute quant-au fait que ça soit un gros bourge...

 

Alors je réponds : Ah commenter, 'j'adore ça ! Cliquer sur des "j'aime" aussi ! Les DNA, comme source d'information, c'est vrai que c'est un peu léger..Disons que ce journal est quelque peu "orienté" politiquement et certainement pas en faveur de n'importe quel "squateur". Je ne connais pas les gens de ce squat là, ce ne sont pas des amis à moi, mais la notion de squat comme solution pour occuper des locaux vides qui ne servent à rien, c'est essentiel et cela devrait se généraliser, surtout en ces temps de crise. Après c'est vrai que si j'avais bossé à la CUS ou la commission européenne (tout aussi orienté politiquement contre tout "squatage"), peut-être que j'aurais d'autres idées sur le sujet, ou bien que simplement je me dirais qu'il serait de bon ton de lécher le cul de mes anciens, futurs, ou potentiels employeurs...Il faut savoir rester "professionnel" en toute circonstance, les réseaux, ça s'entretien !). Le squat, c'est l'avenir et j'espère que si les "romains" (comme ça qu'on nomme communément les habitans de ce lieu se situant route des romains à Strasbourg) se font virer aujourd'hui, ils trouveront rapidement ailleurs et qu'ils donneront l'envie à plein d'autres de faire comme eux. Les riches propriétaires possèdent bien plus qu'il ne leur en faut pour vivre et s'accaparent les biens immobiliers, notamment, laissant parfois bien des logements volontairement vide afin d'aider à la spéculation sur le marché immobilier...Pendant ce temps, pleins d'autres se ruinent en loyer, vu la flambée des prix, grâce à nos amis propriétaires spéculatifs, d'autres n'ont même plus de quoi se loger...D'ou la nécessité d'aller se servir et j'invite tout le monde à le faire. La proprété vous vole les amis ! Reprenez ce qui vous est du ! En ajoutant un lien vers un article sur le sujet du droit de propriété. http://www.gustavson.fr/article-droit-de-propriete-71375949.html

 

Donc voilà, je vous mets tout le film de l'histoire en lien en haut de page et je vous invite tous à aller squater des lieux vides, ou même d'aller déloger les gros bourges de leurs résidences secondaires. Si vous ne le faites pas, parce que vous ne vous sentez pas l'esprit aventurier, je vous encourage à soutenir les squat, de tout genre, juste parce que ce sont des squats et que rien que par ce fait, ils mettent à mal le droit de propriété, divisant les peuple et provoquant, haine, violence et guerres en tout genre. 

 

Droit de propriété :

 

 

Le droit de propriété, quelle belle invention !

 

  Le droit de propriété est une notion inventée par les dominants, pour asseoir la légitimité de leur domination, par la possession de bien plus de choses que ce dont ils auraient besoin. Cette possession leur confère le pouvoir de contraindre ceux qui ont effectivement besoin de des choses que le dominant à en surplus. Eux ne possèdent rien d'autre, que la possibilité de quémander au possesseur, le droit de vivre au chaud, contre quelques rétributions souvent bien profitables, à celui pour qui le rapport de force hiérarchique dans la société est favorable.

 

  Notre système social manipulateur des masses, voit la propriété comme une notion fondamentale. Cependant, cette notion pourrait être remise en cause à la faveur de ce que l’on nomme communément comme quelques utopies.

 

  L'utopie est un terme définissant de belles idées, de doux rêves, irréalisables concrètement, dans la vraie vie...Pourtant l'utopie est parfois réelle, lorsque l'on prend conscience qu'elle est réalisable et qu'on la réalise. Les squats peuvent faire parti de cela, bien que dans la réalité, ils ne sont que tout au mieux, des repères à junky qui ont trouvé l’occasion d’assouvir leur passion pour la drogue et la bière à moindre cout...Malgré cela, ce sont aussi des gens qui ont remis en cause le droit de propriété absurde, d'une institution possédant un bâtiment, n'en faisant rien depuis des années, le laissant à l'abandon, pourrir sur place...Les squateurs investissent alors ce lieu et peuvent potentiellement en faire quelque chose d’utile à la communauté, bien que la plupart du temps ça ne soit pas le cas. (mais même si ce lieu s’avère n’être utile qu’à eux même, il sera toujours plus utile qu’a être abandonné et au pire utilisé dans le cadre de spéculations immobilières).

 

En général, lorsque le phénomène du squat touche un bâtiument, on laisse faire aux squateurs des travaux couteux, on attend que passent les élections et magie de la propriété, on les les expulse parce qu'on en à le droit, en tant que "propriétaire"... (C’est dôle comme quand on nous prend un bien que l’on n’utilisait pas, on se rappelle qu’il est à nous et qu’on veut le récupérer…)

Concernant certaines associations comme le DAL ou  « les enfants de Don Quichotte », leur mission ne relève même pas d'une utopie, mais juste d’essayer de protéger comme ils peuvent, les sans abris du froid, en leur proposant des recours vers une solution de logement, ou même de s'abriter dans des tentes..Du coup, ça fait un village de tente de SDF dans la ville, ça fait fuir le touriste, ça fait perdre de l'argent aux commerces, ça crée les fameuses "nuisances" pour les riverains…Alors, on vire tout ça et on fait des procès aux organisateurs..Classe ! La pauvreté existe, mais moins on la voit, mieux on se porte, demandé aux manifestants du seizième arrondissement ! Le pauvre doit avoir honte et se cacher dans les bois, pour ne pas emmerder le bourgeois...Qu'il se nourrisse de feuilles mortes et de glands, il ne vaut finalement guère mieux qu'un sanglier...

 

  Laissons aux bourgeois ce dont ils ont besoin pour vivre et prenons possession de tout le reste. J'appelle à une expropriation générale, des millions de logements sont vides, ne servent à rien et des millions de gens sont dans le besoin, des milliers dorment dans la rue et nous vivons cela normalement, sans même que ça nous provoque un battement de cil...Il est temps que notre passivité face au scandaleux cesse, dans bien des domaines et notamment dans celui là...La possession, c'est de la merde, on ne possède pas la vie des autres, leur logement, leur pays...Tout est à tout le monde et chacun pourrait prendre ce dont il a besoin, si les richesses étaient mieux réparties...Mais aujourd'hui, les grands possédants possèdent et la masse des possédés végètent dans les croyances qu'on leur inculque...Propriété, hiérarchie, concurrence, individualisme, voici les nouvelles religion du système néolibéral...Vivement qu'on en sorte, ça n'est pas mon utopie, c'est ce que je voudrait qu’il arrive...

 

Alors dans ce système merveilleux, se son souvent les pires connards qui tirent leur épingle du jeu. Les marchands de sommeil sont de ceux-là.

 

Une nuit à Paris :

 

Paris m'angoisse

je vois le temps qui passe

dans ma chambre d'hôtel dégueulasse

qui fleurait bon la moisissure

je suis pas seul sous les draps c'est sure

 

mais les insectes qui m'accompagnent

eux ne payent pas la note d'hotel

52 euros la nuitée

ça fait cher le prix du mètre carré

 

logeant chez des marchands de sommeil

écoutant les enfants brailler

s'entassent à dix dans la même pièce

je pense que moi aussi ça ferait râler

 

et des gars se battent dans les couloirs

et d'autres à la fenêtre aiment crier

là dans ma chambre tout seul j'angoisse

mais la nuit dehors à me saouler

 

pas sure que ça aurait été mieux

au moins dans ma chambre j'ai les clefs

à moins que les mecs me sortent du pieux

personne devrait venir me faire chier

 

Paris la nuit

hotel miteux

je suis pas la pour longtemps

 

pourri tanpis

j'aurais pas mieux

faut que je vive avec mon temps

 

marchands de sommeil

se font de la thune

sur le dos des sans papiers

 

vision soudaine

du provincial

qui voulait se coucher.

 

Marchand de sommeil ! Parce que s’il y a de la misère, pourquoi se priver d’en profiter ?

 

Et puis un jour, tout ceci se termine, la déchéance s'achève, la transition géographique arrive à sa fin et l'homme désintégré se pose au plus bas qu'il puisse se poser, à même le sol, dehors.

 

« Petit Homard » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=IA4YK0-ybGo

 

 

Ah, les supermarchés ! Une petite représentation idéale de notre belle société, qui se regroupe au delà de ses divisions en castes sociales hiérarchiquement désignées, pour assouvir ses besoins de consommation les plus primaires. Mais ici, plus que l'achat de nourriture et de boisson, il s'agit de célébrer la réunion de tout ce petit monde dans l’allégresse de l'ignorance de son voisin de cadis...Et pourtant parfois, l'espace d'un instant, des regards se croisent, des émotions s'échangent et l'on se sent tout à coup quelque peu semblable à cet individu, nous observant d'un regard de veau, entre deux boites de raviolis industrielles.

Dans cet aquarium ou l'on a disposé pour nous tout l'exotisme des voyages lointains, des belles images publicitaires, des produits venus des confins du monde, parcourant la planète en soute, bien plus facilement que les êtres humains candidats au même voyage....Après tout, la mondialisation, c'est fait pour laisser la liberté au commerce, que les hommes restent bien au chaud derrière les frontières que l'on a érigé pour eux !

Dans cette apothéose, un smicard venu pour acheter sa bouteille de vin de table et son plat préparé du lendemain, pourra admirer ce homard en aquarium dans l'aquarium, qu'il ne pourra jamais se payer. Tous deux se regardent le temps d'un relan gastrique et comprennent inconsciemment que leur destinés sont quelque peu communes...

 

« Ta rue ma maison » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=uoMZcZ1ng0M

Ils sont des êtres d'un autre monde, d'un autre temps et pourtant, chaque jour le civil urbain passe devant. Sans trop regarder, en évitant tout contact, l'air froid et impassible, le bado, le passant, renvoi une certaine fraicheur au clodo qui tente de le solliciter pour quelques pièces qui lui feraient la journée, qui la ferait passer, pour se nourrir encore un peu et survivre encore un jour, deux, ou plus...

  Si proche et pourtant si éloignées, les petites fourmis et les exclus de la société se côtoient, chacun semblant la justification de l'autre. L'exclu, le SDF, le clochard, le sans logis, vit. Il vit pauvre, avec une liberté que sa pauvreté amoindrit, soumis à des contraintes différentes, mais lui marquant le corps et l'esprit au fer rouge. Rouge il boit, rouge il devient et le vieux pape se charge de précipiter la transformation de l'habitant des rues, en être d'une planète différente à celle des autres gens qui passent, mais qui ne stagneront pas ici, sur le bitume, toute la journée, jusqu'à la nuit, pour y rester encore un peu plus, jusqu'à ce que la vie finisse par mettre un terme à cela.

  Aujourd'hui, c'est une belle journée, encore une, c'est le printemps, il fait moins froid, alors ça va. Les appels d'urgence, les chambres en foyer, les nouvelles aux infos sur le sujet, vont se tarir, comme si tout cela n’existait plus, un temps, le temps que le clodo revienne à la mode l'hiver prochain. En attendant, ça vit, sa meurt et la plupart s'en foutent.

  Chacun pour soi ! Les clodos sont la peur de ce que l'on ne voudrait pas devenir, en cela, il semble que la société les trouve utile et de ce fait, les laisse là, miséreux et visibles, exemples de sanction en cas de faute sociale.


 

Cette transition géographique continue encore, jusqu'à finir par tous nous joindre, riches, pauvres, intégrés, désintégrés ou jamais intégrés, dans le même état de mort cérébrale. Toute la saveur d'une vie terrestre résulte parfois dans le cheminement pour en arriver là...

 

1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 13:28
Spécial artiste à la con : l'homme intégré désintégré

4- l’homme intégré désintégré :

 

L’homme intégré vit parmi nous, à sa juste place, celle qu’on lui a assigné, celle ou il se sent conforme à un ensemble conforme. L’homme intégré vit parmi nous et tout comme nous, se traine son poids et celui de toute sa conformité.

 

Le stress : toutes les solutions ?

 

Il y a des moments comme ça, ou l'on ne sait pas bien ou l'on en est...

J'ai entendu parler du stress, mot à la mode depuis une vingtaine d'années.

Le stress est provoqué par l'écart entre ce que l'on attend, ce que l'on espère, ce que l'on voudrait voir être et la réalité. Le stress est un état d’adaptation, il peut-être du à la brutalité de cette nécessaire adaptation à quelques changements qui nous tombent dessus, vers lesquels on s'est dirigé. Il peut être peu gérable face à l'étendu de l'écart entre nos aspirations et ce qui se passe devant nous. Comment, dans ce cas, réduire son stress, ses angoisses d'être sorti volontairement, ou malgré nous, d'une certaine zone de confort, à laquelle nous étions habitué, ou nous avions nos habitudes, ou nous savions appréhender les choses sans ressentir la panique de la nouveauté, de la surprise, de l'étonnement ?...

Pour réduire son stress, conséquence de notre arrivée plus ou moins brutale dans quelques zones d'inconfort, on pourrait réduire cet écart entre ce que nous voudrions et la réalité du monde que nous vivons. On pourrait réduire cet écart de façon virtuelle, en se servant de quelques drogues qui nous désinhibe, nous font croire que cet écart est réduit un temps, alors qu'il est bel et bien là et qui lui, s’affranchit bien de nos états de défonce et des soucis de santé qui finissent toujours par venir avec lorsqu'on en abuse. On pourrait décider de combler cet écart en bossant pour changer nous même, pour atteindre l'autre côté de la rive, combler l'écart qui nous en sépare, par pragmatisme, par idéalisme (de croire qu'on puisse y arriver) ou par d'autres moyens. On pourrait aussi décider de revoir nos ambitions à la baisse pour que cet écart soit moins pénible à combler (en changeant de rivière à traverser, en en choisissant une plus petite, une moins large, une ou le courant est moins fort, ou même une flaque). On pourrait accepter de (ou se résigner à) ne pas combler cet écart, voyant bien qu'il est impossible à combler. On pourrait enfin décider de s'en aller, de se foutre des écarts, de nos projections et de vivre dans ce monde en se laissant flotter sur le courant comme une coquille de noix vide sur une rivière. On pourrait enfin faire tout un tas d'autres choses, surtout si notre stress, conséquence de nous mêmes, seuls responsables de nos émotions, est trop dure à vivre.

Imaginons que nous sommes coincé dans une montagne et que nous avons froid, notre but alors est d'avoir plus chaud, car sinon, nous allons mourir. On peut décider d'aller courir la forêt pour chercher du bois et de se trouver une grotte, afin de combler l'écart entre la température qu'il fait et celle dans laquelle on a besoin d'être pour vivre. On peut décider de picoler façon clodo, pour avoir l'impression d'avoir plus chaud. On peut décider d'accepter cette température, de ne plus espérer avoir plus chaud et que notre corps s'adapte à ce rude climat, en concentrant notre sang dans nos organes vitaux, en perdant d'abord, nos bras, nos jambes, nos extrémités, pour finir par s'en dormi lentement dans le froid et en rester là...On accepte alors les choses, la mort. Parfois, il est impossible de réduire des choses sur lesquelles nous n'avons aucun pouvoir. Nous n'avons pas de pouvoir sur la température extérieure, nous pouvons nous en abriter, si on en a la force, mais on ne peut pas la changer. On peut endurcir son corps, mais que jusqu'à un certain point. Un pote m'a dis que lorsqu'il a fait son service militaire, il ne faisait jamais de sport et qu'il a finit par faire des footing de 16 bornes chaque matin...Le corps est une machine, mais même les machines ont leurs limites...Parfois, il y a d'autres choses que nous pouvons changer et parfois, nous nous voyons dans l'incapacité de changer, de nous adapter, alors que d'autres y arrivent. Question d'histoire de vie, de besoins, de névroses, d'aspirations...

Le stress est une émotion que nous vivons, qui n'est qu'une conséquence des choses, de notre adaptation, du fait qu'on s'est dirigé vers un endroit dans lequel on a du s'adapter. Le stress vient de notre perception des choses, le stress c'est nous, s'il est trop difficile à vivre, seul nous avons le pouvoir de changer ça, d'être plus zen, de vivre les choses autrement ou de décider, si on le peut, de vivre autre chose.

Ça fait donneur de leçon ce que je dis, à vrai dire, j'y connais pas grand chose à toutes ces conneries, j'ai entendu quelqu'un en parler à la radio, ça m'a paru simple, clair et plein de bon sens, alors je retranscris ce que j'en ai retenu. D'ailleurs, ça fait partie d'une formation qui coute 1200 euros, du coup, c'est comme si vous gagniez de l'argent !

J'en conclurais que d'instaurer le stress comme une mode est bien utile pour notre société. Le stress n'est cependant pas toujours négatif, l'adaptation peut se faire dans bien des sens, vers bien des endroits et pas forcément vers les adaptations souhaitées par notre société néolibérale (travailler plus, être un bon soldat, respecter les valeurs de la république, manger équilibré tout en buvant l'eau du robinet riche en fluor pour calmer vos ardeur..). Celle-ci nous tend à stresser dans certains sens, pour certaines raisons, elle hiérarchise les bonnes adaptations à avoir, des mauvaises dont il faut s'éloigner. L'adaptation est naturelle chez l'homme, sinon nous serions toujours des australopithèques et les australopithèques en ne s'adaptant pas, auraient disparu de la surface du globe...Ce qui aurait été une bonne chose pour le dit globe, d'ailleurs...Mais l'homme est une salle bête, une machine comme dit tout à l'heure, il s'adapte comme tout bon virus. Mais même, les virus finissent par disparaître, alors gare à vous !

Le stress est là, il peut-être bon ou mauvais et comme on est humain (même les bouddhistes et les hippies..), on ne peut pas faire sans. Dans ce cas, mieux vaut stresser pour des choses utiles, vraiment utiles, plus utiles pour vous que pour une société qui vous exploite. Si vous ne trouvez pas vous même, je vous encourage à stresser pour les choses que j'estime utiles, pour les connaître, vous n'avez qu'a envoyer vos questions ou vos propositions en commentaire à cet article, je vous donnerais mes réponses valant parole d'évangile, mes approbations, ou mes recommandations aux anges des ténèbres...Et si vous vous en foutez et que vous avez eu l'impression de perdre un temps précieux de votre vie à lire cet article à la con, je vous encourage à me chercher par delà villes et forêts, afin de me pisser dessus comme je le mérite !

 

L’homme intégré se doit de se mêler aux autres, de participer à des projets en commun, à œuvrer au collectif pour les plus grands bienfaits du sacro-saint intérêt général.

 

« Réunion » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=TMCXJMOZWk0

 

 

Publicité démocratique pour fonctionnement dictatorial...:

 

Lorsque l'univers de la sociabilisation se confronte à l'univers professionnel, ou pseudo professionnel, ou faussement non professionnel sous couvert de publicité associative, il arrive que l'on en obtienne une espèce de mélange post vomitif que l'on nomme communément, "Réunion", "CA", "AG", "Congrès", "Séminaire"...

Nous avons à faire ici, à un petit enchevêtrement d'esprit d'entreprise, tentant d''entreprendre un projet commun, dont la conception, la réalisation et la pérennisation se ferait en bonne collaboration constructive et collégiale.

Rien qu'à en lire un bref résumé, cela parait chiant, mais attendez d'y être !

Les réunions, du moins celles pour lesquelles j'ai eu l'occasion par ma présence d'y non participer, ont cette faculté sensationnelle de vanter un principe de fonctionnement participatif, qui dans les faits s'avère la plupart du temps, inexistant, ou existant de manière publicitaire, virtuelle, illusoire...Ceci étant bien évidemment censé ménager et conforter les égos d'assemblées soumises, afin que ces dernières ne soient pas confrontés de manière trop vive et humiliante à leur soumission. Être soumis, ça fait mal au cul et plus on le sait, plus la douleur est vive...Jusqu’à ce que l'on s'habitue et que l'on finisse par aimer sa position soumise, par aimer sa douleur, par se l'approprier comme quelque chose de normal, de cool, jusqu'à la revendiquer comme un état choisi, bien que pas choisi par soi.

Alors on se fout tous autour d'une table et on cause, selon des règles préétablies et pas par moi. Que le carnaval commence !

On prend la parole pour parfois ne rien dire d'autre que le fait que l'on prenne part aux "débat", afin que chacun puisse entendre le son de sa voix d'intervenant, concrétisant le fait que cet intervenant soit bien intervenu. Cela satisfera, intervenant et intervenés, respectant les statuts communément rédigés par les élites charismatiques de l'assemblée présente.

Comme dans la vrai vie, chacun saura bien garder sa place et comme dans la vraie démocratie occidentale, chacun gardera la croyance que la dite "réunion", se déroule de manière "démocratique", selon un fonctionnement "collégial". Il en résultera des prises de décisions aussi mutuellement consenties, que si elles avaient été prises individuellement par chacun des membres de cette mini société.

Oui, je suis présent, oui j'ai la possibilité d'écouter les propositions que l'on me fout devant la gueule, bien que je n'en comprenne pas grand chose. J'ai même la possibilité d'aller me renseigner pour mieux comprendre ces choses et devenir moi même un jour, l'orateur charismatique, qui expliquera à une assemblée d’ignares, des choses qu'ils ne comprennent pas. Ce jour là, j’assiérai ma domination locale ! Mon influence sera légitimé sous couvert de consentement mutuel, lors de votes concrétisant une prise de décision, agissant autant sur ceux qui y comprennent quelque chose, que sur ceux qui n'y comprennent rien ! Plutôt que de régner par la terreur, je m'insinuerai dans les esprits de chacun, par des techniques manipulatoires que j’aurai su maîtriser, que ça soit en autodidacte ou pas, que j'en sois conscient ou pas. 

Il est vrai que l'on peut faire bien plus de choses à plusieurs, en bonne concertation ou en bonne manipulation, que seul. Notre civilisation a été construite en collectivité, mais tous les membres de cette collectivité ne profitent pas de ses bienfaits de la même manière, à tel point qu'une bonne majorité serait bien mieux sans.

 

Réunis, assemblés dans des contenants, des bureaux, des entreprises, des boites conservant les produits que vous êtes plus longtemps consommables, à l’abri de toute infection extérieurs, vous vivez votre vie de légume desséché en toute tranquillité

 

Que pensez-vous des haricots ?

 

A travers des siècles de cultures diverses et variées amenant l'humanité vers le St équilibre alimentaire, de nombreux subterfuges ont permis à la civilisation de renouveler sa stupidité de génération en génération. De normes en cultures, de règles en raisons, de nombreux crétins des alpes furent nourris aux haricots. A la fois, vert, blanc, dures, mous ou encore mal cuits, ils envahirent nos jardins, les jardins de la vie. Mère nature qui nous nourrit, si elle pouvait nous l'aurait dit, le haricot plein de fibres et de vitamines est bénit. Hélas, il ne rassasie point, le haricot de ce débat, il entre et part en ne laissant que de l'eau derrière lui. Il est éphémère, conjoncturel, ne laisse que trop peu de trace pour que les suivants puissent se rendre compte de l'arnaque, refusent l'assiette qu'on leur tend....
Tout comme le chou, le haricot sait détendre notre fort intérieur pour qu'il évacue son trop plein d'animosité. Une fois vide, on ne pense plus ou l'on pense moins, du moins, pas assez pour stopper ce travail à la chaîne qui termine toujours sa course en nous. Notre estomac, chargé de végétaux et notre digestion active sont les seules activités qui nous occupent durant ce temps qui dure parfois une vie, une vie de végétarien, végétant devant un écran télé, saladier à la main...Bon appétit !!!

 

Même cette tranquillité prévisionnelle établie et contrôlée fini par avoir une fin.  Le produit se sent pourrir, la déchéance de l’homme intégré approche à petits pas.

 

Une tranche de fromage : La chanson : https://www.youtube.com/watch?v=Je2ugvkmgP8

Le quotidien rend fou !

Chaque jour, on reproduit les mêmes gestes, on dit les mêmes choses en faisant les mêmes fausses politesses, les mêmes phrases, les mêmes vannes pas drôles, aux mêmes gens ennuyeux que l’on n’a pas choisi de côtoyer, mais que l'on voit plus que les gens qu'on voudrait voire vraiment...On se lève tôt pour faire tout un tas de choses qui vont nous saouler jusqu'à tard. On rentre crevé, avec tout juste assez d'énergie pour choper la télécommande, se faire des plats cuisinés au micro-onde, puis s'écrouler de sommeil pour revivre la même journée palpitante le lendemain.

 Alors on pense à sa vie, à ce que l'on fait, à ce que l'on est...Parfois, ce que l'on est, justement, correspond presque parfaitement à ce que l'on aurait pas voulu devenir à l'époque où l'on avait encore le temps de penser, si toute fois, cette époque a existé un jour…Pour beaucoup de personnes, ça n'est hélas pas le cas et ça n'est pas de leur faute.

Alors on compare, on voudrait faire autre chose, être autre chose… Notre propre existence nous semble être similaire à celle d’une vielle tranche de fromage oublié dans le frigo. Rien que d’imaginer l’être, a la vertu de faire que pendant qu'on y pense, on s'évade de son quotidien monotone... 

On devient cette nourriture que nôtre corps transforme chaque jour. La nourriture c'est nous et le corps est nôtre quotidien dans lequel on entre appétissant et l'on sort comme une grosse merde. Le système nous digère puis nous évacue, un genre de tout à l'égout social, c'est ragoutant...Bon appétit !

 

 

« Vivement la retraite » : la chanson :

Il y en a qui y sont.

 Après 40 ans et plus, de dures et loyaux services envers la société du profit dont ils ne toucheront que quelques malheureuses miettes, ils ont enfin le droit de ne plus se faire exploiter 40 heures par semaine. Quelle chance !

Après avoir usé tout ce qu'ils avaient de leur jeunesse, de leur dos en pleine forme, de leurs muscles vigoureux, pour ne parler que des muscles, ils ont enfin le droit au repos. Le repos, oui, mais le repos comme il faut, trop usé pour aller trop loin, trop habitué aux conventions sociales pour trop déranger le bon ordre des choses. Bien sûr, il y a toujours des exceptions, des exceptions qui ne viendront que confirmer leur foutu règle. 

Alors on s'habitue, on passe sa vie à s'habituer à des absurdités systémiques, tout en s'habituant à ne jamais les nommer comme telles. Bébé, on va à la crèche, parce que ses parents bossent, puis enfant, on va à l'école, pour s'habituer au rythme contraignant du travail auquel on sera assigné étant adulte. Enfin adulte, c'est la consécration, un travail en bonne et due forme. Le droit de se lever tôt, de rentrer tard, de faire 1.8 enfant, de se crever à la tâche, à moins d'être un bourge qui fera crever les autres à sa propre tâche. 

Finalement, ça marche pour les troupeaux de bœufs, il n'y a pas de raison que ça ne marche pas pour nous ! Naissance, tétée, enclos et abattoir à la fin. Parfois, quelques meuh, beaucoup de bouses et surtout, des regards de veaux qui regarderont passer les trains...Je crois qu'il est temps d'aller dormir, ou bien ?

Vivement la retraite ! 

 

Il arrive que sa fin de mission ne soit pas aussi douce. Parfois, l’accumulation de frustration, d’énervement, de déconsidération nous submerge plus que de raison. Alors forcément, on déraisonne au-delà du prévisible et l’on devient soi-même, un dommage collatéral du système.

 

« MERCI PATRON » : la chanson :

 http://www.youtube.com/watch?v=LL_0xxElTYM

Quand on a trop tiré sur la corde, c’est sûr, elle cède ! Quand on a tiré dessus longtemps, en faisant bien semblant de ne pas tirer, de ne pas faire d’effort pour subir la pression, la cassure se fait plus durement ressentir et il ne fait pas bon être autour de la victime du burn out à ce moment là. Fatalement, on passe le plus clair de sa journée au travail, alors nos chers patrons se trouvent être souvent en première ligne. Patatra, fracture de la tête garantie et vla que l’ouvrier délocalise lui-même la tête de son supérieur hiérarchique et la recycle en sac à main en cuir véritable, quelle ingéniosité dans la cruauté !

17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 14:39

IV : La classe laborieuse : 

 

 

 

1 La religion du travail :

 

Je constate que finalement, la religion berce nos quotidiens, le quotidien des croyants et même de ceux qui pensent être athées, laïques...

La religion, finalement qu'est-ce que c'est exactement ? Allons voire dans Wikypédia ce qu'ils nous en disent :

La religion a été définie pour la première fois par Cicéron comme « le fait de s'occuper d'une nature supérieure que l'on appelle divine et de lui rendre un culte »1. Dans les langues où le terme est issu du latin religio, la religion est le plus souvent envisagée comme ce qui concerne la relation entre l'humanité et Dieu. Dans le Coran, le terme dîn, qui peut être considéré comme équivalent de celui de religion, désigne avant tous les prescriptions de Dieu2. En chinois, le terme zōng jiào (宗教), inventé au début du XXe siècle pour traduire celui de religion, est connoté de l'idée d'un enseignement pour une communauté3. Enfin, le bouddhisme est considéré comme une religion alors qu'il semble n'y être question ni de Dieu, ni de nature divine4.

Il n'existe pas aujourd'hui de définition qui convienne à tout ce que l'usage permet d'appeler religion5. La religion peut être comprise comme une manière de vivre et une recherche de réponses aux questions les plus profondes de l’humanité, en ce sens elle se rapporte à la philosophie6. Mais elle peut aussi être vue comme ce qu’il y a de plus contraire à la raison et jugée synonyme de superstition. Elle peut être personnelle ou communautaire, privée ou publique, liée à la politique ou vouloir s’en affranchir. Elle peut aussi se reconnaître dans la définition et la pratique d’un culte, d’un enseignement, d’exercices spirituels et de comportements en société.

  C'est intéressant non ? 

On nous dit que la religion est le fait de s'occuper d'une nature supérieure et de lui rendre un culte...Hmm, mais à quoi peut-on rendre un culte ? A un dieu, bien-sûre...Un dieu multiplicateur de poissons, créateur de la terre en 7 jours, tout ça... Mais on peut tout aussi bien remplacer dieu par autre chose...Par quoi par exemple ? Hmm, un système économico-politico-médiatique fondateur d'un seul modèle de vie en société possible...Fondé sur des valeurs qu'il parait hérétique de remettre en cause...La société néolibérale, fondée sur la valeur du travail pour que les ouailles soient bien gardées, pourraient-elle alors être considérée comme une sorte de religion pour ses adeptes forcés...Possible...Probable...

  La religion est envisagée comme une relation entre l'humanité et dieu...Ou entre l'humanité et la société néolibérale dominée par une petite minorité d'oligarques, qui disséminent les valeurs et normes bénites des dieux, donc d'eux mêmes...Préceptes qu'il convient de suivre, évidemment, pour ne pas voir son discours, ses pensées, ses actions contraires à cet ordre religieux, bannit de l'orthodoxe société des hommes...

  Les prescriptions de dieu !

Voilà nos lois, écrites ou coutumières...Une société réglementée par la sainte inquisition du capital...Voilà ou l'on vit, mais ici, dieu est multiple. Les dieux sont la société de marché, les agences de notations, les gouvernements de l'OCDE, les institutions internationales, les lobbys, les multinationales et quelques autres...En résumé, la minorité bourgeoise opulente. Les 1% qui sont les dieux des 99 % d'autres, qui sont croyants en la nécessite, l’irremplaçabilité, l'irréfutabilité d'un système irrationnel, qu'on leur à fait voire comme des voies du seigneur impénétrables...Preuve en est que ces fameux 99%, ne comprennent fichtrement rien au fonctionnement de ce système dominant, aux valeurs sur lesquelles il se fonde et se légitime, au fonctionnement de son économie ou de ses institutions politiques... Ils ne comprennent rien et ils suivent, parce que c'est comme ça, parce que c'était comme ça pour leurs parents et que ce sont leurs parents qui les ont éduqués, en plus de l'école et du travail ensuite. La religion est effectivement, un enseignement pour une communauté...

 

Dans cette définition de Wikipédia, on constate que la religion peut-être jugée synonyme à superstition, donc contraire à la raison, à la rationalité... Elle peut être à la fois « publique et privée, personnelle ou communautaire et liée à la politique... ». Un culte, un enseignement, une définition des comportements en société...Alors la société néolibérale pourrait-elle être définit selon les critères de définitions d'une religion, sachant cela ?

Je dis que oui. 

J'en suis fort désolé et j'aimerais que cela soit autrement, mais j’ai une forte tendance à estimer notre système, notre mode de vie, tout sauf rationnel. Les croyances en cette religion prônant le fait que seul notre type de société est possible, sont tellement profondément ancrées, que la plupart pensent que notre civilisation fonctionne de manière rationnelle...

Oui, il est très rationnel de répartir 90 % des richesses du monde, dans les mains de 5% des personnes y vivant, à tel points que des famines, absurdes aux vues des ressources de notre planète additionnée à nos capacités d’exportations, ont lieues dans l'indifférence générale. Il est rationnel que les 99 % de gens que ce système spolie, trouvent tout cela fatalement normal et coulant de sens. Il est rationnel que l'esclavagisme, qui se comprend aujourd'hui plus communément sous le terme d'exploitation par le travail, soit défendu des esclaves eux mêmes...Tout ça est très rationnel et pas du tout absurde, voyons ! 

  Ah, le travail ! Peut de gens conçoivent aujourd'hui une vie sans et encore moins une société sans. Cet état de fait découlerait éventuellement du fait que le travail constituerait l'un des outils principal de l'exploitation des esclaves, par la société néolibérale...

Pour se faire, cette dernière à inventé la religion néolibérale, ou le travail est un sacrifice rituel pour son dieu ultime, afin qu'il lui accorde la miséricorde de quelques nourritures, chauffage, four à micro-onde et non exclusion de la société de consommation...Et encore, ça dépend d’où on se trouve sur notre belle planète...Pour certain, le travail ne permet qu'une survie miséreuse...

  Là encore, cherchons la définition du travail sur Wikipédia : Mais rien sur wikipédia...Étonnant ! Alors j'ai cherché ailleurs

 

Etymologie : du bas latin tripalium, appareil formé de trois pieux, utilisé pour ferrer ou soigner les animaux, ou comme instrument de torture pour punir les esclaves.

Cette définition est intéressante ! Le mot travail était au départ utilisé pour définir un outil, qui servait à ferrer les animaux, ou comme instrument de torture pour punir les esclaves...Le hasard des étymologies est des plus opportuns...

Le travail désigne l'effort physique ou intellectuel qui doit être accompli pour faire quelque chose ou obtenir un résultat recherché.

Oui, parce que dans l'absolu, on peut aussi travailler pour soi, travailler dans un but commun, mais dans notre société actuelle, on travaille plus souvent pour d'autres et surtout au profit d'autres. Mais évidemment, dans un climat ou le matraquage religieux a fait son œuvre, peu seront à considérer le travail sous cet angle.

 

Quelques uns des différents sens du mot travail :

  • En tant qu'occupation rémunérée, le travail est synonyme d'emploi. Le terme travail peut aussi s'appliquer à des activités non rémunérées (Ex : Travail domestique, dans le cadre de la famille)
  • En économie, le travail est l'un des facteurs de production, avec le capital et la terre. Fourni par des employés en échange d'un salaire, il est organisé et dirigé vers la réalisation de biens ou de services.
    Le travail est l'un des éléments d'appartenance d'un individu à la société. Mais, selon les points de vue, il est perçu comme un devoir moral et social ou, à l'inverse, comme une exploitation et une aliénation
  • En sociologie, le travail est l'ensemble des activités humaines répétitives, pénibles, non gratifiantes et réalisées dans la contrainte. Ex: le travail en usine, les travaux agricoles...

 

Le travail est perçu par moi, comme une exploitation et une aliénation. Mais pour la majorité des croyants à la religion néolibérale, il est perçu comme un devoir moral et social...C'est donc une question de point de vue...Disons que je n'ai pas la même religion qu'une majorité de gens que j'appellerais, "les esclaves consentants"...La définition sociologique du travail me conviens aussi tout à fait..."ensemble des activités humaines répétitives, pénibles, non gratifiantes et réalisées dans la contrainte"

Comme quoi, le travail n’est pas toujours perçu comme une chose obligatoire, comme une sainte vertu, comme un passage nécessaire, obligatoire, à la vie en société, par tout le monde... 

 Nôtre société, son mode de fonctionnement cruel et injuste, se sont imposé comme une religion, dictant ses commandements absurde à ses ouailles zélées. Le travail est tout comme la messe l'a été en son temps, un outil de régulation et d’insubordination des masses, aux préceptes des hauts dignitaires de la sainte parole. Alors amis croyants, croyez, travaillez et prenez la défense de vos bourreaux. La religion néolibérale dictera vos journées par le travail et vous serez confortés à votre place dans la bonne société, lorsque vous verrez aux infos, les autres faire comme vous. La voie des plus nombreux est toujours la meilleure pour tout bon mouton..Beeeh !


2-l’exclusion par le travail

 

Le travail est vu de nos jours, comme l’un des principaux facteurs d’exclusion sociale au nom de l’utilité du travailleur que l’on oppose à la non utilité de celui qui ne travaille pas…Mais comme souvent, nos amis manichéens oublient que la vie regorge de multiples subtilités au sein des catégories et sous-catégories dans lesquelles on tente de ranger les situations sociales, afin de se rassurer quant-à la précarité de la sienne. Un bel exemple illustrant ceci, le mien :

 

La sacralisation du travail :

 

Le travail, on a beau le sacraliser, trouver que ceux qui n'en on pas sont de gros faits néants, il se trouve que contrairement à ce qu'on nous amène à croire, les gros faits néants ne sont pas ou les attends...

Prenons mon cas personnel. Franchement, je vous l'avoue sans honte, je suis 10 000 fois plus actif au chômage, que quand je travaillais. Au travail, j'étais une sorte de glandeur professionnel, obligé de se lever chaque matin à des heures pas possibles, pour trouver tous les stratagèmes possibles, pour ne rien foutre pendant 8h. Alors c'était des heures et des heures sur le net, d'ailleurs, énormément de mes articles du Gustavson's Blog furent rédigés pendant mes heures de boulot...C'était la multiplication des pauses café, avec chaque service, de façon alternée...Ah ça, en cohésion sociale, j'avais ma petite efficacité, par contre niveau taf, ma moyenne devait se situer autour de 20mn par jour sur 8h d'activité...Par contre, je faisais très bien semblant...Du coup en rentrant, j'étais pas moins fatigué que les autres parce que j'avais du me lever à la même heure qu’eux...Je suis un glandeur à l'heure, moi ! En conséquence, je glandais aussi chez moi, crevé que j'étais. Bref, je passais ma vie à glander, pas de quoi assouvir un quelconque épanouissement personnel...

Au contraire, en étant au chômage, je n'ai jamais été aussi actif et aussi occupé. J'ai l'impression d'être chef de mon entreprise, l'entreprise étant moi même...Hélas dans cette activité, point de salaire faramineux, ni de golden parachute...Seulement une petite rente de 800 euros, payée grâce à mes cotisations sociales accumulées durant mes emplois précédents.

Je me sens bien plus à l'aise à faire des choses que j'ai envie de faire, que j'ai décidé de faire, plutôt que d'exécuter des tâches insignifiantes, données par des petits chefs insignifiants, qui par les ordres qu'ils donnent, trouvent toute leur joie d'être les supérieurs hiérarchiques de quelqu'un, ce qui compense toutes les frustrations qu'ils ont d'être les sous fifres de quelqu'un d'autre...

Quand je pense qu'on sacralise le travail, qu'on stigmatise les "faits néants de chômeurs", alors qu'au travail, on fout parfois des gens à des postes qui ne servent à rien. Il y en a qui ne servent qu'à déléguer et qui ne foutent rien d'autre eux même, que de servir à des sortes de fonction d'apparat...Celui qu'on voit, celui qui est le boss, mais celui qui ne sait rien faire de ses dits doigts...Il utilise alors sa langue pour bien communiquer sur les bienfaits et l'utilité du rôle qu'il joue, alors qu'en réalité, son activité consiste essentiellement à faire chier le monde, en jouant le rôle d'un dictateur totalitaire au travail (des milliers de petits Sarkozy en entreprise...)...L'autre partie étant de lécher le cul de ses supérieurs hiérarchiques et de ses partenaires éventuels...Rien de plus que des sortes de VRP cherchant à se faire bien voire...

 
En postes qui ne servent à rien, il y a aussi les planqués à qui l'on dit, "tu as deux ans pour trouver un nouveau nom à un service de l'administration", service souvent crée pour un temps réduit, afin d'être la vitrine d'une réforme publicitaire du gouvernement, qui a décidé de lutter contre ça ou ça, en vue d'élections éventuelles. Et puis changer le nom d'un service, ça permet de ne pas le trouver, afin que ses ayants droit éventuels n'y ai pas accès, pour que ça coute moins d'argent et qu'on légitime le fait de fermer ses dits services, pour créer d'autres services fantoches, peuplés de buveurs de café frénétiques. C'est comme ça qu'en deux ans, on change une couleur de brochure, on trouve un nouveau nom à un service, tout en se persuadant que l'on a trouvé sa place, sa fonction en société...C'est beau le travail !

Plus on est chef, plus il est facile de glander, mais il existe tout de même de nombreux postes inutiles, occupés par des branleurs notoire au sein de l’ensemble de la pyramide socioprofessionnelle et dans la plupart des sociétés et des administrations. L’important ici n’est pas autant ce que l’on fait, qu’ou on se situe socialement. Glandeur ou chômeur passe alors d’activité (ou plutôt non-activité), à une sorte de statut social nous définissant en dehors de nos actes.


Voilà, la sacralisation du travail, c'est comme la sacralisation de toute chose...C'est de la religion, de l’irréel, du fantasque, de l'imaginaire...Une croyance, un espoir qui correspond à des valeurs...Ici la valeur "travail", valeur de droite...De la grosse daube à mon avis. De la grosse daube qui a pour fonction de bien ranger les gens dans des cases, pour qu'ils n'emmerdent pas le système.

 

Entrons plus en détail sur le quotidien subit par les titulaires de ce statut social bannit du bien séant, les chômeurs :

 

Chomeurs et prejugés

 

Le chômage, ça fait maintenant quelques mois que j'y suis. J'en profite alors pour découvrir ce système de l'intérieur, en le vivant moi même et vous fait part de mes quelques humbles expériences personnelles sur le sujet.

En ce moment, l'image véhiculée dans les médias sur les chômeurs, tend à montrer que ce sont "de gros faits néants, parasites des charges sociales payés par les salariés", "des gens exclus du travail, subissant une sorte de maladie sociale, que l'on craint parfois être contagieuse", "des cons qui ne sont de toute façon pas capable de faire autre chose", "des sortes handicapés sociaux"..Et j'en passe !

Aidé par ces quelques visions sociales bien communes, le chômeur se doit de se maintenir frais et dispo, dans la mesure des possibilités qu'on lui prête, pour rendre service aux gens qui travaillent et qui lui paient sa rente. Ceci est bien normal, puisqu'il est bien connu que le chômeur dispose de tout sont temps, ne se lève pas le matin et que de toute façon, s'il ne rend pas service aux travailleurs sur son temps libre, il ne sert à rien.

La plupart des chômeurs ont connus ce phénomène. Aussitôt  leur dernière journée de travail passée, leur entourage, famille, amis, estiment que c'est porte ouverte ! Ils vont alors leur demander une multitude de petits ou gros services qu'ils ne leur demanderaient pas s'ils travaillaient. C'est une sorte de mise à l'épreuve sociale, consistant à ce que le chômeur prouve à son entourage, qu'il mérite encore leur sainte compagnie. Cet entourage est déjà bien sympa de se montrer solidaire avec le chômeur, en ne l'excluant pas de suite de ses relations. Le chômeur doit alors prouver qu'il mérite cet adoubement social, qui lui permettra, si dieu le veut, de retrouver un jour du travail et de redevenir une personne digne.

Il faut savoir que ces petits inconvénients que font subir aux chômeurs, leur entourage, ne sont rien comparés à ceux que ces bénéficiaires de prestations sociales, (pour lesquelles ils ont longtemps cotisés, donc auxquelles ils ont droit puisqu'ils ont payés pour..), subissent de la part du système social lui même. Quand on est au chômage, on ne touche pas ses droits tout de suite. Deux semaines de carence séparent la période travaillée, de la période chômée. Le premier versement mensuel de son chômage se trouve donc diminué de moitié. Du coup, il devient difficile durant cette période, lorsqu'on a le chômage d'un Smicard, de payer son loyer et de bouffer. Mais pour avoir ce demi-traitement, il faut avoir su s'inscrire à pôle emploi, ce qui est loin d'être une mince affaire. Petit conseil, n'attendez pas pour appeler le 39 49, ou pour vous inscrire sur Pôleemploi.fr. Si vous le faite dès votre premier jour sans travail, vous aurez droit à un rendez vous trois semaines plus tard. Là, vous rencontrerez un conseiller, souvent mal formé, qui dispose de 20 mn pour répondre à vos questions et surtout, vous faire entrer dans certaines cases auxquelles son travail est de vous assigner. Ce conseiller est stressé, parce qu'il croule sous les dossiers, parce qu'il ne connait pas grand chose au marché du travail et qu'il passe la journée à se prendre la tête avec des chômeurs, énervés par son incompétence ajoutée aux  soucis qu’ils se font concernant  leur vie future, ainsi que sur la manière dont ils boucleront le mois. Pour illustrer un peu cela, personnellement, j'ai du expliquer à ma conseillère, dans quel sens il fallait mettre le papier dans la photocopieuse, pour imprimer mon attestation de chômage, c'est dire !

Ensuite, il faut attendre 3 mois de chômage consécutifs pour toucher des aides au logement de la CAF. Après un premier mois à 600 Euros, on passe deux autres mois à 800, avant enfin de pouvoir vivre a peu près convenablement. Vous allez me dire, c'est presque le SMIC, alors ça n'est pas juste. Et bien le problème, ça n'est pas de baisser le chômage, mais plutôt d’augmenter le SMIC, qui est loin d'avoir suivit le rythme de l'inflation galopante de ces dernières années...Évidemment, le but ici est de monter les travailleurs pauvres et les classes moyennes contre les bénéficiaires d'aides sociales...Et on entend, "ces gens ne foutent rien et gagnent presque autant d'argent que nous, c'est trop injuste...". Diviser pour mieux régner, ça évite que les dindons de la farce s'en fassent trop et ne s'inquiètent trop du fait que quelqu'un est en train de leur fourrer un truc dans le cul...Et ce ne sont pas les chômeurs qui le font…

Après ce n’est pas fini, du moins, si vous n'avez pas retrouvé de travail...Et vu le marché de l'emploi actuel, il y a de grandes chances que ça soit le cas ! Vous avez alors droit à un rendez-vous tous les mois avec vôtre conseiller incompétent, qui vous traite d'incapable parce que vous n'avez toujours pas trouvé d'emploi, parce que vous n'avez pas répondu aux offres que pôle emploi vous à proposé... (Bien que ça soit des offres de dessinateur alors que vous n'êtes en rien compétent pour faire ça !?). Votre conseiller vous menacera aussi de radiation chaque mois, bien qu'il ne puisse en rien mettre sa menace à exécution, puisque vous ne ratez pas vos rendez-vous et que le chômage est un droit pour lequel vous avez cotisé. (Alors surtout, ne vous avisez pas à oublier un rendez-vous parce que là, ils ne vous rateront pas !).

 

Deux situations peuvent alors se présenter :

  • Soit on ne veux se maintenir au chômage, parce qu'on préfère faire quelque chose de plus concret de son temps que de s'aliéner au sein d'une activité aussi peu enrichissante que répétitive. On doit alors chaque semaine justifier faussement de sa recherche d'emploi en envoyant des CV à des employeurs dont on sait qu'ils ne voudrons pas de nous, perdant ce temps pour fournir la preuve que l'on cherche du travail à notre conseillé Pôle Emploi. Ce conseillé pourra alors justifier de cela à sa hierarchie et sera peut-être avec un peu de chance, un peu moins sur le dos du chomeur dont il s'occupe.

  • Soit on veux absolument soritr de son exclusion sociale par le travail en retrouvant une activité activité professionnelle aliénante, mais on se confronte alors à un echec permanent du au fait qu'il est très compliqué de trouver un travail par les temps qui courent. Son image de soi se dégrade alors d'autant que le temps au chômage perdure.

 

Tout ceci s'avère être pénible autant poyur les gens n'aimant pas particulièrement perdre leur temps dans des justifications absurdes, que pour les personnes se sentant de plus en plus programmés à l'echec personnele et social.

Disons que le chômage est un travail comme un autre, la reconnaissance sociale en moins. Je souhaite donc aux gens qui ont de gros préjugés sur les chômeurs, de le devenir un jour...Oui, ceux qui parlent des chômeurs comme des gens qui ont le temps, parce qu'ils ne foutent rien, sont évidemment tous des gens qui n'ont pas connu cette situation...Du coup, ils s'imaginent que c'est la belle vie...

 

« Ascétique des ASSEDIC « : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=HrWl7O2fAUA

Bénéficiaire du RSA : une situation enviée des bourgeois :


"Il y a les gens qui travaillent dur, pour se payer le peu qu'ils ont et puis il y a les profiteurs, qui se font tout donner".

Ah, ces bénéficiaires d'aides sociales ! Les plus chanceux d'entre eux, ce sont bien les ex RMIstes, nouveaux RSAistes !
Rendez-vous compte ! Leurs aides, ils les touchent sans travailler aucunement et de se fait, sans aucunement cotiser pour le pot commun inhérent au système de redistribution des richesses français, modèle de gentillesse par delà les commentaires de nos médiatiques politiciens et de leurs médiatiques poseurs de questions indépendants et objectifs.

Il est bien connu que la plupart des bénéficiaires de ce Graal tant envié qu'est le RSA, ont choisi cette situation par fainéantise, fainéantise la plupart du temps inscrite dans leurs gênes, puisque beaucoup sont étrangers, africains, voir roumains...Le patrimoine génétique de ses gens là, habitués aux longues après midi de farniente au soleil, les amène bien souvent à privilégier une situation de profiteur, profit ce faisant au détriment des français et autres européens originaires du nord de Lampedusa, au patrimoine génétique bien plus noble.

Alors ce profiteur rsaiste, qu'il soit français ou étranger, vaque à ses occupations de fainéant avec sa paye mirobolante de près de 400 Euros par mois. Voyez ce luxe qu'il possède grâce à vous, chaque coquillette qu'il gobe, c'est comme un écran plat en moins pour d'autre, une x-box qu'on attendra noël prochain pour s'acheter, une piscine que l'on hésite à remplir, des séjours au ski ou l'on ira qu'une fois dans l'année, une femme de ménage dont on songe se passer !

Le RSAiste vole les bons français de la classe moyenne ! Sucrez lui ses aides pour que lui et ses semblables soient encore plus dans la merde et finissent par être contraint de se révolter contre un système qui les tueras à plus court terme encore qu'actuellement !

 

Néolibéralisme et aides sociales : la culpabilisation des bénéficiaires du RSA...

 

Le néolibéralisme est ici, dans les propositions de réforme du RSA actuelles : il prône au contraire de la théorie du wellfare de Keynes, le désengagement de l'état de la fonction publique et de le redistribution sociale, via le chômage, le RSA, la Sécu, la CAF...L'un des moyens pour y parvenir, est de culpabiliser les bénéficiaires d'aides sociales, comme les bénéficiaires du RSA, en les obligeant à faire des sortes de TIG (travaux d’intérêt général), c'est à dire les mettre au même niveau que les délinquants qui font des TIG pour payer la dette qu'ils ont envers la société. Mais les prestataires du RSA ne sont pas des délinquants, s'ils bénéficient du RSA, c'est que la société n'a pas été capable de leur donner du travail, parce que l'économie néolibérale et la globalisation économique mène un système basé sur le profit immédiat d'une minorité et non sur l'intérêt général et le bien être d'une majorité.

  Accabler les bénéficiaires d'aides sociales en laissant penser que s'ils touchent le RSA, c'est que ce sont de gros fait néants, qui ne veulent pas travailler, que le fait de les obliger à bosser dans des TIG peut les responsabiliser, comme si ils étaient des enfants qu'il fallait traiter comme tel, fait parti de ce processus. Les médias participent allègrement à cette culpabilisation en mettant en avant les fraudes à la Sécu, à la CAF, au Pôle emploi, par quelques exceptions qui abusent du système. Mais la vérité est que la grande majorité des bénéficiaires d'aides sociales subissent leur situation et ne demandent qu'à trouver un emploi, afin de vivre plus dignement dans un pays comme la France, ou la vie coute bien plus cher que ce qu'on peut payer avec 450 euros par mois de RSA, ou 800 euros par mois de chômage et même 1000 euros de SMIC, salaire majoritaire en France. On tente de monter ceux qui payent des impôts contre ceux qui en bénéficient, par l'intermédiaire de la redistribution sociale.

Des abus, des fraudes concernant les bénéficiaires d’aides sociales ? Oui, il y en a, mais ce qu’on sait moins, c’est qu’en la matière les aides dues non-versées, par oublis, ignorance de ses droits, mauvaise communication, visibilité, ou lisibilité, représentent une somme bien plus conséquente.

 

Prime d’activité et paix sociale achetée

 

En droite ligne des réformes gouvernementales actuelles, outre la loi du travail qui fait tant jaser, nos chers politiciens estampillés étonnement "socialistes", ont décidé d'arnaquer les travailleurs précaires d'une autre manière.
 

Jusqu'ici, chaque année, les titulaires de contrats de merde (Smicards, CDD, CUI, contractuels précaires en tout genre...) devaient, comme de bien entendu, déclarer leurs revenus sur leur feuille d’impôt. Cette déclaration était pour eux, prémisse de bonnes nouvelles puisque donnant droit à une prime à l'emploi. Cette prime à l'emploi était donc reçu, à condition d'y avoir droit grâce à une activité à faible revenu, de manière automatique, puisqu'il est obligatoire pour tous de déclarer ses revenus annuellement sur sa fiche d'impôt. 
 

Aujourd’hui, modernisation de l'administration en vue de la baisse de ses coûts de fonctionnement oblige, la prime d'activité remplace la prime à l'emploi. Ce qui change, c'est l'automaticité du versement de cette aide, contrairement à la prime à l'emploi qu'elle remplace. (Sur les changements possibles concernant les revenus versés, on pourra les constater qu'après de nombreux retour des personnes bénéficiant de ces aides. Ces retours seront rendu plus difficiles à percevoir par le fait que cette prime d'activité se versera mensuellement et non annuellement comme l'aide précédente).

On note que le Pôle Emploi transfère l’administration du calcul et du versement de cette aide à la CAF (Caisse d’Allocations Familiales). Pour percevoir cette prime d'activité, il faut donc faire sa demande en ligne sur le site de la CAF. La démarche est assez simple et rapide, mais tout le problème réside dans le fait qu'il faille être au courant de devoir faire cette démarche pour obtenir une aide qu'on perçoit depuis des années de manière automatique. 
 

Personnellement, touchant l'ancienne prime à l'emploi, je n'étais pas au courant qu'elle n'existerait plus cette année. J'ignorais devoir faire une démarche à la CAF pour éventuellement percevoir cette nouvelle prime d'activité. C'est en passant au centre des impôts pour un changement d'adresse que j'ai appris la nouvelle, voyant une affiche sur le sujet placardée au mur (et s'il ne fallait pas attendre trois plombes aux impôts, je ne l'aurais pas vu !). J'ai alors demandé à la dame de l'accueil des précisions et elle m'a confirmé que si je ne faisais pas cette démarche, je n'aurais rien, même si mes ressources me donnaient droit à cette prime. Je l'interpelle alors sur le fait que beaucoup de personnes, pas au fait de cette nouveauté tout comme moi, risquent de ne pas toucher d'aides auxquelles elles auraient normalement droit. 
 

Le gouvernement communique sur le sujet, j'ai vu cette affiche au centre des impôts, des connaissances on entendu ça à la télé, à la radio...Mais pas moi et si pas moi, qui ne vis pas forcément dans une grotte, certainement pas d'autres ! 

J'imagine bien que notre cher gouvernent contera bien faire des économies par la non-demande d'aides de personnes qui y auraient eu droit. Il faut savoir que 9.9 millions d'aides sociales dues ne seraient pas distribués chaque année. Ce chiffre risque bien d'être encore plus élevé pour les années à venir...
http://www.humanite.fr/protection-sociale-le-scandale-des-99-milliards-deuros-non-distribues-557688

On table donc sur l'ignorance de ses droits pour faire des économies. L'ignorance de ses droits par la population peut également être bien pratique dans d'autres domaines, les droits légitimant l'assise d'un pouvoir et son ignorance par la population permettant de ne pas les appliquer. Ainsi, l'exercice du pouvoir se fait sans nombres de contraintes inhérentes à son autorisation d'exercer, ce qui peut éventuellement accentuer l'esprit "totalitariste" de son régime de gouvernance.   
 

Tout le monde ne profite pas de la même manière de notre régime politique et économique. Il y a des privilégiés peu nombreux et une masse de personnes qui touchent des aides sociales. Ces aides perçues par les masses permettent aux plus privilégiés d'acheter une sorte de "paix sociale". Les aides sociales permettent aux populations les plus exclues, les plus pauvres, dont le nombre va en s'accroissant, de se maintenir tant bien que mal à flot. Sans ces aides, ces populations couleraient économiquement, socialement et en viendraient rapidement à faire des choses peu recommandables pour survivre dans une sorte de "loi de la jungle". En la matière, plus les privilégiés pousseront le curseur loin, en abaissant de fait les aides sociales distribuées à la population, moins cette paix sociale risque de se maintenir. Ce point de vue est évidemment peu traité, puisque ceux qui traitent de l'information (médias), en général, font eux-même partie des privilégiés. Ils auront donc plutôt tendance à donner un point de vue de privilégié sur la question, notant que les aides sociales sont un fardeau pour les privilégiés qui les financent de leurs impôts. Je dis ici que leurs impôts sont la valeur d'achat de cette "paix sociale". Moins elle sera payé cher, plus elle sera dépréciée et moins elle sera effective. Les aides sociales rendent les privilégiés libres et leurs bénéficiaires liés par les miettes que l'on met à leur disposition. L'élite sociale au pouvoir, pour maintenir ce dernier, doit acheter sa paix sociale au juste prix, pas trop cher pour ne pas encourager la populace à l'oisiveté, pas trop peu cher pour ne pas voir cette paix sociale dépréciée. 

 

Alors on peut s'amuser à faire le calcul pour eux, leur donner le juste prix de nos soumissions à leur pouvoir...Ou on peut les regarder se planter, voir leur paix sociale se barrer, se diriger vers une société encore plus violente, jalonnée d'exclusions encore plus brutales. Le problème, c'est que ce seront toujours les mêmes qui subiront plus que les autres. 

 

A force de gérer les choses comme des couillons, nos chers dirigeants politiques (il en va de même des dirigeants économiques d'ailleurs) risquent de voir s'envoler la paix oligarchique faisant parti des fondations de leur pouvoir sur nous. Si on ne veut pas se diriger vers une société de ghettos de riches entourés de royaumes à la Mad Max, on a tout intérêt penser quelques nouveaux modèles de société avant que les choses s'enveniment. Sinon, soit j'ai tort et tant mieux pour les oligarques et les élites sociales, soit c'est tanpis pour nos gueules, on aura d'autres problèmes à gérer que ceux du non-versement de la prime d'activité...


 

« Le meilleur salarié du mois » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=fwVEyXb0nAY

La précarité, c’est l’avenir !

Quel bonheur de vivre dans une société de labeur ou chacun mérite la place qui est la sienne ! Oui, la société évolue et les modèles sociaux du 20e siècle ont bien fait leur temps. Plus de CDI à papa, de droits syndicaux d'une autre époque, de 35 heures et de RTT périmés, tout ça sera bientôt finit ! Maintenant arrive le temps de la crise et des profits financiers, maintenant arrive le temps des cultures latifundiaires de salariés esclaves, qui travaillent pour la croissance menant à la richesse de ceux qui les font travailler !

Oui les amis, un ordre nouveau arrive, en temps de climat de peur déployé, les acquis sociaux du passé se doivent d'être mis entre parenthèses, parenthèses qui devraient bel et bien être définitives, selon les bons vœux de ceux qui veulent tourner la page du temps ou les salariés s'étaient battus pour obtenir quelques marges de manœuvres et donc, un peu plus de pouvoir et de contrôle sur la production des biens et de services qu'ils produisent.

Aujourd'hui et encore plus demain, vous serez les conscrits de la croissance perdue, vous tenant prêt pour toute mission que l'on pourrait éventuellement vous confier, même si les horaires sont contraignants, le travail pénible, les normes d'hygiène inexistantes, la durée de la mission prolongée, ou pas, à la guise de votre employeur… Le tout sans prime de fin de contrat, en cotisant pour des assurances chômage ou des retraites que vous finirez par ne pas toucher, une sécurité sociale qui ne vous remboursera plus vos frais de santé... Vous serez là, frais et dispo, déjà tout content que l'on fasse appel à vous et tellement habitué à cette condition de misère, que vous ne trouverez même plus la force de contester cet ordre établit. Ce dernier, ne manquera pas de venir confisquer votre maigre salaire, pour vous donner des tickets de rationnement à la place, histoire que vous ne tergiversiez pas à perdre de temps avec vos loisirs, loisirs qui pourraient prendre un peu trop de votre énergie, énergie que vous vous devrez de garder disponible pour votre mission économique.

Vous serez les meilleurs salariés du mois, les Stakhanovistes des lendemains qui chantent pour les élites esclavagistes, les petites fourmis qui serviront de base aux tours d'ivoire et le monde sera enfin merveilleux ! 

 

3 Diviser pour mieux régner ou les petits qui se bouffent entre eux :
 

"Si elle ne veut pas travailler, qu'elle laisse la place aux autres, il y en a tellement qui attendent..."


"Si elle ne veut pas travailler, qu'elle laisse la place aux autres, il y en a tellement qui attendent..."
Voilà le genre de phrase que je n'aime pas entendre, reflet du petit peuple qui répète inlassablement le chantage néolibéral de la société, qui exploite de plus en plus en donnant de moins en moins. Les sous fifres ont peu et le peu qu'il leur reste, ils veulent le garder pour eux, s'approprier éternellement cette place qu'ils ont du bon côté de la barrière stigmatisante, entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. Ils ont une vie médiocre de sous fifres et plutôt que de vouloir l'améliorer, ils tentent de rendre celle des autres sous fifres, ou du moins l'image qu'ils en ont, plus médiocre que la leur…Tout ceci, histoire de remonter dans leur propre estime personnelle, qui ne se fait pas en valeur absolue, mais en comparaison d'images...Ils attribuent le mérite d'être parmi cette caste des travailleurs et font la publicité de leurs critères personnels de jugement, qui ne sont en fait pas si personnels, puisqu'ils ne font que répéter les critères stigmatisant déclamés par les dirigeants de ce système esclavagiste, stigmatisant ceux qui ont le malheur de ne pas faire comme ce que le sens commun leur indique.

Dans une telle société, avec une telle idéologie néolibérale, les arrêts maladies ne sont pas permis. Tous ce font juges et médecins pour attribuer ces absences à la fait néantise et au manque de reconnaissance envers le système économique dont tous profitent et leur employeur qui leur a donné cette chance d'être du bon côté de la barrière. Alors on scande pensant à ses foules qui attendraient leur place au soleil, "regardez les ces chômeurs, ses RMIstes, ces SDF, ils donneraient tout, père et mère, pour être à votre place, ils seraient certainement plus méritants que vous, et vous, ingrats que vous êtes, vous n'êtes pas fidèle au poste que le système à eu la générosité de vous confiez, vous manquez, vous vous mettez en arrêt... "

Alors, lorsque ces gens là parlent des travailleurs manquant à leur poste, ils parlent des pauvres chômeurs, travailleurs, mais privés de travail par manque de place, qui mériteraient, de part ce mérite attribué, de prendre la place de ceux qui osent cumuler les arrêts maladies et prendre l'argent des travailleurs méritant, par l'intermédiaire de la sécurité sociale...Mais lorsqu'ils parlent des chômeurs, ils parlent de ces fait néants qui pompent le fric des honnêtes travailleurs en leur faisant payer des impôts pour les entretenir dans ce système scandaleux de la redistribution sociale
En résumé, pour ces gens là, tout le monde est fait néant, tout le monde ne mérite pas sa situation et c'est bien normal. Ces gens là vivent et cautionnent, souvent inconsciemment, un système de domination des masses fonctionnant sur le principe du "diviser pour mieux régner". Ce dernier apporte l'esprit de concurrence et comme dans toute bonne compétition, il faut dézinguer l'adversaire pour gagner plus facilement. L'habileté du système est de faire que les sous fifres se battent entre eux, sans avoir grand chose à gagner, si ça n'est une reconnaissance virtuelle, souvent limitée aux frontières de leur cerveaux malades, d'avoir été de bon délateurs et lèches culs de la hiérarchie, de bons kapos, esclaves eux même, mais ayant quelques infimes avantages en se mettant du côté de leur bourreaux...

Le système esclavagiste à de nombreux pions qui le défendront toujours corps et âmes, pourvu qu'ils se sentent reconnus et plus important que les autres sous fifres. Evidemment, ils sont frustrés de l'être, sous-fifres, ils ne veulent pas le reconnaitre et sont près à marcher sur les autres, pourvus qu'ils ne voient pas la vérité en face, pourvu qu'ils ne prennent pas conscience de l'absurdité du monde dans lequel ils vivent et de l'absurdité de leur comportement. Ces sous fifres là défendent le système néolibéral, ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez. Ils ne feront pas l'effort de se projeter vers un autre ordre des choses possibles. Ils se jettent à corps perdu dans la conquête d'une meilleur place dans cette société là et comme, en général, ils n'ont pas inventé le fil à couper le beurre, ils ne pourront qu'essayer de rendre les autres plus médiocres qu'eux, n'ayant que peu de possibilités de s'améliorer aux même...

Le système néolibéral a pour but de dominer les masses en abaissant leurs marges de manœuvre, en réduisant les aides sociales et les possibilités aux masses de prendre conscience de leurs intérêts communs….En divisant les sous-fifres entre eux afin d’exacerber leur esprit individualiste de concurrence. ..En créant de nouveaux besoins, encore et encore pour les rendre dépendant à la surconsommation.

Ces gens là, ces Kapos, sont la meilleur publicité pro esclavagiste du système puisqu'à force de se faire exploiter, les sous fifres ont finis par aimer ça et à ne plus être en capacité d'imaginer un autre système, ou ils contrôleraient un peu plus leur destin.


Collègue de travail mon ami, "branleur song" : la chanson

https://www.youtube.com/watch?v=r34cKEiWjyE

 

Il arrive parfois que le quotidien nous rattrape et que l'on se trouve confronté a se comporter soi-même comme tout ce que l'on critique en théorie. Diviser pour mieux régner est un adage bien usité des chefs en tout genre, qu'ils soient politiciens ou patrons, pour ne pas voir remis en cause leur légitimité de direction au sein d'un groupe donné.

 
Voilà pour la théorie. Concernant la pratique, bien que pensant qu'il faille mieux être solidaire en tant que sous-fifres du système, il arrive que la personne que l'on a en face de soi, à ses côté au quotidien, au travail, le plus clair de sont temps, soit plus insupportable encore, que tout ce que l'on peut se dire de l'alliance des masses de petits face aux quelques puissants privilégiés. 
 

Nous sommes hélas tous humains, ce qui je le concède, n'est de loin pas notre plus grande qualité, alors parfois, on craque et l'on jette un peu se principes aux orties. 

 
Lorsqu'on est précaire, on est sous contrat quand même. La société qui nous emploi nous propose un statut de merde, une paye de merde, pour un travail de merde, que l'on accepte en échange d'un salaire de merde, consécutif à une mission nous conférant peu de responsabilités. Il est vrai que nos chers employeurs on tendance à allègrement déléguer leur travail, leurs responsabilités, mais hélas pas la paye et le statut social allant avec, aux précaires sous eux hiérarchiquement. Ainsi, les précaires on tendance à se retrouver à faire plus de travail que ce pour quoi ils sont rétribués. Cette surcharge de travail peu facilement générer des conflits entre précaires, ce qui arrange bien la hiérarchie qui, non contente de ne pas faire son boulot, ne sera pas remis en cause pour cela. 
 
Se confronter à son collègue de travail, aussi précaire que soi, ne parait donc de ce fait, pas très constructif. Mais il arrive parfois, que dans le même temps, son collègue précaire n'ait de cesse de vouloir décharger l'ensemble de son travail à lui, en plus de ce qui est déchargé par la hiérarchie sur les précaires, sur vous. Affaibli par cette charge supplémentaire additionnée à toute la déconsidération dont vous êtes l'objet de toute part, votre énervement aura tendance à se diriger prioritairement sur la personne la plus proche, qui se fout sciemment de votre gueule. 
 
Voilà comment on peut en arriver à suivre en acte, la vindicte de ce que l'on a toujours combattu. Voilà comment on peu en arriver, à faire un rapport sur un collègue de travail mettant en danger notre propre responsabilité juridique, aussi petite soit-elle en tant que précaire. Voilà comment, on peu finir par pondre une chanson de droite, prenant pour cible le mouton avant le berger, la bergerie, l'usine d'abattage et l'industrie agro-alimentaire. 
 

On est tous humain, je le concède, la moindre des choses serait d'en avoir honte, alors j'ai honte car je suis fable, car je suis ça, désolé.

 

4- Le retour de la lutte des classes : les positions des partis en présence : 

 

Du point de vue de la bourgeoisie ordinaire...

 

DE LA DROITE AU FASCISME : chronique de la pensée commune de la culture dominante

 

Qu'est-ce donc que cette chose là, la pensée de droite, peut-on déjà mettre ces deux mots dans un même concept ? La pensée qui implique une réflexion et l'idéologie de droite qui implique qu'il faille être sacrément irréfléchi pour l'adopter comme sienne, dans un même concept sans rien avec ?

  Soit, je m'emporte mais tout être sensé, ayant un peu étudié la question d'une manière objective à travers l'histoire et l'analyse politique, fera la même conclusion que moi, l'idéologie de droite n'amène pas à une philosophie de vie, elle représenterai plutôt une sorte de pragmatisme de la caste dominante pour faire accepter sa domination, soit par la manipulation économique, sociale et culturelle, soit par la force, ce qui a toujours été le cas dans les régimes totalitaires, qu’ils s’affichent comme tels, ou pas.. Mais finalement, le pragmatisme ne serait-il pas une sorte de philosophie qui peut, de ce fait se décliner en idéologie ? Je pense que la plupart des personnes bien intentionnées affirmant un discours de droite sont tout, sauf des idéologues. Pour moi les vrais idéologues de droite sont mal intentionnés (hormis envers eux-mêmes, ou, au mieux, leurs semblables). Ils représentent des sortes d’oligarques dans l’âme et la plupart du temps, sont issus d’une caste dominante, le savent, veulent y rester et idéologisent en ce sens. Citons aussi ceux qui ne sont pas issus de cette caste mais veulent y entrer, adoptant cette idéologie « de droite » et de ce fait acceptent de renier les intérêts de leur classe sociale d’origine allant la plupart du temps, jusqu’à la dénigrer… C'est un peu « réussir en marchant sur les copains », bref ce n’est pas très sympa...

 Les autres, les bien intentionnés selon moi, ne sont pas de mauvais bougres, mais adoptent un discours de droite sur des sujets économiques, sociaux ou culturels, par mimétisme social. La première chose qui apparaît, ici, est la propension de ces personnes à se présenter comme les défenseurs du bien commun, du vivre ensemble. Ce qui me semble le plus néfaste est leur façon de procéder, c'est à dire, la façon dont chemine leur esprit autour de ces valeurs, leur réflexion sur les moyens de les mettre en pratique en société, bref, la façon pragmatique qu’ils ont de transposer ces valeurs morales et sociétales en propositions concrètes. Ils se posent en juges de paix, en contrôleurs des normes et des comportements. Ils scrutent ce que font, ceux qui ne sont pas comme eux, qui touchent des aides sociales, aides sociales issues des impôts qu'ils payent. Ils estiment donc avoir un droit de regard sur là ou va leur argent, en ne réfléchissant pas plus loin que le bout de son nez, ça paraît logique, c'est du pragmatisme...Le tout est qu'ils n'ont pas fait l'effort de comprendre ce qu'est réellement la démarche d'une société qui décide de verser des aides sociales, de redistribuer un peu l'argent inégalement réparti à la base, afin que la masse des plus pauvres ne gisent pas dans les rues à la recherche des miettes qu'ont voudrait bien leur donner. Dans ce cas, pour parler des pus nécessiteux, ces personnes « de droite » pourraient adopter un discours du genre, "s'ils n'avaient pas d'argent, ils se bougeraient le cul pour trouver du boulot !"

J'ai envie de dire d'accord mais si du taf, il n'y en a pas, les demandeurs d’emplois pourront bien se bouger le cul autant qu’ils peuvent, ça ne changera rien...Peut-être devraient-ils se flageller et se complaire en esclaves pour dettes, pour contenter l’esprit de petits bourgeois ayant la bonté de les accepter sur la même planète qu’eux ?

Combien y aurait-il de SDF en plus si l'on supprimait le chômage, le RSA ou la CAF ? De combien augmenterait le taux de mortalité si l'on supprimait la Sécurité Sociale ? Quelle éducation auraient les enfants des classes populaires si l'école n'était pas gratuite pour tous ? Ça pourrait être assez drôle de s'imaginer notre beau pays dans cette situation que prônent ces gens sans s'en rendre compte. Voyant rarement plus loin que le bout de leur nez, ils ne projettent pas leur discours plus loin que celui-ci. Le paradoxe réside dans le fait que c'est justement là qu'il faudrait être pragmatique, en tentant de projeter jusqu’au bout ses idéologies voulues pour la société du futur, mais je dois me résoudre à avoir un pragmatisme décalé avec le leur et à devoir souvent m'énerver pour ça...

  Tout ça pour dire que les aides sociales que les plus riches financent via leurs impôts, leur servent à eux aussi ! C'est plus sympa de vivre dans un monde ou l'on peut se balader sans forcément se faire harceler par un mendiant au mètre carré, ou la peste et le choléra ne sont pas de retour à la suite de conditions sanitaires désastreuses pour la majorité et ou cette même majorité sache lire, écrire, compter et n'ai pas traîné dans la rue depuis gamin, en se faisant éduquer par la loi de la démerde qui est loin de correspondre avec celle des normateurs sociaux s'identifiant comme de droite. Et oui, les aides sociales que vous versez sont avant tout utiles pour vous, utiles aux gens aisés. Ça se saurait si on vivait comme un prince de nos jours avec 800 euros par mois de chômage ou avec 400 euros de RSA. C'est déjà mieux que rien, mais pour la réinsertion (ou plutôt l’insertion pour la plupart) dans la société des bourgeois, c'est vraiment loin d'être évident. Et la plupart de ces gens ne rêvent que de retrouver un travail, ils peuvent tout à fait être « méritant », ont souvent une famille à nourrir et ne sont la plupart du temps, pas au chômage de leur fait, mais du fait de gens riches qui voulaient se faire encore plus de marge en allant esclavagiser des chinois de 8 ans, qui demandent moins de salaire et font payer moins de charges à leurs employeurs. C'est pratique, comme ça ceux qui délocalisent vivent là ou c'est bien et leur argent vient de là ou l'on paye très peu d'impôts et ou les conditions de vie ressemblent plus à un monde moyenâgeux que j'ai décris au dessus.

 Pour revenir à la définition d'une aide sociale, c'est de l'argent versé sous condition de ressource et non par un jugement subjectif, style les assises des aides sociales. Les aides sociales ne se touchent pas au mérite ou à la tête du client, on les obtient selon ses ressources, donc selon des données, des situations objectives. Ça veut dire que si l'on est un connard qui en abuse, qui ne veut pas travailler et qui fait tout pour ne vivre que de ça, on peut le faire dans les limites de ce que la loi permet, évidemment. Par exemple, quand on a un contrat précaire comme le mien, lorsque ce dernier arrive à expiration, on peut décider, de chercher autre chose, ou de ne pas chercher et de se mettre au chômage pour tenter un concours par exemple, ou même pour ne rien tenter et attendre de se faire harceler par son conseiller pôle emploi, jusqu'à ce qu'il menace d'une radiation. Bref, si on à droit au chômage, on y à droit, on a cotisé pour ça, on s’est fait exploiter pour ça, quoi qu'en pensent qui que ce soit. C'est ce qui s'appelle un droit, un droit qui permet à tout le monde, même aux gens de la classe moyenne qui travaillent, de vivre mieux que si le chômage, ou les aides sociales de toutes sortes, n'existaient pas.

 De manière plus simple, j'aurai envie de dire à ces gens « de droite » paraissant bien intentionné et déclarant vouloir un monde meilleur :« si tu arrêtais un peu de regarder ce que font les gens qui ne sont pas comme toi, qui ne font pas comme toi, qui n'ont pas eu la même chance que toi d'avoir une éducation de bourgeois à peu près équilibrée, de n'avoir manqué de rien financièrement...Arrête de les juger parce qu'ils n'ont pas réussi comme toi, à gagner assez de fric pour payer des impôts. Si tu es né dans la classe moyenne, ce n’est pas ta faute tu n'y es pour rien, c'est de la chance et je ne te juge pas la dessus....Ben tu as de la chance justement et tu en profiteras peut-être plus en arrêtant de vouloir contrôler ceux qui en ont eut moins, en tout cas pas assez pour payer des impôts mais assez pour toucher des aides sociales issues des tiens. Ai aussi conscience de la chance que tu as d'avoir eu assez de capital social (relations), de capital culturel (demander conseils à des proches pour monter une boite, savoir comment fonctionnent les marchés financiers, comment placer son argent en banque...ou même des parents qui ont pu t'aider à faire tes devoirs quand tu était môme), de capital économique (des parents qui ont pu te payer des études, un loyer...). Tout ça, c'est moins possible pour les gens issus des masses laborieuses qui peuplent les pôles emplois, les CAF...». Mais pour faire une conclusion plus concise de ce petit coup de gueule, je dirais plus simplement, « fermez vos grandes gueules, on n’a pas forcément besoin que vous l’ouvriez pour qu’on vous subisse ! »

 Il faut aussi dire que ces gens « bien pensant de droite », pensent souvent s'être fait tout seul, être issu de la méritocratie et ne se rendent sincèrement pas compte du fait que le milieu dans lequel ils ont vécu les prédestinait à avoir une bonne situation sociale. Hélas, ça n'est même pas vraiment de leur faute, si on faisait un petit sondage, ces gens s'autoproclamant de la classe moyenne (qui est en fait les 20 % des plus riches, donc pour la moyenne vous repasserez...) ont à 95% un entourage issu de la même classe (famille, amis, relations...). Ils ne font pas exprès, ils sont tout simplement, culturellement, plus facilement amené à s'entendre avec des gens ayant les mêmes valeurs qu'eux, ou, simplement, les gens qu'ils rencontrent (ben, ils ne rencontrent pas souvent de prolétaires anarcho-communistes, parce qu'ils fréquentent rarement les mêmes endroits…Société cloisonné quand tu nous tiens...).

  Pour le côté, droite fascisante et remise en cause des acquis sociaux, j'ai entendu il y a peu de temps, une chose qui m'a fait bondir et quand j'ai vu que j'étais le seul que ça fasse bondir, ça m'a atterré. A ce moment là, j'ai fait un long voyage vertical, qui m'a amené de la stupeur, à la consternation. En visitant un ancien cirque romain style Colysée à Rome, on à commencé à discuter avec mes collègues, à propos des spectacles qui y étaient représentés et donc, fatalement des gladiateurs. La transposition avec le statut des criminels d'aujourd'hui arriva rapidement. Mes collègues ont trouvés tout naturel l'idée que, au moins, les criminels qui se produisaient au cirque devenaient utiles à la société puisqu'ils fournissaient un spectacle et aidaient à la croissance économique puisqu’il fallait payer le billet d'entrée. Ils ont donc plus d'utilité que les prisonniers purgeant actuellement leur peine en France puisque ces derniers coutent à la société, font payer des impôts (obsession éternelle...) et ne servent à rien. Alors vint la conversation sur la réinsertion par le travail. Avec la meilleure volonté du monde, ils se sont mis à discourir sur le fait qu'il faudrait obliger les prisonniers à travailler pour la société en purgeant leur peine. Alors de une, j'ai répondu que, tant pour le détenu que pour la société, il vaut mieux la réinsertion par le travail que de rester à croupir toute la journée dans une cellule en apprenant au mieux des petites magouilles, au pire à être un psychopathe. Cependant, je ne suis pas sûr que l'état soit disposé à adopter une réelle politique de réinsertion dans les prisons françaises, qui sont, soit dit en passant, les plus vétustes d'Europe. De deux, j'ai aussi ajouté qu'il conviendrait de laisser le choix au détenu et c'est de loin, le plus important. Si l'on ne laisse pas le choix au détenu de travailler ou pas,  il me semble que l'on revient à une idéologie proche de celle d'un bagne ou d'un camp de travail.

 Il me semble que la portée idéologique de ces propos est quelques peu fascisante. Mais eux, ces bons citoyens « de droite » issus de ghettos bourgeois, ne s'en rendent pas compte, parce qu'ils sont pragmatiques, ce ne sont pas des philosophes...Ils sont logiques, un détenu ne peut être utile à la société que si il se réinsère. Si en plus il se réinsère en travaillant pour la société durant sa peine, il aide également à la croissance économique, c'est d'une pierre deux coups. Moi je dis, très bien mais si le détenu donne sont approbation pour cela. Je pense que c'est mieux pour un détenu de travailler, le temps passe plus vite comme ça et on s'éloigne moins vite de la réalité de la vie de dehors. Mais, et c'est fondamental, si on ne lui demande pas son avis, c'est du travail forcé, donc même logique que Cayenne, Auschwitz...Même un détenu devrait avoir droit au libre arbitre, restant dans la catégorie des « humains », il reste assujetti au droits de l’homme qui vont avec ! Ou alors, on décide que les détenus sortent du genre humain pour faute. Après, on peut être en accord avec un type de société ouvertement esclavagiste envers certaines catégories de personnes (ici les détenus)...ça marchait chez les romains, au moyen-âge….Mais proclamer ce genre de discours et se vanter en même temps du fait que l’on soit en accord avec une société dont les valeurs fondamentales convergent autour des « droits de l’homme », c’est un tout petit peu contradictoire. Dans la constitution française, il est écrit que l’état doit garantir la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique. Tout ceci n’est pas un commerce a but lucratif, ce sont des dépenses. Pour garantir la sécurité et la tranquillité de ses membres, une société enferme des gens qui y nuiraient s’ils étaient en liberté. Faire commerce des ces gens là, ou même créer une police, une armée à but lucratif, donnerait une société qui devrait se définir sur des valeurs nouvelles, plus libérales, que la plupart de ces gens au discours de droite ne cautionneraient pas à mon avis. Mais peut-être qu’à long terme, notre société va en ce sens ? Pour le moment, on a rien trouvé de mieux que le système des prisons pour empêcher des criminels de nuire à la société, mais il faut dire qu’on n’a pas vraiment cherché autre chose. Selon moi, un détenu est enfermé pour l’empêcher de nuire et non pour se faire de la thune sur son dos, pour l’exploiter en le faisant travailler sans son consentement, gratuitement ou pour une somme de misère. Soit dit en passant, la grande majorité des détenus en France purgent des peines de moins d’un an, pour des délits mineurs. Le surpeuplement des prisons est donc du en grande majorité à une population qui pourrait facilement exercer sa peine en milieu ouvert, sans nuire à la société qui lui fait exécuter sa peine…Mais c’est un autre débat.

Alors, ça arrive à tout le monde de sortir des conneries plus grosses que soi, surtout quand on à pour habitude de ne pas voire plus loin que le bout de son nez. Le problème, c'est que même quand j'ai spécifié mon point de vue à ces personnes, elles ont continué à vouloir me convaincre. J'ai du, à mon plus grand étonnement, couper cours à la discussion parce que ça devenait vraiment malsain. J'espère vraiment pour eux, que c'était de la fierté mal placée et qu'ils ont pu un peu réfléchir depuis. Je pense que c'est avant tout un manque de réflexion de leur part, ils ne sont pas mauvais au fond, tout comme la plupart des électeurs UMP et FN, ou des même des gens qui votent en général.  Ils ne réfléchissent juste pas assez, n'ont que trop peu de recul par rapport à leur propre situation et voudraient vivre dans un monde parfait ou tout le monde auraient les mêmes chances de départ qu'eux, feraient comme eux et penseraient comme eux...Ben heureusement que ce n’est pas le cas ici....Et même ailleurs !

 Pour résumer et à la lumière de ces exemples, la pensée de droite est représentée majoritairement par des individus issus de la classe aisé (qu'eux même appellent classe moyenne parce qu'ils ont du mal à s'assumer), réfléchissant et analysant leur environnement essentiellement par pragmatisme, tout en ayant très peu de recul par rapport à leur propre condition. Ils utilisent de ce fait, dans leurs diverses analyses politiques, sociologiques et économiques, des données erronées pour juger des faits réels. Ils ont tendance à imaginer que l'ensemble de la société bénéficie des mêmes postulats et avantages de base qu'eux même et c'est logique puisqu'ils s'estiment de la classe moyenne. Petit conseil pour tous, ayez du recul sur votre propre vie, vos avantages et vos inconvénients de départ, ceux des autres, tentez de vous mettre à leur place et vos analyses de café du commerce ne s'en porteront que mieux, du moins, elles approcheront peut-être plus de la réalité. Et si ce n'est pas le cas, elles énerveront moins vos interlocuteurs...Tout ceci vaut évidemment pour moi aussi !  

 

Du point de vue ordinaire d'esclave...

 

Quotidien, ô quotidien, c'est par la bourse que tu nous tien !

Mais qui les tiens, les cordons de ta bourse ?
Ces maîtres de la ficelle, qui ouvrent et qui ferment comme autant de lacérations de ton libre arbitre. 
Ils arbitrent et tu t’exécute, chaque jour un peu plus, dans une vie morne quand tout va bien, insoutenable quand tout va mal. Mais tout le monde n'a pas la même espérance de vie, les uns envient les autres et jalousent les suivants du peu de miettes en plus qu'ils auront récolté. 
Ils sont nombreux les esclaves au quotidien, agissant au bien commun de ceux qui on défini le terme. Il y a les bons et les mauvais esclaves, les petits chefs et les sous-fifres, les aseptisés sous vide, en sacs plastiques bien empaquetés, gelant l'hiver, fondant l'été. 
 
Et puis, une fois vidé de leur substance, les esclaves usés s'en iront et seront remplacés par les suivants, les descendants qui apprendront a sustenter leurs bons bourreaux. 
 
C'est la vie, non ?    
10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 10:19

III CASTE DOMINANTE

 

Riche, une aspiration ?

 

« Nouveau riche » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=vPg4AOjy8P4

En notre bas monde, les fléaux sont légions...Il y a la peste, le Sida, le Parti Socialiste et le pire de tous, les nouveaux riches.

Un nouveau riche, c'est comme un riche, en pire. Un nouveau riche, c'est un riche qui doit prouver sa valeur, au pays merveilleux des voleurs de la part des autres. Un nouveau riche, c'est un riche encore plus imbuvable. Un nouveau riche, c'est presque un appel au meurtre...

Voyons ici l'exemple de ce cher Gustave, pouilleux précaire de son état, la conscience d'une huitre et l'intelligence d'une loutre (désolé pour les loutres...). Gustave est loin d'être privilégié par le système, c'est un précaire, il se nourri des OGM des supermarchés discount, regarde TF1 et ne voit pas plus loin que tout ceci. Son seul rêve est de devenir aussi abjecte que les modèles qu'on lui donne à gober, alors il se dit, pourquoi pas lui !

Si demain, c'était lui, si demain, il avait de quoi payer sa facture de chauffage, si demain il pouvait manger bio, si demain les fins de mois n'étaient pas synonyme de la faim qui vient, si demain, il était riche comme ceux qui font qu'il est pauvre...

Et pendant ce temps là…

 

Etre privilégié : une banalité pour ceux qui le sont.

 

« Petit bourgeois » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=J9DoDDe0mcQ

Le petit bourgeois est un être à part de la société, contrairement à ce que lui même pourrait penser de lui même.

En effet, le petit bourgeois a cette capacité à jouir de multiples privilèges inhérents à sa condition de naissance, sans même soupçonner le fait qu'il jouisse d'une condition privilégiée. En effet, ne côtoyant que trop rarement de près, des personnes vivant dans d'autres conditions que lui, il lui est difficile de se projeter dans quelques comparaisons sociologiques.

Ainsi, le petit bourgeois estime souvent appartenir à une "classe moyenne", puisque la plupart des gens autour de lui font aussi des études, vont au ski, voyagent ou prennent l'avion régulièrement et ont la liberté d'accorder une partie de leur temps à quelques loisirs ou moments de détente bien mérités. L'informer que 95 % de la population mondiale n'a jamais pris l'avion, n'est pas connecté à Internet sur son I-Phone et que le ski est trop cher pour la plupart des gens, même en France, est de ce fait une chose qui l'étonne fort.

Dans des cas extrêmement rares, (au moins aussi rares que les cas où un enfant d'ouvrier réussit des études de commerce international en ayant trouvé le moyen de les financer) le petit bourgeois prend du recul sur son positionnement social et tente de se sortir de la condition à laquelle il a été assigné, comme tout le monde, depuis sa naissance. Celui-là, aura d'autant plus de chance d'échapper à un éventuel coup de tronçonneuse asséné par un peuple quelque peu irrité par une condition d'esclave que les petits bourgeois de la classe moyenne ont su si passivement cautionner et banaliser. (Ceci évidemment n’étant possible qu’en cas de révolte suite à une mauvaise gestion de cheptel humains de la part de quelques fermiers latifundiaires en culture intensivement extensive).

 

Elites « forever » :

 

Petits conseils pour nos élites qui veulent que le système se maintienne en place. 

Parce que vous ne saviez pas ? Le monde est fait pour maintenir les choses en état, pas pour que les choses évoluent, changent ou, folie, s'améliorent. Il se trouve que le hasard et surtout la mainmise d'une certaine caste sur le bon fonctionnement des choses dans leur globalité, n’ayant aucun intérêt à ce que les choses changent, font que socialement, le monde se maintien en bon ordre...Mettez vous un peu à leur place, ils sont déjà au max, leurs compteurs privilèges sont au top, pourquoi changer ? En plus ce sont eux qui décident alors si vous n'êtes pas content, vous n'avez qu'a décider vous même...Ah non, vous ne pouvez pas ? Toutes mes excuses... ! Vous ne pouvez pas puisqu'on a bien su vous placer en position de dépendance, on a bien su vous convaincre que vous seriez incapables de vous débrouiller seul, sans personne pour décider pour vous. Il faut quelqu'un pour décider, pour vous guider, un führer, un dieu, un président de la république, un marché économique mené par une économie rationnelle, qui est la seule qui puisse exister pour des siècles et des siècles, amen...

Elles sont quand même balaises ces élites sociales, on ne peut pas leur enlever ça, quelle performance !

Elles ont réussi à vous faire croire que des banques qui jouent au casino avec vos économies, les budgets des états…Que des marchés boursiers qui paniquent à la moindre rumeur en vendant des actions en masse de peur que tous les autres traders en ai eu l'idée avant, c'est rationnel. Mais les élites ne sont pas les seules à féliciter ! Rien n'aurait été possible sans une grande majorité de gros plouks pour croire à tout ça. Alors ou est la poule, ou est l'œuf, sont-ce les élites qui ont crée les plouks, ou les plouks les élites ? 

La machine est bien huilée dans tous les cas, bien huilée depuis longtemps et pourtant...Pourtant, il n'est pas certain que les choses restent en l'état. Pourquoi ?

Les symboles sont important, les hauts revenus en sont, les paradis fiscaux en sont d'autres et que dire des paradis sociaux. Toutes les élites sont issues des élites et il se trouve toujours quelques exceptions à la règle servant comme publicité de pseudo mobilité sociale pour les autres. Ca s'appelle les nouveaux riches qu’on a évoqués précédemment. Ils sont peu, mais il y en a et ils doivent faire leur preuve. Du coup, ont les entend beaucoup, leurs discours sont souvent odieux et c’est bien normal, puisqu’ ils doivent faire de la surenchère pour être accepté dans leur nouvelle famille. Leurs enfants naîtront le cul dans la soie, cette situation privilégiée sera alors banale pour eux, ils ne s'en rendront même pas compte, ils n'auront donc plus à devoir s'en justifier et ils trouveraient cela étrange qu'on leur demande de le faire...Qu'importe les morts de faim, la misère ambiante, ils ne la verront pas, ils ne verront que leur entourage, riche comme eux.  Outre les nouveaux riches ayant tendance à montrer leur situation nouvelle de façon ostensible et donc, énervante, le fait est que plus on s’habitue à sa situation, plus elle nous semble assise et inéluctable. Ceci marche tant pour les situations de privilégiés, que pour celles des miséreux, mais pas toujours aux mêmes moments, avec la même intensité, de façon parallèles ou symétriques. L’accroissement de ce sentiment d’inéluctabilité de sa situation peut donc avec le temps peut générer rancunes et incompréhensions entre personnes ne bénéficiant pas du même statut social.

Les symboles d’inégalité et d’injustices augmentent d’autant. Ces symboles sont hélas de plus en plus visibles, de plus en plus flagrants. La situation actuelle ressemble un peu aux années 1780 en France, avec des élites déconnectées des réalités et un fossé qui se creuse de plus en plus entre elles et une population dont la misère et la précarité augmente fortement. 

Souvent, l'homme, dont les élites font parti, se voit entrainé par son narcissisme, sa soif d'avoir plus, toujours plus, ses habitudes de privilégiés qu’il lui parait intolérable de rogner un temps soit peu. Par les temps qui courent, la caste privilégiée a tendance à aller de plus en plus loin en cela, car sans contre pouvoir réel. Il conviendrait qu’ils y aillent un peu plus molo pour ne pas mettre à mal la mainmise de cette classe bourgeoise sur le monde. Celle-ci s'est construite peu à peu depuis l'avènement de la corporation des marchands au bas moyen-âge (la chute du féodalisme, de la monarchie, la révolution industrielle, le taylorisme, les guerres mondiales, l'abandon de l'étalon or, les théories néolibérales admises comme règles de l'économie mondiale, la fin de la guerre froide, la globalisation économique...)...Ca fait si longtemps, ça serait dommage de tout gâcher ! 


A trop jouer avec leurs joujoux, les élites vont finir par les casser, car si leurs abus ne rencontrent pas encore de contre pouvoir, plus elles iront loin dans leurs abus, plus elles risquent d'en rencontrer...Le contre pouvoir ne sera pas forcément humain, la planète pourra aisément se charger de la vengeance...A force de polluer pour du profit, c'est sûr qu'il pourrait y avoir des conséquences fâcheuses rapidement, pour les élites, les autres, même les renards qui les pauvres, n'ont rien à voir avec ça...

La solution, le genre de solution à appliquer pour calmer un peu le jeu, que tout le monde se détende et que les moutons continuent à être bien gardés, c'est le genre de méthode François hollande, c'est à dire, faire genre que ça change, donner un peu de susucre à manger au peuple...Il faudrait que cela se passe comme ça en Europe ces prochains temps. Les cures d'austérités sont un peu passées de mode. A force, les dirigeants européens ont réussi à révolter les grecs, les portugais, les espagnols, les italiens ne vont peut-être pas tarder...Rassurez-vous, la planète entière pourra se révolter avant que ces cons de français le fassent, on est plus en 1789 !

En France, après « l’espoir » François Hollande (et oui, il y en a qui y ont cru…), le néolibéralisme reprend de plus belle et même avant les présidentielles suivantes, sous l’égide ceux qui ont osé se faire élire en se disant socialistes. Plus que jamais, ils ont rétablis les politiques d’austérité, on remit en cause le droit du travail, on donné la légion d’honneur à des criminels sous couvert de contrats commerciaux…La suite, quelques crises financières pour justifier la précarisation de la population, l'abaissement de ses marges de manœuvres des masses, la remise en cause de plus en plus de droits restant encore à la population ..Et ensuite il y aura des guerres, des gens qui crèvent de faim, des séries américaines sur TF1 et de nouveau réacteurs EPR..Enfin, tout comme avant quoi ! 

Voilà, amis élites et élitistes, c'est le moment de faire un petit peu gaffe. N’allez pas trop vite en besogne, une domination ça se ménage si on veut qu’elle perdure.  Stoppez les abus un moment, lâchez du leste, ne gâchez pas un modèle social à notre service, si lent et si dure à obtenir.  Il est temps de faire le dos rond, de calmer la populace ! Après avoir même réussi à faire se fâcher les européens, des annonces pour refaire de la croissance, du Keynes, de la sociale démocratie seraient de bon aloi. Apaisez les choses maintenant, pour mieux abuser plus tard ! 

 

Préservons notre élite sociale !

 

On peut se poser des questions sur le monde dans lequel on vit et sur la façon dont il fonctionne. Oui, on peut ! 
 

Le monde dans lequel on vit fonctionne de la façon dont il fonctionne, on peut l'apprécier ou pas, apprécier ce fonctionnement sur certains sujets et moins sur d'autres. On peut également interpréter sa façon de fonctionner de différentes manières. Selon qui l'on est, ses opinions, sa propre façon de fonctionner, ce qu'il est possible d'observer pour la personne se lançant dans ce genre d'interprétation, les avis sur le fonctionnement du monde divergeront. On peut aussi se tromper, mentir, s'arranger avec les faits. Ça en fait des choses finalement, des interprétations en tout genre à formuler. 

En admettant ceci, lorsque les avis et interprétations sur le fonctionnement du monde sont rares, voir absents, cela peut paraître étrange.  Lorsqu'on estime comme plutôt naturel à l'être humain,  l'observation et la tentative de compréhension de son environnement, voir des questionnements paraissant naturels se faisant de façon si rare, peut paraître moins naturel. De la même manière, lorsque les rares avis semblent correspondre quasiment en touts points tendant à une certaine unanimité, cela peut également laisser suspicieux. 

Peu d'avis, peu d'interprétations et des théories officielles sur le fonctionnement du monde peu variées et admises unanimement au sein d'une population subissant ce fonctionnement, cela ressemble à du dogme, de la croyance, de la foi et non à un raisonnement rationnel qui aurait amené à penser telle ou telle chose. C'est comme ça, le pouvoir le dit, il n'y a pas à y réfléchir, il n'y a pas à interpréter et on fera tout notre possible pour que vous passe cette envie de comprendre le monde dans lequel vous vivez. 

 

Pourquoi donc ?

 

Peut-être que le pouvoir admet que l'individu renseigné ne se satisfasse pas de la compréhension qu'il aurait de sa condition au sein du fonctionnement du monde dans lequel il vit. Peut-être que le pouvoir admet que si l'individu se rend compte qu'il est pris pour un couillon, un esclave, de la chair à canon, de la chair à produire, il ne serai pas très content et en se satisferai pas de cette situation donnée. Le pouvoir compte donc sur une certaine ignorance généralisée, pour fonctionner à sa guise sans évidemment informer de ce fonctionnement la plupart de ceux qui le subissent. 

Les ignorants ne se satisfaisant pas du simple fait d'ignorer, il s'agit alors pour le pouvoir de leur faire admettre qu'ils savent, sans qu'il ne sache grand chose. On donne alors des bribes d'information, on crée des formules vitrines, des avis faussement demandés, des contres-pouvoirs sans pouvoir d'action, des votes pseudos démocratiques. On fabrique des exceptions de réussites économiques, de mobilité sociale, d'ouverture culturelle et on focalise l'esprit des gens sur ses exceptions, comme sur ces formules vitrines. En cas de brebis qui aurait l'audace de s'égarer loin du troupeau, on pourra toujours agiter le spectre des peurs multiples, le chômage, l'insécurité, le terrorisme...Donnant à la populace une envie de ne pas trop bouger, de ne pas trop dévier de son sort, car autre part, on lui suggère bien que ça serait pire.

Dans quel but ? Pourquoi et pour qui ? 


En France, tout est organisé pour la préservation de l'élite sociale, par l'élite sociale. 

L'élite intellectuelle est par exemple bridée par cette élite sociale. Oui, il y a des gens qui sont plus doués que d'autres en science, littérature, logique....Cela peut être du à plusieurs choses, dons naturels, héritage familial, ou exceptionnellement du à d'autres facteurs.  L'élite sociale décide de qui existe dans son monde, qui on publie, qui à raison, en fonction de ses intérêt,  suivant la logique de leur ego de classe, souvent éloigné de toutes choses rationnelles inhérentes à la science. L’ego, la fierté, la passion de soi et des siens, sont ici guides de décision...Il parait peut évident que cela soit le chemin le plus cours vers le progrès. 
 
En vérité, en France, nous vivons dans une société conservatrice, guidée par une classe sociale qui oriente les décisions dans tous les domaines, en fonction de ce que cela pérennise son pouvoir. On constate donc ici une certaine objetisation de l'état au service d'un groupe. Tout ce qui est sous contrôle de l'état, a pour objet d'être utilisé, d’être au service de cette élite sociale dirigeante. 
 
Hélas, le monde bouge et cette élite sociale semble avoir de plus en plus de difficulté à s’adapter, à adapter son pouvoir, son contrôle par l'outil état, de la population vivant sur son territoire. Internet est un outil incontrôlé qui permet de diffuser un grand nombre de théories sur le fonctionnement du monde qui nous entoure, à la disposition de la masse ignorante. Ces théories recevables ou non, ont la faculté de permettre le questionnement. Les anciens médias comme la télé et les journaux, appartenant à l'élite sociale étaient facilement contrôlé et contrôlables. La fuite de l'information non-contrôlée est un des vecteur de l'augmentation du manque de prise de l'élite sociale sur son peuple outil. Le contrôle d'internet par les élites sociales parait donc être un enjeu essentiel de leur conservation du pouvoir, but du fonctionnement actuel du monde qui nous entoure. Toute révolution commence par la prise en main par les révolutionnaires, des moyens de communication. Ensuite arrivent les outils de coercition comme la police et l'armée et enfin les moyens de contrôle de la production et de la distribution alimentaire. Tout ceci peut commencer par Internet, mais le régime en place peut aussi réussir à contrôler le net par l'intermédiaire des moyens de coercition dont il dispose. 
 
Alors on verra bien ce qui se passe, sachant que neuf fois sur dix, ce sont ceux qui disposent des plus gros moyens qui gagnent. Vous poserez-vous des questions sur le fonctionnement du monde qui vous entoure d'ici là. Il y a peu de chance, mais rien n'est certain, alors on verra bien.  

 

21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 17:51

II Les institutions

 

Observons un peu plus en détails les institutions détentrices officielles des pouvoirs de coercition légitime. Elles gèrent et vous exécutez, avec votre mutuel consentement, bien évidemment. Comment le consentement s’obtient, c’est une autre histoire. Le consentement par le conditionnement…On n’irait pas vous forcer quand même ! Cette petite nuance fait toute la différence entre un pouvoir totalitaire et un pouvoir totalitaire qui ne dit pas son nom.

 

 

Je ne vote pas et je vous emmerde ! :

 

Moi je ne vote pas, il m'arrive parfois de zapper sur un ou deux débats, de passer voir quelques conférences ou autres, soutenant tel ou tel candidat aux présidentielles françaises, mais je me sens loin de tout ça...Pourtant je vis bien dans ce système et j'en profite, je touche des allocs, je paye aussi des impôts, bref, je ne vis pas sur une autre planète...Mais je ne vote pas, malgré ce qu'on me dit lorsque l’on me tintamarre toujours la même rengaine, que malgré moi je suis un citoyen, que si j'ai le droit de toucher des allocs, j'ai le devoir d'aller voter....

Dans ce cas, je proposerais bien aux français de faire un referendum pour savoir si j'ai le droit de toucher des allocs, malgré le fait que je ne vote pas !

Mais demandez vous plutôt, pourquoi nos chers dirigeants ne rendent pas le vote obligatoire, sous peine d'amende ou de suspension d'allocs, s'ils veulent tellement que l'on vote...En Belgique, donc pas très loin de notre beau pays, en Union Européenne, ça existe et du coup, il y a pas loin de 100% de participation. Je ne suis vraiment pas sûr que ça soit dans l'intérêt de nos chères élites que tout le monde vote. Je crois même que l'abstention les arrange bien, donc quelque part, que je les arrange bien aussi...Et bien tant mieux! Ces gens là, leur système élitiste masqué derrière une pseudo démocratie, ne sont pas au centre de mes questionnements, mais si je peux leur fait plaisir, c'est très bien, ça me donne un côté sympa et donc une bien meilleure image de moi-même…

Ma préoccupation centrale est de trouver les moyens les plus concrets de me sortir de ce système élitiste, de virer ces élites de père en fils de leurs postes de commandement et de promouvoir une autre philosophie de vie en société, que celle qui a court actuellement. Savoir qui sera élu dans ce système qui s’essouffle et finira bientôt, savoir qui sera le nouveau représentant commercial en France de l'économie néolibérale de marché, qui sera le VRP à la solde des dirigeants de la réserve fédéral américaine, maintenant le monde entier dans sa dépendance grâce au système monétaire mondial qu'elle contrôle, ne m’intéresse pas. Tout ça, ces candidats, leurs débats sur la viande Halal, sur les 0.5% de pseudo augmentation du pouvoir d'achat sur 5 ans, ce n'est que du folklore pour nous détourner des vrais problèmes et surtout, des vraies solutions à ces problèmes.

Le problème, c'est le système. La solution, c'est d'en changer, changer la façon dont la société fonctionne, changer d'économie et revenir à un système monétaire basé sur des valeurs économiques réelles, sur des ressources disponibles. La solution, c'est que les gens reprennent le contrôle de leur vie, de leurs outils de production, de la création de richesse. La solution, c'est que les gens se réapproprient la compréhension des lois, des institutions qui seront nouvellement crées, de la manière dont fonctionnera l'économie nouvelle reposant sur les bases les plus simples des lois de l'offre et de la demande (lien :
L'économie pour les très nuls ). La solution, c'est que le monde cesse de fonctionner sous la domination d'élites qui divisent les peuples entre eux et qui montent les peuples les uns contre les autres, par la colonisation politique et économique, par la mise en concurrence des travailleurs qui n'ont ni les mêmes droits, ni les mêmes salaires. La distribution des petits privilèges forme une société ou il y a les élites, les kapos et les endormis passifs. La plupart iront voter, mais pas moi et je vous recommande de même, de rejoindre le plus grand parti de France, celui des abstentionnistes.

Les abstentionnistes, pour la plupart le sont par dépit, par ignorance, par non intéressement à la chose politique. Ils ont toutes les raisons du monde de ne pas sentir leur intérêt à mettre leur bulletin de vote dans cette grande mascarade. Ces gens là, comme la plupart de ceux qui votent, ne comprennent pas grand chose au système, son fonctionnement, ses institutions. Ceux qui votent choisiront le type qui a le plus de gouaille et qui a la tête qui passe le mieux à la télé. Il y a une expression qui dit, "quand on ne sait pas, on s'abstient"...Sage expression ! Le respect de ce vieux précepte éviterait bien des votes d'ouvriers pour Sarkozy et des votes de gros cons pour le FN.

Moi je m’intéresse à la politique et je suis tellement bien informé sur le fonctionnement de notre système, des institutions qui le représentent, que je ne cautionne en rien tout cela. La politique m’intéresse, mais pas celle là, pas ce fonctionnement, pas ces élites politico-économico-médiatiques. Quelle farce que ces campagnes politiques, cette manipulation par la télé, les sondages, les débats de forme...Vous n'en avez pas marre sérieusement ?

Bon alors messieurs dames, il s'agit maintenant de faire plus que de voter pour une pseudo alternance passant de l'UMP au PS, qui ne changera strictement rien à votre vie et à celle des autres. Il s'agit de faire plus que de s'indigner en allant se peler le cul à 40 avec 4 pauvres cartons. Si je voulais vraiment proposer des idées pour changer les choses, je dirais qu'il s'agit de renverser le pouvoir de ces élites qui s'accaparent l’ensemble des richesses sur notre dos, grâce à nous et à notre consentement. Je dirais que si on se fait baiser quotidiennement, c'est aussi de notre faute, parce qu'on se laisse faire, parfois même jusqu'à aimer ça, aimer la soumission, l'esclavage, l'esclavagisme, voire même le défendre selon les principes d'une sorte de syndrome de Stockholm social.

Si je voulais faire la révolution, je me demanderais : comment ?

En fait, c'est très simple, pour commencer, il suffirait de s'interroger sur les moyens par lesquels ce système nous tient, pour les détourner à notre profit. Trois choses sont essentielles : La bouffe, l'argent, la force.

Ce système contrôle les distributions de bouffe, le système des échanges. On ne peut pas se révolter sans bouffer, ou pas plus d'un mois...Et les grèves de la faim, à par à maigrir ou, au mieux, mourir, ça ne sert pas à grand chose. Donc il faudrait se demander comment, en cas de soulèvement, contrôler notre approvisionnement en nourriture. Pour ça il faut se demander d’où elle vient, cette nourriture. Alors, on répond facilement à cette question : de la terre, des élevages, des entreprises agro alimentaires...Bon pour ces dernières, vu qu'elles nous empoisonnent en se faisant la race de benef sur notre santé, on n’en a pas besoin au départ. La révolution se fera avec les agriculteurs et vu ce que notre belle économie leur fait subir, ça ne serait pas dure de les convaincre. En 1789, la révolution se serait réduite à peau de chagrin, sans la révolte paysanne. Ces derniers, les paysans, se sont ensuite bien fait flouer par nos amis bourgeois, qui sont sorti de ce soulèvement en élites dominantes et qui le sont resté depuis.

La révolution, ça se fait avec de la bouffe, ça se fait aussi avec du monde. Il faut atteindre une masse critique pour que le rapport de force fasse autre chose que d'amener 1000 clampins au trou. S’il n'y a pas assez de monde, il faut qu'il y ai assez de monde au même endroit. 1000 personnes pourraient déjà se révolter très localement, rassemblées, organisées, elles seraient une force. Éparpillées, c'est comme si elles étaient seules. Aujourd'hui, comme depuis toujours, le plus grand nombre se fait entuber à longueur de temps, avec une bonne communication, il ne devrait pas non plus être difficile de les convaincre. Mais ça l'est quand même, parce qu'on les a drogué depuis leur naissance à la propagande médiatique, à la télé, aux journaux, à la consommation, à l'amour des petits privilèges, à la peur de l'exclusion sociale...Difficile de se défaire de toutes ces chaînes. Cette population nombreuse, autrefois représentée par les paysans, l'est aujourd'hui par les ouvriers, les employés, sans qui l'économie ne pourrait fonctionner. Arrêter le fonctionnement de l'économie, dégrader la sacro-sainte croissance, perturber les transports, prendre le contrôle des voix de communication, c'est déjà une victoire.

En ce qui concerne la bouffe, il faudra faire passer les produits alimentaires du producteur au consommateur et développer une économie parallèle. Avec du monde, on pourra aussi foutre le bordel dans l'économie esclavagiste, en occupant les supermarchés ou en les empêchant de fonctionner. Le nombre amène la force, les moyens de pression, les moyens d'action, la prise de contrôle des gens sur le monde ou ils vivent et la société qu'ils font fonctionner.

Avec de la bouffe, on peut se passer d'argent, mais en cas de révolution, il faudrait reprendre le contrôle de l'économie. Alors il faut se poser la question de qui contrôle l'économie et d’où vient l'argent ? La réponse : des banques. Donc, avec un nombre suffisant, il faudra aussi occuper les banques et reprendre le contrôle de la création et de la distribution de monnaie. Le système monétaire mondial tient le monde, en changer est changer le monde ! Des gens expliquent cela très bien :
http://www.youtube.com/watch?v=rRFMZ20wBO8

Et enfin, pour faire la révolution, il faut ne pas se faire massacrer par la police ou par l'armée. Il faut donc, soit être assez nombreux pour que la force ne réprime pas les mouvements révolutionnaires, soit qu'une majorité des flics et soldats se rangent du côté des insurgés....Pour ça, il faut des révolutionnaires chez les flics et les militaires et croyez moi, on fait tout pour ne pas recruter ce genre de public parmi les forces de l'ordre et de sécurité.

Voilà, donc je ne vote pas et je vous en ai résumé ici les raisons. Elles sont logiques vu mes opinions politiques, si cela vous parait rationnel et juste, vous n'avez plus qu'à faire passer le message qu'une révolution et un changement de régime politique sont tout à fait possible, à condition d'en vouloir. Le fait de voter en mai ne révolutionnera rien du tout. Il y a des mecs comme Mélenchon qui disent être pour un changement de système, mais qui se présentent quand même en tant que candidat à un poste de baron dans celui-ci. Il y a plein de votant potentiel pour Mélenchon qui sont favorables à un mouvement révolutionnaire, en plus de ceux, moins nombreux, de petites formations d’extrême gauche. L'élection aura au moins l'avantage de permettre de les comptabiliser, peut-être de les fédérer, de faire qu'ils se rendent compte de leur force. A part ça, l'élection ne sert pas à grand chose. Dans tous les cas, même si mon vote ou mon non vote ne changera rien, ou pas grand chose et qu'en plus, tout le monde s'en tape de mon vote, je mets un point d'honneur à ne pas cautionner ce système, ces élections, par mon vote.


 

 

« Les érections présidentielles », la chanson :

http://www.youtube.com/watch?v=IqR1RkLNz3w

 

Regardez les se toucher la nouille en public les jours d'élection.."A voté", "A voté", "A voté"...C'est ça qui m'a donné envie d'écrire cette chanson. J'ai donc naturellement répondu "A chié", puisque c'est ce que j'avais fais, moi et que c'était ce que je pensais de leurs clameurs électorales.

  "Oui, montre comme tu es fier d'avoir bien fais comme on te dit. Oui, tu ne feras pas parti de ses exclus abstentionnistes, même pas capables de prendre une décision pour le bien de leur pays et d'effectuer leur devoir de citoyen ! Toi, tu as voté et tous tes petits copains aussi. Tu pourras alors bander à t'en faire exploser la trique, mouiller à t'en faire vomir ta chatte, t'extasier devant la fin du suspens et des résultats que tous connaissent déjà." 

"Ensuite, tu subiras, comme tous le monde, attendant que cinq ans passent et te fassent croire à nouveau, à un semblant de choix et de contrôle sur ta vie citoyenne."

 Les érections présidentielles feront bander les égos à dates régulières, les égos des commerciaux présidents de parti-candidats, les égos de ceux qui leur achètent leurs encyclopédies...


 

« Les moutons électeurs » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=LoeVUefpFUQ

Des moutons à la pelle :

Nous sommes tous des moutons, nous faisons Beeeeh et c'est la dernière chose improvisée que nous ayons encore l'imagination de faire. Les moutons sont nombreux et aussi nombreux soient-ils, ils obéissent à un berger, ou même à un pauvre clébard, le clébard obéissant au berger et le berger obéissant au supermarché qu'il fournit. Le supermarché obéira aux règles de commerces édictées par la centrale d'achat de la marque dont il est une franchise. Cette marque obéira aux marchés financiers dans lesquels elle est cotée en bourse. La bourse obéit à l'anarchie des spéculations des traders. Ces derniers obéissent aux lois du profit immédiat, sans lien avec l'économie réelle et l'économie globalisée obéit aux règles qu'elle se voit dictée par la réserve fédérale américaine, qui est en fait une banque privée à la solde de quelques individus qui dirigent le monde selon leur bon plaisir...Ça c'est pour simplifier un peu l'arnaque dont vous êtes victimes, ou vous avez le rôle de moutons, nourris aux graines de farines animales, composées en grande partie de restes de vos congénères, moins chanceux que vous dans la grande foire du diviser pour mieux régner.

Les moutons font beeeeh.

Ils font Beeeh chez eux en famille, renouvelant les habitudes sociales traditionnelles de celle-ci, de génération en génération, héritant de leurs caractéristiques communes, ainsi que du classement en catégorie socio professionnelle de ses membres...Ils font beeeh avec leurs amis de la même caste qu'eux, qu'ils ont trouvé dans les mêmes écoles qu'eux, pratiquant les mêmes loisirs, sur les mêmes lieux de travail...Ils font beeeh au supermarché, lorsqu'ils consomment jusqu'à vendre leur âme au profit des distributeurs du dernier produit à la mode, qu'ils espéreront posséder en premier. Ils font beeeh quand ils regardent la télé et lisent les journaux le matin en allant au travail. Ils font beeeh quand ils reproduisent les normes qui sont indiquées dans ces derniers. Ils font beeeh quand ils suivent les débats des élections présidentielles, qui leur font croire qu'ils ont le choix dans la manière dont ils seront gouvernés, alors que ces même politiciens, élites locales fantoches à la tête d'états nations fantoches, ne sont que des marionnettes à la solde des plus grandes entreprises.

Mais un mouton, c'est quoi exactement ?

On sait que le mouton est un animal suiveur, qui vit en troupeau, qui se socialise en groupe...La bergerie est une société. Mais ou vivaient ces moutons avant que l'on construise une bergerie et qu'on les foutent à l'intérieur?

Ils vivaient déjà ensemble et s'organisaient autrement, ils devaient bien être obligés de s'organiser eux même, puisqu'il n'y avait personne pour les avilir. Ils ont du y arriver puisque l'espèce à perduré au long des siècles, avant d'entrer en esclavage au nom du bon plaisir de quelqu'un d'une autre espèce, la notre.

Un mouton, c'est quand même une sacrée grosse bête, si on y réfléchi. Ça a de la force, des dents, en utilisant ça dans un certain sens, ça pourrait leur permettre de se défendre, d'être agressifs, de se révolter. En plus de disposer de cet arsenal certain, la force du mouton se décuple par le nombre, puisque lorsqu'il y en a un, il y en a plein tout autour.

Qu'a t’on réussi à faire de ces espèces vivant en nombre, qu'à t’on réussi à nous faire penser d’elles ?


Les cafards, les rats, espèces organisées en société, mais pas avilies par l'homme, on nous a fait trouver ça dégueulasse, nuisible, vecteur de peste et de maladies de toutes sortes. Ces civilisations différentes et ne vivant pas en fonction de notre bon plaisir, nous ont été présenté comme une sorte d'axe du mal, des sortes de Al Qaida des espèces vivantes, des méchants, le diable...Sinon, il y a les fourmis, qui comme elles sont travailleuses et se font bouffer, nous dérangent moins, sont vues comme de braves ouvrières, victimes de méchants scorpions... Les abeilles, c'est encore mieux, puisqu'on a réussi à les domestiquer, pour venir régulièrement bousiller leur habitat, afin de récolter le miel de leurs ruches...Par contre, les guêpes, les frelons, qui ne nous apportent rien et nous enfoncent leur dard lorsqu'on les rencontre de trop près, c'est une autre affaire...

Les moutons, c'est vu comme des cons, qui se suivent entre eux, qui paniquent face au danger et qui sont capables de tous se jeter d'une falaise, si l'un d'entre eux tombe. Et bien le mouton, c'est ce qui nous ressemble le plus. Nos dirigeants l'on bien comprit et se comportent comme si nous en étions. A chaque position hiérarchique plus élevée qu'une autre, le chef sera berger et les subordonnés seront moutons. Le mouton panique face au danger alors on le domine en lui faisant peur. Le mouton est un suiveur, alors on crée des règles de management qui seront suivi de l'un d'entre eux, en le persuadant que c'est profitable pour lui, règles suivies par un, donc par tous. Ces règles donneront à chacun des missions insurmontables, qui consisteront à surmener les moutons, à les stresser, à les presser comme des citrons, pour pomper leur énergie, qu'ils n'aient pas le temps de réfléchir à leur condition et philosopher sur le rôle qu'on leur assigne. On les spécialise de plus en plus, jusqu'à ce qu'ils ne comprennent plus le sens de ce qu'ils font. On abaisse leur marge de manœuvre, sur ce qu'ils font, sur leur vie. On les divise entre eux, en les montants les uns contre les autres, pour que dans le groupe, ils ne viennent pas à se rendre compte qu'ils ont des intérêts communs, que sans eux les autres ne vivraient pas au chaud à l'abri de leur laine, de la richesse produite par leur travail. Ensemble ils pourraient renverser l'état des choses qu'ils se contentent de subir, alors on fait tout pour qu'ils ne le sachent pas et ne soient pas en situation de le faire....On prend de leur rassemblement que ce qui est profitable, pour éviter le reste, les moutons, on les rend cons.

Alors qu'est-ce qu'il se passe actuellement dans notre société de moutons humains ?

Les moutons font ce qu'on leur dit, suivent les consignes du berger par crainte de son chien qui aboie. Mais les choses sont un peu plus subtiles, puisque l'on nous fait croire qu'on a le choix, que nous sommes en démocratie, que c'est le peuple qui gouverne, qu'on a le droit de contester, de caricaturer, de manifester. Alors on nous fout devant la gueule quelques caricatures de nos dirigeants, passés au filtre de la censure et quand ça va trop loin, on vire les Guillon, Porte, ou Dahan, qui ne sont pas de grands philosophes, ni de grands contestataires, mais qui ont osé blasphémer trop fort. On manifeste comme on nous en laisse le droit, en prévenant à l'avance la préfecture, pour ne pas trop gêner la circulation, l'économie au service des marchés...On suit les couloirs d'autobus, on fait sa petite promenade du samedi après midi et puis chacun rentre chez soi...On va voter, en nous faisant croire que cela peut changer quelque chose et on pense comme on nous dit dans les médias, comme nous le disent les sondages commandés par ceux pour qui l'on vote. Nous sommes alors convaincus que nous votons en toute connaissance de cause, alors que nous ne le faisons qu'en toute connaissance de la manipulation médiatico politique, à la solde des marchés...La grande majorité des votants n'y connaissent rien au fonctionnement des institutions pour lesquelles ils votent. Ils ne connaissent rien aux programmes politiques évoqués et à leurs conséquences en cas d'application concrète...Et c'est tant mieux, parce que c'est le but de maintenir la population dans cette ignorance. Ça les fera voter pour le candidat qui est le meilleur commercial, qui fait les plus belle phrases, qui fait le mieux semblant de croire en ce qu'il dit et qui a le plus de pognon pour que sa com soit visible et efficace. Bref, celui qui fera la campagne la plus active avec les plus gros moyens et la meilleure visibilité, gagnera. Une fois les résultats des votes publiés, nos politiciens se distribueront les places aux législatives et les bons points sur les bancs des ministres. Et qu'importe qui passera finalement, vu que ces gens là n'ont que le pouvoir d'être nos élites, intermédiaires entre nous les esclaves et l'économie mondiale de marché. Ces gens là ne sont que des vitrines, ils vivent bien, nous racontent de belles histoires, mais n'ont pas le pouvoir qu'ils nous font croire avoir.


Vous voulez vraiment contester ?

Commencez par attaquer ceux qui ont vraiment le pouvoir en les faisant vraiment chier, plus radicalement qu'en allant dire que vous n’êtes pas content un après midi ensoleillé devant leur porte. Comme dit présédemment, la société tient ses moutons par la finance, par la panse et par la force. Si tout le monde se mettait d'accord pour occuper les banques, les supermarchés et que les soldats des armées et les policiers participaient au mouvement, les choses changeraient vraiment...Sans cela, contester reste du folklore, voter reste une perte de temps doublée d'une approbation tacite à l'ordre des choses que les moutons subissent.

Mais voilà, les moutons ne le feront pas, parce qu'ils aiment trop les miettes qu'on les laisse picorer. Ils aiment trop économiser un an pour se payer des cadeaux à noël et des vacances à se choper le cancer sur la plage. Ils aiment trop leur mode de vie sédentaire et sécurisant, leur prêt de 44 ans pour devenir propriétaires...Et puis, on leur montre sans cesse des images qui leur font si peur...Des images d'exclus du système qu'ils ne voudraient pas devenir, des précaires désespérés, des chômeurs, des SDF...Ils ne veulent pas devenir comme ça...Ils aiment leur pays, on leur a tellement dit qu’ailleurs, c'était bien pire...Ils veulent se serrer la, ceinture et ne veulent pas finir comme les grecs. Ils ne veulent pas que des immigrés viennent leur voler leur emploi et corrompre leurs traditions et habitudes...On leur a appris à se considérer comme privilégiés, puisque l'on ne distribue pas les mêmes miettes à tout le monde. On exploite leur fierté stupide à vouloir se sentir supérieur, meilleur à l'autre...On exacerbe l'esprit de concurrence entre les moutons, pour que les moutons soient bien gardés.

Bref, nous sommes tous des moutons, nous faisons Beeeeh et c'est la dernière chose improvisée que nous ayons encore l'imagination de faire.

Un exemple de subdivision locale du vote des moutons….Diviser pour mieux régner, ça passe par le renfermement sur soi, son identité.


 

« Alsace » : la chanson :

Ode à l’Alsace !

 

L'Alsace, quelle belle région !

Située à l’extrême droite de la France, ses électeurs, du moins la majorité d'entre eux, ont su depuis bien longtemps honorer sa situation géographique d'élections en élections. De brèves de comptoirs en brèves de comptoirs, d'exclusions en discriminations diverses envers ceux qui ont le malheur de ne pas être aussi cons, que cette « bonne partie » de ce qui peuple ce lopin de terre coincé entre deux chaines de montagnes, les alsaciens en sont arrivé à voter majoritairement FN au premiers tours de quasiment chaques élections.

Du racisme envers les alsaciens me direz-vous, une aigreur issue d'une bête intolérance au gluten rendant trop acide mes ingestions de Kugelhof ?

Pas du tout amis alsaciens et de tous horizons, pas du tout !

Contrairement à de nombreux alsaciens, mais aussi à de nombreux français, de nombreux européens, de nombreux citoyens du monde, je n'en veux pas foncièrement à quelqu'un parce qu'il vient d'une certaine région, qu'il a une certaine culture, une certaine couleur de peau, une certaine orientation sexuelle. Non pas du tout, mes gouts en matière de personnes sont plutôt dirigés par des notions subjectives, que certains partageront, mais que j'affirme comme m'appartenir, être propre à mon histoire personnelle, m'ayant amenée à trouver certains plus cons que d'autres. Ce n'est donc pas le fait que certaines personnes viennent de certaines régions du monde, aient une certaine culture, une certaine couleur de peau, une certaine orientation sexuelle, qui m'oriente à les supporter ou non. C'est au contraire le fait que certaines personnes n'en supportent pas d'autres, parce qu'ils ont une certaine couleur de peau, une certaine culture, viennent d'une certaines région du monde, ont une certaines orientation sexuelle, qui va provoquer chez moi un certain dégout pour elles.

Alors quel rapport avec l'Alsace et les alsaciens me direz-vous ?

Et bien, grâce aux résultats électoraux de notre beau régime représentatif français, il se trouve que l'on peu quantifier le nombre de fachos parmi les électeurs dans un endroit donné, magie des statistiques !

Voyant les résultats des élections des dernières décennies, je ne puis que constater avec grande tristesse, que les candidats d'extrême droite, qui ont tendance à prôner un discours discriminatoire envers des personnes venant de certaines régions du monde, ayant une certaine couleur de peau, une certaine culture, une certaine orientation sexuelle, arrivent bien souvent en tête des premiers tours d'une grande majorité des communes alsaciennes. Ce n'est que par de subtils jeux électoraux et alliances diverses des partis de ce que l'extrême droite appelle à raison, l'UMPS, que les candidats du FN n'emportent pas les sièges à conquérir dans les seconds tours. Mais comme on banalise de plus leurs discours haineux et racistes, je n'ai aucun doute sur le fait que très bientôt, des alliances entre partis "traditionnels" et partis d'extrême droite fleuriront dans les élections locales et nationales, donnant à l'Alsace la digne représentation politique reflétant les opinions de la majorité de ses électeurs.

Alors oui, l'Alsace est une région très belle et certainement par soucis de compensation et pour ne pas rendre les autres régions trop jalouses de la beauté de ce décor, Dieu a crée les alsaciens. Ils ne sont pas tous bêtes, intolérants et fachos, mais ils sont tout de même bien nombreux à l'être. Ça n'est pas parce qu'ils sont alsaciens que j'ai du mal à les blairer, mais parce qu'ils sont fachos et que j'ai du mal avec les fachos, intolérant que je suis face à l'intolérance d'autrui. Les fachos des autres régions me plairont certainement tout autant, j'espère simplement qu'ils seront moins nombreux et que le voyage saura estomper quelque peu en moi, ce petit gout d'Alsace qui sent la bile moyenâgeuse.


 

En réfléchissant un peu plus loin que le bout de son nez, on se rendrait facilement compte que ce repli identitaire se base sur une histoire peu ragoutante. Qu’aime tu de ta région, de ton pays, à part les plats en sauce…Qu’aime tu tant, qu’il faille que tu ais le besoin de le défendre fasse aux invasions étrangères. Parfois, un petit bilan, un petit historique s’impose pour ramener à la raison certaines ouailles du hooliganisme géographique…

 

« Marseillaise » : la chanson :

Allons enfants de la patrie ! Allons ! Le jour de gloire est arrivé, comme le dit la chanson, on crèvera nos ennemis et on en fera des bains de sang dans les gouttières, ça va être bien ! Et ils nous chantent à tue tête ces phrases merveilleuses, nos amis patriotes...

  La marseillaise, hymne de la mère patrie française, apologie de la violence, de la vengeance, de la barbarie...Apologie de votre pays, la France.

Ah, la France, les mots me manquent pour en parler..Par ou commencer ? Par l'esclavagisme, par le colonialisme, par l'ethnocentrisme ? Peut-être par le nationalisme, puisqu'on y est, puisque c'est le sujet ici.

Alors, le nationalisme, c'est déjà assez pourri comme ça..Genre, si vous croisez un parti politique dans le monde, dont le nom est composé d'un national, ou d'un nationalisme, ou que ces notions font partis intégrantes de son programme, vous aurez de sacrés grandes chances de tomber sur une formation aux idéologies quelque peu racistes, xénophobes, prônant la préférence nationale...

Le nationalisme, c'est bien naz, mais en plus du nationalisme français, ça devient carrément débile ! Et ils sont nombreux nos amis débiles, dans ce beau pays qu'est la France. Ce qui est pratique, c'est qu'on peut en dénombrer une bonne partie, en comptabilisant par exemple les électeurs du Front National..Alors, je voix déjà d'ici les réactions : "Quoi, les électeurs du Front sont des électeurs comme les autres, le FN n'est pas illégal, je ne vois pas pourquoi on jetterait l'opprobre sur ses électeurs !". Et bien, je dois vous avouer être assez d'accord avec cette réaction, je suis bien heureux qu'un parti nationaliste d'extrême droite ai droit de citer en France, puisque ceci permet de se faire une idée chiffrée du nombre de connards dans ce beau pays...Evidemment, ils ne sont pas tous là, mais c'est quand même un bon vivier.

 

Rooo ! C'est tellement facile de s'attaquer aux électeurs FN, les biens pensants soi-disant de gauche n'y verront rien à redire. Heureusement, il existe un autre bon moyen de compter les connards selon moi : Retirez à la population française, le nombre de personnes non inscrites sur les listes électorales, soustrayez encore le nombre d'abstentionnistes, ou de personnes ayant voté blanc ou nul et vous obtenez le nombre de connards citoyens. Les connards citoyens, quand ils ne chantent pas la marseillaise ou qu'ils ne votent pas FN, votent pour l'un des autres parti politique existant dans le pays.

Alors voter, faire son devoir de citoyen serait-il donc un acte marquant d'une connardise citoyenne certaine ? En France, dans un système politique représentatif, les citoyens n'ont pas le choix de voter pour autre chose, que pour les représentants des élites qui représenteront l'intérêt des élites, donc les intérêts d'une infime minorité. Tout ceci légitimé par une majorité de citoyens défendant les intérêts de ceux qui les oppriment. Il me semble donc que voter, lorsque l'on fait parti de cette majorité sous informée et conditionnée, est un acte marquant d'une certaine débilité. Et ce n'est pas en votant pour un soi-disant parti contestataire du système qui en accepte les règles de représentation faussées en faveur des élites, que ça changera quelque chose à l'absurdité d'un vote dans ce pays...Oui, oui, oui, ils veulent changer le système de l'intérieur...Oui, oui, oui...

En résumé, je dirais donc que la plupart des gens marqués du sceau de la France, ainsi que la plupart des lecteurs de cet article, ou des auditeurs de la chanson en lien en haut de page, sont de gros connards, qui légitiment bien les actes de cruauté et de barbarie perpétrés par l'Etat français, en France et dans le monde. Ces actes son d'ailleurs très bien résumés dans la version originale de la marseillaise, hymne de la France.  


 

Vive la France !

 

Alors comme ça, il y a des français qui sont entré en résistance ? En voilà un noble combat ! Vu de loin, on se croirait presque revenu dans les vieux films de Louis de Funes, Bourvil ou encore dans la septième compagnie...

Ah les braves français qui entrent en résistance contre l'invasion nazi ! Aujourd'hui, plus de nazi ? Selon ces bons français, défenseur des valeurs françaises, fier de leurs valeurs françaises, les envahisseurs sont maintenant les gens originaires des pays du tiers monde, anciennement colonisés par la France notamment, ayant fait la richesse de leur belle France...Ah, le temps bénit des colonies !

Ces saloperies d'envahisseurs noirs, arabes et musulmans, qui ne sont pas "comme nous" ! Ils viennent voler le pain et le travail des bons français blancs, non sans avoir également profité des allocations sociales françaises, grâce à leurs familles de 8 enfants par femmes ! (car ils ont souvent plusieurs femmes...) Ces saloperies d'envahisseurs, vont bien finir par devancer en nombre les bons français blanc et les chasser à terme de leur belle terre de France !

Non ! Le bon français ne doit pas se laisser faire, le bon français doit se réveiller avant qu'il ne soit trop tard et que ces salops d'intégristes musulmans terroristes les aient obligé à voiler leur femmes et à manger Halal !

Et quand on pense que la France résistante, reçoit des coups de poignards dans le dos de ces salauds de gauchistes, les accusant de racisme ! Quelle infamie ! Quelle ingratitude ! Sont-ils aveugles pour ne pas voir ce plan savamment ficelé des forces étrangères pour nous voler notre pays ? Ont-ils pactisé avec l’ennemi ? Sont-ils tellement angéliques qu'ils soient incapables de voir que face à leur pacifisme de PD, c'est la guerre culturelle qui nous est déclarée ?

Et non, les français en résistance ne sont pas racistes, puisqu'ils vous le disent ! Et s'ils vous disaient qu'ils ne boivent pas d'alcool avec une bière à la main, vous seriez bien obligé de les croire, puisqu'ils vous le disent... Non ! Ces gens là ne sont pas d’infâmes fachos, ils ne veulent juste pas qu'on change leurs habitudes, c'est tout ! Quand quelqu'un vient chez vous, ne doit-il pas avoir la politesse de ne pas s'asseoir à la place du chef de famille, de manger ce qu'on lui donne ? Chez nous, c'est à nous, on en est propriétaire de chez nous ! Et la France, c'est pareil c'est aux français !

Ils l'ont bien mérité, leur France de merde, ils l'ont bien mérité ! Ils l'ont bien mérité, par le hasard qui les a fait naitre entre les frontières de ce riche pays, riche grâce à la pauvreté d'autres pays. Ils ont bien mérité de garder intègre ce territoire, acquis par le barbarisme de chefs guerriers il y a quelques siècles. Ils ont bien mérités de voir intactes des valeurs découlant d'une culture hiérarchique, de domination des autres, des autres cultures, des classes sociales aisés sur les classes sociales pauvres, cette culture de cour, de domestication, de réseaux...Ils l'ont bien mérité, ce sont de gros cons, ils sont bien la dedans, pourquoi venir les perturber avec de nouvelles cultures, avec de la nouveauté ? Tout ce qui est neuf est mauvais, tous les cons le savent bien !

La France entre en résistance, parce que la France se mérite, comme tous les gens qui sont nés par hasard sur ce territoire l'on mérité. Plus leur famille est là depuis longtemps, trois, quatre, cinq générations, plus ils le mérite ! Rappelez-vous de Pétain, qui est plus français que lui ?

Les gens d'origine polonaise, méritent plus que ceux d'origine portugaise, qui méritent plus que ceux d'origine maghrébine... La France, tu l'aime ou tu la quitte ! Tu es obligé, si tu es là, tu dois l'aimer, sinon, tu n'as qu’à aller ailleurs, puisque tu as le choix entre tellement de pays ! Si tu es là, c'est bien par choix, tout le monde choisi le pays ou il habite, c'est bien connu ! Quand on nait, il y a une grande foire aux pays ou chaque nourrisson choisit et parfois, il choisit Cambodge et ensuite, il veut changer ! Il avait qu’à mieux choisir ce con là !

"Lorsque l'on parle de la France et de préserver ses valeurs, chez certains cela sonne comme du racisme. Je ne comprendrai jamais ces gens là. 
Évidement il y a quelques dérapages dans les commentaires de certains, mais je ne peux pas m'occuper de tout à la foi, il y en a beaucoup trop." Dixit la page Facebook de "La France en résistance", allez l'aimer, c'est rigolo ! 

"Faites abstraction de tous ce que vous disent ces individus de gauche, ils n'aiment pas notre pays c'est flagrant, même s'ils prétendent le contraire. N'ayez pas peur d'aimer cette page, n'ayez pas peur d'aimer la France, vous n'êtes pas raciste, vous défendez juste votre patrie que vous aimez tant !" (Extrait du statut de présentation de la page)

Ben, pour conclure, je n'irais pas dire que j'aime la France, ni que j'aime aucun état nation, sorte de nouvelle religion qui tendent à remplacer les anciennes depuis le fameux "désenchantement du monde". Des religions qui se veulent plus rationnelles, parce qu’il ne s’y trouve pas de multiplicateurs de poissons, mais qui gardent quand même leurs saints patriotes, patrons des écoliers...En tout cas, pour ma part, c'est flagrant que je n'aime pas la France et qu'en plus, je profite bien de toutes les aides sociales qui s'y trouvent, parce que je suis français ascendant connard... J'aime ces bon français qui me permettent de rien foutre toute la journée en les traitant de connard en prime, continuez ! D'ailleurs, comme je suis partageur, je recommande aux gens du monde entier de venir profiter de ce beau pays qu'est la France et de ces bons français patriotes et travailleurs. Comme on dit, quand il y en a pour un, il y en a pour dix ! Je propose même mieux, venez tous déloger ces bons patriotes français, prenez leur maisons, leurs richesses qu'indirectement ils sont venu vous prendre chez vous et balancez les en Patagonie à l'intérieur d'un cassoulet géant, à revisiter l'histoire de Napoléon en lisant du Molière, comme ça ils seront content avec leurs valeurs et leur culture !

Aller, vive la France, continuez à résister, c'est marrant !

 

  Extrait de la présentation de la page Facebook, "LA France en résistance" : Depuis son ascension notre page subit des attaques de différents individus de gauche je présume. Ces attaques sont dues au fait que notre page serait soit disant à connotation raciste.
Ce n'est pourtant pas le cas et je l'ai bien précisé dans la description de la 

page.
Dès lorsque l'on parle de la France et de préserver ses valeurs, chez certains cela sonne comme du racisme. Je ne comprendrai jamais ces gens là. 
Évidement il y a quelques dérapages dans les commentaires de certains, mais je ne peux pas m'occuper de tout à la foi, il y en a beaucoup trop. C'est pour ça que j'envisage prochainement de recruter une personne pour modérer cette page avec nous (nous sommes deux actuellement).
Faites abstraction de tous ce que vous disent ces individus de gauche, ils n'aiment pas notre pays c'est flagrant, même qu'ils prétendent le contraire. N'ayez pas peur d'aimer cette page, n'ayez pas peur d'aimer la France, vous n'êtes pas raciste, vous défendez juste votre patrie que vous aimez tant !

Vive la France !


 

Mais que défendent-ils ? Au nom de quoi ? Bien d’entre ces fameux français et autres ressortissants d’autres pays sont mort pour ce genre de questions que beaucoup) d’entre eux, n’ont guère eu l’occasion de se poser…

 

Mort pour la France !  

 

Il en est des traditions, des friandises à donner aux oiseaux, pour qu'ils se sentent libres de ne pas quitter leur cage tracée aux doux chants des hymnes délimités par quelques frontières administratives.

Recueillons nous en hommage aux morts pour la patrie, aux morts au champs d'honneur, aux morts pour nous, pour notre vie, pour notre monde, pour que l'on vienne leur rendre hommage parce qu'ils furent fort, courageux et eurent bien fait comme on leur avait dit.

Ils ont bien fait comme on leur avait dit, oui, ils sont morts et au contact des obus de la partie adverses, leurs corps ont éclatés comme de la chair à saucisse qui gicle du boyau qui l'entoure, parce qu'on l'aurait plongé trop longtemps dans l'eau bouillante, voir la guerre.

Mourir à la guerre, c'est stupide, c'est stupide quand on pense savoir pourquoi on se bat et ça l'est encore plus quand on l'ignore. Ceux qui ignorent moins le sujet du conflit, sont ceux qui ne se battent pas. Eux font cuir les saucisses à la guerre et les meilleurs stratèges cuisiniers feront bouillir nos amis soldats, tout juste assez de temps pour que la saucisse d’en face explose avant qu'eux même n'explosent...

Alors le 11 novembre en France, pas en Allemagne, en France...Et puis le 8 mai, en France toujours..Et d'autres jours, pour d'autres pays, selon le jour de l'armistice de la guerre qu'ils ont gagnés, on fête la chair à canon ! On fête les morts victorieux, ceux qui ont perdu n'ayant qu'à continuer de mourir, puisque c'est encore ce qu'ils font de mieux !

Alors le maire, le président, le notable du coin, référents des institutions au nom desquelles le soldat abruti par les sons de l'eau qui boue est allé mourir, tout ce petit monde, fait son discours, rend son hommage. Les autres présents, dont le nombre est proportionnel aux années d'ancienneté du conflit, écoutent et s'ennuient.
Ensuite, est marqué le plus solennellement du monde, une minute de silence. Celle-ci est consacrée à la réflexion sur le sacrifice humain dont on est la cause à retardement et dont on doit se sentir au moins aussi coupable que reconnaissant.
Enfin, l'épilogue de ce petit spectacle arrive lorsque les petits enfants, future incarnation de ce à quoi pourrait ressembler la chair à saucisse sortant de son boyau dans quelques années, chantent l'hymne, "allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé !"

Ils chantent faux, ils chantent trop vite, tout ça à cause de cette conasse d'instit remplaçante, qui entre ses quatre quart temps à double niveau dans quatre écoles différentes et éloignées, dont la moitié lui demande de venir participer à des cérémonies à la con un jour férié. Mais le cœur y est et c'est bien l'essentiel, l'honneur est sauf, la patrie n'est plus en danger !

Tous, soulagés par la fin d'une cérémonie aussi mal organisée qu'interminable, jettent leur dévolu sur le vin d'honneur. Vin d'honneur qui n'a de vin que le nom puisqu'aux alentour de midi, c'est déjà au pastis et au whisky que jeunes et vieux se mettent une race, à tel point qu'ils finiront leur jour férié couché avec un putain de mal de crâne, qui ne les quittera plus jusqu'à leur journée de labeur du lendemain.

Dire que pendant ce temps là, les morts à la guerre continuent d'être morts pour des conneries. Sans rire, on pourra chanter toutes les marseillaises qu'on veut, assister à nombre de cérémonies expiatoires interminables, se souler la gueule jusqu'à la cirrhose foudroyante à date fixe, les morts à la guerre n'en auront pas moins eu une mort de merde.

 

18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 11:07

I Constat

Implacablement, à travers une vie de pseudo artiste bien rempli, on finit par regarder autour de soi, du moins il est possible de le faire. A travers les différentes chansons crées durant ce périple personnel, se tisse une toile de thèmes redondants, qu’il convient de classer ici en catégorie, afin de définir un constat global à des élucubrations spontanées. Du pulsionnel pourrait donc naître la réflexion, à moins bien sûr de garder traces de ses pulsions et de se pencher à nouveau sur celles-ci une fois son clavier refroidi, histoire d’avoir un temps soit peut de recul sur les choses qui sont sorties de soi.

 

1 les époques

Avec le temps va, tout s'en va...Le monde, la civilisation, son organisation dans certains types de sociétés, puis d'autres...De nombreuses choses passent et de nombreuses autres restent. Des souvenirs se gardent, d'autres se perdent et nous héritons de tout ça au moment ou la cigogne est venu nous déposer ici, dans un choux, une rose, voir un océan de merde. On pourra toujours comparer les mondes d'avant et les mondes d'après, leurs différences ou leurs similitudes. Ici, contrairement à ce que beaucoup d'historiens ou autres théoriciens des contes merveilleux endormant les masses nous en disent, rien n'est science exacte, tout n'est que supposition. Mais puisqu'il nous reste encore ce pouvoir là, au moins un peu pour certains, alors supposons, émettons des hypothèses, réfléchissons à ce qui fut peut-être, à la lumière de ce qui est maintenant.

« Comme au Moyen-âge » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=MnOEonl7tio&feature=plcp

 

C'est vrai que le monde à bien évolué depuis les sombres heures du moyen âge.

- A cette triste époque, des populations entières étaient décimées par les famines au gré du bon vouloir du climat de l'année en cour...Aujourd'hui, tout le monde sait que les famines n'existent plus ! 

- A cette triste époque, des populations entières disparaissaient au gré des maladies dues à la promiscuité, à l'indigence, au manque d'hygiène...Aujourd'hui, tout le monde sait que cela n'existe plus ! 

- A cette triste époque, des populations entières devaient des corvées à leur seigneur suzerain, qui avait le droit banal pour lui en cas de non respect des règles imposées.

- A cette triste époque, les populations étaient divisées en corporations sociales qui restaient constamment entre elles, sans jamais se mélanger aux autres.

- A cette triste époque, les populations se fritaient entre elles au nom de soi disant croyances religieuses.

- A cette triste époque, quelques rois possédaient tout et la plupart vivaient dans la pauvreté. 

Mais à cette triste époque, l'industrie n'existait pas, la surconsommation ne concernait que peu de monde et les civilisations établies ne foutaient pas leur planète en l'air. 

Nous pourrions alors en déduire que l'homme fait son bout de chemin en ce bas monde, certains partent et laissent la place à d'autres. Notre société évolue avec le temps, évolue sur certains points, mais sur d'autres, il arrive que ça ne soit que le décor qui ai changé. Le folklore évolue, mais les traditions restent.

 

2 les lieux

Que de choses à voir en ce monde ! Un décorum multiple et varié compose notre belle planète et selon ou l'on se trouve, on verra bien des choses différentes. Ce principe complexifie quelque peu les points de vue que l'on peut avoir en toute chose. Ainsi, une partie de nous même semble se définir au lieu ou l'on naît, ou l'on grandit, ou l'on nous éduque avec plus ou moins de succès. Par la même, les chemins divers durant la vie de toute personne, les amèneront à se forger le corps et l’esprit, par delà les années de leur petite existence. Prenant tout ceci en compte, on sera susceptible de constater toute la difficulté pour certains de se comprendre et aux civilisations entre elles et en elles, de fonctionner de manière rationnelles et cohérentes.

 

Dans quel sens se tourner ?

Pile, face, avant, arrière, en haut, en bas, ou dans le sens de toutes les autres directions que l'on ne sait pas nommer par manque d'imagination et d'utilisation de certaines parties de nos cerveaux. On  se trouve alors comme sclérosé, du fait que ces directions puissent être non comprises au sein de nos référents communs,  dans ce qui fait l'essence de l'esprit de Facebook, de la télé, des pensées ayant pignon sur rue, etc...

N'y aurait-il pas de sens ? Ni le sien, ni celui des autres, ni ceux que l'on ne nomme pas ? Les sens convenables sont-ils convenants finalement ? Si oui, à qui et surtout pourquoi ? On pourrait bien dire en haut à la place d'en bas, ou en bas à la place d'en haut. On pourrait le dire, on pourrait le faire et ça pourrait bien ne rien changer à l'affaire. Alors on propose des formulations, pas vous, ceux qui ont l'autorité pour ça. On propose des formulations pour mieux classer et tenter de se ranger dans l'espace temps, pour se rassurer à croire mieux connaître l'inconnu, qui nous ferait trop peur sans ça. 

Rendez-vous compte ! Ne pas savoir ou l'on est et ou l'on va ! Si on découvrait que ceci est le lot de chacun, naviguant dans un flot de hasard, chacun se sentirait trop con pour supporter sa fiereté de lui même ainsi mise à mal. On avait cru dur comme fer contrôler sa vie et que sa société, se voulant rassurante, contrôlait son environnement. Ceci est aussi con que de croire que la terre décide pour le soleil, le soleil pour la galaxie et dieu pour tout le reste. Quoi ! J'ai dis con et dieu dans la même phrase ? Un bon bucher devrait alors me faire le plus grand bien ! 

Evidemment, avec tout ça, il faut de la police, de la contrainte, pour croire à toutes ces conneries. Sans force pour la soutenir, la connerie ne dure qu'un temps. Si la force est avec le con, le con à raison… ! C'est grâce à cela que l'on finit par naître dans le cocon de connerie qui nous est réservé à tous, bercé par les chants éducatifs, puis scolaires, puis professionnels et une fois qu'on est vieux, on peut à son tour transmettre cette connerie aux mioches qu'on aura fait pour flatter son égo, tout en pensant que son sang vaut mieux que celui des autres. 

C'est vrai que c'est marrant comme on à de cesse de vouloir s'encadrer, de se cadrer dans nos alentours, d'y cadrer les autres, les choses, le nord, le sud, le bien, le mal, alors qu'on se comprend si peu, que l'on comprend si peu toutes ces choses qui nous entourent. A croire que l'on a peur de se perdre ! Pourtant et c'est paradoxal, c'est souvent les plus perdus qui ont le plus peur de se perdre, car la peur amène toujours vers le sujet de sa peur. Un perdu qui le sait, aura peut-être plus de chance de tomber quelque part, il tracera au hasard, sans s'agripper sans cesse à des branches imaginaires, qu'on lui tend dans des visions mirages crée par sa tête et conditionné par je ne sais quoi.... 

Sans être obligé d'être un scientifique, as des calculs de physicien, peu de gens savent vraiment comment les choses fonctionnent, de quoi les matières sont faites, comment et pourquoi elles ont été ainsi pensées...On en use, puis on les jette sans les comprendre aucunement. Notre univers social fonctionne également selon le même genre de principes. On utilise les gens pour ce qu'ils nous apportent, pour masquer cela et penser qu'on est gentil, on appelle ces gens amis. Ces amis, amis par leurs qualités, celles qu'on estime comme telles, car nous servant. Ce que l’on considérera comme leurs défauts seront mis de côté tant que leurs qualités nous apportent quelque chose de plus important. Sinon, c'est l'exclusion du cercle. 

On utilise les gens, on les consomme, mais on ne les comprend pas, ou très peu, pour la bonne raison qu'on se fout de les comprendre, de plonger dans leurs avis, de savoir d'ou ils viennent, pourquoi ils sont là. Ceux qui se lanceront dans ce genre de recherche pourraient bien devenir les rois du pétrole, mais à la manière de nos économies de société, on ne voit que le bénéfice à court terme et on se fout des compréhensions longues durées. 

Comment cela se fait-il ? 

Là encore, c'est très simple et provient des mêmes raisons que précédemment. On nous apprend à être comme ça, il est très dur de s'éloigner du cocon de conneries duquel on vient, dans lequel on vit, auquel on a de cesse de nous conditionner. Il restera toujours plus ou moins là et parfois, on sera amené à faire le choix que ça soit plutôt moins que plus. Des choix, nous en avons hélas que peu à faire effectivement, malgré ce que beaucoup se bercent à croire. Cela vient en partie de nos psychologies d'êtres sociaux, élevés à suivre une sociabilité de merde, au service de groupes que l'on ne comprend pas. Tout ceci résulte des mêmes principes de domination que les religions. Lorsque l'on cherche, on peut en savoir plus, il y a des savants, des érudits, mais ce savoir se heurtera toujours à l'incompréhensible, à la foix, en un dieu, en un système. Les gens qui fondent des sectes ont bien compris ce genre de principe et essayent de faire leur petit commerce dans leur coin. Evidemment, le système central n'aime pas l'économie souterraine, dont il ne tire pas 100% des bénéfices. Alors il condamne, alors il enferme. Pauvre Rael ! 

On ne comprend pas les gens, les choses autour de nous et on se comprend encore moins soi même. On utilise peu de nos capacités physiques et cérébrales, comme si le cocon de connerie auquel on est soumit, nous maintenait dans un état de léthargie brimant ce que nous pourrions être. Le corps humain est une machine, un pote m'a dit qu'à son service militaire, il ne faisait jamais de sport et qu'il a du se mettre rapidement à faire 20 bornes de footing par jours. Il y a aussi des gens capables de grande rapidité de raisonnement, ou de retenir de grandes masses d'informations. Il y a des gens qui devinent ce que pensent les autres, sans qu'ils n'en parlent...Bref, le corps humain est une machine très efficace et peu s'en rendent compte et peu s'en servent comme ils pourraient s'en servir, dommage...Mais je ne leur jette pas la pierre, ils ont été préparé à ce service minimum dont il est très dure de s'échapper lorsque l'on ne vit pas sur une autre planète. 

Du coup on vit en usant, en s'usant, en suivant, dans des habitudes que l'on nous a servi toutes cuites dès la naissance. Point n'est besoin de comprendre quand on peut se servir en faisant l'économie de tout raisonnement allant plus loin que le pragmatisme utilitaire. On nous donne, on nous nomme des sens et nous suivons et nous croyons en ça. Nous continuons à évoluer dans nos si inconfortables zones de confort et la vie continue. 

 

« Capitalismo » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=MYzn-O9xwO4

 

Nous vivons dans un monde dont tout le monde profite !

Dans notre merveilleux monde libre d'être cloisonné, nos petits jardins sont nos petits ghettos. Au sein d’une société mondiale ayant éliminé, parait-il, la lutte des classes, les riches et les pauvres ne mangent toujours pas dans la même assiette, bien qu'ils regardent les mêmes postes de télévisions et les mêmes news du net.

D'un côté, il y a les riches des pays pauvres, s'accordant avec les riches des pays riches quant à la bonne utilisation des matières premières et des flux de produits manufacturés, ainsi qu'éventuellement sur la bonne gestion de trafics d'armes, de drogue, ou d'êtres humains. (Bien qu'il parait que l'esclavage fut aboli depuis longtemps....)

De l'autre côté, les pauvres des pays riches, s'accordent à pester sur les pauvres des pays pauvres, qui candidateraient à venir prendre leur place convoité de pauvres de pays riche. Ceci génère notamment, racisme, ségrégation, vote très à droite, communautarisme...

Si je ne croyais pas en le bien fondé de notre système politico-économique mondial, je pourrais être amené à penser que les élites unies font tout leur possible pour amener socialement les pauvres du monde entier, à se bouffer la gueule entre eux...D’où le célèbre adage, "diviser pour mieux régner".

Après, comme on dit également, pour qu'il y ait de bons bourreaux, il faut de bonnes victimes, pour qu'il y ait des manipulateurs, il faut des gens qui acceptent, même implicitement, leur manipulation. Les Nazis n'auraient pas été grand chose, s'il n'y avait pas eu un peuple entier, ou au moins une bonne partie de celui-ci, pour donner force et crédit à leur idéologie. Le régime de Vichy n'aurait pas fonctionné, s'il n'y avait pas eu un bon peuple de collabos pour le faire tourner. La cinquième république serait obsolète, s’il n'y avait pas des millions de veaux allant voter tous les cinq ans pour lui marquer leur consentement à ce qu'elle perdure. Et si la globalisation économique permet aux disparités de niveaux de vie et de droits sociaux d'être telles à travers le monde, si elle permet la destruction de notre environnement, si elle permet les guerres, les génocides, à nos gouvernements de vendre des armes chimiques à des dictateurs, c'est bien grâce à nous tous et en premier lieu, aux gens qui votent et cautionnent en France, ce système.

Réjouissons-nous donc de vivre en harmonie les uns, les autres, au sein d'une civilisation en voie d'extinction. Si elle ne s’éteint pas grâce à nous mêmes, elle s’éteindra peut-être avec l’aide de forces qui nous sont supérieures...Certains diront dieu, d'autres la nature, encore d'autres, les habitants de la planète Xantior 6 qui viendront coloniser nos restes... Mais si vous avez des idées sur le sujet, n'hésitez pas à faire vos propositions !

 

Tentons d’analyser de façon simple ce que l’on accuse de créer richesse et pauvreté et que l’on nous présente comme trop dure à comprendre pour les non-initiés, c'est-à-dire la plupart d’entre nous.

 

L’économie pour les très nuls :

"il faut comprendre le système, le fonctionnement de son économie dans son entier, pour prétendre ensuite pouvoir trouver un meilleur système que celui en place"...

Quelle phrase à la con !

Le système économique en place est une vaste arnaque, qui complique volontairement quelque chose de simple et claire, pour le rendre trouble et incompréhensible. Cette chose, c'est l'économie, car l'économie, contrairement  ce qu'on veut bien nous faire croire, est une chose très simple et compréhensible de tous, si, si !

En soi, dans une économie, on vend, on achète...Des produits sont rares, d'autres moins et plus ils sont rares, plus ils coûtent cher. Quand on achète en gros, le prix à l'unité revient moins cher, car l'achat en gros est une garantie pour le producteur du produit acheté, d'écouler plus rapidement son stock de marchandise. Moins il y a d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur,  et moins de marges bénéficiaires se font sur le dos des deux...Bref, moins d'intermédiaires et moins de gens qui se servent au passage...Les intermédiaires sont notamment ceux qui distribuent les produits, parfois centralisent la distribution comme les commerces, les supermarchés...Dans l'économie actuelle, ce sont souvent eux les responsables de la baisse du pouvoir d'achat, malgré ce que leurs panneaux publicitaires veulent bien nous en dire...

La publicité justement, le marketing, l'image, la communication, voilà quelques notions qui jouent un rôle primordial dans l'économie d'aujourd'hui. La part de ces quelques notions dans les coûts de production est considérable. Cette part investie permet souvent de créer de nouveaux besoins absurdes, ou même de vendre du "rien".

Dans les marchés financiers, la com, l'image d'une marque cotée, les rumeurs qui courent, font fluctuer les valeurs boursières d'un produit, alors que celui-ci, sa rareté, restent identiques, ce qui devrait normalement signifier que sa valeur ne devrait pas bouger...Et pourtant..

En bref, on fait de quelque chose de simple, l'économie, quelque chose d'incompréhensible des non initiés, une affaire d'experts. Il est bien commode que la plupart des gens que l'on arnaque ne puissent comprendre la nature de l'arnaque monumentale qu'ils subissent.

A part pour les historiens, il n'y a que peu d’intérêts à comprendre dans tous leurs détails, les vicissitudes de ce système économique. Une compréhension globale de cette arnaque mondialisée, suffit à en dresser un constat amer...Je pense qu'il n’est pas nécessaire de partir de ce système absurde, de prendre son fonctionnement comme base de raisonnement, pour en envisager un autre. Je pense qu'il faut au contraire, partir de la simplicité d'une économie saine, comme base de raisonnement..Genre, 1 + 1 = 2 et 1 est moins que 2...Appliquons ces principes simples dans l'économie de masse et comme par magie, celle-ci sera bien plus simple et bien plus compréhensible. Du coup elle sera dure à être utilisée par une minorité de privilégié pour justifier et légitimer les privilèges dont ils profitent et qu’ils font subir au restant de la population...

Alors il s’agirait donc de ranger, de remettre les choses à leur place. La société capitaliste en fait preuve, de rangement. Oui, elle range les hommes, elle les parque, selon quel cheptel appartient à quels propriétaires.

 

3 les frontières

Le grand chantage :

Perdre la vie est un risque plus grand que celui de mourir. Perdre la liberté sous le chantage d'une mort annoncée est incomparablement plus grave. Voici le principe du purgatoire inspiré par notre culture judéo chrétienne. Influencé par nos valeurs religieuses, qui soit dominaient anciennement nos esprit avant le soi-disant désenchantement du monde, soit les dominent encore et exercent leur pouvoir de contrôle sur nos âmes, nous voilà tout conditionné à la peur. Mais que nous soyons contrôlés par la morale religieuse ou la morale sociétale laïque au sein de la religion étatiste, nous subissons une domination morale, culturelle, sociale, économique. Nous sommes des esclaves et nous servons nos oppresseurs, plus ou moins directement, nous en avons plus ou moins conscience et cela agit plus ou moins sur notre moral.

Alors il faut bien se comporter, se comporter de façon conforme à ce qu'on attend de nous et si nous ne suivons pas ce chemin, on mettra en œuvre contre nous divers moyens de pression pour nous faire flipper, nous abaisser plus bas que terre...Et de purgatoires, en exclusions sociales, notre vie sera infiniment moins douce que si on avait écouté ce qu'on nous dit. Voilà à quoi sert le cloisonnement, la propriété, la hiérarchie, le bon sens commun, à bien savoir ou nous sommes. Une vraie petite passion pour l'ordre, le rangement, la parcellisation, l'atomisation, le diviser pour mieux régner. Pour empêcher tout éventuel ordre concurrent, on exacerbe la concurrence entre les petits, au sein d'une masse pour qu'elle n'ai pas conscience d'en être une, d'avoir aussi un pouvoir, des moyens de pression...

Alors, on nous fait chanter, nous sommes otages de ça. On nous fait convoiter quelques privilèges potentiels et comme nous sommes conditionnés à être divisé, nous ne pensons qu'à notre gueule, à notre petit confort personnel et la solidarité s'éloigne d'autant. Nous sommes otages, victimes du syndrome de Stockholm social, qui nous fait défendre nos bourreaux, défendre le système en quête de quelques bons points, tels des kapos qui perpétueraient l’oppression de l'étage supérieur. Ainsi, la haine des oppressés se matérialise sur leurs vis à vis et non sur ceux d'au dessus.

Et pourquoi pas se libérer de ce chantage, et pourquoi ne pas faire autre chose, ne pas voire qu'il existe une infinité d'autres choses à faire, à vivre, que celles que l'on nous propose. Et pourquoi ne pas décider enfin pour soi, prendre le pouvoir, diriger notre vie comme bon nous semble et non comme bon nous est signifié. Une sorte de libération de l'esprit, première étape d'une vie qui prendra des chemins moins frustrants, névrotiques, angoissants et chiants...S'ils veulent que je chante, alors je chanterais, mais cela pourrait bien être une autre musique...

 

« Clôture » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=nsPLnUbciXw&feature=plcp

Des clôtures en veux tu en voilà, parce que dans un monde ou les moutons savent bien être gardé, elles sont essentielles. Alors chacun vit dans son petit jardin, avec son lopin de terre, à l'abri des voisins. Et voilà que les jardins se construisent dans les têtes et que chacun pense que ses idées de merde sont chasse gardé. On en finirait même par les acheter, les breveter, "Ce crétin est des alpes, je veux mon label pour le certifier, que diable !"

Des clôtures, des barrières, des grillages, il y en a partout, vous vivez avec, vous vivez dedans et il n'y a qu'en prison qu'on l'assume, croire qu'il n'y a plus que les exclus des paisibles jardins qui ont encore une certaine lucidité...Peut être est-ce du à l'éloignement de toute violette odorante près de leur gîte...Les plus drogués ne seraient donc pas en prison ? 

 

Marre des étrangers qui viennent en France pour toucher les allocs !

En ce moment j'entends, "marre de ces étrangers qui viennent en France pour toucher les allocs !". Alors, je me suis dit "et si on remettait un peu les pendules à l'heure en faisant un petit historique de l'essence de ce que peut être une "alloc", de pourquoi on la touche, de pourquoi on en touche en France et pas forcément dans le pays d’où sont originaires ces fameux "étrangers", de pourquoi ces fameux "étrangers" viennent en France.

Pour commencer, une "alloc", une aide sociale telle qu'elle soit, se donne sur des critères objectifs, par rapport aux revenus par exemple. Si l'on commence à dire qu'il faut instituer des jurys établissant la bonne volonté des personnes à qui sont attribuées les aides, sachant que ces jurys seront bien évidemment sélectionné en suivant certains critères de bonne soumission au pouvoir établi, les personnes qui se verront attribué les aides sociales, seront bien toutes les mêmes...Des suces boules, ou des personnes qui savent bien faire semblant. Si on commence à décerner les allocs sur des critères subjectifs, comme par rapport aux  opinions politiques, à la tête du client...A sa nationalité...On peut vite finir  par créer des castes de privilégiés vivant sur un territoire, la caste de droite, la caste des beaux, la caste des blancs... Certains auraient droit à certaines choses et d'autres n'y auraient pas droit...Les blancs à l'avant du bus, les noirs à l'arrière...Alors il est vrai que certaines aides s'attribuent selon la nationalité, genre en France, il n'y a que les français qui ont certains droits et d'autres aides sociales sont aussi attribuées aux personnes étrangères. C'est d'ailleurs de cela que les gros beaufs tendance extrême droite assumée ou pas, se plaignent.

Au nom de quoi les français auraient plus le droit de vivre sur le territoire français que les autres...Parce qu'ils sont là depuis plus longtemps, qu'ils ont trouvé la France les premiers ? Les français, ils n'y peuvent rien d'être nés en France. Ils sont né là par hasard, comme d'autres sont nés par hasard ailleurs...Mais dans la vie, on a le droit de changer, on devrait pourvoir avoir le droit, du moins, les capitaux, ils ont bien le droit, eux. On a vécu depuis son enfance avec une culture, une religion, un pays, mais si l'on a un peu de recul sur soi, sur ce qui nous à amené là, on devrait pouvoir essayer d'autres pays, d'autres cultures, d'autres religions...Non ?

Ah, les fameux étrangers qui viennent en France juste pour profiter des allocs ! "Vous les voyez, ces connards qui exploitent leurs gamins comme source de revenus et qui les laissent à l'abandon...Oui, ces étrangers, parents indignes, qui viennent pomper le fric des français, celui que les français payent avec leurs impôts, tout ça pour créer de l'insécurité et des futurs délinquants...". Moi je dis que c'est malheureux que des parents qui touchent des aides sociales, des allocations familiales, dont le but est de leur apporter une aide financière pour mieux faire vivre leur famille, finissent par se servir de la thune qui leur est attribuée, pour aller picoler au PMU sans s'occuper de leur marmaille. Oui, mais pourquoi accabler les étrangers par rapport à cela, les français le font très bien également, pourtant, on vient bien moins remettre en cause la nécessité du versement de leur allocs...Et là, les gros beaufs de droite diront, "y a qu'a plus verser d'alloc du tout, saloperie de pauvres, tous des faits néants !". Sauf que si plus d'alloc, il ne faudra pas se plaindre de l'insécurité qui s'en suivra, des hordes de pauvres dans les rues qui se rueront sur le moindre signe de richesse leur passant sous le nez, d'un monde à la mad max et de l'explosion des ghettos de riches qui devront se planquer dans des forteresses pour pas se faire zigouiller à chaque coin de rue. Ça se sait très peu, mais les allocs, les aides sociales, ça sert surtout à la tranquillité des riches dans leur exploitation des pauvres...Et à moindre frais !

Pour en revenir à nos moutons, une allocation, ça se verse par rapport à des critères objectifs, ça ne se verse pas selon la façon dont on s'occupe de ses gosses, qu'on soit français ou pas. Pourquoi les français auraient tous le droit de mal élever leurs gosses en étant subventionnés par l'état et pas les étrangers vivant en France ? Parce que la France est un pays composé d'une bonne masse de gros beaufs d’une pseudo classe moyenne bien raciste, qui voit les étrangers comme source de bien des malheurs ? Pourtant ces mêmes gros beaufs, quand ils achètent leurs bananes pas cher et qu'ils profitent d'une promo sur des T shirt made in China, on ne les entends pas râler sur le fait qu'ils profitent bien des inégalités commerciales et des inégalités de traitement des salariés entre pays du nord et pays du sud. On les entends quand il faut pester sur les étrangers qui viennent en France profiter des allocs, mais on ne les entends jamais pour s'insurger du fait que leur mode de vie se fait sur le dos de populations subissant régulièrement des famines et vivant dans une misère noire grâce à eux.

Pour vous dire ce que je pense vraiment de tout ça, j'affirme qu'il faudrait que la France verse de allocations sociales, non seulement aux étrangers vivant en France, mais aussi aux étrangers vivant à l'étranger dans ses anciennes colonies, que la France à allégrement exploité et continue à exploiter via ses grands groupes industriels et commerciaux. Une allocation pour service rendu à la nation française...Mais pensez-vous ! A la place, la France veut que les pays africains lui remboursent la dette que la France à elle même contracté lorsque ces pays faisaient parti de ses colonies. Sardou disait "S'il n'y avait pas eu les ricains, on serait encore en Germanie", mais que dire sur les africains qu'on a foutu en première ligne dans la reconquête du pays... ?

Après, je le redis, les frontières, les pays, c'est de la merde de clôture pour garder les veaux et les faire se sentir comme appartenir à leur fermier qui finiront par tous les amener un jour, à l'abattoir. La France est un fermier latifundiaire, qui donne de bonnes grosses graines de supermarché à ses moutons...A quelques fermes de là, les moutons sont bien moins bien lotis et comme la France à besoin de plus de moutons pour paitre dans ses verts herbages, le mouton étranger y est venu prendre sa place, profitant des bonnes graines allocs...Le mouton français n'est pas content, il a l'impression d'avoir moins de graines et le mouton étranger se sent de ce fait, mal vu du mouton français. Le fermier est donc ravi que les moutons se regardent dans le blanc de l’œil et oublient celui qui les drogue aux graines et qui se fera plein de pognons sur le dos de leur viande et de leur laine...

 

Et puis ses fameux français, ils ne sont pas si français que ça au final. Malgré les restrictions de mouvements humains entre frontières, l’amour et flots de sperme ont réussis à se frayer un chemin vers l’ovule se trouvant de l’autre côté de la barrière.

 

Enfant d'immigré :

 

Constatant avec la plus grande joie la parution d'un nouvel article dans la presse traitant du sujet des immigrés, il a bien fallu que je traite à mon tour de ce sujet. Ici, seul le titre du dit article, titre vendeur et « tape à l’œil » s'il en est, m'a inspiré...

Le titre était le suivant : 

"Je fais partie des 90% d’enfants d’immigrés qui se sentent français, mais..."

 

Alors j'ai Lu que le titre étant donné que j’estime les articles de l'organe de presse en question tout pourri la plupart du temps...Mais avec le titre, je crois qu'on peut déjà faire quelque chose, en tout cas ça m'a rappelé des trucs que j'avais complètement oublié.

Premièrement, ce titre là me concerne personnellement et c'est ce qui m'a fait tilter au départ. Je suis personnellement un enfant d'immigré et j'avais complètement oublié. Alors pourquoi ?

Pourquoi ai-je donc oublié ça alors que d'autres le rabâchent à tour de conversation ? 

Ben parce qu'il y a des gens qui se font plus happer par le système que d'autres...Mon illustre aïeul, lorsqu'il est arrivé en France, en plus en Alsace, à été victime comme 99 % des immigrés arrivant dans cette belle région, d'un certain racisme à son encontre. Ne voulant pas que ses enfants subissent la même chose, il décida de faire de ses enfants de bons français, en ne leur transmettant surtout pas de choses issues de sa culture d'origine. Résultat, la culture d'origine de cet illustre aïeul, j'y connais rien, quelques bribes de trucs qui ont du sortir sans qu'il le fasse exprès peut-être...En plus, il faut dire que le hasard (c'est parfois comme ça qu'on appelle le facteur par chez nous...) m'a fait une bonne tête d'alsacien, alors en tant que fils d'immigré, je suis vraiment passé incognito. Si j'avais eu une tête d'arabe, je pense que la société m'aurais un peu plus renvoyé à ma face d'immigré et que je me serais peut-être plus intéressé à la chose. Du coup, de l'Italie (oui, parce que Gustavson est un pseudo...), j'en ai rien à carrer...Mais de la France aussi ! 

C'est vrai, et ça c'est l'autre truc qui m'a fait tilter dans le titre de cet article, pourquoi est-ce qu'il faudrait automatiquement se sentir comme appartenant à tel ou tel drapeau ? Pourquoi cette volonté farouche, qu'on nous a bien inculqué depuis l'enfance, à vouloir nous ranger derrière des drapeaux de toutes sortes. On s'est bien entraîné depuis l'école, "rangez vous avec votre classe !" et puis tout au long de notre vie, on a du se ranger avec sa famille, les gens issus des mêmes catégories socioprofessionnelles que nous, on a été dans des équipes de sport, des associations...Plein, de truc ou on a cherché à se ranger, plein de drapeaux auxquels on a voulu s'identifier, jusqu'au grand dieu des drapeaux, celui du culte des états nations...On a amené tout ceci à structurer notre identité de façon hiérarchique. On est d'abord français, ou étranger, ou fils d'immigré, puis ensuite, on est coiffeur, cadre, prothésiste dentaire, après on est de gauche, de droite, on est pour l'OM, le PSG...Et plein, d'autres trucs complètement con que l'on nous a transmis et qui ont finit à la longue par nous structurer et à structurer notre pensée...

Mais à qui profite le crime ? Vous vous êtes posé la question ? Qui a intérêt à bien connaître toutes ses ouailles en les dressant à se ranger toutes seules dans les enclos qu'on leur a destiné ? Posez-vous donc la question, vous finirez peut-être par ne plus être les andouilles qu'on veut que vous soyez. 

Dans cette hiérarchie de ceux qui sont français, pas français, ou enfant d'immigré, les plus français sont les français "pure souche"...Terme à la con de frontiste décérébré, puisque par la magie des migrations, on est tous des immigrés. Mais bon, là encore dans la connerie générale des gros cons, on compte le nombre de génération depuis quand sa famille est implantée sur la terre de France. C'est pour ce genre de chose que la propriété tue le monde, rend les gens cons, méfiants, racistes et leur donne envie de s'allier avec d'autres propriétaires du coin, qui sont comme eux, cons, méfiants, racistes, rongés par la peur. Ensemble, ils deviendront patriotes et pourront même en cas d'absolu nécessité, se faire engager dans des guerres, des pogroms, au nom de leur justice de gros cons, embrigadés par des gens moins cons qu'eux, cherchant à asseoir leur pouvoir. 

Rien que dans la phrase de ce titre, beaucoup de notions sont évocatrices de cela. "Je fais partie des 90 % d'immigrés qui se sentent français". Voilà encore quelqu'un qui se range dans un groupe, mais on ne peut pas trop lui jeter la pierre, l'homme est un animal social. Cette phrase sonne aussi comme une sorte de justification, "je fais partie des 90 % d'immigrés qui se sentent français". Par là j’entends, "90 % des immigrés sont de bons immigrés qui veulent s'intégrer et feront beaucoup d'efforts pour devenir au moins aussi con que les français". Avec ce genre de truc, on arrive souvent aux mêmes problèmes que posent les nouveaux riches. A force de vouloir ressembler aux riches et à se donner de la peine à intégrer leur groupe social, ils exagèrent et deviennent encore plus con. Les nouveaux riches, c'est une vraie plaie. Avec les nouveaux français, c'est un peu pareil. Qu'y a t-il de plu raciste avec les nouveaux immigrés que les nouveaux français. Qu'y a t-il de plus raciste que les gens d'origine italienne, portugaise, polonaise, avec les gens d'origine maghrébine, ou sénégalaise, arrivé après eux en France...Je peux en parler pour avoir vu ça de l'intérieur, peut-être que je généralise, en tout cas, chez certains gens d'origine italienne en Alsace, il y a de gros racistes, c'est sûr ! 

Enfin la phrase du titre finit par "mais...". Les pauvres enfants d'immigrés, ils ont beau se sentir français, faire plein d'efforts pour se formater, rien y fait, la société continue à leur renvoyer à la gueule que, quand même, il sont d'origine étrangère et que ça fait pas tout à fait de vrais français... 

Alors j'ai envie de leur dire, "Vous en avez pas marre de vouloir absolument être comme les gros cons qui vous rejettent ? Vous êtes sado maso à ce point ?" Plutôt que d'espérer être quelqu'un d'autre a vouloir à tout prix vous ranger derrière des drapeaux pour vous rassurer, vous identifier par rapport aux autres, à la société...Soyez enfin un peu vous mêmes, réfléchissez un peu à ce que vous voudriez vraiment et pas à ce qu'on voudrait que vous soyez...Cette société prône l'individualisme, mais que quand ça l'arrange, pour mettre les gens en concurrence, pour qu'ils se tapent sur la gueule, pour les diviser pour mieux régner. Pourtant, c'est ici qu'il faut penser à vous, qu'il faut être individualiste. Personne n'ira chercher vos aspirations profondes pour vous, ni la société, ni les drapeaux derrière lesquels vous voulez vous ranger et encore moins les gros cons qui se rangent derrière ! Les drapeaux, c'est la France, la religion, la profession, Europe Ecologie Les Verts, les végétariens, les pseudos gauchistes associatifs faux anarchistes qui portent des sarouels mais qui fonctionnent comme des hiérarques et tous les autres...Un peu d'inventivité que diable ! Si vous voulez absolument des drapeaux, créez les vôtres, créez en de nouveaux, au lieu de vous ranger systématiquement derrière les anciens, tenus par le mêmes gens héritiers de pères en fils depuis des générations ! 

 

A la personne du titre, j'ai envie de dire, "si au lieu de te torturer la tête à te sentir faire partie de 90 % des enfants d'immigrés aspirant à être de bons français et qu'en plus ça te frustre de ne pas te sentir reconnu comme faisant des efforts pour ça, tu libérais toute la place que ça prend dans ton cerveau et que tu faisais quelque chose de plus intelligent avec, ne penses tu pas que tu vivrais mieux ?".  

 

4 les conséquences

 

Mondialisation et charcuterie : la chanson : https://www.youtube.com/watch?v=d_8FkeCvhks

Je suis heureux !

La la la la la, la la la la, je suis heureux et c'est aussi intéressant à écrire que la la la la, la la la la, youpi tralala je suis heureux… !

Alors pour bien foutre les nerfs à tous ceux qui ne le seraient pas, je vais publier quelque chose qui dira à ceux qui lisent cet article, que je suis heureux et qu'il faut m'admirer pour cela. Oui j'ai atteint le mode "perfect" du système qui m'a fait être heureux, malgré ma condition d'esclave...Un imbécile heureux ? Oui et alors, je vous emmerde, on m'a dit d'être individualiste, égocentrique et de ne pas regarder trop ailleurs, de ne pas diriger mon attention vers autre chose que mon accomplissement personnel...

  Quoi, vous êtes malheureux ? Ben tant pis pour vous ! Nous vivons dans une superbe société dont tout le monde profite...A des degrés divers, très divers...Certes...Mais ne soyez pas jaloux ! Plutôt que de vous lamenter sur votre sort, tentez vous aussi votre chance à la roue de la fortune du bonheur, état perpétuel espéré, comme un gros lot de la loterie permanent. Moi je l'ai gagné par une simple décision de ma part ! J’ai décidé de faire ce qu'on me dit, d'être heureux et voilà...Magie de la manipulation mentale, me voilà aux combles du bonheur maintenant...C'était pourtant si simple, j'aurais du y penser avant !

  Voilà, je suis heureux, malgré les famines que mon mode de vie voulu me font cautionner passivement. Je suis heureux malgré ma condition d'esclave, je suis heureux malgré les manipulations que je subis, je suis heureux malgré l'empoisonnement de notre environnement auquel je participe, je suis heureux malgré tout, parce que j'ai décidé de me foutre de tout ce qui pourrait altérer ma condition d'homme heureux, en harmonie avec le système.

  Peut-être suis-je ironique...Peut-être que je suis en train de me foutre de la gueule des masses à la bonne conscience déblatérée, qui n'a de cesse de se complaire dans ses petits bonheurs quotidiens, masquant comme ils peuvent les malheur des autres. Soyez heureux en exploitant, soyez heureux en dominant, soyez heureux de la place au soleil que vous avez acquise, profitant de vos petit plaisirs de privilégiés, que d'autres ne pourront percevoir que dans leur sommeil. 

Je suis bien conscient que pour aider les autres, il faut déjà s'aider soi- même. N'est-ce pas dieu qui a dit, "aide toi et le ciel t'aidera?». Je ne suis pas contre le principe, mais trouve simplement que dans notre société actuelle, ou paradoxalement le mal être des populations à rarement été aussi grand, l'exacerbation de l'idée du confort personnel, du bien être personnel, est trop volubile pour être honnête.

Voyez la psychanalyse par exemple, un truc inventé par Freud, un timbré narcissique qui avait de l’esprit. Quand on va chez le psy, on nous dit qu'il faut s'occuper de soi, que tout notre monde tourne autour de notre petite personne… On exacerbe par cette méthode quasi mystique, pseudo-scientifique, de soi disant soin, l'égocentrisme, le narcissisme, l'égoïsme...Les gens n'ont jamais autant été chez le psy et pourtant, les gens n'ont jamais été aussi déprimés. La France possède le record mondial de la consommation d'antidépresseur...Pourtant, on continue à penser ce genre de méthode de soin, comme les plus légitimes et les plus aptes à nous guérir de nos maux intérieurs...

Alors, d'autres tentent de trouver des méthodes alternatives à leur bien être, ils méditent, font du yoga, prennent de la drogue ou encore se branlent trois fois par jour...C'est bien de vouloir aller bien, mais il y a aussi un moment ou il ne faut pas penser qu'à ça. Côté avenir collectif, avec le monde pourri qu'on se coltine et qui empire jour après jour, ce n’est pas avec vos techniques de relaxation à la con, que vous allez rester zen longtemps. Ah, la société du profit immédiat ! On fait sa petite relaxation et ça va mieux...Si ça ne va plus deux jours après, on se refait une petite relaxation...Quoi ça ne change rien au fond du problème ? Et alors, il sera toujours temps de se refaire une autre relaxation quand ça sera à nouveau nécessaire...Ça me rappelle un peu les gens qui fument des joins. Ils sont stressés, ils veulent se détendre, fument et ça va mieux. Ils ne résolvent pas leurs problèmes, mais lorsqu'ils sont sous l'effet du THC, ils s'en foutent simplement...Leurs problèmes ne se résolvent pas, ils les laissent traîner sans les résoudre et plus le temps passe, plus les problèmes s'accumulent et plus ils nécessitent de relaxation...Au final, trop de relaxation tue la relaxation, elle ne fait plus d'effet et l'effet recherché au départ se transforme en l'effet inverse. On devient victime de l'addiction à la recherche de détente, à la recherche d'oubli, de fuite... On devient con, ou taré, ou les deux, mais on évoquera le sujet plus en profondeur avec une chanson dans un chapitre suivant…

 

Être heureux, c'est très bien ! Il est vrai que c'est également plus facile pour certains que pour d'autres. Il y a ceux qui sont heureux et ne se soucie pas de comment a bien pu arriver tout ce bonheur et ceux qui travaillent malgré-eux, sans qu'on leur demande leur avis, au bonheur de ceux qui se foutent bien de leur sort. Alors l'économie mondiale fait fonctionner tout ceci comme il convient, en voici une illustration :

 

La pénurie alimentaire alimentée par les biocarburants

Faisons un parallèle entre la main mise des marchés financiers sur l'économie et la pénurie alimentaire mondiale causant nombres de famines à travers le monde.

Une illustration intéressante sur le phénomène, concrétisée par un reportage sur la situation au Mozambique, a suscité mon intérêt. Le Mozambique est un pays du sud de l'Afrique, non loin de l'Afrique du sud et de ses riches colons agraires blancs...Alors ça n'a pas manqué, les spectateurs se sont trouvé confrontés à un cultivateur blanc, exploitant plus de 1000 hectares de terres, pour y faire pousser les graines d'une plante, dont on récolte l'huile, vendue alors pour fabriquer du biocarburant.

.Alors, c'est fort bien que ce riche cultivateur vienne dans un pays pauvre pour acheter des terres à bas coûts et se faire plein de thune avec...Le problème, c'est que pendant que notre cher monsieur récolte ses graines, là ou étaient anciennement cultivé de l'alimentaire, des personnes meurent de faim, chaque jour. Notre fermier blanc nous dit qu'il n'y a pas de rapport, premièrement, parce que ces graines vendues à l'étranger, en Europe principalement, ne sont pas comestibles, il n'en prive donc pas les habitants de ce pays, qui ne pourraient pas les manger...Deuxièmement, sa terre ne serait pas assez fertile pour la culture maraîchère. Il nous montre alors un gros trou dans la terre argumentant qu'elle est composée principalement de sable et que par conséquent, elle ne peut contenir les nutriments essentiels à la pousse de cultures alimentaires...Alors que pour sa plante non comestible, mais rentable, pas de problème...Un peu plus tard, un fermier local montre bien évidement le contraire, puisqu’à proximité, poussent de généreux épis de maïs...

Ce genre de culture de bio carburant, affamant nombres de pays pauvres, se retrouve dans le carburant que nous consommons en France. L’Europe à d'ailleurs fixée l'objectif, poussée par les lobbys industriels influençant les décisions de l'union européenne, d'inclure 10 % de bio carburant dans la consommation d'essence européenne. Il se trouve qu'en plus, le bio éthanol et les bio carburants de ce type, riches en déforestation et en perte de surface pour les cultures alimentaires, s'avèrent ne pas être moins polluants que le pétrole...Seulement, c'est rentable à produire en Afrique et aussi en Europe, puisque ces cultures sont allègrement subventionnée par l'UE, comme leur généralisation est un objectif à atteindre...

Dans le reportage, notre fermier se dit sensible au fait que des gens meurent de faim au Mozambique, il eu été difficile de dire le contraire devant des caméras et des employés locaux...Cependant, il explique à un fermier local, qu'il est obligé d'étendre sa terre à 3000 hectares, soit trois fois sa surface actuelle, car sinon, l'exploitation ne sera plus rentable pour lui. Donc, on a d'un côté un riche cultivateur blanc, qui veut faire des bénéfices et de l'autre un fermier africain, qui lui explique que cette terre pourrait faire vivre toute la localité et éviter que bien des personnes ne meurent de faim...

Deux mondes bien différents...L'un oppose aux vies humaines, ses bénéfices, le tout cautionné par l'état du Mozambique qui tente d'attirer ces riches cultivateurs et les industries qui ont avec pour transformer le fruit des cultures en carburant, pour développer l'économie...Au profit de qui localement ? Certainement pas à ceux qui crèvent de faim...De l'autre côté, un habitant local ne réclame que le droit à la population locale de se nourrir, donc de vivre. Ce système est tellement absurde, qu'il empêche de vivre certains pour que d'autres vivent mieux...

La mondialisation, c'est bien sympa. La technologie se met au service de l'économie pour que les richesses de la planète circulent. Très bien ! Toutefois, lorsque ces richesses circulent toujours dans le même sens et que le progrès qu'elles apportent ne profitent toujours qu'aux mêmes, bien moins nombreux que ceux qui n'en profitent pas, cela peut créer quelques menus problèmes. Socialement, le progrès se fait encore attendre et cette mondialisation est très loin de prendre en compte cette notion au sein de son fonctionnement.

(Témoin privilégié de cette situation : chanson camionneur) https://www.youtube.com/watch?v=2AncSZn299A&list=PLYZM4ssPpEw9NKaX-FDaEAk65PBMXV7Fg&index=21

Dans un monde merveilleux ou les marchandises circulent plus facilement que les hommes, ils sont des spectateurs privilégiés, qui vont d'un monde à l'autre.

D'un monde à l'autre, ils contribuent à notre consommation de produits lointains, produits extraits ou fabriqués dans le lointain, achetés et convoyés pour pas cher ici.

  Eux, ce sont les hommes, parfois les femmes, qui transportent ces marchandises que l'on ingère, que l'on digère, sans trop se soucier du pourquoi on les enfourne. Nous sommes des consommateurs, on a fait cela de nous, nous continuons à rester cela, alors nous agissons comme tels. Un consommateur enfourne, alors nous enfournons, nous sommes des fours et les fours ne pensent pas.

  Le camionneur aussi est un consommateur, il bosse pour ça, pour consommer, pour faire consommer sa famille, pour vivre dans notre monde à la place qui est la sienne. Un four dans une cabine, toute la journée dans une cabine fermée, restreinte, à tailler la route entre deux stations de péage, deux pauses sur les aires de repos...Il va d'un monde à l'autre dans un univers gris monotone, suivant toujours les lignes blanches. Et pourtant...

  Pourtant, il passe d'un monde à l'autre et en passant d'un monde à l'autre, ces deux mondes finissent quand même par s'imposer à sa gueule, quand bien même il se soit donné beaucoup de mal à créer autour de lui une sorte de Truman show autoroutier.

  Il est dans ce monde où il ne voit presque jamais sa maison et il y pense, à sa maison qu'il abandonne à plein temps pour nourrir les fours de son sang. Dans sa cabine, il s'ennuie, il a tout le temps de se projeter au loin, vers ce pourquoi il passe sa vie à s'ennuyer dans une cabine. La vie de voyage peut parfois être monotone, surtout lorsqu'elle est professionnelle, soumise au capital qui la met en place pour qu'elle continue d'actionner les flux économiques transnationaux.

  Il est dans ce monde qu'il connait, qui est souvent géographiquement loin de lui et il est également dans ce monde où il passe en camion. Il les voit, ces candidats à l'exil venant se fixer sous les essieux de sa machine, dans la remorque de son engin, entre les caisses de pastèques et les boites de sardines. Il les voit et surveille bien qu'ils n'entrent pas. Parfois, ils entrent, mais ça n'est jamais facile. Ils suivent le dangereux chemin des richesses qui viennent d’où ils partent, mais le chemin n'est dangereux que pour eux, ces exilés, pas pour les dites richesses. Les richesses ne craignent plus les vols de diligence puisqu’aujourd’hui, ce sont les bandits qui les font voyager.

  Au milieu de tout ça, le camionneur roule, transporte, perpétue par l'usage de son temps et de son énergie la pérennité d'un système ou ni lui, ni celui qui se planque dans sa remorque ne seront gagnant. Il roule, il s'ennuie, il pense à ceux avec qui il aimerait être, à ceux avec qui il n'aimerait pas être et avec qui il est pourtant. Il roule et à force de temps, de fatigue et de paranoïa, devient fou, comme le monde qu'il traverse et il arrive parfois plus vite qu'on ne croit, que tout ceci se termine. Le camionneur est passé, un autre repassera, en camion, en avion, sur les ordinateurs des traders de wall street...Jusqu'à quand ?

 

« Le meilleur des monde » : le danger du décalage entre progrès scientifique et non-progrès sociaux

Cet article est l'interprétation de la préface du livre de Aldous Huxley, "le meilleur des mondes", préface rédigée par l'auteur lui même, dans une réédition de 1946, de l'ouvrage original écrit en 1931.

Les thèmes abordés dans "le meilleur des mondes", sont notamment les problèmes générés par la science, quand celle-ci affecte les individus et les sociétés humaines. La science avance, elle avance vite et doit être gérée, contrôlée...Le problème, c'est que la société, la civilisation, font bien moins de progrès en matière sociale, qu'en matière scientifique. Cela provoque donc un décalage, un décalage qui peut s'avérer dangereux.

Parlons d'un problème majeur que ce décalage cause, d'un problème qui pourrait tous nous tuer et anéantir la vie sur terre. Le nucléaire, voilà de la science avancée. Cette science à été captée par des scientifiques, qui font bien leur boulot de scientifique. Mais ensuite, la société s'est emparée de l'invention, en a fait un mode de consommation énergétique qui rapporte de l’argent, qui coûte moins cher...Elle en fait un moyen de dissuasion militaire et va jusqu'à faire péter des bombes, comme à Hiroshima..Pendant la guerre froide, pour faire fonctionner la dissuasion nucléaire, c'est plus de 2000 essais nucléaires qui sont venus faire des dégâts irréparables à notre planète et une bonne partie ont été fait par la France. On pourrait aussi parlé de la pollution dévastatrice provoquée par le "nucléaire civil", ou du risque que les centrales font courir à la population (comme vu à Tchernobyl ou Fukushima).

Donner trop de progrès scientifique à une société qui a bien des égards, n'a pas évoluée socialement et humainement depuis le moyen âge, comporte son lot de dangers. Tien, en ce moment, on parle de l'Iran, pays qui lapide les femmes légalement en cas d'adultère, comme nouvelle puissance nucléaire...La Chine, autre pays connu pour son côté respectueux des droits humains, est aussi une puissance nucléaire et que dire de la Corée du Nord... Bon chez nous ça va, c'est juste Gérard Longuet, ancien cadre du groupuscule fasciste "Occident" et condamné pour actes terroristes dans les années 60, qui fut ministre de la défense...Bref le décalage entre une société scientifiquement évoluée et socialement bien moins évoluée, ça craint !

Si l'on avait été témoins de progrès sociaux comparables à la prédominance rapide du net dans la société ou à l’expansion de nos moyens de communication, c'est sûr que plus personne ne crèverait de faim sur terre ! En attendant, on construit des centrales EPR en France et on utilise les progrès techniques pour mieux nous surveiller par satellite...Bref, on vit vraiment dans "le meilleur des mondes", vous ne croyez pas ?

(Nous évoqueront plus longuement le sujet spécifique du nucléaire dans un prochain chapitre qui sera consacrée à cette merveilleuse énergie fossile). Le meilleur des mondes que nous contribuons à créer, nous apporte et nous apportera quelques menus changements, qui feront évoluer notre façon de vivre, que nous le voulions ou non, que nous les déplorions ou non.  Ce que nous faisons, le mode de vie des masses humaines imposé par le système qui les commande, agit sur son environnement et nous allons traiter ici de quelques conséquences de ces agissements.

 

"OGM, OGMiel, tartines chimiques pour petit dej sympa": la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=u5ChAL0BpMU

 

Bzzz, bzzz, bzzz...Les petites abeilles butinent, butinent et reviennent à la ruche pour fabriquer du miel bleu. Bleu vous dites ? Oui, bleu et ça n'est pas de la fleur de myrtille qui donne cette belle couleur, mais quelques usines dont les déchets sucrés masseraient pas loin.

Bzzz, bzzz, nos petites abeilles contaminent leurs ruches, de ça et de tous les pesticides dont on agrémente nos champs pour qu'ils soient plus productifs, donc plus rentables...Mais on a trouvé mieux aujourd'hui, les OGM.

Les OGM, c'est le moyen merveilleux de fabriquer des plantes qui ne se fertilisent pas elles mêmes, il parait. Quelle aubaine pour ceux qui fabriquent et vendent les graines !  Pour nos petites abeilles, cela ne change rien, elles viennent y butiner. 

Bzzz, bzzz, bzzz, les petites abeilles se reproduisent moins, elles seraient moins fertiles, un peu comme les hommes, dont le sperme marche moins bien ces derniers temps. Ah, le vieux temps, ou les femmes tombaient enceintes au moindre coup de bite et avaient un taux de fécondité de cinq enfants par femme... (Heureusement qu'à la même époque, le taux de mortalité infantile équilibrait le tout !). Aujourd'hui, combien j'en vois qui galèrent à gober des hormones ou à faire de la fécondation in vitro (FIV), parce que ça ne marche pas tout seul...N'y aurait-il pas un rapport entre toutes ces choses ?

Bzzzz, bzzz, bzzz, les petites abeilles vont bientôt toutes crever, un vrai petit génocide d'insecte dans le consentement passif général. On dit souvent qu'à la vue du rôle central des abeilles dans la fécondation des plantes, leur disparition serait suivit de peu par celle des hommes...Mais pas d'inquiétude, le miel se vend toujours en supermarché ! Il va certainement se faire de plus en plus rare, il va donc être de plus en plus cher, précieux...Pas étonnant que certains misent sur une monnaie dont le court serait basé sur les stocks de miel disponibles.

Bzzz, bzzz, bzzz, nous vivons dans un monde merveilleux de consommateurs avertis, qui se gavent de chimique en tartines et qui se fout bien du reste. Carpe diem ! Quand on ne sera plus là, la planète n'en ira que mieux ! 

 

« Arbre, mon amour » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=YCaiF89kg58

L'homme et la nature, c'est une véritable histoire d'amour, histoire qui commença il y a quelques millions d'années, lorsque l'homme en sorti, de la nature. Naturellement, l'homme prit conscience de son intelligence suprêmement supérieure à tout être vivant n'ayant pas conscience de son propre reflet, lorsqu'il s’épanche à s'abreuver de ce que la nature lui fourni.

L'homme est né de la nature, mère nourricière pour lui. Comme tout enfant avec sa mère, il la pourri, lui balance son linge sale à la gueule, pour qu'elle le lave le plus rapidement possible avec du Mir Express chimique, afin que le bon petit ne rate pas sa "compet" de Judo de l'après midi.

L'homme et la nature, plus qu'une relation filiale, c'est aussi une relation amoureuse... Voyez comme il la contemple, lui fait la cour, la gratifie de multiples compliments...Et comme tout bon mari qui se respecte, fini par l'insulter, l'humilier, lui faire endosser tous les torts, genre, "tu vois bien que c'est à cause de tes Tsunamis de merde qu'on se paye une catastrophe nucléaire à Fukushima maintenant, tu pouvais pas réfléchir avant ? Connasse !"...Et puis, on en arrive parfois aux mains, à la violence, une tarte dans la gueule, puis deux, puis une forêt décimée, puis deux, puis cent, puis le défrichage encore plus massif, puis la pollution de l'air, du sol ...Ah, la vie de couple !

L'homme aime les arbres et les arbres lui rendent bien en brûlant d'amour pour son chauffage et ses multiples articles de décoration d’intérieur...Comme c'est joli ! L'homme le mérite cet amour, il le mérite et en mériterait même bien plus, il mériterait plus de considération amoureuse, de nouvelles fantaisies qui donneraient un peu de piquant à une relation longue, ennuyeuse, prévisible, souvent à sens unique. Ah, quand les arbres cesseront de faire les étoiles de mer passives, attendant de se faire couper la branche pour du papier et prendront l'homme sauvagement, lui enfonçant ses quelques millions d'échardes dans le cul...Certains diront qu'on peu encore attendre longtemps...Ils en disent des choses, c'est certain...

 

Encore quelques exemples de l’inconséquence du système par rapport au monde qui l’entoure…

L’eau

L’homme et l’eau, une histoire de détournement de fleuves…

Vous connaissez la mer d'Aral ?

C'est une mer paumée, au beau milieu de l'ex empire soviétique, du côté du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Cette mer est en train de finir de disparaître, parce que les chers dirigeants soviétiques mégalomanes du 20e siècle, avaient eu la judicieuse idée de faire pousser du coton, très consommateur en eau, dans une zone désertique. Et oui, le 20e siècle et puis son petit frère du 19e, la révolution industrielle, les découvertes technologiques et la croyance en une religion nouvelle, faisant croire à la toute puissance de l'homme sur la nature. Alors nos amis soviétiques ont gaiement décidé de détourner les deux fleuves qui se déversaient naturellement dans la mer d'Aral, en direction de ces fameux champs de coton...Du coup, comme la mer ne se remplie pas par l'opération du saint esprit, elle a commencé à disparaître et bientôt, il n'y aura plus du tout d'eau dans le secteur. Mais comme la mer d’Aral est une mer, il restera quand même le sel, qui s’épandra aux quatre vents, pour désherber la terre autour.

Aujourd'hui, les dirigeants russes et notamment le maire de Moscou, encouragent un autre vieux projet soviétique, auquel Gorbatchev avait mis un terme dans les années 1980. Il s'agit ici de détourner un autre fleuve sibérien, par un canal le reliant à la mer d'Aral. Donc, on détourne un autre fleuve pour réparer les conneries qu’on a fait en détournant ceux qui se jetaient dans la mer d'Aral. On peut imaginer, que comme la nature a tendance à être bien faite, le tracé naturel de ce nouveau fleuve détourné doit bien servir à quelque chose. Un autre désastre écologique en perspective...Bref, l'homme fout la merde et comme il ne tire pas grand chose des leçons de l'histoire et des erreurs du passé, il fout encore plus la merde...

En termes de mégalomanie et de constructions humaines aussi gigantesques que destructrices, en Chine, ils ne sont pas mal non plus. Comme chacun sait, les chinois sont nombreux, très nombreux et comme il faut bien vivre et fournir les très nombreuses industries chinoises ultra polluantes, le pays est très consommateur en eau. Hélas, l'eau est très inégalement répartie sur le territoire. Le sud en regorge et subit de régulières inondations et le nord en manque cruellement. Là ou c'est pas de bol, c'est que nos amis dirigeants chinois, ont décidé de foutre les cultures de céréales, toujours très consommatrices en eau, au nord. Pékin, la capitale, aussi au nord, subit des restrictions d'eau de plus en plus importantes...On y organise même des concours d'économie d'eau dans les foyers. Le gouvernement chinois a posé deux alternatives pour remédier au problème : soit on déplace les populations vers des endroits plus propices et riches en eau...Croyez moi, ils en sont captable, ils l'ont déjà fait lors des gigantesques travaux de barrages sur le Yang Tse...Soit ils détournent ce même Yang tse pour qu'il passe plus au nord et puisse être pompé par les industries et les cultures du coin...En fait au nord, il y a déjà le fleuve jaune, mais on est en train de l’assécher parce qu'on y puise trop d'eau. Qu'à cela me tienne, ramenons un autre fleuve sur place et s'il ne suffit pas, on rachètera des canons à pluies, projetant de bons produits chimiques dans les nuages pour que l'eau tombe...

Personnellement, j'aimerais bien habiter à côté de la mer, mais je n'ai pas envie de me déplacer...Grâce à nos amis Russes, Chinois, américains, européens, bref, grâce à la politique industrielle ultra polluante mondiale, je n'ai plus qu'à attendre tranquillement le réchauffement climatique. Une petite plage du côté de Strasbourg, ça sera peut-être bientôt une réalité. Ceci dit, si ça se passe, à mon avis ça sera difficile de profiter d'une petite baignade, vu ce qui risque d'y avoir dans l'eau.

 

Voilà donc quelques petits exemples d’où l’eau est pompée et de comment ça fout notre environnement en l’air. Mais ensuite, le cycle du détournement de l’eau pour la consommation humaine continue jusqu’à finir dans nos petits organes.

L’eau qui se fait du blé

Depuis la fin du 20e siècle et la mise en avant des théories néolibérales consistant à désengager les états de l'économie, les privatisations furent légion, dans bien des domaines relevant au par avant, du service public. Les services de distribution des eaux subirent ce mécanisme de masse et l'on en voit les résultats aujourd'hui. Les contrats de gestion de l'eau, transférés des collectivités aux entreprises privées, ont une durée de 30 ans. Pour ces sociétés privées, ce type de contrat à moyen terme, rend non rentable toute réparation éventuelle de canalisation ou d'entretien trop coûteux du réseau de distribution de l'eau.

Chlorer l'eau, lui permet de rester stérile en toute circonstance, même si les canalisations ne sont pas entretenues. Chlorer plutôt que réparer, permet aux sociétés de faire des économies d'entretien et également de personnel de maintenance. Et voilà encore un exemple de politique du profit immédiat, qui met en péril la santé des gens. (Le même principe fait que nos ressources énergétiques sont basées sur l'énergie nucléaire, qui rapporte mais nous fait vivre sur de vrais bombes à retardement). Boire régulièrement de l'eau chlorée est dangereux pour la santé et accroît fortement les risques de cancer. Alors, me dira t’on, boire de l'eau polluée est aussi dangereuse pour la santé. Oui, mais on a les moyens de faire autrement en rendant le réseau de distribution sain, en entretenant les canalisations et en protégeant les zones d'extraction de l'eau...Mais, évidemment, cela coûte cher et les sociétés privées ne sont pas prêtes à rogner sur leurs bénéfices Pour les mêmes raison, les sociétés privées n'ont pas intérêts à réparer les fuites, puisque c'est l'eau écoulée qui est facturée.

Suez veut renflouer l'eau de nappes phréatiques qui diminuent dans la région de Toulouse, avec l'eau de la Garonne. Hélas, les eaux de ce fleuve contiennent des polluants impossibles à extraire. Ça n'est pas un souci pour les entreprise privées de gestion de l'eau, on pollue la nappe phréatique avec de l'eau de la Garonne, on la fait boire aux consommateurs en rajoutant plus de chlore pour rendre l'eau stérile face à plus de polluants. Résultat, on pollue la nappe et on rend impossible toute exploitation saine de l'eau.

On développe des technologies curatives de plus en plus complexes pour avoir une eau stérile avec la pollution qui augmente, alors qu'il faudrait prendre le problème à la source, aux sources de la pollution. Soutenir l'agriculture biologique dans les régions de captage parait essentiel pour cela. Seules les régies publiques d'exploitation pourraient le faire. La gestion publique de l'eau est plus apte, me semble t-il, à se soucier du long terme et des générations futures (amis évidemment, tout dépend de ceux qui contrôlent ce « public »). Les entreprises privées pensent aux bénéfices avant tout, elles sont là essentiellement pour faire des profits.

La privatisation, c'est bien au début, quand les pouvoirs publics touchent l'argent de la vente. Mais ensuite ils sont coincés, ne peuvent plus agir sur les tarifs ou sur la pollution environnementale. La privatisation des services publics est une vraie démission du politique, il perd toute liberté de manœuvre sur des missions qui sont sensées lui incomber.

A Bruxelles, une station d'épuration privée à fermé 10 jours pour des problèmes techniques et a du même coup, déversé de la boue provenant des eaux usées de cette ville, 10 jours durant, directement dans les cours d'eau, ce qui fut une catastrophe écologique.

Hélas, ce système est du à un véritable mélange des genres, ou l'on voit des associations environnementales, sponsorisées par les entreprises privées de traitement de l'eau. Les élus pas réélus sont souvent embauchés dans ces mêmes entreprises. Ces dernières ciblent les élus à travers leurs actions de lobbying pour s'associer avec ces derniers dans des financements de campagne afin d'avoir en retour de juteux contrats.

Aujourd'hui, suite à cette gestion désastreuse issue de la privatisation de la gestion de l'eau, on constate une remunicipalisation des services. En Allemagne, les communes ayant goûtés au privé, retournent au public, à Stuttgart, cela à été voté par référendum. A Paris, la gestion de l'eau est également redevenue publique. Ce mouvement prend une ampleur toute relative et montre à quel point la gestion privée des services publics basés sur le profit immédiat est néfaste pour nous et notre environnement. Ce modèle fonctionne pour l'ensemble de la société et il est temps qu'on le remette en cause...

Au final, avec la consommation d’eau massive du à l’activité humaine, on pollue l’environnement et on se pollue nous même en buvant de l’eau polluée. Retour à l’envoyeur comme on dit ! Mais à quoi bon…

 

La terre

 

Gasland

Gasland est un documentaire sur les mines d'exploitation à gaz de schiste, qui a fait scandale aux USA et maintenant en France.

Tout d'abord, à ma grande stupéfaction, j'ai entendu lors de cette séance quelques données chiffrées et vérifiées, tout bonnement scandaleuses. Les très nombreuses mines à gaz de schiste rejettent dans l'atmosphère plus de gaz à effet de serre que l'ensemble de la circulation routière des Etats-Unis, circulation des plus intense, constituée de véhicules très consommateurs en essence et ultras polluants...La pollution atmosphérique de ces exploitations minières est donc simplement énorme. Ces dernières ne provoquent donc pas seulement une pollution intense des sols et des eaux, elles polluent aussi le ciel...Décidément, les américains ne font jamais les choses à moitié...Le maire d'un village à la croisée de plusieurs pipe line, regorgeant de mines de gaz et de stations de compressions (qui compressent le gaz pour qu'il circule dans les tuyaux..), a d'ailleurs parlé de cela d'une manière intéressante et ironique, "un de ces 4, un mec fera griller un steak et fera sauter tout le village..."

Un peu à la façon "Fukushima", les puits et les installations externes, ne sont pas protégées contre les ouragans, pourtant fréquents dans bien des régions ou des exploitations minières à gaz de schiste se sont installées. Du coup, beaucoup de mines ont été affectées par ce phénomène, ce qui a provoqué de nombreuses fuites et d'autant plus de pollution. Le réseau d'eau des USA est l'un des plus denses au monde, les installations minières à gaz de schiste également...Celles-ci se situent déjà dans une majeure partie du territoire américain et l'ensemble du réseau de distribution d'eau est menacé. De nombreux exemples du film montrent des gens ayant attrapé des maladies très graves suite à la consommation d'eau polluée, cela pourrait donc se généraliser.

  Ces mines sont une manne importante d'argent à se faire pour l'économie néolibérale américaine. Mais cet argent ne compensera pas tout ce que ces exploitations ont détruit. Au final le coût environnemental et donc financier à long terme sera phénoménal, mais la lois du profit immédiat, par définition, ne voit pas plus loin que le bout de son nez...Les politiciens américains, de mèche avec les lobbys industriels, argumentent sur le fait que ces mines apportent des emplois et font marcher l'économie locale, en générant de l'argent pour développement local..

Comme ils disent, "Dans la vraie vie, on est obligé de prendre des risques, des décisions, il n'y a pas de solution idéale...".

Lorsqu'on leur parle de cas concrets de pollution, notamment par rapport à la non potabilité de l'eau à proximité des stations de pompage, les lobbys industriels et les politiciens les défendant, font mine de ne pas être au courant, ils affirment avoir pallié aux problèmes pour chaque plaintes qu'ils ont reçu...L'écho n'est pas le même quand on en parle aux personnes qui ont eu des problèmes de manière effective...

Lorsque l'IEP américaine (institut de protection de l'environnement) a été informée en masse des problèmes inhérents aux mines à gaz de schiste et qu'elle a voulu faire une enquête plus approfondie sur le phénomène, son budget à été diminué de 25% et de milliers de licenciements eurent lieux dans ses services...Preuves de l'implication gouvernementale dans le projet...

Les représentants nous disent dans le film "Sans l'hydrofracturation, nous resterons soumis au pétrole étranger et au terrorisme". Encore une fois, l'économie néolibérale se sert de l'exacerbation des peurs et du repli sur soi pour arriver à ses fins...

Au final, les industriels refusent de divulguer la composition des produits chimiques utilisés pour la fracturation hydraulique, bien qu'ils les estiment sans danger...Par contre, on ira pas leur faire boire de l'eau polluée..Étonnant non ?

Comme une moralité, le film finit sur cette phrase "Mon jardin ne m'appartient pas, il appartient aussi aux autres". C'est une référence aux 100 000 dollars qu'on a proposé au réalisateur, possédant des terres en Pennsylvanie, pour autoriser l'exploitation de gaz de schiste. D'autres ont accepté cette somme et voilà le résultat. Il est de bon ton de ne penser qu'à sa gueule dans le système néolibéral. Ici, individualisme exacerbé et volonté de profits immédiats guident les raisons à tous les étages...

Je vous conseille ce film...GASLAND nous apprend plein de choses intéressantes, qui nous concernent aujourd’hui directement, puisque les mines d'exploitation à gaz de schiste arrivent chez nous et partout dans le monde...

 

L’alimentaire :

Les mafias médicales et les hommes OGM

Entre les poisons agroalimentaires ayant envahis l'ensemble de la chaîne alimentaire humaine, que l'on bouffe directement ou que l'on fait bouffer avant nous à des troupeaux d'animaux esclaves de la cruauté humaine, à la terre, l'air ou l'eau... Et les médocs que l'on prend pour se stériliser, parce que notre alimentation ne peut plus subvenir aux besoins de protection naturels de notre corps...Nous nous faisons traiter comme des produits OGM (Organisme Génétiquement Modifié...), incapable de survivre ou de se reproduire sans que le système y pourvoie.

Mais quel est le but de tout ceci ?

Que tout ceci rapporte aux bénéficiaires de cet état de fait, sans que les victimes ne fassent de vague, afin que ce système d'esclavagisme des masses se perpétue, encore et encore, jusqu'à la destruction totale de l'espèce humaine et de son environnement ?

  Voici un commentaire intéressant sur le sujet :

  "Les maffias médicales sont d'actualité plus que jamais... J'irai plus loin en affirmant que le codex alimentarius fait qu'on nous empoisonne sciemment par l'industrie agro-alimentaire (pesticides, conservateurs, traitements, additifs alimentaires). On mange de la matière morte aux micros nutriments dégradés voir absents (absence de vitamines et minéraux).

  On peut imaginer que l'eau du robinet est "traitée" dans la même mesure, quand elle n'est pas ionisée comme l'alimentation.

Ne parlons même pas des autres sources de pollution et d'intoxication (chemtrails, nucléaire etc...) D'un coté on nous empoisonne à petit feu (si on mourrait trop rapidement on ne consommerait pas autant et puis ce serait trop visible) et de l'autre coté on nous "soigne" avec des traitements toujours plus chimiques et controversés. De fait, la vaccination obligatoire est un autre exemple d'empoisonnement de masse légalisé. Ainsi nous sommes soignés contre notre gré puisque les thérapies alternatives (méthodes Hammer, Beljanski, suppression des diplômes d'herboristerie et autres) sont interdites et combattues par les lobbys via l'ordre des médecins et le ministère de la maladie (…de la santé)... Bien sur, ce système qui est tout sauf un système de santé est financé par nous tous et par la dette publique... Ah la dette publique, quel merveilleux système qui permet de détourner légalement des milliards d'euros avec la bénédiction des « banksters » et de leurs cartels de politicards, industries diverses de l'empoisonnement et de la maladie... Un citoyen en bonne santé est forcement un malade qui s'ignore et le système de corruption généralisée basée sur l'enrichissement et le malheur du plus grand nombre fait recette..."

 

La viande « in vitro » :

Alors il parait que nos chers scientifiques ont fait une superbe trouvaille dernièrement. Ça y est, les préceptes du célèbre film d’anticipation, "L'aile ou la cuisse" deviennent réalité et l'homme est capable aujourd'hui, de créer de la viande de façon artificielle, sans couper des bouts d'animaux ayant vécu de façon naturelle...(Pour ceux qui se sont tapé tous les Louis de Funes, c'est le fameux Tricatel qui fait ça dans le film...). Enfin quand je dis de façon naturelle, je me comprends...ça veut dire, qui a été enfanté par un animal de sa race, qu'il fut un animal enfant, puis un animal adulte, qu'importe les conditions dans lesquelles il a vécu. Ceci vaut donc pour nos cher poulets fermiers élevés en liberté, ainsi que pour nos farces de nuggets préférées, élevées en batteries, perdant leur plumes et dont on coupe le bec pour éviter que les bêtes se tuent entre elles, ou se suicident pour se libérer de cette torture atroce...Nous on s'en tape, on aime bouffer des nuggets à 3 euros la boite de 12...

Alors comme ça, on fabrique de la viande à l'aide de cellules souches...Donc ça veut dire qu'à terme, on aura plus besoin de réduire en esclavage des millions d'animaux pour les bouffer. On pourra faire pousser la viande comme ça et la bouffer, c'est appétissant n'est-ce pas ! Du coup, les végétariens qui le sont pour ne pas faire souffrir les animaux, n'auront plus de raisons de ne pas mastiquer de la bonne protéine animale...Comme je vois le truc partir, la viande aux cellules souches coûtera moins cher, et les gros bourges pour se distinguer, continueront à acheter de la bonne vieille viande issue de l'esclavage et de la torture...ben oui, c'est une façon de fonctionner ! Nos amis privilégiés, vous croyez qu'ils les ont d’où leurs privilèges au fond...Ben de l'esclavage et de la torture d'êtres humains...

On entendra aussi la clameur des gens à qui ça va faire bizarre de bouffer une viande crée par l'homme. Ils trouveront ça contre nature, auront peur d'attraper des maladies en en mangeant, parce que ça aura fâché le seigneur....Ils ont fait pareil avec les produits surgelés, les conserves et au final, ils ont quand même finis par les bouffer. A mon avis, dans quelques années, on bouffera tous de cette viande, qu'on en sache quelque chose ou pas et ça deviendra aussi banal que de posséder un mobile ou d'avoir un GPS...

Personnellement, je n’ai même pas d'avis la dessus, je suis déjà perdu en la matière, j'ai bouffé de la merde toute ma vie, alors de la viande artificielle, ça ne fait plus peur à mes organes....Ceux qui font gaffe seront vachement plus dans la merde et auront une raison de plus de psychoser. Il ne faut pas leur dire, mais ils bouffent pratiquement autant de merde que ceux qui s'en foutent et bouffent des big mac. Les légumes bio, pour ne citer que ça, ne poussent pas sur une parcelle magique à l'abri de la pollution des nappes phréatiques, de l'eau de pluie, de l'air ambiant et des petites graines d'OGM qui viennent du champ d'à côté. Après c'est pas gentil, les pouvoirs publics et les industriels ne nous on jamais demandé notre avis avant de nous polluer la gueule, de jeter du mercure dans les rivières, des gaz d’échappement dans l'air, de truffer le pays de centrales nucléaires pouvant supprimer toute forme de vie au moindre incident...Je vois d'ici certain qui diront , "mais c'est nous qui sommes bien contents d'utiliser des voitures pour nous déplacer, ou de l'électricité issue des centrales nucléaires pour nous éclairer ou nous chauffer". Oui, certes, on utilise ça, mais on a ni inventé la voiture, ni le mode de production électrique basé sur le nucléaire. Ça n'est pas de notre faute si les industriels automobiles se sont mis d'accord entre eux pour ne pas développer des moteurs qui fonctionneraient avec autre chose que du pétrole, ou si les pouvoirs publics empêchent le développement des moteurs marchant à l'huile de friture, ou à l'eau, pour ne citer que ça. Ça n'est pas de notre faute non plus si les pouvoir publics en France, ont imposé le mode de consommation énergétique au nucléaire, sans développer le solaire, l’éolien ou d'autres mode de consommation moins dangereux et moins polluant.  Les raisons de tout ça : le pognon. Industriels et pouvoirs publics ont du calculer que ça rapportait plus à court terme de rester à l'électricité nucléaire et aux moteurs fonctionnant au pétrole. Derrière cela, des lobbies à la solde de Total ou d'Aréva, potes avec nos chers dirigeants qui en cas de défaite électorale, auront un poste d'administrateur assuré dans ces société. Si vous voulez avoir la preuve de ce que j'avance, renseignez vous sur les CV de nos chers politiciens. La rumeur sur Borloo, fameux ministre en charge du "Grenelle de l’environnement", qui était présent pour bosser en temps que président de Véolia, n’est pas si innocente ! Il faut dire que c'est un bon élève pour faire du marketing sur l'environnement et dans le même temps, signer avec les industriels des protocoles d'exploration minière en vue de l'exploitation de mines à gaz de Schiste.

Donc voilà, comme on n’a pas grand chose à dire, on nous fera bientôt bouffer de la viande artificielle et pour nous faire croire qu'on a le choix, on va nous raconter des histoires enchanteresques et on ira sagement voter en mai pour valider nos ignorances consenties.

 

Le nucléaire en question

 

Il a fallu qu'il une catastrophe équivalente à Tchernobyl arrive à nouveau, pour que l'on remette enfin en cause notre mode de production énergétique basé sur le nucléaire. On ne rappelle jamais assez que le nucléaire est susceptible, plus que toute autre énergie, si elle est mal exploitée ou maitrisée, de provoquer l'extinction de l'humanité, de rendre la planète non viable pour l'être humain et la plus part des espèces vivantes de notre bonne vieille terre.

Le nucléaire, c’est de vôtre faute, na !

Aujourd'hui, j'ai entendu qu'il était bien beau de critiquer la politique nucléaire de la France, alors qu'on est bien content de consommer à outrance l'électricité qu’elles produisent. Vous allez me dire, c'est la rengaine idéale du lobby pro-nucléaire. Mais ici, ce sont des gens à la bonne conscience écologiste qui disent cela, sorte d’écho des lobbies, lobbies inconscients par procuration.

Ne ménageraient-on pas un peu tout. Le fait que l'on consomme à outrance est une chose, cela est du au mode de vie que la société de consommation à imposé. Si l'on avait pas inventé le micro-onde, si l'on en avait pas fait la promotion, si on ne l'avait pas banaliser jusqu'en faire pratiquement un marqueur de quasi exclusion sociale, personne n'utiliserait de micro-onde et personne n'en vivrait plus mal. Le micro-onde est ici un symbole de la surconsommation et de la création de besoins absurdes, nous faisant consommer les ressources énergétiques disponibles à outrance.

Le fait que l'on ait orienté la politique de consommation énergétique autour du "tout nucléaire" en France, est une autre chose. Cela n'est en rien responsable du fait que l'on utilise des fours à micro-onde ou pas, que l'on éteint pas la lumière quand on quitte une pièce, ou encore qu'on laisse nos appareils électroniques en veille lorsque nous sortons de chez nous. On nous a habitué à nous dire qu'il n'était pas nécessaire de faire attention à ce que nous gâchons inutilement, dans la société du "tout jetable". Il y a autour de nous, d'autres pays qui n'ont pas de centrales nucléaires et qui consomme de la même manière que nous, ils n'ont pas moins de fours à micro-ondes...

De nos jours, on a tendance à culpabiliser les gens sur tout, alors que ça fait un bon bout de temps que l'on fait tout pour les déresponsabiliser de leur existence, bien heureux de pouvoir leur dicter la meilleure façon de vivre, bien rangés dans les cases qu'on a crée pour eux. Les gens, on en a fait des abrutis ignorant de tout les tenants et les aboutissants du fonctionnement de nôtre société, de nôtre système économique, des idéologies qui régissent tout cela...Et maintenant que ça va mal, que le système des marchés financiers s’effrite, que les ressources naturelles s'épuisent, cette même société et certains de ses portes paroles inconscients, viendrait nous dire que c'est de nôtre faute, que les pions ont dictés la partie d’échec qui se joue ?

Et oui, c'est ça la hiérarchie ! Ce sont toujours ceux qui sont au plus bas de l'échelle qui se prennent tout sur la gueule...Voilà comment les immoraux sont capable de faire qu'on se fasse la morale entre nous, alors que les coupables sont bel et bien les tenants du système. Le système politique français de la cinquième république est coupable de l'orientation actuelle de nôtre politique énergétique. Dans les années 60, De Gaulle a voulu imposer le "tout nucléaire", en arrosant notre beau pays de centrales pour qu'au final, près de 80% de notre électricité soit issue du nucléaire. Les arguments furent l’indépendance énergétique et l’électricité moins chère. Ben disons que l'indépendance énergétique, à nous, ça nous fait une belle jambe...Ça nous rend moins dépendant du pétrole de ces vilains musulmans ? L'électricité moins chère est un argument plus recevable pour les consommateurs, mais qui dit que si l'on avait investi dans les énergies renouvelables dès les années 60, nous payerions l'électricité plus chère aujourd'hui ? C'est vrai qu'avec des suppositions, on pourrait refaire le monde, dire que l'électricité nucléaire est forcément la moins chère à investissement équivalent, est aussi une supposition...Cette supposition nous est fait perçue comme vraie, par le lobby pro-nucléaire français, polluant profondément le monde politico-médiatique.

Lorsque l'on a choisit une politique énergétique basée sur le nucléaire en France, on a demandé l'avis à personne et de toute façon, personne n'était vraiment informé de ce que la consommation de cette énergie impliquait vraiment (alors que nos politiciens étaient eux, au courant des risques que cela impliquait). Si on avait fait un référendum à l'époque, il est fort probable que les gens auraient dit oui. Mais aujourd'hui, il y a eu Tchernobyl, Fukushima et plus de 1000 incidents par jours dans les centrales françaises (dont on fait peu la publicité, évidemment). Du coup, on se rend un tout petit peu compte du danger que nos politiciens nous on fait courir, en saupoudrant le pays de belles petites centrale. Aujourd'hui, on se rend de plus en plus compte que cette énergie, est bien moins maîtrisée qu'on veut bien nous le dire...

Alors qu'on ne vienne pas me dire que les gens, la population française est responsable de la folle politique énergétique imposée par ses élites. Ces gens là, on les a tellement bien endormis, qu’il leur faudra bien du temps, avant de remettre en cause leur marchand de sable. Mais il est toujours permis de rêver ou d'espérer, sans pour autant s'attendre à un miracle. Il serait tout de même de bon ton que la populace se réveille, avant qu'elle ne se fasse réveiller par un bon gros accident, un attentat dans les centrales dans lesquelles ont réussis à pénétrer Greenpeace, ou encore avant que mère nature lui foute une bonne claque bien comme il faut.

Voilà, le trip écolo du genre "si on met des ampoules basses consommation, si on trie nos déchets, si on achète des voitures hybrides, si on mange bio..."…Ça ne changera pas grand chose à l'impacte de l'homme sur l'environnement, si les industries et les politiques énergétiques ne suivent pas...Après c'est toujours bien de montrer l'exemple, mais culpabiliser des gens totalement ignorants, parce qu'on les a rendu comme ça, ne sert à rien. Pire, c'est même participer au "diviser pour mieux régner de nos chères élites...

Maintenant, ce qui est fait est fait, les centrales sont là, on nous en a rendu dépendant et il faudra des années avant de changer totalement le mode de consommation énergétique du pays...Encore faudrait-il commencer...

Les arguments des pro-nucléaires

Ah, les pros nucléaires, depuis que le nucléaire a encore fait la preuve de sa dangerosité, suite à la catastrophe de Fukushima, on les entend encore plus qu'avant. Partout, ils nous assènent leurs arguments très facilement démontables, tant ils sont absurdes, mais comme ces derniers sont repris "façon matraquage", grâce au concours des médias, ils tendent à paraître irréfutables, bien qu'en réalité ils soient totalement bidons...

Nos centrales nucléaires seraient les plus sûres au monde ? Oui, la technologie française, riche de près de 60 années d'expérience dans le nucléaire civil, a fait ses preuves...Effectivement, avec plus de 1000 incidents par an dans les centrales françaises, les enfouissements sauvages de déchets radioactifs hautement polluant pour les sols et les eaux, la tentative de démantèlement de centrales trop vieilles, comme celle de Brennilis (Finistère), sensée prendre 7 ans et qui au final, prendra une quarantaine d'années...Le nucléaire civil français a fait la preuve de son contrôle assuré d'une technologie si dangereuse en cas d'accident...

D'ailleurs, les russes aussi disent avoir les centrales les plus sûres au monde, grâce à leur expérience durant la catastrophe de Tchernobyl...Les japonais affirmaient également avoir les centrales les plus sûres, avant qu'un Tsunami, évènement rare mais pourtant prévisible dans cette région du monde en bord de mer et hautement sismique, mette à mal cette belle théorie. Tous, russes, japonais ou français, voulaient vendre leurs centrales à l'étranger, pour récolter des marchés et de la thune, quitte à généraliser encore plus, un risque insensé que l'on fait prendre à l'homme et son environnement. Oui, cet argument des centrales les plus sûres au monde, n'est qu'un vulgaire slogan publicitaire et le lobby nucléaire français permet à ce slogan d'être clamé par les VRP que sont les politiques. Ces derniers tentent de nous convaincre par le biais des supports publicitaires que représentent les médias. Les politiques ont tout intérêt à faire cela, car cette manœuvre leur assurera un bon poste chez Areva, en cas de non renouvellement de mandat...Et oui, il faut bien assurer ses vieux jours..

Un autre argument est de dire, que de vouloir sortir du nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima, revient à vouloir interdire le transport aérien, suite à un accident d'avion. Mais il s'avère que les fabricants d'avions n'ont jamais affirmé que leurs appareils étaient incassables...Bien qu'ils affirment également que l'avion est le moyen de transport le plus sûre au monde... Et oui, les fabricants d'avions et les compagnies aériennes ont aussi besoin d'étaler leurs arguments commerciaux..Les fabricants de nucléaire civil ont toujours affirmé avoir tout prévu, que tout les incidents éventuels pouvaient être potentiellement maîtrisés..Et pourtant, Tchernobyl..Et pourtant Fukushima...Et pourtant autre chose bientôt...Les accidents d'avions, ne rendent pas inhabitables des régions entières pour des centaines d'année, que je sache, ou alors il faudrait que ça soit un sacré avion ?! Quelles seraient les conséquences d'une catastrophe nucléaire aux portes d'une grande capitale ? Même l'attentat du World Trade Centre ne serait rien en comparaison...

Autre argument avancé par les pros nucléaires : Nos centrales peuvent même résister aux chutes d'avion. Dans ce cas, il faudra qu'on nous explique pourquoi la France à tant insisté, pour que les tests de résistance à venir sur les 149 centrales européennes, ne prennent pas en compte ce risque potentiel...En 2006, comme le révèle Stéphane l'homme, divulguant un document confidentiel défense ( info issue d'un article du canard enchaîné datant du 4 mai 2011 et dont je m'inspire ici), les centrales française ne sont pas capables de résister à une attaque aérienne type 11 septembre...

Et le meilleur argument, celui qu'on a le plus entendu, mais dont on ne se lasse pas, "sans le nucléaire, on s'éclairerait à la bougie...". Cependant, l’Australie, l’Autriche, le Danemark, la Grèce, la Norvège, le Portugal, l'Italie et bientôt l'Allemagne, se passent du nucléaire et bénéficient pourtant du réseau électrique...C'est vrai qu'avant le nucléaire l'électricité existait déjà...Mais comment faisait-on ? Le Canard enchaîné donne encore d'autres chiffres intéressants à ce sujet. A l'échelle mondiale, le nucléaire ne représente que 15 % de l'électricité. En 2030, les énergies renouvelables fourniront bien plus d'électricité que l'atome...

On nous fait donc croire que l'on ne peut pas faire, pas vivre sans le nucléaire, alors que d'autres le font très bien et que leur facture d’électricité n'est pas forcément plus élevée. En France, nous avons un lobby nucléaire puissant, qui est omni présent dans les médias, qui paye des gens pour qu'ils polluent les forums du net sur la question (si vous croisez un dénommé Pastekos, par exemple...). Ce lobby tente de formater l'opinion, à la manière des instituts de sondages qui nous oriente vers ce qu'ils appellent des "votes réalistes"... Votes réalistes qui vont évidemment vers des partis pro nucléaires...(PS, UMP..).

La France a misée sur le nucléaire, enfin la France, le général de Gaulle, sans rien demander à personne, puis la droite (UDR, PS, RPR, PS, RPR, PS, UMP...). Ben elle a fait une grosse connerie et il faut réorienter la politique énergétique de ce pays au plus vite, avant qu'il n'arrive un gros pépin irréparable...Mais voilà, notre cher président Sarkozy n'est pas de cet avis, il veut augmenter encore investissement de l'état vers l'énergie nucléaire, vers les construction de nouvelles centrales EPR...Bref, comme à son habitude, il va à contre courant de la raison humaine et dans le sens du profit immédiat, comme bon néolibéral qu'il est. Je voudrais lui proposer d'aller vivre sur une autre planète, construire toutes les centrales qu'il veut, gagner tout le pognon qu'il veut avec, jusqu'à ce qu'il crève de sa cupidité...Mais ça ne sera pas le cas et ce mec continue à prendre des décisions pour nous en notre nom et ça commence à suffire ! Vous ne croyez pas ?

Fukushima : l’opinion d’un scientifique

Quoi, le Japon ?

  Alors comme j'ai un peu l'esprit de contradiction, que j'ai une fameuse tendance à m'acharner sur les problèmes non divulgués, les non dits manipulatoires, je vais encore en remettre une couche sur la situation de catastrophe nucléaire au Japon, dont on ne parle pas. Elle est belle la manipulation médiatique du système néolibéral ! On continue à nous matraquer d'infos exclusives pour nous cacher les vrais problèmes du monde...Un coups de mariage princier, un coup de Ben Laden, un coup de DSK et tout le monde regarde, tout le monde en parle, tout le monde oublie tout le reste...

Aujourd'hui, plus de trace de la situation japonaise dans les médias, si ça n'est pour nous apporter quelques soit disant bonnes nouvelles sporadiques. Parfois, on voit un homme filmé dans la centrale en ruine, une fuite d'eau radioactive que l'on colmate, on parle de circuits de refroidissements soit disant rétablis, ou des discours officiels de TEPCO, nous affirmant que la situation serait stabilisée dans les réacteurs nucléaires pour janvier...

En résumé, on ne nous dit pas grand chose et pourtant, il s'en passe des choses là bas, des choses graves. Quand on dit que la situation est grave et que l'on nous ment par omission, une flopée de pro nucléaire vient nous expliquer que la situation est stabilisé, qu'on alarme les gens pour rien, qu'on se sert de la catastrophe pour sur enchérir sur des théories écolo irréalistes et qu'on a aucune compétence pour dire quoi que ce soit à propos de la politique énergétique dont on ne comprend pas les implications...Ils nous argumentent que sans le nucléaire, notre facture d'électricité exploserait, que le nucléaire nous permet d'avoir une indépendance énergétique ou encore que c'est la source d'énergie la plus sure et la moins polluante...Malgré ce qu'il vient de se passer au Japon, ce qui s'est passé à Tchernobyl, les fuites radioactives et divers incidents ayant lieu plus de 1000 fois par ans, rien que dans les centrales française, les entassements sauvages des déchets nucléaires de tous bords, les conséquences des essais nucléaires de 1945 à 1995 sur notre environnement...

Alors plutôt que de parler moi même, je vais ici laisser parler un scientifique, dont les dires auront peut-être plus de crédit que les miennes...Voici son article sur le sujet :

Je vous communique un post de jean-pierre Petit paru sur 20 mn qui vous fait une descrition réaliste et tragique de la situation telle qu'elle est à Fukushima.

Il faut forcer le silence et l'indifférence des medias. Notre planète est fichue si on continue comme ça.

Qui va arriver à créer un large mouvement d'opinion pour que Fukushima devienne une cause planétaire !

le Japon est mort s'ils continuent comme ça ! Et nous aussi peu à peu ! C'est terrible d'assister à une catastrophe pareille et de rester impuissant !

Ah ! Le CAC 40 va bien ? Les quarante et mille voleurs se remplissent les poches ? Vous me rassurez !!

 

L'opinion d'un scientifique

Pas question pour moi d'intervenir sous un pseudo. Je suis Jean-Pierre Petit, ancien directeur de recherche au Cnrs. Je vois qu'à Fukushima l'opérateur TEPCO et le gouvernement n'ont pas réagi comme ils auraient dû le faire. "A la russe". Il aurait fallu immédiatement faire des travaux de dégagement routiers pour permettre l'acheminement de moyens lourds. Ces sarcophages ne résoudront rien. Un séisme peut fracturer n'importe quelle dalle de béton, quelle que soit son épaisseur. A mon avis le séisme a fissuré celles qui se trouvent sous le réacteur. D'où fuites incontrôlable d'eau radioactive vers la mer. Il aurait fallu donc dégager les sources de radioactivité au plus vite, et au moins celles qui pouvaient être accessibles : les contenus des piscines. Pour ce faire il aurait fallu amener à pied d'œuvre un pont roulant, capable d'enjamber les réacteurs, en le télécommandant. Le Japon est leader en matière d'industrie lourde et de construction navale. De tels ponts existent déjà, très puissants. Restait à les acheminer, ce qui n'aurait pas été facile. En les démontant partiellement, et par la mer ?
Mais au lieu de ça, 50 pauvres types ont arrosé les réacteurs avec des lances à incendie...
Pathétique !
Des ponts roulant auraient pu dégager les poutrelles légères qui encombraient le dessus, qui sont retombées après l'explosion. De puissants grappins auraient permis de dégager les décombres.
Enfin, les Japonais auraient pu enlever, laborieusement, les assemblages en les extrayant des piscines, pour les replonger au plus vite dans des containers portés par des camions, emplis d'eau. Tout cela aurait pu être télécommandé. La radioactivité est présente à proximité des réacteurs, mais elle reste sans commune mesure avec celle de Tchernobyl, immédiatement après l'explosion du réacteur.
Transportés immergés, par cette noria de camion, ces assemblages auraient pu simplement être ré immergés dans un vaste bassin. Voire même dans un ... port, ou un pièce d'eau. Séparés les un des autres, sous quelques mètres d'eau, leur chaleur aurait pu être dissipée, sans avoir besoin " de les arroser". Après, on aurait construit une piscine pour les immerger de nouveau (comme à la Hague).
C'était la mesure d'urgence. Ouvrir les cuves aurait été une toute autre affaire. Pas sûr que ça soit faisable. Mais pour les piscines, oui.
Ce qui se passe au Japon est l'illustration des dérives du libéralisme qui dit toujours qu'il y a " trop d'Etat ". Le pouvoir politique Nippon est inexistant. Il est "aux ordres" et là, les ordres n'arrivent pas. Il n'y a pas de "cellule de crise". Les spécialistes du nucléaire, sollicités pour se rendre sur les lieux, se sont défilés. Simple état de fait.
Si on se replonge dans ce qui s'est passé à Tchernobyl, on peut voir qu'une crise nucléaire coûte très cher. Tout de suite, il fallait pouvoir se dire "cette crise va coûter des milliards de dollars", et pouvoir les mettre sur la table. Mais qui pouvait faire cela ?
Il est significatif qu'un mois après la catastrophe des journalistes aient pu s'aventurer près du site avec une simple voiture, sans apercevoir le moindre contrôle policier ou militaire. Il aurait fallu boucler la zone très vite. Ces gens sont revenus avec un véhicule possiblement contaminé.
Il aurait fallu, comme l'ont fait les Russes, créer une brigade dont la mission aurait été d'abattre tous les animaux errants, dans la zone, domestique ou sauvages. Les chiens peuvent ramener de la radioactivité dans leurs poils.
Je sais que le Japon était dans le chaos et que réagir face à une telle situation n'était pas facile, avec les conséquences du tsunami. Mais on a entendu personne dire "je prends les choses en main". La pantomime où on a pu voir les responsables de TEPCO se prosterner, face contre terre, était lamentable.
Lamentable aussi ce refus nippon d'aide extérieure. Lamentable le fait d'être leaders en matière de robots domestiques, et de n'en avoir aucun capable d'intervenir en "zone chaude». Et de refuser de recevoir des robots étrangers.
Cette affaire ne fait que commencer. Les sarcophages ne résoudront rien, sinon en cachant au public l'état des réacteurs. En cessant d'être arrosés, les éléments combustibles monteront en température. On ne connait pas l'état du soubassement, sous les réacteurs. Il doit être fracturé et la radioactivité polluera la nappe phréatique, filera dans la mer. Il sera alors techniquement impossible de contrer cette dissémination.
Il est effarant que les Japonais aient évacué 10.000 tonnes d'eau hautement contaminée, simplement dans la mer, quand les cuves ont été pleines, "en s'excusant auprès des riverains". N'importe quel bateau disposant de cuves (un vieux pétrolier prêt à partir à la ferraille) aurait pu siphonner cette eau, en s'ancrant dans le port. Quitte à l'emmener à 2000 bornes de là, quand ses cuves sont pleines, et à le couler, sans ouvrir ses cuves. La rouille aurait lentement fait son œuvre et cette eau contaminée aurait été relâchée en 30 ou 40 ans. Mais ce pétrolier se remplissant d'eau contaminée, ça aurait fait mauvais effet. Sa photo aurait circulé partout. Les gens de TEPCO ont préféré se débarrasser de cette eau "en douce", comme un chat qui planque ses excréments sous un tapis. Relâcher cette eau en bordure de mer était la pire des choses à faire. Mais les Japonais sont dépassés. Il n'y a personne à la barre.
Les seuls qui ont une réelle expérience de ce genre de crise gravissime, ce sont les Russes. Mais qui imaginerait que les Japonais puissent, ne serait-ce que recevoir la visite d'experts étrangers, d'où qu'ils viennent, et, au-delà, de voir ces gens faire des recommandations ? Non, les affaires japonaises ne regardent que les Japonais. Mais dans ce cas, ces gens n'ont aucune expérience. Ils savent réagir très efficacement à des tremblements de terre. Là, les gens sont formés à tous les niveaux. Mais, côté nucléaire, ça a été 30 années d'anesthésie à tous les niveaux. D'où cette incapacité à réagir.
Chez nous, au passage, ça serait pareil, en cas de grosse crise.
Le Japon a reçu ... le soutien d'AREVA. Mais rien de plus. AREVA n'aurait pas pu s'asseoir sur ce nid de guêpes. De plus AREVA est responsable de la présence de plutonium dans la cuve du réacteur numéro 3, combustible du MOX, vendu par la France aux Japonais.
Les poissons disperseront ces polluants radioactifs en les disséminant dans la chaîne alimentaire. Un jour peut-être on déconseillera au public de ... consommer du poisson. Après peut-être les veaux que nous sommes réagiront-ils.
Fukushima risque de devenir un problème planétaire du fait des emplâtres sur jambe de bois qui ont été mis en œuvre. Sous cet angle c'est terrible à dire, mais ça sera la seule chance que nous avions de réagir contre ce danger du nucléaire.
Hier, j'étais le seul scientifique et le seul universitaire à m'être joint aux 200 manifestants réunis devant l'hôtel Aixoix où les 20 députés européens écoutaient les sermons des gens d'ITER, plaidant pour le triplement de leur budget, passant d'un à 3 milliards d'euros. J'ai remis un document à une des parlementaires, Michèle Rivasi. 15 pages en 40 exemplaires, expliquant ma vision des choses, un vision de scientifique et d'ingénieur. Les gens ne le savent pas, mais tel qu'il se présente, ITER n'est pas un démonstrateur, du tout. On envisage avec ce projet déjà pharaonique de ne gérer qu'une seule des deux réactions nucléaires-clés, la fusion deutérium tritium. La seconde, la régénération du tritium par fission du lithium sous l'effet du bombardement neutronique sera seulement "testée" sur ITER, qui ne possède pas de système de dépollution de son plasma.
Oui, si on le construit, ITER fonctionnera 400 secondes en produisant "plus d'énergie qu'on n'en injecte". Mais rien ne sera résolu pour autant. Répondant à ma question, un des responsables m'a dit au téléphone, il y a quelques jours : "Oui, on pourra peut-être un jour avoir un générateur à fusion, si on n'est pas à quelques dizaines de milliards d'euros près, ni à quelques décennies près" (...)
Voilà ....

Jean-Pierre Petit

Le Tchernobyl sous-marin

Vous vous souvenez du Kursk, non ? Mais si, ce sous marins russe naufragé à quelques centaines de mètres de profondeurs, qui avait tué tous ses membres d'équipage...Un drame, mais il y a pire. Vous vous rappeliez que c'était un sous marin nucléaire ? Non ?
Et alors, qu'a bien pu devenir cet encombrant chargement ? Et bien c'est une source de radio activité formidable qui vient se rajouter à celle des bombes et des missiles perdus ainsi qu'à celle des futs radioactifs, rejetés d'une façon irresponsable en mer durant plus de 36 ans...

510 sous marins nucléaires sillonnent le monde entier, 65 navires militaires et 10 bateau civil ont des moteurs à propulsion nucléaire. Lorsqu'un bâtiment coule ou lorsqu'une arme est perdue en cours de manœuvre, personne n'en parle. Le grand public n'en sait rien, mais les services secrets le savent, l'estampillent "secret défense", ce qui arrange bien nos dirigeants manipulateurs, qui peuvent continuer à exercer en toute liberté, leur pouvoir de dissuasion nucléaire exclusif aux pays les plus riches, ou presque...
http://atomicsarchives.chez.com/tcherno_sous_marin.html#ancre257554. L'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) a retrouvé la trace de 31 accidents impliquant des bâtiments nucléaires dont seulement 16 ont été reconnus par les pays concernés (voir lien), mais il y en a surement beaucoup plus...
Extrait de https://mail.google.com/mail/?hl=fr&shva=1#drafts/12f0be3a15e3bf47 link

Mais il n'y a pas que les bateaux. Ainsi, lorsqu'un avion B-52 s'est écrasé, le 21 janvier 1968, sur la banquise non loin de la base de Thulé au Groenland, les quatre bombes qu'il transportait se sont brisées et la matière radioactive, principalement du plutonium, s'est répandue sur 50 km à la ronde contaminant tout le milieu marin. Mais c'est une affaire oubliée.

On peut ajouter à cela, comme le dit cet article en lien, les milliers de futs radioactifs rejetés en mer par des états comme le Royaume Unis, qui nous a honoré d'une belle déco nucléaire aux côtes normandes, notamment, ainsi que des satellites à composantes nucléaire, échoués en mer. Au total, c'est plusieurs Tchernobyl qui se trouvent au fond de nos océans, qui s'évaporent avec la chaleur, qui parcourent le monde dans les nuages, qui tombent sur nous sous forme de pluie tout en contaminant les aliments et l'eau qu'on ingère. Ajoutons encore à ça, ce qu'il se passe en ce moment au Japon et on pourra bientôt se brancher la batterie de nos portables dans le cul...

2053 essais nucléaires depuis 1945…

En cette période de catastrophe nucléaire, j'ai repensé au fait que le Japon avait été bombardé a la bombe nucléaire, en 1945, comme chacun sait. Passé cet évènement qui mis fin à la seconde guerre mondiale, la folie de l'homme fit entrer l'humanité dans une nouvelle guerre mondiale, plus sournoise mais tout aussi dévastatrice, la guerre froide. Voyant l'efficacité des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, les grandes puissances ont mené une course à l'armement nucléaire, les années qui suivirent, pour ne pas être dépourvus de cette force de frappe, gardant ainsi leurs privilèges de puissance qui décide pour le monde. Pour acquérir la force nucléaire, ces pays firent de nombreux essais. D'abord les USA, dans le désert du nouveau Mexique et du Nevada,  puis les russes, en Sibérie, puis les anglais, puis les français...Lorsque j'ai vu ce lien " link lien vers la cartographie animée des essais nucléaires menés dans le monde) " pour la première fois, je me suis dit que ces 4 grandes puissances, suivies de la Chine, de l'Inde, du Pakistan et de la Corée du nord, n'avaient mené que peu d'essais, sachant leur dangerosité.

Penses-tu ! En tout, notre bonne vieille terre à largement subit 2053 essais nucléaires, dont les derniers sont les essais français en Polynésie française en 1995. (alors que Chirac avait promis de ne pas les faire durant la campagne des élections présidentielle qui précéda...). En plus de cela, ces pays et d'autres, dont le Japon, construisirent des centrales nucléaires civiles, pour s'approvisionner énergétiquement. Ces centrales, bien évidemment, crée des déchets hautement radio actifs enfuis dans les sols et subissent, chaque année, des incidents et ce qu’ils appellent des "fuites mineures". En multipliant cela par le nombre de centrales dans le monde (55 au Japon et encore plus en France et aux USA, par exemple...), ça en fait des dégâts potentiels. Ajoutons à cela Tchernobyl et son nuage radio actif qui s'est arrêté à la frontière française, impressionnés pas la gueule de nos douaniers et la catastrophe japonaise actuelle, il y a de quoi s'inquiéter !

Alors !!!! Comment lutter contre cela et sauver notre belle planète en bons écolos ?

 

Conclusion :

 

Le colibri et la goute d’eau

On m'a raconté une jolie histoire d'écolo et comme vous avez été sage et consentant, je vais vous la raconter à mon tour...

  Dans la forêt, les animaux et les plantes vivaient en harmonie, Winny mangeait du miel, Tigrou faisait des bonds en criant Hou hou hou, hou hou hou, Porcinet se plaignait tout le temps, Maître Hibou donnait de bons conseils, Bouriquet pétait les couilles de tout le monde et Balou chantait "il en faut peu pour être heureux..", bref tout allait bien dans la forêt des rêves bleus...

  Mais un jour, un de ces salopard de grand singe que l'on appelait homme, alla écraser sa putain de clope pleine de mercure, dans un buisson en pleine canicule. Alors tout commença à flamber et les animaux, victimes de leur individualisme exacerbé, ne pensèrent qu'à leur cul et s'enfuirent aussi sec, laissant la forêt se consumer sans rien y faire. Un petit colibri pourtant, aussi petit qu'il fut, pris une goutte d'eau dans la rivière et alla au feu, pour tenter de l'éteindre...Evidemment, c'était peine perdue. Le colibri ne pouvait, à lui seul, transporter qu'une petite goute d'eau, mais il voulait sauver la forêt et ne pouvait se résigner à rien faire. Alors avec sa goute d'eau et tout son courage, il alla crever dans les flammes...

  La morale de cette histoire est que si tous les animaux de la forêt avaient apporté leur aide au colibri...La forêt se serait consumée quand même et peut-être tout aussi rapidement. Ce n’est pas un renard, un blaireau et un écureuil qui vont éteindre un feu de forêt !

  Comment faire pour que la forêt arrête de cramer alors ? Et bien le mieux est de ne pas y foutre le feu ! Donc il faut arrêter les coupables des incendies, c'est à dire, les hommes...Alors, ce colibri tout bien intentionné qu'il est, aurait mieux fait d'aller arroser à rafale de crotte ce fumeur à la con, plutôt que d'aller donner sa vie pour des prunes...

  Le même principe s'applique à l'écologie..Je dis souvent "j'arrêterais de polluer quand les industries arrêterons de nous polluer la gueule !". C'est une réflexion de beauf, cela parait clair. En gros, ça veut dire que tous les êtres humains réunis, auront beau apporter leur petite goute en polluant moins, tant que l'économie mondiale soutiendra les grands groupes industriels ultra pollueurs, que la plus grande puissance mondiale sera responsable du quart de la pollution mondiale et qu'elle refusera de signer les accords de Kyoto, ils ne changeront pas grand chose...Donc, au lieu de culpabiliser les individus par rapport à un mode de vie polluant auquel on les a habitué, auquel on les a rendu dépendants, auquel on les a rendu littéralement drogué, les écologistes feraient mieux de s'attaquer plus radicalement à notre système économique, basé sur des consommations énergétiques néfastes et sur le profit immédiat, qui est la réelle cause de la pollution que nous faisons subir à notre planète et à nous même.

  Attention, je ne dis pas qu'il n'est pas nécessaire de convaincre les gens de vivre de façon plus saine et moins polluante, individuellement. Je dis que la priorité est ailleurs. Il faut développer des modes de vie alternatifs à nos modes de vies actuels, pour qu'ils soient plus compatibles avec notre environnement, c'est certain. Il faudra toujours des colibris de bonne volonté, qui apportent leur concours au développement humain. Mais tant qu'on laissera les grands groupes industriels, cautionnés par la bonne rentabilité du notre système économique, détruire notre forêt, cela ne servira pas à grand-chose d’aller y semer des goutes d’eau...les colibris crèveront en essayant de nous sauver et les autres animaux crèveront aussi, quand ils n'auront plus de forêt vers lesquelles fuir, parce qu'on les aura toutes cramées.

  Donc les petits animaux de la forêt, liguez vous contre l'oppression des crameur de forêts, sans attendre qu'ils finissent de les cramer ! Ne laissez pas seul les petits colibris lutter de façon inefficace !

1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 18:52
Spécial artiste à la con : Olga ou la théorie du genre revisitée.

1-Olga et la transsexualité :

 

Olga Gustavson..Petite présentation

 

C'est marrant comment une façon de s'habiller peut vous définir parmi les gens qui composent notre belle société archaïque. J'ai eu l'occasion de découvrir ce phénomène en créant le personnage de Olga Gustavson, la sœur transsexuelle de Olaf Gustavson. Cette Olga, est-ce un homme grimé en femme ? Une femme dans un corps d'homme ? Finalement on ne sait pas. Finalement, on devrait s'en taper.

Dans un monde ouvert d'esprit, chacun pourrait s'habiller comme il le souhaite, s'afficher en public avec les vêtements qu'il désire porter...Je n'ai pas crée le personnage de Olga Gustavson pour ça, mais force est de constater qu'il suscita des réactions hostiles, avant même qu'Olga n'ai donné son premier concert...Quelques photos publiées pour présenter cette jeune femme, mycose, mi-conséquences, auront suffit à faire jaser les plus réactionnaires des visiteurs de mes outils multimédias...

Alors, j'en suis venu à me poser des questions sur l'habillement en société. En revenant quelques années en arrière, il est vrai que certaines femmes avaient suscité la polémique en se vêtant en pantalon, puis en jupe, en bikini, en string...(Je pense ici respecter la chronologie des chocs culturels vestimentaires de la seconde moitié du 20e siècle...). Et puis les gens ont finit par s'habituer et aujourd'hui, plus aucun de ces vêtements sur une femme ne choque, ou cela ne choque qu'une minorité de coincés du cul, minorité qui ouvre sa gueule plus que tout le monde, hélas.


Et bien les petits amis, il est temps que l'évolution de la société humaine continue et que vous vous habituiez à voire des humains munis de pénis, porter des robes...Je suis si triste de constater que non ! Les modes changent, le décor évolue, mais les pensées archaïques et cloisonnantes sont loin d'avoir disparu du paysage...

Qu'est-ce qu'ils n'aiment pas, ces gens là, lorsque je porte des robes sexy ? En voilà une question à se poser ! Je pense que c'est avant tout le fait que dans un univers de beauf, ça ne soit pas habituel. Pour tout gros beauf, quelque chose d'inhabituel est quelque chose qu'il faut combattre, puisque l'inhabituel a tendance à leur rappeler qu'ils s'enterrent dans des habitudes qui rendent leur vie merdique...Oui parce qu'un gros beauf a souvent une vie merdique, en veut à la terre entière pour ça, mais comme c'est un gros beauf, il accusera toujours les autres, les différences, des inconvénients issus de son étroitesse d'esprit...Il est possible que jamais il ne prendra de recul sur lui même pour comprendre que s'il n'aime pas les hommes en robe, c'est qu'il réagit à un conditionnement machiste issu d'une société patriarcale.

Après, on pourrait ajouter à cela quelques homophobies mal placées...Mais ça ne serait que rajouter des préjugés aux préjugés. Un homme en robe peut tout aussi bien être homo, hétéro, scatophile ou tout à la fois...L'habillement n'est en aucun cas une preuve d'orientation sexuelle...Sauf pour les gros beaufs qui ont de gros préjugés à la con.

Il est même arrivé que me voyant accoutré de la sorte, certains esprits bien intentionnés s’inquiétèrent pour moi et mon intégrité physique, pensant que si j'osais défier les codes vestimentaires séculaires en vigueur, je risquais de me faire casser la gueule...Ce à quoi j'ai répondu :

« Alors comme ça on s’inquiète des risques d'agression à mon encontre, parce que j'ose m'habiller en femme durant un concert, ou même dans la rue en faisant mes courses ou en montrant mes cuisses dans l'autobus ? Ne vous inquiétez pas, je vous promet que le fait de m'habiller en femme ne me donnera pas plus envie d'agresser des gens qu'habituellement ! »

En résumé, je dirais et ça m'étonne encore de devoir le dire pensant que le moyen âge était passé, si mon bon plaisir est de me vêtir d'une robe et de faire des concerts avec, je le fais ! Si ça vous emmerde, en plus de m'étonner d'un léger soupçon d'archaïsme de votre part, ça me fait plaisir de vous sortir de vos habitudes sexistes.

Suis-je un homme ?

Suis-je une femme ?

Je ne sais pas trop ce que je suis, mais dès qu'on voudra me définir dans telle ou telle case, dans tel ou tel genre, tel ou tel thème, il me suffira de le savoir pour faire tout le contraire...

Pourquoi ?

Parce que je suis un salle gosse, je suis chiant, un vrai chieur et j'apprécie particulièrement énerver des gens qui ont des idées toutes faites, surtout lorsque ce ne sont pas les miennes. Et même si tout le monde a un jour les mêmes idées que moi, je soupçonnerais alors ces idées, me mettrais à les remettre en cause et à en chercher d'autres.

Je me méfie beaucoup des majorités, des pensées communes, des bien pensances. Plus les gens sont d'accord, plus je les soupçonnent d'être de gros moutons qui cherchent dans la chaleur des groupes, un moyen de se rassurer sur les peurs qu'ils ont. Et la peur est une bien mauvaise conseillère.


Alors, pourquoi Olga ?

Pourquoi ai-je décidé d'un coup de faire du transformisme et de me foutre le cul dans une putain de jupe à l’intérieur de laquelle je me pelle les miches ? Pourquoi ai-je décidé de me foutre un putain de soutif qui comprime le thorax, de me faire une petite épilation intégrale au bon rasoir Gilette, ce qui fait qu'aujourd'hui j'ai des putains de boutons rouges partout et que ça va me gratter sa mère pendant trois mois ?

Pourquoi ? Est-ce que je suis sado maso ? Est-ce que tout à coups j'ai pris conscience qu'en réalité j'étais une femme ? Est-ce que je suis tout simplement stupide et que je n'ai commis ici qu'un acte absurde de plus ?

Pour commencer, Olga, est une bonne immersion dans le monde merveilleux des femmes. Avant, je me demandais pourquoi souvent, certaines d'entre elles se tenaient toujours droites comme des piquets, en ayant l'aire de souffrir et d'avoir les nerfs à la foi...Non les amis, ça n'est pas un état naturel ! Pour ceux qui ne connaissent pas ça, genre les hommes ou les boucs décérébrés, essayez une fois de temps en temps de porter des fringues qui vous compriment, des talons qui niquent les genoux et qui vous empêchent de marcher normalement, de vous foutre du putain de mascara dans l'oeil chaque matin, de vous épiler tout le temps. Rajoutez à tout ça que vous vivez dans un monde sexiste de merde ou vous serez moins payé qu'un homme à travail égal, ou vous serez chaque jour déconsidéré et au mieux pris pour un bout de viande... Imaginez qu'au seul moment ou vous pensez pouvoir vous détendre, vous vous faites bourrer le mou par des gros cons à l'haleine alcoolisée à souhait, observant attentivement vos nibards avec leurs yeux de veaux apathiques...Faites ça et vous comprendrez mieux !

Par exemple, en ce qui me concerne le matin, une fois sur deux j'ai la flemme de me coiffer ou de me brosser les dents...C'est dire que ce fut un choc des cultures de devoir faire tant de truc à la con, pour que la société m'accepte en tant que femme...Bref, être une femme, c'est carrément relou et dans un monde sexiste baignant dans la domination masculine depuis des siècles et des siècles, c'est clair qu'il est bien plus confortable d'être un homme. Mais bon, j'ai décidé d'avoir le choix de mon genre sexuel. Je pense que si on se mettait tous d'accord pour décider d'avoir le choix et qu'on se mettait de temps en temps un tout petit peu à la place des autres, on vivrait dans un monde vachement moins pourri.

Si j'ai décidé de créer Olga, c'est aussi parce que je sais que ça fait chier des gens que des mecs s'habillent en femme. Ce que j'aimerais par dessus tout en faisant ça, c'est subir quelques discriminations que subissent les femmes ou les trans chaque jour. Je voudrais attirer les gros cons, les remarques sexistes et homophobes, les archaïsmes patriarcaux. Je voudrais provoquer tout ça, pour observer comment ça se passe de l'intérieur, en le vivant moi même. En plus du plaisir de faire chier des cons...C'est un petit peu de l'étude.

Si ce que je fais peu servir, tant mieux, mais je dois vous avouer que je ne suis en rien altruiste dans cette démarche. Je ne défendrais pas plus la cause des transsexuels que celle des êtres humains. Moi j'aime tout le monde, ou je hais tout le monde, bref, je ne fais pas vraiment de différence entre les connards...Les connards à bite, les connasses à chatte, les connards noirs, blonds, pd...Quelqu'un qui me fait chier, le fait selon des critères subjectifs, les miens. La merde peut prendre bien des couleurs...

Mais je concède toute fois, que ça n'est pas très sympa de comparer les gens à des merdes, puisque les merdes n'ont rien fait pour mériter ça...


 

Transsexuellement votre :

la chanson ; http://www.youtube.com/watch?v=KojC9ihEb2E&feature=plcp

 

 

« Bonjour c'est Olga ! 

Ca fait très longtemps, presque depuis que je suis né, que je me suis rendu compte que j'étais une fille. Pourtant, un petit membre placé entre mes cuisses indiqua à la société le contraire, comprenez mon désarroi ! 

On a tenté en vain, dans mon éducation, à l'école, partout ailleurs, de me faire reconsidérer ce que les autres pensaient être un choix et que je pensais être juste moi, fondamentalement. Devais-je nier que j'avais deux bras et deux jambes, devais-je nier ce que j'étais ?

Après tout, je ne nie pas avoir une bite, elle est bien là, pendante et pleine de veines vertes et violettes. Mais est-ce bien cela en exclusivité, qui aurait tout droit sur mon genre, une sorte de droit de cuissage de cet organe tout petit, qui me définirait dans mon entier ?

 

Je me pose la question, d'autres ne se la posent pas et ne perdent pas de temps à imaginer que je pourrais être autre chose que ce qui est définit par mes organes génitaux. 

Maintenant que je suis une femme, j'ai plus de recul pour préciser tout ça et je tiens à le faire en vous adressant ce message. Ma bite est là, mais ne sert à rien, alors pourquoi s'évertuer à me définir par un bout de chaire morte remplissant mes strings. Pour qu'on comprenne que je suis une femme, je suis obligé de m'habiller en pute, c'est absurde. Je voudrais ne pas avoir besoin de le faire, je voudrais pouvoir être une femme sans tout ce folklore, mais tant que cette société sera aussi sexiste, je serais aussi pute. »

 

 

Phallus manifesto :

 

La chanson : https://www.youtube.com/watch?v=HBGmQYXOAnM

 Il est vrai qu'Olga n'aime pas beaucoup ce petit bout de chair qui pendouille devant elle, et que l'on appelle communément "sa bite". 

Mais de la même manière qu'on se demande si les animaux pensent comme nous, ou si les plantes sont des êtres vivants à part entière, ressentant joie et tristesse, pourquoi ne pas se demander si certaines des parties de notre corps ne seraient pas pourvus des mêmes attributs. 

Vaste question que tout ceci, alors évidemment, Olga se la pose pour sa bite qu'elle ne cesse de vouloir rejeter, sans pour l'instant y parvenir ne possédant pas pas encore les 15 000 Euros nécessaires pour payer l'opération de changement de sexe. Oui, se faire enlever une bite, ça coûte un bras !

Et même la somme réunie, il faudra que votre prostitué préférée aille voir moultes psychiatres et ORL pour se faire enlever cette glotte, qui la gêne tout autant. Ah, si gober des hormones suffisait ! 

Puisque Olga est très réceptive, voire réceptacle parfois, lorsqu'elle pose la question à sa bite, sa bite lui répond. "Phallus manifesto", c'est la première chanson écrite par une bite, une bite en sursis, qui dans ses derniers soubresauts, à composé cette chanson pour rester dans l'histoire...  

 

 

 

L’opération, « Une pièce pour ma fente » :

 

Donc ça y est, Olga en a marre de sa bite !  Elle en a marre et elle tien à résoudre concrètement le problème !

 

Elle veut se faire opérer et changer de sexe, mais l'opération n'est pas remboursée...Cassant son petit cochon, cette chère Olga en a tiré les économies d'une vie, 7.50 Euros. Hélas, cette somme est loin de suffire puisque nos amis médecins à but lucratifs demandent 15 000 Euros pour l'acte. Plus que 14 992.5 Euros et enfin Olga n'aura plus son phallus ! Elle imagine bien que ceci ne manquera pas de luis donner une place plus importante dans notre belle société, enfin insérée comme il se doit dans l'univers féminin, qui pour elle représente l'avenir...

 

Voici un appel aux dons en chanson, qu'Olga a composé pour vous inciter à vous délester de vos deniers en trop. C'est la grande opération "Une pièce pour ma fente" : 

 

Depuis longtemps je sais
que je suis pas tombé sur le bon
gainé sur moi mais rien y fait 
il envahit mon pantalon
je suis une femme avec une bite
depuis que je m'en suis rendu compte
mais la société qui m'habite
en veut la preuve quand elle me sonde

Je touche les allocs d'handicapé
estampillés par le psychologue
me donnant des hormones à gober
pour le sein qui pousse et le poil qui tombe
mais mon engin est toujours là
je voudrais m'en débarrasser
y'a une opération pour ça
et 15 000 euros à payer

Je voudrais des pièces pour ma fente
au moins autant que l'horodateur
comme Bernadette je serais chiante
même sans son train, je ferais mon beurre

Je voudrais des pièces pour ma fente
il s'agit de s'y mettre à plusieurs
mon cochon ne fera pas ma rente
les vôtres feront mon bonheur   

Mes amis médecins charcutiers
ont bien pour moi la solution
en plus de mes seins au PIP
ils proposent d'attaquer le dindon

mais ça coute cher et j'ai pas de sous
ça me fout les nerfs, je suis à bout
je saoulerais tant que j'ai pas mon trou
ce message s'adresse bien à vous :

Là ou my major compagny
a sponsorisé son Grégoire
vous deviendrez je vous en prie
les mécènes de mon bel espoir

Faites donc taire toutes les mauvaises langues
qui disent qu'on a pas droit au trou
quand on a pas de thune pour le prendre
que les pauvres gardent leur petit bout

Je suis une trans qui n'a pas de thune
je peux pas me faire couper la trique
je ne vous demande pas la lune
juste quelques sous de votre boutique 

Et si ça ne vous suffit pas
je donne droit de cuissage aux producteurs
je suis un bon coup n'en doutez pas
devenez mes investisseurs

Je voudrais des pièces pour ma fente
au moins autant que l'horodateur
comme Bernadette je serais chiante
même sans son train, je ferais mon beurre

Je voudrais des pièces pour ma fente
il s'agit de s'y mettre à plusieurs
mon cochon ne fera pas ma rente
les votre feront mon bonheur  

 

2-Olga et la prostitution :

 

Olga, une pute : La chanson : http://www.youtube.com/watch?v=YNnFWGqsalQ&feature=youtu.be

 

Je m'appelle Olga, je suis une femme avec une bite ce qui fait que la société a fait de moi un transsexuel. Quand on est une femme avec une bite et que le monde estime que l'on a trop de testostérone pour se prétendre femme, ça met des bâtons dans les roues pour survivre, trouver un travail, un appartement et j'en passe. 

Il y a bien une profession ou le fait d'être estimé comme transsexuel est rentable, c'est la prostitution, alors c'est devenu mon boulot. Je suis Olga, je suis une pute, mes tarifs sont de 50 Euros les 20 minutes, pour ceux qui n'ont rien trouver d'autre. 

Entre miséreux, on se comprend parfois et d'autres fois, on se déteste comme les autres. Je suis une pute, je recueille la misère sexuelle du monde, je canalise la violence sexuelle des apprentis violeurs, je "vole" de l'argent à l'état en ne payant point mes cotisations pour un travail qui de toute façon, n'est pas reconnu comme tel. Cela dit, le même état me fait payer des impôts, à croire que l'absurde régit ce monde. 

Je suis Olga, je suis une pute d'appartement, je n'ai pas de Mac. Je me prostitue parce que le monde est pourri et je n'aime pas ça. (ni que le monde soit pourri, ni le fait que je doive m'y prostituer). Je suis Olga et quand vous serez vieux avec vos petits enfants, moi je serais morte d'une MST, 20 ans plus tôt. Je ne défends pas ma condition, je ne me défend pas non plus, je suis Olga la putain et je vous chierais dessus jusqu'à ce que j'en crève, parce que vous êtes le monde, vous faites le monde et le monde à fait ça, m'a fait moi. 

"On peut tous être maître de son destin, à condition de le vouloir." Voilà ce que disent ces gens et ces gens là parleront de méritocratie, de valeur du travail, de valeurs morales, d'être droit dans leurs bottes...A ceux là, je réserve mes plus grosses merdes, parce que s'il faut parler de mérite, je dis qu'ils ne mérite que ça et certainement pas d'ouvrir leur gueule à tout bout de champs, parce qu'une majorité de vieux coincés du cul, bénis de leurs maîtres, leur donne du crédit. 

Je suis Olga, je suis une pute et je vous emmerde ! 

 

 

 

Voilà pour une mise en abîme d'Olga, personnage fictif, prostituée virtuelle qui clame ses états d'âme en chanson.

 

Dans le monde réel, on entend que peu souvent les témoignages de celles qu'on appelle, « les travailleuses du sexe ». Une fois n'est pas coutume, celui qui va suivre provient d'une exposition artistique. (oui, exposition faite dans un centre d'accueil de prostitués, les musée ne sont pas fait pour ça quand même !)

 

 

Miroir, dis moi…Une exposition photo qui montre des putes.


Le thème : "Miroir, dis-moi..", le photographe, Thomas Simon http://t0ma.fr/ et le tout se passe au Mouvement du nid, à Strasbourg, une association qui s'occupe des prostituées et qui milite pour l'abolition du système prostitueur :


Ici sont mises en scène des femmes prostituées, prises en photo, exprimant pour chacune différentes émotions, images accompagnées de petits textes « témoignages » de ce que cette expérience à fait ressentir à ces modèles d'un jour.

L'exposition à été faite de telle manière, que quelques miroirs la jalonne et que l'on s'en retrouve malgré soi, sujet au même titre que les modèles. Deux photographies, deux images d'elles mêmes, deux images qu'elles nous renvoient, deux images hors des clichés, deux images du quotidien, des émotions qui nous ressemblent et nous dans un miroir au milieu de tout ça. Chaque femme, prise sous deux angles différents, nous renvoi à nous même, à nos points commun d'êtres humains, à leur tristesse et à leur joie qui ressemble à la notre, que l'on aperçoit soudain juste après dans un miroir.

Ces personnes sont "des putes", la société les vois comme ça, leur renvoi cette image dégradante. Cette fois-ci, c'est une image différente que l'on voit. La vie a amené ces personnes à se prostituer. Qui peut juger de la vie des autres et des décisions, chances et malchances qui les ont amené vers tel ou tel chemin ? Nous pourrions bien être elles, elles pourraient bien être nous. Mais nous sommes des êtres humains, alors nous jugeons, interprétons, pensons parfois sans savoir...Alors jugeons et jugeons ici de nos ressemblances à travers le miroir des images renvoyées, de nous même et de ces femmes. Profitons de l'occasion pour remettre les choses à leur place, elles sont des femmes avant d'être des prostitués, tout comme leurs clients sont des hommes avant d'être des cons.

"Je me sens normale", dit l'une d'entre elle. "Je me sens plus féminine". Cette expérience contribuera à lui "faire garder un bon souvenir de sa jeunesse". Il y a des personnes que l'on stigmatise, que l'on exclu du statut d'êtres "normaux". La société, nous, renvoyons à ces prostitués une image honteuse, une image de pestiféré, réceptacle des rebuts de la connerie humaine. Et puis parfois, certains les regardent pour ce qu'elles sont, des femmes et ça leur donne une plus belle image et ça leur donne un bon souvenir entre deux plus mauvais.

L'image de soi est intime. Cette exposition, ces miroirs, seront aussi un secret entre soi et soi. Cela vaut pour nous et vaut pour les modèles. Il arrive que l'on s'étonne et nous voir nous étonner nous donne une image nouvelle. Ici, les miroirs servent aussi à ça.

"Des personnes parmi d'autres et nous au milieu parmi elles. Les modèles sont qui elles sont et quand elles se regardent, elles voient ce qu'elles voient et nous voyons parfois autre chose. L'image de soi n'est qu'à soi, gardons là en souvenir de qui nous sommes.". Voilà la phrase que j'ai laissé dans le livre d'or de l'exposition, voilà un résumé de ce que l'on peut ressentir en la voyant, ça ou autre chose, mais il est difficile de rester indifférent.

Ici est évoqué le souvenir des poses, "la nature, un écureuil, les oiseaux qui chantent", des choses que l'on ne voyait plus, auxquelles on ne prêtait plus attention, comme parfois de sa féminité ou de tant d'autres choses face à la rudesse de la vie. Des sourires, de la tristesse...Ici, sur certaines photos, il est vrai que parfois, on ne voit plus bien la différence. Le visage de certains modèles semble s'être figé et leurs émotions semblent entrées profondément à l'intérieur, à tel point que l'on ne les voit plus, mais elles existent encore.

Il y a aussi celle qui vieilli et le montre. La parure cache bien des choses que montre le naturel et elle cache parfois plus beau qu'elle.

Une autre dis en parlant de cette expérience de modèle, "je me suis senti féminine, je devrais me dire que je devrais toujours me sentir comme ce jour.".

"J'étais parti loin, je n'étais plus là". "Se sentir aimé, même un instant, par un photographe". Voici quelques phrases évocatrices de cette exposition et des témoignages qu'en rapportent ses modèles.

Une fois la visite terminée, on se retourne et l'on se voit soi, dans un miroir, la tête changée de ces images que l'on a dans la tête. Je me suis fais avoir, j'ai été pris dans le truc, moi aussi j'étais ailleurs avec elles cet instant.

 

 

« Les putes », la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=cy1410nTyo4

 

Il faut légaliser la prostitution !

Voilà le discours que l'on entend souvent sorti de la bouche de gauchistes bien pensant, confondant souvent slogans publicitaires et discours, phrases toutes faites et débats argumentés.

Il faut légaliser la prostitution ! Ce n'est pas un argument, c'est une affirmation, mais qu'à cela ne tienne, argumentons.

Aujourd’hui, comme hier, puisque nous aurions à faire au « plus vieux métier du monde », les prostitués se font exploiter par des réseaux mafieux, autrement dit, les travailleuses du sexe se font exploiter dans leur travail par des réseaux économiques organisés autour de leur exploitation et dont ils tirent profits et multiples avantages. Rien de différent par rapport à un travailleur d'un autre secteur d’activité, me direz-vous...

A croire que dans notre société, le sexe est plus tabou que la fabrication du pain, bien que dans certains cas exceptionnels, les deux puissent être liés. (laissez-vous aller à votre imagination...)

Pourquoi donc faire débat du fait que la prostitution soit légalisée ou pas ?
Elle devrait l'être depuis bien longtemps, puisque l'on a décidé tous en cœur, de vivre dans une civilisation ou l'exploitation du corps humain par le biais du travail, enrichissant une élite de privilégiés contrôlant les réseaux économiques, fais loi.

Pourquoi laisser les bénéfices issus du travail du sexe aller à des mafias concurrentes de la mafia officielle, cela représente un grand manque à gagner ! Légalisez la prostitution et pendant qu'on y est, légalisez tous les commerces illégaux qui rapportent, les trafics de drogue, d'armes, d'animaux, d'organes... C'est la crise, il est grand temps de faire repartir la croissance !

Il y a des gens qui ne sont pas très d'accord avec le fonctionnement de ce type de société, qui trouvent qu'elle n'est pas très gentille envers les corps d'une grosse majorité d'humains, qui se font exploiter le plus clair de leur vie par le travail, du sexe ou pas. Ils constatent que la banalisation de l'exploitation du corps humain (ainsi que de nombreux autres espèces animales) au profit d'esclavagistes privilégiés progresse et que la légalisation de la prostitution serait un pas supplémentaire vers la légitimation de cette progression. 

Ces gens là ne sont vraiment pas pragmatiques et oublient bien vite, cachés derrière des principes philosophiques périmés, que le fait que les prostitués travaillent pour des mafias légales, leur permettrait de travailler plus au propre, à l'abri de maisons closes ou leur métier deviendra enfin merveilleux, puis qu’accepté par l'état. Les clients poisseux pourront enfin aller déverser leur sperme en toute tranquillité et les culs des prostitués canaliseront la violence sexuelle en toute quiétude !

La prostitution deviendra alors un travail comme un autre, que rêveront de faire les enfants. Ainsi et dans une logique d'enrichissement éducatif en terme d'orientation scolaire, ils pourront apprendre le métier de leur rêve à l'école dans des sections "péripatéticiennes". Les bons pères de familles seront heureux d'avoir des putes dans leur progéniture et la société arrêtera enfin avec ses débats stériles, qui empêchent la société d'évoluer comme la main invisible libéralement contrôlée par les élites, lui recommande fortement d'évoluer.


 

Doit-on faire du corps humain, un produit ?


 

Doit-on faire du corps humain, un produit... ?

Il y en a qui pensent que oui, ce sont des capitalistes, il y a qui pensent que non, ce sont des moralisateurs....

Le corps humain est déjà un produit, nous sommes déjà dans une société capitaliste. La société capitaliste, ce n’est pas fait pour être gentil, c'est fait pour se faire du profit et pour cela, tous les prétextes sont bon, l'esclavage, les famines, les génocides. Quoi, cela vous choque ? Dans ce cas vous devriez être choqué par la société dans laquelle vous vivez et par votre façon de vivre. Un bon capitaliste ne doit pas avoir de morale, à moins que la morale serve d'investissement publicitaire vers un bénéfice futur.

Vous acceptez à la fois cette société capitaliste, esclavagiste, génocidaire au nom du profit et vous fermez les yeux sur la façon dont elle fonctionne, prétextant une morale que vous faites semblant d'avoir ? Et oui, cette société est bourrée de connards, qui ne veulent pas s'avouer qu'ils en sont. Ils profitent de leur privilèges durement acquis au nom de la misère des autres, en continuant à nous chanter la chanson que se sont de gentilles personnes.... (et là me vient en tête une chanson d'Alizée « c'est pas ma faute... »)

Le beurre, l'argent du beurre...Mais c'est souvent quand on croit qu'on a tout, qu'en fait on a pas grand chose...

En se situant comme un moralisateur, on pourrait alors dire que le corps humain ne doit pas être un objet. Il ne doit pas être vendu sous aucune forme, sous aucun prétexte. Dans ce cas, il devrait ni être vendu pour solutionner la misère sexuelle de certaines personnes, ni pour canaliser une violence sociétale due à la façon dont on fait fonctionner le monde, ni pour autre chose...Cela devrait également réprouver la morale de vendre un organe, un enfant...Si point de morale, on pourrait toujours faire comme nos amis nazis capitalistes, ayant trouvé dans l'enfermement de millions de personnes dans des camps de travail, un bon moyen d'avoir de la main d'œuvre gratuite, faisant dans le même temps un excellent élevage dans la culture de dents, de cheveux et la fabrication de savon. Bref, quand on a une morale, on ne trouve pas ça gentil, quand on n’en a pas, on trouve que tout peut être un bon moyen de se faire de la thune. 

Selon moi, l'exploitation par le travail est immorale. C'est une façon de se servir du corps humain pour se faire de la thune (et c’est rarement le corps humain dont on se sert qui obtient cette thune, il aura au mieux quelques miette, lui donnant assez d’énergie pour qu’on puisse continuer à s’en servir)...Alors oui, pour compenser on donne quelques miettes sous forme de salaire à l'esclave, qui passera le plus clair de son temps au travail et donnera la majorité de son énergie, à faire quelque chose qu'il ne comprend pas, au service de quelqu'un qu'il ne connaît pas..Ça va bien avec la morale religieuse pour le coup...Le désintéressement, la foi, croire sans savoir pourquoi, parce que c'est comme ça, parce qu'il faut, parce qu'il n'y a rien d'autre...La religion de l'esclavage en sorte. Paradoxalement, la société capitaliste sans morale (ou si peu...), a eu besoin de créer une morale pour que les gens ayant besoin de morale, suivent ses préceptes et acceptent la cruauté qui l'accompagne. 

Aujourd'hui, peu de gens diraient que l'exploitation par le travail est immorale, parce qu'il faut bien que les gens travaillent pour faire fonctionner notre économie, pour que le pays refasse de la croissance, pour être à nouveau compétitif, pour pouvoir maintenir notre niveau de vie, notre pouvoir d'achat, notre pouvoir de consommer et de faire comme les autres qui consomment, qu'importe sur le dos de qui se fait notre mode de vie, qu'importe les dégâts qu'il engendre sur notre environnement. 

Comme le travail est devenu quelque chose de banal, le capitalisme avance et tente de banaliser encore plus de chose, encore plus d'exploitation, une exploitation qui va encore plus loin à l'intérieur du corps humain, par exemple, la prostitution. Finalement, n'est-ce pas le plus vieux métier du monde ? Finalement, ne fait-on pas ce que l'on veut de son corps ? Finalement, si l'on a décidé soi-même de le vendre, n'en a t-on pas le droit ? 

A cela, en tant que moralisateur, je réponds, bien sûr que si ! La prostitution à certainement existé depuis bien longtemps, peut-être est-ce le plus vieux métier du monde ? (bien que je pense que « tueur », soit le plus vieux métier du monde). Moi, je ne voudrais pas que l'on m'empêche de faire ce que je veux de mon corps..Mais pourtant, on m'en empêche déjà. Si je veux sortir à poil pour aller faire l'hélicoptère avec ma bite en plein centre ville, je ne peux pas, parce qu'on va m'en empêcher, parce que peut-être cela choquera des enfants, des personnes sensibles, la pudeur publique...C'est moche, mais quand on ne vit pas tout seul sur cette planète, on ne peut pas toujours faire ce que l'on veut de son corps..C'est vrai que quand quelqu'un nous emmerde, on a souvent envie de lui chier dans la bouche, mais on ne peut pas et si on y arrive, on est susceptible de devoir en subir les conséquences judiciaires...Mais en matière de prostitution, finalement, on pourrait faire ce que l'on veut de son corps, parce que l'on fait de mal à personne, on est consentant pour vendre son corps et le client est consentant pour l'acheter le temps de la prestation...L'acheter, disons plutôt le louer du coup, puisque le prostitué reste propriétaire de son corps,...Comme on l'entend souvent, c'est une prestation de service. 

Alors au risque de vous surprendre, je n'ai rien contre le fait que des personnes se prostituent, si elles en on fait le choix. Le problème, c'est que ces personnes sont bien peu à en avoir fait le choix. Il y a  peut-être des personnes qui s'éclatent dans cette activité, ou qui l'on choisit parce qu'elle ne s'y font pas plus chier que dans une autre...Hélas, il faut avouer que dans la plupart des cas, les personnes n'ont pas fait le choix de cette activité et proviennent des mêmes réseaux mafieux qui s'occupent du trafic de drogue, d'arme, d'enfants...Bref, pas des enfants de cœur. 

Alors quand je vois des prostitués de nationalité française, à leur compte, qui manifestent pour que soit légalisé la prostitution, je me pose quelques questions. En voilà des gens qui défendent leur bifteck et c'est bien normal. Mais la légalisation de la prostitution, serait la banalisation d'une exploitation du corps humain allant encore plus loin qu'actuellement. Cela serait un pas de plus franchi par le capitalisme sans morale, vers la banalisation de l'objetisation du corps humain, qui pourra encore plus se vendre comme un produit. Selon moi, si quelqu'un veut se prostituer, qu'il se prostitue, mais qu'il n'aille pas réclamer un statut social légitimant ce qu'il accepte pour lui même, à tous les autres. Un type qui veut vendre de la drogue ou des armes, s'il décide de le faire, peut très bien le faire, mais il ne va pas pour autant aller réclamer un statut social de dealer ou de marchand d'armes (bon c'est vrai que le statut de marchand d'armes existe déjà pour les états et les grandes entreprises, que les états adoubent...mais pas pour les autres...). Sinon, ça serait légitimer la vente de drogue ou d'arme pour les particuliers...(mais oui, ça existe déjà dans pas mal d’endroits…)

Comparer la prostitution avec le trafic de drogue ou d'arme peut en choquer certains, mais quand on connaît un peu les pratiques du milieu du proxénétisme, on est tout de suite moins choqué, on arrête de penser que les putes vivent dans le monde de Mickey et que c'est super cool de vendre son corps pour de l'argent...On pourrait tout aussi bien dire dans ce cas, que c'est cool de se droguer, de vendre ou d'utiliser des armes...( ceci dit, il y en a qui le disent, pas moi). Un ou une prostitué ne tue personne, ne fait décliner la santé de personne (sauf en cas de MST sans protection, évidemment...). Disons que lorsque l'on vivra dans un monde meilleur ou la grande majorité des prostitués pratiqueront librement leur activité, on pourra reparler de tout ça.

En résumé, je dirais que le capitalisme a bien des défenseurs qui ignorent en être. 

Pour terminer, revenons sur la fameuse tirade, "si on légalisait la prostitution, cela permettrait aux prostitués de vivre mieux et de travailler dans des conditions plus décentes". Regardons en Allemagne, là bas les maisons closes sont légales...Mais est-ce que les réseaux mafieux ont disparus ? Est-ce que la traite des prostitués, venues de pays lointains, miroitant un boulot pour faire vivre leur famille resté au pays, violées allègrement pour que le métier rentre, puis foutu au boulot, ça n'arrive plus en Allemagne ?  (parce que les prostitués sont rarement au courant que quand on les emmène, c'est pour se prostituer et quand les personnes sont au courant, elles peuvent carrément avoir été vendu par leur famille..C'est gai ! ), 
Et bien non, il reste quelques maisons closes vitrines, qu'on nous montre dans les reportages télé, mais toutes les autres restent des endroits bien glauques, gérés par les mêmes réseaux mafieux... Vous pensez vraiment que se sont d'anciens boulangers en reconversion qui gèrent les maisons closes ? Et en plus, il y a toujours des prostituées dehors, moins sur les trottoirs à la vue des bons citoyens, mais toujours à la merci de leur mac et de quelques clients louches dans quelques sombres recoins.  *

Alors, doit-on faire du corps humain un produit ? Bon c'est déjà un peu le cas, alors, doit-on aller encore plus loin dans ce sens ? Doit-on trouver ça cool que le corps humain soit un produit ? Doit-on avoir un avis la dessus, ou est-ce juste un fait qu'il parait dénué d'intérêt de commenter ? 


Olga, c’est aussi une dénonciation de postures sexuées bien plus courantes, prises bien plus couramment que la posture de prostitué. Au sein du relationnel social que l’on pourrait croire dirigé par des raisons hormonales, la domination masculine se marque, tout aussi indigne qu’elle l’est dans les autres domaines ou elle est présente en société. Ainsi, jusque dans son intime, on se trouve téléguidé à être quelqu’un que l’on n’est pas forcément. On se prostitue d’une autre manière aux codes sociétaux et si j’en croix la morosité ambiante, la plupart le vivent mal.


 

3-Olga et l’image des femmes :


 

Squelette :

La chanson : https://www.youtube.com/watch?v=U8beEW6JGNg&feature=c4-overview&list=UULfD-KbrZYG2AKSBDRXpXmQ

La mode ça va, ça vient, elle change de saisons en saisons et les modèles qu'elle porte reflètent ce que la société nous fait penser comme beau, admirable...Ces derniers temps, on ne peut pas vraiment dire que ce que la société tend à nous donner comme exemple de réussite ou d'esthétisme me plaise vraiment. Aujourd'hui et depuis une bonne vingtaine d'années, la mode est au sac d'os. A force de matraquage médiatique, les marchands d'habits ainsi que d'autres attributs luxueux et sans intérêt, ont réussi à nous convaincre que le dépouillement de chaire humaine était une valeur ajoutée à la beauté féminine.

 

Ici gisent des filles jeunes et livides parcourant podiums et salles d'expositions perchées sur des talons de 30 cm favorisant une arthrose chronique dès l'âge de 30 ans. Leurs repas quotidien fait d'une tranche de jambon, de trois tomates cerises aussi tôt vomies et chiées, puis de quelques lignes de coke pour faire passer, ne leur apportent pas vraiment joie et bonne humeur, ce qui se voit sur leur gueule. Guidée par des sortes d'artistes qui font la couleur sans la couleur, le tissus sans le tissus et qui transforment une simple serpillière en œuvre d'art, elles gagnent autant d'argent qu'elles perdent d'années d'espérance de vie...Ajoutons un comportement adéquate bien décrit dans un épisode de South Park, "les stupides putes trop gâtées", un peu à la Paris Hilton et vous trouverez le modèle que l'on tente d'imposer aux jeunes filles d'aujourd'hui.

  Soit anorexique, futile, blasée et égoïste et tu feras l'admiration, quel beau message lancé à la jeunesse. Cette chanson « squelette » parle des modèles féminins, mais je pourrais tout à fait faire de même en déblatérant sur les modèles que l'on donne à bouffer à la gente masculine. Citons par exemple certains mouvement musicaux et culturels, affirmant les messages suivants ; « fait de la maille, encule les autres pour réussir, soit misogyne en traitant les filles comme du bétail, soit homophobe aussi, égoïste... ». « Bref, fond toi dans les modèles qui vont avec l'économie capitaliste et ta vie sera plus belle ! »

Pour les filles c'est le même principe mais comme dans ce système, c'est plutôt des mecs qui sont au commande, les modèles féminins imposés montrent plutôt la femme passive, livide et l'homme dans l'action, le self made man un peu genre Scarface...Il faut bien que les modèles imposés montrent qui commande et tâchent de perpétuer les dominations comme il se doit... !

  Les squelettes, ce sont les mannequins servant de modèle à la jeunesse féminine et ce sont aussi les jeunes filles qui tentent de les imiter. Les squelettes le seront à vie et sacrifieront leur énergie à correspondre à leurs modèles, quitte à perdre leur personnalité propre, leur santé, leur vie...Moi je n'ai rien contre les squelettes, mais d'habitude ils sont tous morts. Quand ils ne le sont pas c'est plus embêtant, ça fait un peu « walking dead ». Le problème est que l'anorexie est une maladie, que de nombreuse personnes luttent contre, pendant que d'autres l'érigent comme modèle. Je serais d'accord avec ça le jour ou la scatophilie sera également à la mode...Chiez vous dessus, c'est trop stylé ! Dans tous les cas, les scatophiles auront au moins cette vertu d'être moins dangereux pour la santé...


 

O image féminine quand tu nous tien ! Quand tu nous tien au quotidien jusqu'à nous dicter notre conduite hormonalement récréative ! Dans ses loisirs, comme dans ses relations sociales, la femme et l'homme se rencontre de manière cadrée. Il s'agit que rien ne dépasse, alors chacun, s'ils veut correspondre à l'image à laquelle on l'a convaincu de correspondre, ira ou il convient qu'ils aille. En ce bas monde, il convient de se ranger. Si l'on a pas eu la chance que cela arrive de manière « naturelle », il semble approprié de forcer la main du destin et de s'inscrire sur des sortes de catalogues humains. Les sites de rencontre, le lieu de l'aguichage social absolu. On s'affiche dans des critères, des postures, dans une rationalité vantée sur un sujet hormonal qui est loin de l'être. Une sorte de Fécondation In Vitro matrimonaile en quelques sortes.


 

Le monde merveilleux des sites de rencontre :

 

« Site de rencontre », la chanson : https://www.youtube.com/watch?v=TxNxZm0U4ac

Mon dieu, mon dieu, je suis une femme seule face à un monde sexiste, que faire ? Subir la honte d'un célibat de longue durée en prenant le risque de me faire bannir dans le monde des vieilles filles éternelles ?

Hors de question, si je suis tombé de cheval et même si je ne suis jamais monté dessus, je dois à tout prix trouver un moyen de raccrocher le wagon de l'adoubement socialo-matrimonial féminin !

Alors, je me lance, "Ô fabuleux monde de l’internet et des communications par milliers en un clique, me voilà !"

Tant de personnes seules qui se font la gueule dans la rue, devenant tout à coup si avides de relation, une fois postées derrière leur écran d’ordinateur. Il est si rassurant de commander sa pizza de chez soi, plutôt que d'aller affronter la méchante vendeuse du Pizza Hut...

"Courre à ta destinée femelle en mal de mâle ! Fait ce que la société attend de toi et trouve toi un protecteur masculin attitré, à qui tu devra obéissance jusqu'à ce que le droit de cuissage d'un autre suzerain vous sépare !"

"Courre à l'industrie de la rencontre sans effort, sans piment, sans hasard !".

Les sites de rencontres sont les bassins de poissons d'élevage, ou s'entassent des truites bien grasses attendant de se faire bouffer par des requins qui les exploitent à grand coup de prix promotionnels de supermarchés. Un seul avenir ici, devenir un Roll Mops enfermé dans un bocal avec un cornichon dans le cul !


 

Alors à vouloir correspondre à des modèles, à vouloir se conformer à un certain mode du « bien vivre ensemble », on finit forcément par se prendre dans la gueule quelques défauts systémiques au sein des relations conventionnelles…Parfois jusque dans ces loisirs ou moments de détentes.

 

Le cassage d'œuf, une solution à vos problèmes de

voisinage ?

 

La chanson : http://www.youtube.com/watch?v=FoqQFd8K8ks&feature=plcp

C'est vrai qu'on s'est souvent demandé comment s'en débarrasser...Vous savez, de ces êtres malfaisants qui peuplent les soirées pour se sortir d'une solitude quotidienne, peu surprenante au vu de certains de leurs comportements réguliers. Ils cherchent la foule, peut-être parce qu'ils ont une vie de merde, certes. S'ils se contentaient simplement de s'imprégner d'une ambiance festive, en participant à la fête sans emmerder les autres, ils ne dérangeraient personne…Mais cela semble être trop demandé….

Parce que cette foule, ça les obsède parfois quelque peu.

Par conséquent, il peut arriver qu'ils aient besoin de la toucher, cette foule, et souvent, les femmes qui s’y trouvent.

Avoir des fantasmes, c'est plutôt naturel, tout le monde en a, des fantasmes. Voir quelqu'un qui nous plaît, physiquement notamment, ça peut arriver, entamer une conversation avec, ça peut arriver également. Mais tout le monde ne maîtrise pas les subtiles règles d'une conversation, alors voici quelques petits conseils.

  Une conversation, même si elle a lieu dans un but intéressé (genre un mec qui vient parler à une fille parce que cette fille lui plaît...On aimerait que l'inverse arrive un peu, mais nous vivons hélas dans une société sexiste ou le rôle de la femme n'est certainement pas d'être entreprenante avec un homme...), doit se faire à plusieurs. Si l'une des deux personnes indique ne pas vouloir parler à l'autre et que cet autre continue encore, ça n'est plus une conversation, c'est un gavage.   Une conversation, ce sont aussi des êtres qui se parlent. Qui se parlent, ça veut dire qui alignent plus de quatre mots d'affilés, qui parlent de manière audible, sans grognement d'animal en chaleur et sans toucher les fesses ou les seins de son potentiel partenaire, dans la dite conversation. Faire des allusions vaseuses et répétées au détriment d'une personne qui ne le désire pas, c'est du harcèlement sexuel. Toucher l'autre avec des intentions sexuelles, c'est de l'agression sexuelle et aller encore plus loin, c'est du viol. Tout ceci est bien évidemment puni par la loi, mais à condition que les faits soient avérés. Subir sans dire mot ou manifester sa désapprobation, rend plus compliqué le fait d'évaluer la gravité des phénomènes cités précédemment, c'est sûr...  

Mais comme je ne suis pas procédurier pour un sous, je vous propose une solution toute simple qui fera fuir les gredins.

Le cassage d'œuf est une des solutions que je préconise. Cela empêchera le malfrat de nuire pour quelques heures et ainsi, durant ce laps de temps, de faire chier d'autres personnes. Imaginons que cet emmerdeur le soit de façon occasionnelle, (par exemple, en étant imbibé d'alcool, ce qui a tendance à rendre les cons, encore plus cons...), il aura le temps de cuver plus calmement sa cuite, sans commettre d'autres dommages aux personnes présentes dans son rayon d'action. Dans le cas des harceleurs réguliers, nous préconisons une ablation des œufs. Si cette opération se fait de manière artisanale, cela donnera évidemment un caractère plus authentique au forfait, mais si vous connaissez un ami médecin ou vétérinaire qui accepte, moyennant compensation financière (n'oublions pas que c'est d'un médecin dont nous parlons...), de procéder à une opération de stérilisation, cela est aussi possible. Si vous trouvez ça cruel, dites vous que si c'est bon pour les chats, ça ne peut qu'être bon pour eux, puisqu'ils ont ce point commun avec les chats, d'être eux aussi des connards de sales bêtes qui ne pensent qu'à leurs petits plaisirs...(Oui, les chats sont vraiment des sales bêtes, mieux vaut encore les manger...Il parait d’ailleurs que ça a le goût de lapin, animal par ailleurs bien plus sympa, quoique quelque peu saugrenu ! ).  

En plus d'être une solution utile à vos problèmes de gros relous en soirée, le cassage d’œuf peut se pratiquer de manière festive, entre amis, de quoi donner à vos soirées ce petit quelque chose de piquant, qui manque parfois !

1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 11:51

 

 

L'homophobie ambiante présente dans les milieux "Reggae, Ragga" à su être exacerbée, durant notre belle époque contemporaine, par le débat sur le mariage homosexuel en France. Evidemment, Gustavson, artiste à la con, n’a pu s’empêcher de prendre part au débat, y semant ses quelques vindictes très peu constructives et ses chansons d’une qualité des plus douteuses.


 

La question de l’homophobie, un débat sans importance

 

Il parait que la question de l'homophobie est un non-débat, qui servirait d'excuse pour que les gens ignorent les vraies questions. Les gens qui parleraient d'homophobie, qui traiteraient du sujet et qui du même coup, en révélerait la substance malsaine issue d'une société malade, frustrée, que l'on cantonne à quelques valeurs religieuses, parleraient soit de choses vaines, vides de sens, soit seraient des sortes de manipulateurs se servant de ce sujet pour qu'on ne parle pas d'autres choses plus importantes. L'homophobie ne serait pas un problème, puisque les homos n'auraient pas de problèmes en France.. (Aucune agression homophobe avérée ?) Et puis le débat sur le mariage homo, ça serait n'importe quoi, puisque les homos pour la plupart, ne voudraient pas se marier et ne voudraient pas avoir d'enfants.

Voici la réponse que j'ai entendu à un discours que j'ai fais sur l'homophobie et au fait que c'est une sorte de "racisme" plutôt admis dans la société française. Le fameux débat sur le mariage homo aura au moins ce mérite d'avoir, une fois de plus, révélé au grand jour l'homophobie latente de notre société.

Premièrement, dans un monde parfait, le mariage civil n'existerait pas, le terme de mariage n'aurait court que dans l'unique sphère religieuse, les unions civiles se nommeraient différemment. Cependant, dans un monde encore plus parfait, la sphère religieuse, les écrits auxquels elle se réfère, ne seraient pas hyper sexistes et homophobes...Ben quoi, on peut toujours rêver !

Hélas, nous sommes loin de vivre dans un monde parfait et les gentils citoyens ne sont pas prêt à renoncer au terme mariage de si tôt, pour signifier leur union civile, gage de droits fiscaux, sur la filiation, sur la succession, etc...Donc, en vertu de quoi, de quels arguments, les couples, au nom de leur homosexualité, n'auraient-ils pas les mêmes droits que les couples hétéros. Et quand bien même, la plupart des homos ne voudraient pas se marier, s'il n'y en avait que deux, pourquoi n’auraient-ils pas le droit de le faire ? Apparemment ceci fait débat, il serait légitime qu'il y ai débat sur ce sujet. Allons-y gaiement alors !

D'accord, imaginons que la société décide sciemment, de légitimer, d'acter, que les homos n'ont pas les mêmes droits que les hétéros, parce que, comme le disent les anti-mariages homo, "nous vivons dans un modèle de société hétéro normé..". Soyons clair, ça fait depuis bien longtemps que nous vivons dans une société hétéro normée, mais aujourd'hui, j'avais cru entendre légitimé de la plupart, que d'être homo n'était finalement pas une maladie, pas une tare, que les homos étaient des êtres comme tout le monde, qu'ils avaient juste d'autres orientations sexuelles que les hétéros et que ça n'était pas bien grave...Mais tout à coup, quand ces derniers, les homos, revendiquent d'avoir les mêmes droits que les hétéros sur le mariage, sur l'adoption, il ne faudrait pas leur accorder cela ?

A ce moment là, pour que la plupart soient honnêtes avec ce qu'ils pensent vraiment de l'homosexualité, il faudrait que les anti-mariages homo admettent qu'ils sont homophobes... Ces gens là sont contre le fait que les homos aient les mêmes droits qu'eux, mais en plus, il ne faudrait pas les taxer d'homophobie ? C'est un peu comme les gens qui disent, "moi je n'ai rien contre les étrangers, mais je ne voudrais pas en avoir à côté de chez moi...". Si on leur demande s’ils sont racistes, ils répondront que non, alors qu'ils le sont clairement, c'est juste qu'ils n'assument pas ! Selon le même principe, je voudrais qu'au moins, les anti-mariages homos assument leur homophobie. Je veux dire tous, puisqu'une minorité de religieux et identitaires fascistes assument déjà très bien. La plupart des antis mariage homo font tout pour sembler avoir "bonne conscience", être "tolérants", ne rien avoir contre les homos et pourtant, beau symbole de tout ça, lorsque les FEMEN se sont fait bastonner lors de leur apparition au rassemblement de CIVITAS, ce sont de "bons pères de famille", qui accompagnaient les Skin Heads pour porter les coups.

Ces gens là, les antis mariage homo, veulent défendre un modèle de société traditionnel, hétéro normé donc. C'est un modèle de société homophobe et ils ne veulent pas que celui-ci change. Pourtant, la société a changé et n'admet plus son homophobie comme avant. L'homophobie est moins généralisée qu'au début du 20e siècle, les homos ne sont plus obligé de se cacher aujourd'hui, même si certains le voudraient. Si la société change, les lois devraient aussi évoluer. Depuis les années 70, l'homosexualité n'est plus un délit en France, depuis les années 80, l'homosexualité n'est plus considérée comme une maladie, depuis mai 2012, les homos peuvent même donner leur sang, ce qui leur était interdit jusque là, s'ils déclaraient leur homosexualité (et oui, les vieilles légendes comme quoi les homos attraperaient plus facilement le Sida ont la vie dure...). Les évolutions sont lentes, mais elles sont là. La question que doit se poser la société est la suivante :"Veut-on que l'évolution continue, ou veut-on faire demi tour et revenir aux valeurs de la société du début du 20e siècle ?". Pourquoi alors, ne pas aller encore plus en arrière et revenir jusqu'au moyen-âge, bruler gouines et PD en place publique, pour le bon plaisir des inquisiteurs !

Alors oui, il y a d'autres problèmes dans ce monde que le mariage homo, des problèmes plus graves. Mais le débat sur le mariage homo relève de maux plus profonds, comme l'homophobie latente de notre société. Quel modèle de société voulons-nous ? Quelle société voulons-nous légitimer ? Une majorité de personnes en France sont contre le mariage homo. Faut-il alors se résigner à vivre dans un modèle de société homophobe ? Et si on revient en arrière sur l'évolution de la société en matière d'homophobie, ne pourrait-on pas imaginer revenir sur d'autres évolutions de la société ? On revient déjà sur beaucoup d'avancées en matière de droits sociaux il me semble...On pourrait peut-être envisager de relégitimer l'esclavagisme..? (Puisqu’il n'est point nécessaire de le rétablir, l'esclavage n'ayant jamais vraiment disparu...). Ou peut-être l'esclavagisme seulement pour les homos ? On peut imaginer plein de choses, soyez créatifs et si vous ne l’êtes pas, on le sera bien pour vous !


 

La vidéo de la chanson  « Mariage homo » : http://www.youtube.com/user/Gustavsongs


 

 

"Les PD, déjà qu'on a du mal à les supporter, qu'on les admet tout juste sans les molester parce qu'on est tolérant, vla qu'ils veulent se marier ! Du coup si le mariage homo passe, ils pourront adopter et à terme, toute la société risque de devenir PD ! Mais je fais parti de la société moi, ça veut dire que je vais aussi devoir devenir PD, mais je ne veux pas qu'on me foute des trucs dans le cul ! Aaaaaahhh !"

Voilà un exemple du genre de logique qui anime nos amis homophobes (vous allez me dire, "un peu simpliste", mais les homophobes ont su rester des gens simples...). La question du mariage homo fut un motif parmi tant d'autre, pour remettre en route ce mécanisme dans la tête de beaucoup. Comme cette question est des plus médiatique, les voix des homophobes s'expriment de plus belle, puisqu'elles sont heurtées de bien moins de retenue bienséante, que ne le sont les voix d'autres sortes de racismes ou d'intolérances. Chaque année, des tas d'homos ou de trans sont agressés, voir assassinés, en France, en raison de leur apparence ou de leur préférences sexuelles, sans que ça ne soit très médiatisé, ou sans que ça ne choque l'opinion plus que ça.

S'il y a un racisme très admis en société, c'est bien l'homophobie. Honnêtement, qui n'a jamais entendu autour de lui des personnes admettant, voir revendiquant leur homophobie, leur haine du PD, leur compassion devant ce qu'ils semblent prendre comme une déviance, une maladie. Voyez comme chez beaucoup, le passage du mariage homo, à la décadence des sociétés, à l'autorisation du mariage pour les pédophiles, ou les zoophiles, se fait tellement naturellement. On trouve ces raisonnement chez beaucoup de pratiquant de religion, bien que beaucoup de leur coreligionnaires ne soient pas forcément de dangereux fascistes et également partout ailleurs, dans la société.

Il faut ajouter à cela, que dans une société sexiste et patriarcale, la plus grande virulence dans l'homophobie concerne très souvent les hommes. Pourquoi ? Est-ce culturel, génétique, viscéral...Ce qui à l'évidence, est commun chez tous les homophobes, est qu'ils sont la plupart du temps de gros homos refoulés. Si vous alliez faire un tour sur les historiques de leurs ordinateurs, vous seriez surpris, CIVITAS aussi ! Il faut croire qu'il est plus difficile pour un homme que pour une femme d'assouvir ses désirs, lorsqu'ils sont homosexuels (ce qui ne veut pas dire que notre belle société rend cette orientation sexuelle évidente pour les femmes...). Peut-être pensent-ils qu'en luttant contre l'homosexualité, ils en seront d'autant moins PD. J’ajouterais, contrairement à ce que beaucoup pensent, que ça n'est pas l'acte sexuel qui définit l'homosexualité, mais bien ses désirs, même s'ils ne sortent pas de sa propre tête.

Pour ces raisons et tant d'autres, le mariage homo ne passe pas chez beaucoup. Si l'on faisait un référendum, la majorité des français voteraient contre, comme ils auraient voté à la majorité contre l'abolition de la peine de mort, l'abolition de l'esclavage, l'abandon des colonies... Oui, les français sont en majorité une belle bande de cons et on les aide bien à le rester, puisqu'un con se manipule bien plus aisément.

Au Gustavson's Blog, on pense que le mariage devrait rester dans le domaine religieux et que les unions dans la société civile, devraient avoir un autre nom. Donc, on priverait de mariages civils, homos et hétéros. Mais que voulez-vous, le plus urgent est la reconnaissance des mêmes droits pour tous et le mariage civil, on n’arrivera pas à le dégager dans les prochaines années sans provoquer la troisième guerre mondiale...Alors soyez pour le mariage homo, soyez pour la revendication des mêmes droits pour tous. Et si vous voulez vraiment nous faire plaisir et vous faire plaisir, emmerdez ceux qui militent contre le mariage homo (laissez faire votre imagination...), pour leur signifier que la revendication des mêmes droits pour tous ne donne pas matière à débat.

Et un petit « live » en prime : https://www.youtube.com/watch?v=AZaKLqKBe54

"Vous n'avez pas honte !" : message aux manifestants contre le mariage homo.


 

Prenant le train comme habituellement, j'ai fais une rencontre à laquelle je ne m'attendais pas et pourtant, vu le climat social de ces derniers temps, il est vrai que j'aurais pu m'y attendre. Comme un week-end sur 4 depuis quelques mois maintenant, nos amis réactionnaires et fascistes de la "manif pour tous" parcourent la France pour se réunir entre grenouilles de bénitiers et électeurs d'extrême droite, montrant à quel point ils représentent une force d'influence dans notre beau pays.

Je prends le train comme chaque semaine et là, patatra, je tombe dans un wagon se dirigeant vers l'une de ces nombreuses "manif pour tous". Je ne les reconnais pas de suite, ils ne sont pas déguisés pour la plupart...Mais la puce vint à mon oreille lorsque je vis passé un jeune homme arborant fièrement sa coupe au bol et son T Shirt "les veilleurs de Selestat"..."Les veilleurs", comme c'est mignon, ça fait un petit peu milice, un petit peu surveillance...C'est là que je me suis rappelé d'une interview de jeunes participants à la manif pour tous, diffusée sur France Inter. Ces jeunes là, lorsqu'on les interrogeait sur leurs idoles, répondaient fièrement le général Pétain, marquant à la fois leur manque de culture du à leur jeunesse, qui dégrada littéralement le "maréchal" Pétain, et un certain anachronisme entre la période de gloire du maréchal et la période de jeunesse des ces jeunes là. Ils se sont donc exprimer sur les ondes en disant "travail, famille, patrie, moi ça me parle"..Ouf, nous voilà préservé du "arbeit macht frei" auquel nous aurions peut-être eu droit en poussant un peu plus loin le micro trottoir...

Ironie du sort, assis dans mon train, un troupeau de manifestant homophobe est venu s'asseoir autour de moi et moi (étonnant hasard, je lisais Charlie hebdo avec frigide barjot en couverture). Curieux de nature, je tendis alors l'oreille pour décortiquer quelques conversations que j'espérais des plus croustillantes. Et c'est là que j'appris que le président de la SNCF était un homo affiché et que c'est la raison pour laquelle il refusait de réserver spécialement des trains pour mener les manifestants de la "manif pour tous" à leur cortège déluré. Futurs participants à la "gay pride", peut-être que cette information vous sera utile pour pourquoi pas, réserver des trains gratuits à une société tellement "gay friendly".

Mais hélas, bien qu’assis juste à côté de ces manifestants contre le mariage homo, dès que je sentais que leurs paroles étaient sur le point de déraper en mode raciste et homophobes, les courageux manifestants chuchotaient, à tel point que je ne pouvais distinguer les mots qu'ils prononçaient à quelques centimètres de moi. Oui parce que le facho, ça chuchote, ça dénonce en douce, ça ne se montre pas, à moins d'être sûr de sa force, sûr qu'il n'ait pas à assumer ses opinions haineuses seul.

Et elles sont là, dans les rues, ces hordes de personnes si peu habituées à manifester, car étant du côté du pouvoir inquisitorial sur la plupart des autres sujets de discorde. Les mœurs changent, le mariage s'accorde à d'autres personnes qu'eux, d'autres comportement que les leurs se voient institutionnalisés, alors ils aboient et parfois ils mordent, comme la recrudescence des agressions homophobes de ces derniers temps tend à le prouver.

Tous ces gens se sentent dans leur bon droit, dans une contestation légitime. Ils se sentent comme faisant parti d'une élite, alors si les autres se voient mit sur un pied d'égalité avec eux, cela remet tout leur modèle chrétien hétéro normé en cause. Ils ne veulent pas que l'on accorde une égalité de droit aux autres, dans ce cas, les personnes homosexuelles, au nom d'une morale religieuse. Le problème est qu'ici, ces gens manifestent par rapport à une loi sur le mariage civil, il ne devrait donc pas être question de religion, ou de morale issue d’une religion. Voilà le problème : le fait que l'on calque une institution censée être laïque, sur un nom et une pratique religieuse. Voilà pourquoi il faudrait supprimer du code civil, le mot de "mariage" et le remplacer par un autre...Je propose "union des coincés du cul qui veulent des allégements fiscaux et des facilités de rapprochement de conjoint..."Oui, je n'ai pas le sens de la formule..."

En vérité, les gens qui manifestent contre le mariage homosexuel, pour la plupart, n'ont pas honte d'être homophobes, n'ont pas honte d'être fascistes, n'ont pas honte d'être réactionnaires. Ils revendiquent des valeurs d'un autre temps, auxquelles ils voudraient que la force oblige tout le monde. C'était le cas autrefois, ça l'est encore pour beaucoup d'autres choses aujourd’hui.

 

Ce texte n’a pas manqué de susciter l’indignation dans certains commentaires comme dans ceux qui suivent : (dialogue entre Gustavson Olaf et Olga, AT et LA)

 

 A T : Doit on nécessairement être homophobe pour être contre le mariage homosexuel ?? La force oblige également tout le monde dans le sens inverse

9 mai, 12:34 

 

Gustavson Olaf Le mariage homo, ce n'est qu'une égalité de droit au sens civil. J'en déduis donc que si l'on est contre une égalité de droit devant des institutions sociales se basant sur la déclaration des droits de l'homme et du citoyen (dont le fondement réside dans le fait que "les hommes naissent libre et égaux en droit"), que la volonté de non attribution de ces droits concerne un groupe de personne en raison de critères de race, de croyances spirituelles, ou bien même de préférences sexuelles, on est pas trop d'accord avec l'égalité des personnes devant les institutions. En résumé, si l’on n’est pas d'accord pour que les personnes homosexuelles puissent bénéficier du droit de se marier, au nom du fait qu'elles soient homosexuelles, il y a de grande chance que l'on soit homophobe, même si la bonne morale à du mal à faire que l'on se l'admette. DE la même manière, si l'on refuserait aux personnes de couleur le droit de se marier en France, en raison du fait qu’elles ne soient pas blanches de peau, on aurait de fortes chances d'être raciste. A la fin, qu'est-ce qui dérangent tellement les personnes qui manifestent contre le fait que d'autres aient les mêmes droits qu'eux ? Je pense que les anti-mariage homo devraient se poser la question. Après, on peut assumer et être clairement pour une société qui n'accorde pas les mêmes droits aux personnes de couleurs, aux personnes homosexuelles, ou aux personnes qui ne pratiqueraient pas la religion d'état. Ce genre de société existe ou a existé. Par exemple, le régime nazi faisait ça très bien et c'est vrai que de nombreux sympathisants fascistes peuplent les manifestations contre le mariage homo...En ce qui concerne la force de loi, elle a également accordé le droit de vote aux femmes, le droit à l'avortement, l'abolition de la peine de mort, la journée de travail de 8h, le droit de grève, droits que là encore, de nombreux manifestants de la manif pour tous réprouvent.

9 mai, 13:02 ·

 

 

 A T : Les raccourcis sont trop simplistes et hors sujet pour inciter au débat. Est il si évident que TOUS les homos soient pour. Personnellement j'ai plusieurs contre exemples. De plus le mariage est une institution culturelle d'abord, et non pas juridique : on ne se marie pas pour avoir des droits mais parce qu'un homme et une femme s'aiment. La ou l'on revendique la préservation culturelle des différentes ethnies, on coupe également les liens culturels d'une frange de la population. Le remaniement du PACS oui, afin que les homos puissent bénéficier des mêmes droits, le mariage homo non. Par ailleurs la comparaison avec le régime nazi est on ne peut plus condamnable, et fait clairement état d'intolérance de la part de personnes qui la pointent justement du doigt... Et pour finir, les homos bénéficient des mêmes droits que les hétéros : ils peuvent tout a fait se marier avec quelqu'un du sexe opposé !

9 mai, 13:27 ·

 

 

L A : Même dans l'idée d'une institution culturelle, le droit n'est bien pas le même, puisque les homos n'ont aucun droit à se marier avec quelqu'un qu'ils aiment (pour reprendre ta définition). Par ailleurs, il s'agit de nombreuses personnes qui ont grandi dans la même culture que toi et moi. Qui entant qu'enfant ont nourri le même désir d'être intégrés et respectés socialement que toi et moi, et ont sûrement rêvé dans leur enfance de se marier plus tard EXACTEMENT comme leurs parents. Mais puisque c'est le mot qui dérange, je suis tout à fait d'accord pour qu'on le laisse dans les églises, temples, mosquées, et qu'on le supprime de la loi française.

9 mai, 15:06 ·

 

 

L A : Enfin, pour quelqu'un qui s'annonce pas homophobe, ta dernière remarque me semble franchement... bon je vais juste dire culottée.

9 mai, 15:06 ·

 

 

L A : Et encore, heureusement que tous les homos ne veulent pas se marier, ça permettraient à de nombreux cons de justifier d'une soit - disant différence entre homos et hétéros! (oui parce qu'il y a aussi des hétéros qui n'en veulent pas....°

9 mai, 15:07

 

 

Olga Gustavson En réponse à AT : Oui, les raccourcis sont simplistes, mais pas hors sujet selon moi. Tous les homos ne sont pas forcement pour le mariage et tous les hétéros non plus. En ce qui concerne les gens qui sont contre le mariage homo, je ne fais aucune différence selon qu'ils soient d'une orientation sexuelle ou d'une autre. Les hétéros n'ont pas le monopole de la stupidité, elle au moins, est universelle et ouverte à tous ! Le mariage est une institution culturelle issue des religions monothéistes, homophobes la plupart du temps, puisque voyant dans leur textes l'homosexualité comme une perversion (d'ou le fait que les homos ne puissent pas se marier à l'Elgise, à la mosquée ou à la synagogue). Mais à partir du moment où cette institution culturelle rentre dans le cadre de la loi dans un état laïque fondé sur l'égalité entre tous les citoyens, cet état laïque se doit de veiller à ce que chacun puisse jouir des mêmes droits, dont le mariage fait partie. LE petit passage sur les ethnies...Euhhh...Disons que ça va aussi très bien avec les discours ambiant entendu dans les manifs pour tous...Alors que chaque ethnie, dont l'ethnie Christiano-française à tendance extrême droite veuille préserver ses traditions, je n'ai rien contre. A partir du moment ou les choses entrent dans le cadre d'une loi, chaque "ethnie", chaque groupe, ou chaque communauté, devrait se voir garantie une certaine égalité devant les institutions qui les gouvernent. Les spécificités culturelles ne devraient pas concerner un état laïque dans les droits objectifs qu'il accorde...En ce qui concerne la comparaison avec le régime nazi faite tout à l'heure, c'est une exagération à l'extrême ayant pour but de mettre en exergue l'homophobie trop souvent non assumée des certaines gens se voulant bien propres sur eux et véhiculant sans s'en rendre compte, des idéologies nausées abondes et moyenâgeuse. En ce qui concerne la dernière boutade sur "les homos peuvent se marier avec des gens du sexe opposé", vieille rengaine entendus et ré-entendus, je répondrais, que maintenant ils peuvent se marier avec quelqu'un du même sexe et aussi avec quelqu'un du sexe opposé, comme tout le monde.

9 mai, 15:29

 

 A T : Je suis d'accord avec toi sur un certain nombre de points mais il y a toutefois des choses culturelles qu'on ne peut pas dissocier de choses légales. On ne verra jamais un boucher chrétien réciter une prière pour rendre la viande hallal, ou un curé juif (puisque c'est une profession en Alsace) !! Es ce raciste ? A mon sens non. Le mariage au sens culturel du terme est prévu pour célébrer l'union entre un homme et une femme. Pour la partie concernant la loi, il faut aménager le PACS pour ce qu'il était prévu à l’ origine : l'égalité des droits entre les homos et hétéros.

9 mai, 15:39

 

 

A T : L A quant a toi, si tu préfère dire que je suis homophobe pour décrédibiliser mon avis dans ce cas ce n'est pas une preuve d'intelligence ni d'ouverture d'esprit. Et je ne vois pas ce que coince dans ma dernière remarque : un hétéro ne peut pas se marier avec une personne du même sexe (enfin maintenant si) au même titre qu'un homo.

9 mai, 15:40

 

 

A T : Moi ce qui m'embête, c'est que tu dis que les anti mariage gay veulent que la force oblige tout le monde, alors qu'en l'occurrence, tout le monde est désormais obligé de l'accepter.... c'est plutôt ca le passage en force !

9 mai, 15:41

 

 

Gustavson Olaf Les droits de l'homme aussi sont censés être fait accepter en force lorsqu'une bande de skin décrète de faire un petit pogrom d'homos après une bonne manif pour tous. L'égalité de tous les citoyens est une chose qu'il me parait louable de faire respecter. Cela devrait être fait dans bien d'autres domaines, selon moi. En ce qui concerne la chose culturelle, mon idée est qu'il faut supprimer le mariage civil pour les hétéros et pour tout le monde, et laisser le mot de mariage à la sphère religieuse. LE mot de mariage semble poser problème, supprimons le alors de la sphère publique. Le vrai problème là dedans, c'est surtout l'homophobie latente que ce fameux débat a suscité. Je ne suis pas pratiquant de religion moi même et je pense que chacun est libre d'avoir les cultes qu'il veut, tout comme chacun à droit d'avoir la sexualité qu'il veut. Si des gens veulent défendre de traditions, respecter le vrai gout du saucisson, faire une prière 5 fois par jour, je ne vois pas en quoi cela me regarde. De la même manière, je ne vois pas en quoi cela regarde les antis mariage homo, que les homos puissent à présent se marier. C'est un mariage civil, cela ne change rien aux traditions des religions, religions sexistes et homophobes sur bien des aspects (mais cela ne rend pas obligatoirement ses pratiquants sexistes et homophobes, tant qu'ils ne suivent pas des textes écris il y a 2000 ans à la lettre). Si le problème est simplement le mot de mariage, mot et même pratique emprunté effectivement à la sphère religieuse, changeons le et privons les hétéros de ce mot qui a l'air d'en fâcher quelques-uns...UN peu comme pour les gosses "tu veux pas partager ton mariage, CONFISQUé ! tu avais qu'à être gentil !" POur le moment, le mariage existe, les unions existent, si on dit qu'on veux supprimer le mot de mariage, les cathos iront manifester encore plus fort. Donc mariage pour tous et ceux qui ne sont pas content finiront par s'y habituer, comme ils se sont habitué à la légalisation de l'avortement ou à l'abolition de la peine de mort, droit qui étaient loin de faire l'unanimité en leur temps.

9 mai, 17:59

 

 

L A : Ce qui coince avec ta remarque est que la question ne se pose justement pas! Si le mariage représente l'union de deux personnes qui s'aiment, un homo n'as bien aucune raison de vouloir épouser un hétéro, par simple définition. Je trouve donc très facile d'utiliser ce type d'argument, pour plaider une soi disant autre inégalité pour les hétéros, qui eux non plus n'auront pas le désir d'épouser un homo. Par ailleurs, ton exemple du boucher me pose question, j'avoue que je n'ai pas compris ton parallèle avec la notion légale. C'est sûrement mon étroitesse d'esprit qui me conduit à ne pas comprendre quelque chose que je ne veux pas comprendre.

9 mai, 18:51 ·

 

 

 A T : Tu as raison Gustavson, l'égalité des citoyens est quelque chose qui est louable. Donc dans ce cas pourquoi ne pas mettre en place un PACS aménagé permettant aux homos de bénéficier des mêmes droits que les hétéros mariés plutôt que de snober ceux qui ont un attachement culturel avec cette institution. L'égalité, ce n'est pas que voir midi devant sa porte mais aussi prendre en compte l'avis des autres. La manière dont sont qualifiés ceux qui essayent de protéger (un peu) leur patrimoine culturel, laisse croire que le terme homophobe est un passe droit universel qui permet d'obtenir un peu tout ce qu'on veut... Ce n'est pas servir la cause homosexuelle d'une part, et d'autre part pourquoi pénaliser les hétéros qui jouissaient du mariage (permettant l'union d'un homme et d'une femme) simplement parce que l'union de 2 hommes devrait (a mon sens) s'appeler le PACS (ou comme il leur plaira), bien qu'effectivement le terme "mariage civil" mérite réflexion.

9 mai, 20:52

 

 

 A T : L A il faut tout lire, une phrase sortie de son contexte n'est plus valable forcément. Comme je le dis juste au dessus, c'est trop simple de taxer l'opposition d'homophobe pour obtenir ce que tu veux. Et par ailleurs, j'espère que tu n'imagines pas que dans le mariage (au sens civil du terme) n'est QUE destiné aux gens qui s'aiment...
D'ailleurs tant qu'on y est mettons la nature en prison puisqu'elle empêche 2 homos de procréer c'est qu'elle doit être homophobe !!

9 mai, 20:53

 

 

 

Gustavson Olaf C'est vraiment super sympa que des gens aient un attachement culturel avec l'institution du mariage, vraiment ! Je pense que cet attachement culturel peut très bien être partagé avec des personnes homosexuelles qui souhaiteraient éventuellement se marier. Alors, si demander et exiger que les homos aient les mêmes droits que les hétéros par rapport à l'institution du mariage civil, signifie snober les gens qui croient en l'institution du mariage....Que dire...C'est peut-être que ces même gens qui décrient cela ont quand même un tout petit peu de mal avec l'homosexualité, sinon, pourquoi vouloir à tout prix les empêcher d'être associés à l'institution du mariage ??? Le patrimoine culturel, ça concerne tout le monde, homo compris, si une institution a fonctionné de manière archaïque et homophobe jusqu'à présent, ça n'est pas une raison pour ne pas l'adapter au monde d'aujourd'hui. Bien des choses ont changé depuis le moyen âge, je propose que l'on continue ce développement...D'autres pourront proposer que l'on revienne à la pureté du monde des australopithèques...ET pour finir, il n'y a pas de raison de supprimer le terme de mariage pour les hétéros, si le fait d'accorder cette institution civile aux homos ne pose pas de problème. Mais au vu de la situation récente de recrudescence de l'homophobie suscité par cette loi sur le mariage homo, je pense qu'il n'y a que ça à faire pour calmer ces chiens que j'entends aboyer aux manifs pour tous...Question de pragmatisme...Comme ça, il se sentiront victime de se voir supprimer le mot de mariage et peut-être qu'ils arrêteront d'emmerder les homos qui veulent bénéficier comme eux du mariage civil. A savoir que si j'étais croyant, ce qui pour moi relève de la sphère du privé, je militerais pour la reconnaissance du mariage homo dans les religions monothéistes. Dieu me préserve de croire en ces idioties !

10 mai, 00:39

 

 

Gustavson Olaf J'ai relevé cette phrase de AT : "D'ailleurs tant qu'on y est mettons la nature en prison puisqu'elle empêche 2 homos de procréer c'est qu'elle doit être homophobe !!" ET bien non, toutes les espèces animales connaissent l'homosexualité, la seule espèce à avoir connu l'homophobie, est l'espèce humaine. Oui, cette espèce humaine qui par sa civilisation à fait bien des choses contre nature et tend à détruire la planète sur laquelle elle vit...A croire que si l'espèce humaine était plus "naturelle", elle accepterait mieux la diversité des orientations sexuelles et serait moins soumise à une morale religieuse issue du moyen-âge...Non, le puritanisme n'est pas naturel, non, la ségrégation n'est pas naturelle !

10 mai, 00:47 ·

 

 

 A T : Je ne vois pas trop ce que vient faire la comparaison avec les animaux, personnellement je ne nous considère pas comme tel. Ensuite, je me demande bien par quel miracle un illuminé a bien pu sonder les espèces animales pour savoir leur avis sur l'homosexualité. Pour finir, animale ou humaine, je n’ai pas connaissance d'espèce à même de procréer en étant homosexuel (bien qu'il y ait quelques espèces surprenantes sur ce point de vue la). Ceci dit on s'éloigne un peu du débat originel. Bref pour résumer, je ne suis pas spécialement pour ce qu'on appelle mariage pour tous, mais bien pour une union pour tous sans pour autant me considérer comme étant homophobe. A vous entendre je dois être bien seul...

10 mai, 00:54

 

 

Gustavson Olaf : Comparaison : Lien nature-espèces qui se trouvent dans la nature-pratiques courante de ces espèces en terme de sexualité-pas avis animaux, juste pratique courante (je ne parle pas le chat, ni le koala...). Humain : mammifère, donc animal (animal évolué, mais l'éléphant ou le dauphin n'ont pas moins de réflexion à mon avis...et encore, qui sait ce que peut bien penser un insecte...Mais parfois homme imbus de lui même et pense que monde crée en 7 jours par une force cosmique et que homme faible avec péché de Sodome et Gomorrhe et que sodomite pas droit mariage, mais droit à enfer parce que a pas fait comme Église inquisitoriale a dit ). J'aurais voulu faire un schéma avec des flèches, mais en message c'est chaud...Ensuite...Droit faire l'amour sans procréer-droit de se marier sans procréer, même si pape pas content. Pour procréer, homo a droit à adoption aujourd'hui. TRES BIEN Comme ça, couple homo pourra congeler et maltraiter ses enfants, comme couple hétéro ! Droit garanti ! (ou peut-être élever ses enfants dans l'amour, mais c'est une exception chez les couples hétéros, alors je ne vois pas au nom de quoi les couples homos feraient mieux...). Voilà, mes phrases pas finies, c'est juste pour schématiser, les longues phrases bien construite ne sont pas nécessaires pour expliquer une chose simple et évidente. J'ai bien compris que comme de nombreux anti mariage homo, tu ne te considère pas comme homophobe et je n'ai pas de doute sur le fait que tu sois sincère quand tu le dis. Ce que je pense, c'est qu'effectivement, tu n'as rien contre les homos. Cependant, je pense aussi que tu défend des valeurs qui sont homophobes. A ta décharge, le christianisme, part de la culture dans laquelle tu es né et moi aussi, est une religion homophobe, tout comme le judaïsme ou l'Islam. Après la dedans, il y a des pratiquants qui tentent d'adapter des règles à la con écrites il y a 2000 ans eu gout du jour et de gros cons réactionnaires représentés par les mouvements religieux orthodoxes, grands idéologues et logisticiens des manifs pour tous. Comme je l'ai expliqué dans un précédent commentaire, le mot et l'institution du mariage a été empruntée à la sphère religieuse et tout comme les mariages religieux, les mariages civil ont été réservés aux couples hétéros. Mais le monde change et là ou l’homosexualité était pénalisée il y a un peu plus de trente ans, aujourd'hui, c'est l'homophobie qui l'est. La société évolue et l'homosexualité est vu par la plupart (hélas, vraiment pas tous...) comme une chose "naturelle". (J'estime que ceux qui ne voient pas cette orientation sexuelle comme allant de soi, sont homophobes, même si certains diront que non, car il n'est pas agréable d'être traité de racistes, qu'importe la forme du racisme, pour une question d'image de soi, le racisme (l'homophobie étant une sorte de racisme sexuel) étant vu de façon négatif par la société actuelle. Aujourd'hui, le mariage est devenu une coutume civile, dans un état laïque. C'était donc un réel anachronisme que les couples homosexuel n'y ai pas droit. L'erreur est aujourd'hui réparée, mais il en reste encore énormément à réparer et le mariage homo est loin de résoudre les problèmes de discrimination dont sont victimes les homosexuels dans notre société. J'en veux pour preuve le fait qu'encore aujourd'hui, si un couple homo a le malheur de marcher main dans la main ou de s'embrasser dans la rue, beaucoup prennent cela comme une agression, alors que ça devrait être tout à fait banal. Tout ces esprits inquisiteurs, empêchant les homos de vivre en totale liberté, se regroupent aujourd'hui dans les manifs pour tous et ça fout les jetons mode année 30. Pourquoi devoir tant polémiquer autour du mariage homo ? C'est ça la vraie question. Cette loi aurait du passer comme une lettre à la poste, mais il semble bien que beaucoup aient de gros problèmes d'acceptation de l'homosexualité, surtout quand elle s'approche d'eux, dans la rue en croisant un couple homo qui s'affiche comme un couple hétéro pourrait s'afficher, ou en octroyant le mariage, habitude hétérosexuelle, aux homos. Il n'est pas question de nature la dedans, pas question de qui peut mécaniquement faire des enfants ou pas, mais bien d'une réelle discrimination banalisée, comme le fait que les noirs s’assoient à l'arrière du bus était banal dans l’Amérique des années 50....Et puis ça a évoluer, le monde ne reste pas fixe comme la bible. Pourquoi perdre tout ce temps pour lutter contre le fait que des personnes différentes utilisent des coutumes sociétales dans lesquelles elles ont été baignées. Tout comme les hétéros, les homos ont baignés depuis petit dans les valeurs du mariage, certains y aspirent, pourquoi les en empêcher, qu'est-ce que ça change à la vie des hétéros si les homos peuvent se marier ?

10 mai, 08:50

 

 

 A T Je suis une fois de plus d'accord avec toi sur beaucoup de choses, mais quelques détails me turlupinent. Tout d'abord, le mariage au sens culturel du terme, n'est pas que religieux. Il est culturel tout simplement, et dans les esprits (mon esprit en tout cas) il permet de symboliser l'union entre un homme et une femme.
Je ne vois pas en quoi le fait de réserver un terme ou une coutume aux personnes hétéros fait d'elles des homophobes...
Vous avez bien une gay pride, pink TV, des boites gay (qui souvent refusent d'ailleurs l'entrée aux hétéros) qui vous sont réservés, et si on y touche on est homophobe. Mais toucher au mariage pour hétéros, ca pas de problèmes sinon on est aussi homophobes. Pourtant qu'es ce que ca change a votre vie si vous n'avez plus tout ca ??
C'est surprenant de voir a quelle vitesse on parvient à passer du stade anti homophobes à anti hétéros... Fait qui n'a pas pour qualité première d'apaiser les tensions...
Faites donc votre propre magouille vous permettant de symboliser l'union entre 2 homosexuels qui s'aiment, comme un PACS ou je ne sais quel nous vous voudrez bien leur donner.
En gros je trouve qu'il y a un réel manque d'objectivité (probablement dans les 2 sens, mais je me donne du mal ceci dit)
( je dis vous pour dire les homos bien que je ne connaisse pas vraiment tes dernières tendances sexuelles Gustavson )

11 mai, 17:51

 

 

 

Gustavson Olaf L'anti homophobie, c'est être contre le fait que l'on soit, ou que l'on cautionne l'homophobie. L'hétérophobie est un racisme envers les hétéros, ce qui est tout aussi stupide que l’homophobie, ou n'importe quel racisme. ON peut quand même constater que l’homophobie est bien plus répandue dans notre société actuelle, que l'hétérophobie, bien que celle ci existe. IL y a des homos qui sont de gros cons de fascistes, je ne vois pas au nom de quoi ils ne pourraient pas être stupides parce qu'ils sont homosexuels. Le mariage est culturel, un culte commun à toute la société, toute la société, ça comprend les personnes homosexuelles qui ont envie de se marier, à moins que l'on soutienne le fait qu'on vive dans une société ou certaines choses culturelles seraient interdites d'accès aux personnes homosexuelles. Après tout, la société nazi avait bien interdite certaines choses culturelles, ou certains lieu culturels aux chiens, aux juifs, voir aux homosexuels...Chacun peut avoir un idéal de société différent...Ensuite, qu'il y ai des discriminations dans des boites gay ou je ne sais quel autre lieu culturel se voulant "gay", ou "gay friendly", ça existe évidemment, de la même manière que certaines personnes se voient refuser un travail, un logement, ou une entrée en boite en raison d'une couleur de peau...La encore, c'est une stupidité fasciste asséné par de gros connards, qu'ils soient hétéros, homos, noirs, blancs...Mon anti homophobie n'est pas anti hétéro, le fait que des personnes soient hétéros ne me pose pas plus de soucis que le fait que des personnes soient homos. Le fait que des personnes homo aient accès au mariage civil ne m'embête pas plus que le fait que des hétéros aient accès au mariage civil. En fait, je ne fais aucune différence entre les homos et les hétéros, mon avis est que tu devrais faire pareil, cela te permettra de te concentrer sur de vrais problèmes qui font que nous vivons dans un monde très discriminant et cloisonné. Quant à mes tendances sexuelles, je n'en ai pas honte, mais je n'en parle pas de façon volontaire, parce qu’elles n’ont rien à voir avec la discussion.

11 mai, 18:13 ·

 

 

 L A : plus simplement pour ma part, je dirais que ce débat n'a qu'un seul bon argument, qui est qu'il n'y a aucune raison valable d'interdire une chose à une partie et l'autoriser à une autres, sur le critère de l'orientation sexuelle. Juridiquement, c'est une discrimination, et c'est tout ce qu'il y a à dire là dessus. Je suis sûre AT, que tu serais le premier à considérer discriminatoire le fait que l'on élabore un pacs ou union particuliers pour les gros, les noirs ou les handicapés. A cela, en règle générale, on m'oppose cet argument - là :" oui, mais le noir ou l'handicapé ou le gros, ils ne l'ont pas choisi, c'est comme ça." (Quoique d'ailleurs, pour le gros, c'est une bataille qu'on n'a pas fini de mener non plus...) Et bien là, il y a encore un bien gros problème, parce que non, l'homosexualité ne se choisit pas! D'ailleurs, les hétéros affirment bien qu’ils n’ont pas choisi d'être hétéros, et tu penses bien que si c'était possible, personne ne choisirait de devoir vivre à moitié planqué pour ne pas choquer mémère. Enfin, l'homosexualité ne s'est pas développé ces dernières années mais a existé de tous temps, et a été considéré parfaitement naturelle dans bien des sociétés. Malheureusement, je dois aussi constater qu'en effet, les sociétés dont je parle sont d'une époque ou d'un lieu étranger aux grandes religions monothéistes... Alors le voilà le lien. Mais aujourd’hui, ce n'est pas aux homos de s'adapter, comme s'ils devaient "assumer" un mode de vie, car ils ne l'ont pas choisi. Il s'agit d'être citoyen dans un pays dit "de droits", et de cesser cette forme de discrimination. IL est totalement aberrant de voir le soulèvement que cela provoque, quand dans des pays comme l'Espagne (un de ces fameux pays aux 3 églises par km carré...), c'est passé sans souci. Alors oui AT, tu as raison, il y a une grande question culturelle, mais ça ne me rassure pas sur la culture française alors, parce qu'elle plus ni chrétienne ni européenne sachant que les autres pays européens n'ont eu aucun problème à autoriser le mariage aux homos.

11 mai, 18:28 ·

 

 

 A T : Mes piètres notions en statistiques me poussent à croire le contraire concernant l'importance de l'homophobie vs hétéro phobie ... Et je fais tout a fait pareil que toi : je m'en cogne complètement qu'il y ait des boites gays, dans lesquelles il m'arrive par ailleurs de m'amuser comme un petit fou et j'en suis d'ailleurs même heureux, tout comme je suis heureux qu'il existe une gay pride avec son ambiance inimitable. Mais le propre de la tolérance ca serait aussi d'accepter que certains hétéros aient eux aussi le droit de s'approprier un certain nombre de coutumes auxquels ils sont attachés sans pour autant priver les homosexuels de leurs droits (puisque nous sommes sensés être libres et égaux). Je serais d'ailleurs très heureux que le mariage actuel reste destiné aux hétéros et qu'un autre type d'union permettant aux homos de bénéficier des mêmes droits voit le jour.
Je ne vois d'ailleurs pas en quoi cela peut gêner les homo que les hétéros émettent la volonté d'avoir un patrimoine culturel qui leur est propre, ce qui n'est pas synonyme d'homophobie, puisque la culture gay à bien un patrimoine culturel elle aussi.

Quant aux questions de discriminations vis à vis de l'emploi ou autre, bien sur que je les condamne et je pense que celles ci vont naturellement s'estomper en mettant en avant les compétences et non l'orientation sexuelle (dont il ne devrait a mon avis même pas être question dans ce type de contexte ).
Quant aux propos de
 LA, j'ai du mal a cerner ton raisonnement. Les gros noirs ou autres peuvent DEJA se marier, et l'impression que je perçois dans tes intervention est une espèce d'agressivité envers les personnes appartenant de norme ( les gens "normaux") que tu semble traiter de manière péjorative, ce qui par conséquent tend à t'en exclure alors que tu revendique y appartenir en tant qu'homo (si c'est le cas)
Si tu veux savoir, oui je suis blanc, pas gros, hétéro et je m'en tape que moi voisin se tape une vieille handicapée ou un gros noir...

11 mai, 18:57 ·

 

 

 A T : Et d'ailleurs pour LA, pour pousser le raisonnement un peu plus loin, si tu savais comment ca me gonfle quand on voit certaines personnes annoncer leur "coming out". Ils se disent normaux au même titre qu'un hétéro, mais pourtant je n'ai pas vu Ribéry ou Benzema faire une annonce publique pour dire qu'ils avaient consommé la chair avec Zahia ( si je peux me permettre une petite touche d'humour). Franchement, qu'es ce qu'on en à bien a foutre !!!

11 mai, 19:00 ·

 

 

 L A : ben... je ne suis pas contre les gens "normaux ou normés"! je suis contre le fait qu'on interdise à des gens de l'être! Les homos devraient tout autant avoir le droit d'être dans la norme, puisqu'ils y grandissent. De la même manière qu'un hétéro peut choisir d'y être ou non. En tous cas, je note que mes argumentations ne sont pas moins bien construites que celles de Fred, qu'on dit beaucoup de choses qui vont dans le bon sens, mais que j’apparais nettement plus agressive ....

12 mai, 11:20 ·

 

 

Olga Gustavson Alors...On n'a pas le droit d'interdire l'accès à une gay pride ou à un bar gay à une personne en raison de son hétérosexualité, c'est la loi. Aujourd'hui, on a plus le droit d'interdire le mariage à des couples en raison de leur homosexualité, c'est la loi. Cette loi est sympa selon moi, puisqu'elle lutte contre les discriminations en raison de l'orientation sexuelle. Effectivement, les boites gays et les gay pride sont des choses spécifiquement inhérentes à la "communauté" gay. Le mariage est une chose qui a été réservé jusqu'à très récemment à la "communauté" hétéro. La différence est qu'il est interdit d'empêcher l'entrée à un hétéro dans une boite gay en raison de son hétéro sexualité. L'interdiction de mariage envers les couples homos était institutionnalisée...Une discrimination institutionnalisée donc. Cette injustice concernant le mariage est aujourd'hui terminée et tant mieux, bien d'autres injustices et discriminations institutionnalisée existent encore. IL faut donc se réjouir que les homos subissent au moins une discrimination institutionnalisée de moins, alléluia ! Les hétéros pourront toujours se marier comme avant et ils ne seront jamais obligés de venir fêter les mariages de couples homosexuels, s'ils ne le désirent pas, ou s'ils n'y sont pas invités. La vrai question est toujours la même, qu'est-ce qui dérange les antis mariage homo, dans le fait que des personnes homosexuelles puissent se marier ? Je veux dire qu'est-ce qui dérange vraiment, pas cette vieille rengaine sur une institution qui devrait être spécifiquement hétéro...Non, le vrai pourquoi du comment ! La culture gay n'interdit pas son patrimoine culturel aux hétéros, c'est interdit par la loi et le patrimoine culturel hétéro ne devrait pas être interdit d'accès aux homos, ça n'est heureusement plus le cas aujourd'hui en ce qui concerne le mariage. Sur le passage sur les gros et les noirs, c'est vrai que ça ferait bizarre à tout le monde que les mariages les concernant portent un autre nom en raison du fait qu'ils sont gros et noirs. Ce que tu demande AT, c'est ni plus ni moins la même chose pour les hétéros, les mêmes droit, mais une différenciation de nom à tout prix. Pourquoi ? Ah oui, c'est une institution hétéro depuis des siècles et des siècles jusqu'à ce que la mort nous sépare, amen..Sur le reste, les coming out, ribery...Je crois qu'on s'écarte du sujet...Voilà, si je peux répondre à d'autres questions, je reste disponible.

12 mai, 12:30 

 

 

 L A : Ce que tu demande AT, c'est ni plus ni moins la même chose pour les hétéros, les mêmes droit, mais une différenciation de nom à tout prix. Pourquoi ? Ah oui, c'est une institution hétéro depuis des siècles et des siècles jusqu'à ce que la mort nous sépare, amen.. C'est tout a fait ca, et je pense que la communauté homosexuelle se manifesterait nettement plus énergiquement en pareille circonstance a son égard qu'a l'heure actuelle avec le mariage pour tous ( à raison et avec le soutien de la communauté hétéro j'en suis sur).
Dans tous les cas je retiens que c'est nettement plus constructif et intéressant de pouvoir discuter d'un sujet un peu sensible qui met les gens à fleur de peau, dans le calme et avec intelligence. T'es le meilleur

 

 

Voilà, voilà ! Force est de de constater qu'au sein de notre société actuelle, l'homophobie à encore de belles heures devant elle. Avec le peu d'audience dont je dispose, il y a tout de même tout un tas de personnes qui sont venu me chier des pendules sur les sujets de "l'homosexualité et le ragga", ainsi que sur le "mariage homo" et ma prise de position en la faveur de ce droit nouveau pour les personnes homosexuelles en France. 

Rien de très neuf puisque quiconque connaîtra quelque peu les milieux musicaux du "reggae, ragga", saura bien toute l’homophobie qu'on peu y trouver...Quiconque connaîtra les milieux chrétiens et religieux en général, membres actifs des fameuses "manifs pour tous", saura également toute l’homophobie qu'on peut y trouver. 

Disons qu'en bossant un peu sur le sujet, j'ai pu tâter toute l'importance de ce phénomène, présent un peu partout, même au sein des publications d'un pauvre type qui fait ses petites chansons de merde et qui écrit quatre pauvres articles sur ce thème.

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