I Constat
Implacablement, à travers une vie de pseudo artiste bien rempli, on finit par regarder autour de soi, du moins il est possible de le faire. A travers les différentes chansons crées durant ce périple personnel, se tisse une toile de thèmes redondants, qu’il convient de classer ici en catégorie, afin de définir un constat global à des élucubrations spontanées. Du pulsionnel pourrait donc naître la réflexion, à moins bien sûr de garder traces de ses pulsions et de se pencher à nouveau sur celles-ci une fois son clavier refroidi, histoire d’avoir un temps soit peut de recul sur les choses qui sont sorties de soi.
1 les époques
Avec le temps va, tout s'en va...Le monde, la civilisation, son organisation dans certains types de sociétés, puis d'autres...De nombreuses choses passent et de nombreuses autres restent. Des souvenirs se gardent, d'autres se perdent et nous héritons de tout ça au moment ou la cigogne est venu nous déposer ici, dans un choux, une rose, voir un océan de merde. On pourra toujours comparer les mondes d'avant et les mondes d'après, leurs différences ou leurs similitudes. Ici, contrairement à ce que beaucoup d'historiens ou autres théoriciens des contes merveilleux endormant les masses nous en disent, rien n'est science exacte, tout n'est que supposition. Mais puisqu'il nous reste encore ce pouvoir là, au moins un peu pour certains, alors supposons, émettons des hypothèses, réfléchissons à ce qui fut peut-être, à la lumière de ce qui est maintenant.
« Comme au Moyen-âge » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=MnOEonl7tio&feature=plcp
C'est vrai que le monde à bien évolué depuis les sombres heures du moyen âge.
- A cette triste époque, des populations entières étaient décimées par les famines au gré du bon vouloir du climat de l'année en cour...Aujourd'hui, tout le monde sait que les famines n'existent plus !
- A cette triste époque, des populations entières disparaissaient au gré des maladies dues à la promiscuité, à l'indigence, au manque d'hygiène...Aujourd'hui, tout le monde sait que cela n'existe plus !
- A cette triste époque, des populations entières devaient des corvées à leur seigneur suzerain, qui avait le droit banal pour lui en cas de non respect des règles imposées.
- A cette triste époque, les populations étaient divisées en corporations sociales qui restaient constamment entre elles, sans jamais se mélanger aux autres.
- A cette triste époque, les populations se fritaient entre elles au nom de soi disant croyances religieuses.
- A cette triste époque, quelques rois possédaient tout et la plupart vivaient dans la pauvreté.
Mais à cette triste époque, l'industrie n'existait pas, la surconsommation ne concernait que peu de monde et les civilisations établies ne foutaient pas leur planète en l'air.
Nous pourrions alors en déduire que l'homme fait son bout de chemin en ce bas monde, certains partent et laissent la place à d'autres. Notre société évolue avec le temps, évolue sur certains points, mais sur d'autres, il arrive que ça ne soit que le décor qui ai changé. Le folklore évolue, mais les traditions restent.
2 les lieux
Que de choses à voir en ce monde ! Un décorum multiple et varié compose notre belle planète et selon ou l'on se trouve, on verra bien des choses différentes. Ce principe complexifie quelque peu les points de vue que l'on peut avoir en toute chose. Ainsi, une partie de nous même semble se définir au lieu ou l'on naît, ou l'on grandit, ou l'on nous éduque avec plus ou moins de succès. Par la même, les chemins divers durant la vie de toute personne, les amèneront à se forger le corps et l’esprit, par delà les années de leur petite existence. Prenant tout ceci en compte, on sera susceptible de constater toute la difficulté pour certains de se comprendre et aux civilisations entre elles et en elles, de fonctionner de manière rationnelles et cohérentes.
Dans quel sens se tourner ?
Pile, face, avant, arrière, en haut, en bas, ou dans le sens de toutes les autres directions que l'on ne sait pas nommer par manque d'imagination et d'utilisation de certaines parties de nos cerveaux. On se trouve alors comme sclérosé, du fait que ces directions puissent être non comprises au sein de nos référents communs, dans ce qui fait l'essence de l'esprit de Facebook, de la télé, des pensées ayant pignon sur rue, etc...
N'y aurait-il pas de sens ? Ni le sien, ni celui des autres, ni ceux que l'on ne nomme pas ? Les sens convenables sont-ils convenants finalement ? Si oui, à qui et surtout pourquoi ? On pourrait bien dire en haut à la place d'en bas, ou en bas à la place d'en haut. On pourrait le dire, on pourrait le faire et ça pourrait bien ne rien changer à l'affaire. Alors on propose des formulations, pas vous, ceux qui ont l'autorité pour ça. On propose des formulations pour mieux classer et tenter de se ranger dans l'espace temps, pour se rassurer à croire mieux connaître l'inconnu, qui nous ferait trop peur sans ça.
Rendez-vous compte ! Ne pas savoir ou l'on est et ou l'on va ! Si on découvrait que ceci est le lot de chacun, naviguant dans un flot de hasard, chacun se sentirait trop con pour supporter sa fiereté de lui même ainsi mise à mal. On avait cru dur comme fer contrôler sa vie et que sa société, se voulant rassurante, contrôlait son environnement. Ceci est aussi con que de croire que la terre décide pour le soleil, le soleil pour la galaxie et dieu pour tout le reste. Quoi ! J'ai dis con et dieu dans la même phrase ? Un bon bucher devrait alors me faire le plus grand bien !
Evidemment, avec tout ça, il faut de la police, de la contrainte, pour croire à toutes ces conneries. Sans force pour la soutenir, la connerie ne dure qu'un temps. Si la force est avec le con, le con à raison… ! C'est grâce à cela que l'on finit par naître dans le cocon de connerie qui nous est réservé à tous, bercé par les chants éducatifs, puis scolaires, puis professionnels et une fois qu'on est vieux, on peut à son tour transmettre cette connerie aux mioches qu'on aura fait pour flatter son égo, tout en pensant que son sang vaut mieux que celui des autres.
C'est vrai que c'est marrant comme on à de cesse de vouloir s'encadrer, de se cadrer dans nos alentours, d'y cadrer les autres, les choses, le nord, le sud, le bien, le mal, alors qu'on se comprend si peu, que l'on comprend si peu toutes ces choses qui nous entourent. A croire que l'on a peur de se perdre ! Pourtant et c'est paradoxal, c'est souvent les plus perdus qui ont le plus peur de se perdre, car la peur amène toujours vers le sujet de sa peur. Un perdu qui le sait, aura peut-être plus de chance de tomber quelque part, il tracera au hasard, sans s'agripper sans cesse à des branches imaginaires, qu'on lui tend dans des visions mirages crée par sa tête et conditionné par je ne sais quoi....
Sans être obligé d'être un scientifique, as des calculs de physicien, peu de gens savent vraiment comment les choses fonctionnent, de quoi les matières sont faites, comment et pourquoi elles ont été ainsi pensées...On en use, puis on les jette sans les comprendre aucunement. Notre univers social fonctionne également selon le même genre de principes. On utilise les gens pour ce qu'ils nous apportent, pour masquer cela et penser qu'on est gentil, on appelle ces gens amis. Ces amis, amis par leurs qualités, celles qu'on estime comme telles, car nous servant. Ce que l’on considérera comme leurs défauts seront mis de côté tant que leurs qualités nous apportent quelque chose de plus important. Sinon, c'est l'exclusion du cercle.
On utilise les gens, on les consomme, mais on ne les comprend pas, ou très peu, pour la bonne raison qu'on se fout de les comprendre, de plonger dans leurs avis, de savoir d'ou ils viennent, pourquoi ils sont là. Ceux qui se lanceront dans ce genre de recherche pourraient bien devenir les rois du pétrole, mais à la manière de nos économies de société, on ne voit que le bénéfice à court terme et on se fout des compréhensions longues durées.
Comment cela se fait-il ?
Là encore, c'est très simple et provient des mêmes raisons que précédemment. On nous apprend à être comme ça, il est très dur de s'éloigner du cocon de conneries duquel on vient, dans lequel on vit, auquel on a de cesse de nous conditionner. Il restera toujours plus ou moins là et parfois, on sera amené à faire le choix que ça soit plutôt moins que plus. Des choix, nous en avons hélas que peu à faire effectivement, malgré ce que beaucoup se bercent à croire. Cela vient en partie de nos psychologies d'êtres sociaux, élevés à suivre une sociabilité de merde, au service de groupes que l'on ne comprend pas. Tout ceci résulte des mêmes principes de domination que les religions. Lorsque l'on cherche, on peut en savoir plus, il y a des savants, des érudits, mais ce savoir se heurtera toujours à l'incompréhensible, à la foix, en un dieu, en un système. Les gens qui fondent des sectes ont bien compris ce genre de principe et essayent de faire leur petit commerce dans leur coin. Evidemment, le système central n'aime pas l'économie souterraine, dont il ne tire pas 100% des bénéfices. Alors il condamne, alors il enferme. Pauvre Rael !
On ne comprend pas les gens, les choses autour de nous et on se comprend encore moins soi même. On utilise peu de nos capacités physiques et cérébrales, comme si le cocon de connerie auquel on est soumit, nous maintenait dans un état de léthargie brimant ce que nous pourrions être. Le corps humain est une machine, un pote m'a dit qu'à son service militaire, il ne faisait jamais de sport et qu'il a du se mettre rapidement à faire 20 bornes de footing par jours. Il y a aussi des gens capables de grande rapidité de raisonnement, ou de retenir de grandes masses d'informations. Il y a des gens qui devinent ce que pensent les autres, sans qu'ils n'en parlent...Bref, le corps humain est une machine très efficace et peu s'en rendent compte et peu s'en servent comme ils pourraient s'en servir, dommage...Mais je ne leur jette pas la pierre, ils ont été préparé à ce service minimum dont il est très dure de s'échapper lorsque l'on ne vit pas sur une autre planète.
Du coup on vit en usant, en s'usant, en suivant, dans des habitudes que l'on nous a servi toutes cuites dès la naissance. Point n'est besoin de comprendre quand on peut se servir en faisant l'économie de tout raisonnement allant plus loin que le pragmatisme utilitaire. On nous donne, on nous nomme des sens et nous suivons et nous croyons en ça. Nous continuons à évoluer dans nos si inconfortables zones de confort et la vie continue.
« Capitalismo » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=MYzn-O9xwO4
Nous vivons dans un monde dont tout le monde profite !
Dans notre merveilleux monde libre d'être cloisonné, nos petits jardins sont nos petits ghettos. Au sein d’une société mondiale ayant éliminé, parait-il, la lutte des classes, les riches et les pauvres ne mangent toujours pas dans la même assiette, bien qu'ils regardent les mêmes postes de télévisions et les mêmes news du net.
D'un côté, il y a les riches des pays pauvres, s'accordant avec les riches des pays riches quant à la bonne utilisation des matières premières et des flux de produits manufacturés, ainsi qu'éventuellement sur la bonne gestion de trafics d'armes, de drogue, ou d'êtres humains. (Bien qu'il parait que l'esclavage fut aboli depuis longtemps....)
De l'autre côté, les pauvres des pays riches, s'accordent à pester sur les pauvres des pays pauvres, qui candidateraient à venir prendre leur place convoité de pauvres de pays riche. Ceci génère notamment, racisme, ségrégation, vote très à droite, communautarisme...
Si je ne croyais pas en le bien fondé de notre système politico-économique mondial, je pourrais être amené à penser que les élites unies font tout leur possible pour amener socialement les pauvres du monde entier, à se bouffer la gueule entre eux...D’où le célèbre adage, "diviser pour mieux régner".
Après, comme on dit également, pour qu'il y ait de bons bourreaux, il faut de bonnes victimes, pour qu'il y ait des manipulateurs, il faut des gens qui acceptent, même implicitement, leur manipulation. Les Nazis n'auraient pas été grand chose, s'il n'y avait pas eu un peuple entier, ou au moins une bonne partie de celui-ci, pour donner force et crédit à leur idéologie. Le régime de Vichy n'aurait pas fonctionné, s'il n'y avait pas eu un bon peuple de collabos pour le faire tourner. La cinquième république serait obsolète, s’il n'y avait pas des millions de veaux allant voter tous les cinq ans pour lui marquer leur consentement à ce qu'elle perdure. Et si la globalisation économique permet aux disparités de niveaux de vie et de droits sociaux d'être telles à travers le monde, si elle permet la destruction de notre environnement, si elle permet les guerres, les génocides, à nos gouvernements de vendre des armes chimiques à des dictateurs, c'est bien grâce à nous tous et en premier lieu, aux gens qui votent et cautionnent en France, ce système.
Réjouissons-nous donc de vivre en harmonie les uns, les autres, au sein d'une civilisation en voie d'extinction. Si elle ne s’éteint pas grâce à nous mêmes, elle s’éteindra peut-être avec l’aide de forces qui nous sont supérieures...Certains diront dieu, d'autres la nature, encore d'autres, les habitants de la planète Xantior 6 qui viendront coloniser nos restes... Mais si vous avez des idées sur le sujet, n'hésitez pas à faire vos propositions !
Tentons d’analyser de façon simple ce que l’on accuse de créer richesse et pauvreté et que l’on nous présente comme trop dure à comprendre pour les non-initiés, c'est-à-dire la plupart d’entre nous.
L’économie pour les très nuls :
"il faut comprendre le système, le fonctionnement de son économie dans son entier, pour prétendre ensuite pouvoir trouver un meilleur système que celui en place"...
Quelle phrase à la con !
Le système économique en place est une vaste arnaque, qui complique volontairement quelque chose de simple et claire, pour le rendre trouble et incompréhensible. Cette chose, c'est l'économie, car l'économie, contrairement ce qu'on veut bien nous faire croire, est une chose très simple et compréhensible de tous, si, si !
En soi, dans une économie, on vend, on achète...Des produits sont rares, d'autres moins et plus ils sont rares, plus ils coûtent cher. Quand on achète en gros, le prix à l'unité revient moins cher, car l'achat en gros est une garantie pour le producteur du produit acheté, d'écouler plus rapidement son stock de marchandise. Moins il y a d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur, et moins de marges bénéficiaires se font sur le dos des deux...Bref, moins d'intermédiaires et moins de gens qui se servent au passage...Les intermédiaires sont notamment ceux qui distribuent les produits, parfois centralisent la distribution comme les commerces, les supermarchés...Dans l'économie actuelle, ce sont souvent eux les responsables de la baisse du pouvoir d'achat, malgré ce que leurs panneaux publicitaires veulent bien nous en dire...
La publicité justement, le marketing, l'image, la communication, voilà quelques notions qui jouent un rôle primordial dans l'économie d'aujourd'hui. La part de ces quelques notions dans les coûts de production est considérable. Cette part investie permet souvent de créer de nouveaux besoins absurdes, ou même de vendre du "rien".
Dans les marchés financiers, la com, l'image d'une marque cotée, les rumeurs qui courent, font fluctuer les valeurs boursières d'un produit, alors que celui-ci, sa rareté, restent identiques, ce qui devrait normalement signifier que sa valeur ne devrait pas bouger...Et pourtant..
En bref, on fait de quelque chose de simple, l'économie, quelque chose d'incompréhensible des non initiés, une affaire d'experts. Il est bien commode que la plupart des gens que l'on arnaque ne puissent comprendre la nature de l'arnaque monumentale qu'ils subissent.
A part pour les historiens, il n'y a que peu d’intérêts à comprendre dans tous leurs détails, les vicissitudes de ce système économique. Une compréhension globale de cette arnaque mondialisée, suffit à en dresser un constat amer...Je pense qu'il n’est pas nécessaire de partir de ce système absurde, de prendre son fonctionnement comme base de raisonnement, pour en envisager un autre. Je pense qu'il faut au contraire, partir de la simplicité d'une économie saine, comme base de raisonnement..Genre, 1 + 1 = 2 et 1 est moins que 2...Appliquons ces principes simples dans l'économie de masse et comme par magie, celle-ci sera bien plus simple et bien plus compréhensible. Du coup elle sera dure à être utilisée par une minorité de privilégié pour justifier et légitimer les privilèges dont ils profitent et qu’ils font subir au restant de la population...
Alors il s’agirait donc de ranger, de remettre les choses à leur place. La société capitaliste en fait preuve, de rangement. Oui, elle range les hommes, elle les parque, selon quel cheptel appartient à quels propriétaires.
3 les frontières
Le grand chantage :
Perdre la vie est un risque plus grand que celui de mourir. Perdre la liberté sous le chantage d'une mort annoncée est incomparablement plus grave. Voici le principe du purgatoire inspiré par notre culture judéo chrétienne. Influencé par nos valeurs religieuses, qui soit dominaient anciennement nos esprit avant le soi-disant désenchantement du monde, soit les dominent encore et exercent leur pouvoir de contrôle sur nos âmes, nous voilà tout conditionné à la peur. Mais que nous soyons contrôlés par la morale religieuse ou la morale sociétale laïque au sein de la religion étatiste, nous subissons une domination morale, culturelle, sociale, économique. Nous sommes des esclaves et nous servons nos oppresseurs, plus ou moins directement, nous en avons plus ou moins conscience et cela agit plus ou moins sur notre moral.
Alors il faut bien se comporter, se comporter de façon conforme à ce qu'on attend de nous et si nous ne suivons pas ce chemin, on mettra en œuvre contre nous divers moyens de pression pour nous faire flipper, nous abaisser plus bas que terre...Et de purgatoires, en exclusions sociales, notre vie sera infiniment moins douce que si on avait écouté ce qu'on nous dit. Voilà à quoi sert le cloisonnement, la propriété, la hiérarchie, le bon sens commun, à bien savoir ou nous sommes. Une vraie petite passion pour l'ordre, le rangement, la parcellisation, l'atomisation, le diviser pour mieux régner. Pour empêcher tout éventuel ordre concurrent, on exacerbe la concurrence entre les petits, au sein d'une masse pour qu'elle n'ai pas conscience d'en être une, d'avoir aussi un pouvoir, des moyens de pression...
Alors, on nous fait chanter, nous sommes otages de ça. On nous fait convoiter quelques privilèges potentiels et comme nous sommes conditionnés à être divisé, nous ne pensons qu'à notre gueule, à notre petit confort personnel et la solidarité s'éloigne d'autant. Nous sommes otages, victimes du syndrome de Stockholm social, qui nous fait défendre nos bourreaux, défendre le système en quête de quelques bons points, tels des kapos qui perpétueraient l’oppression de l'étage supérieur. Ainsi, la haine des oppressés se matérialise sur leurs vis à vis et non sur ceux d'au dessus.
Et pourquoi pas se libérer de ce chantage, et pourquoi ne pas faire autre chose, ne pas voire qu'il existe une infinité d'autres choses à faire, à vivre, que celles que l'on nous propose. Et pourquoi ne pas décider enfin pour soi, prendre le pouvoir, diriger notre vie comme bon nous semble et non comme bon nous est signifié. Une sorte de libération de l'esprit, première étape d'une vie qui prendra des chemins moins frustrants, névrotiques, angoissants et chiants...S'ils veulent que je chante, alors je chanterais, mais cela pourrait bien être une autre musique...
« Clôture » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=nsPLnUbciXw&feature=plcp
Des clôtures en veux tu en voilà, parce que dans un monde ou les moutons savent bien être gardé, elles sont essentielles. Alors chacun vit dans son petit jardin, avec son lopin de terre, à l'abri des voisins. Et voilà que les jardins se construisent dans les têtes et que chacun pense que ses idées de merde sont chasse gardé. On en finirait même par les acheter, les breveter, "Ce crétin est des alpes, je veux mon label pour le certifier, que diable !"
Des clôtures, des barrières, des grillages, il y en a partout, vous vivez avec, vous vivez dedans et il n'y a qu'en prison qu'on l'assume, croire qu'il n'y a plus que les exclus des paisibles jardins qui ont encore une certaine lucidité...Peut être est-ce du à l'éloignement de toute violette odorante près de leur gîte...Les plus drogués ne seraient donc pas en prison ?
Marre des étrangers qui viennent en France pour toucher les allocs !
En ce moment j'entends, "marre de ces étrangers qui viennent en France pour toucher les allocs !". Alors, je me suis dit "et si on remettait un peu les pendules à l'heure en faisant un petit historique de l'essence de ce que peut être une "alloc", de pourquoi on la touche, de pourquoi on en touche en France et pas forcément dans le pays d’où sont originaires ces fameux "étrangers", de pourquoi ces fameux "étrangers" viennent en France.
Pour commencer, une "alloc", une aide sociale telle qu'elle soit, se donne sur des critères objectifs, par rapport aux revenus par exemple. Si l'on commence à dire qu'il faut instituer des jurys établissant la bonne volonté des personnes à qui sont attribuées les aides, sachant que ces jurys seront bien évidemment sélectionné en suivant certains critères de bonne soumission au pouvoir établi, les personnes qui se verront attribué les aides sociales, seront bien toutes les mêmes...Des suces boules, ou des personnes qui savent bien faire semblant. Si on commence à décerner les allocs sur des critères subjectifs, comme par rapport aux opinions politiques, à la tête du client...A sa nationalité...On peut vite finir par créer des castes de privilégiés vivant sur un territoire, la caste de droite, la caste des beaux, la caste des blancs... Certains auraient droit à certaines choses et d'autres n'y auraient pas droit...Les blancs à l'avant du bus, les noirs à l'arrière...Alors il est vrai que certaines aides s'attribuent selon la nationalité, genre en France, il n'y a que les français qui ont certains droits et d'autres aides sociales sont aussi attribuées aux personnes étrangères. C'est d'ailleurs de cela que les gros beaufs tendance extrême droite assumée ou pas, se plaignent.
Au nom de quoi les français auraient plus le droit de vivre sur le territoire français que les autres...Parce qu'ils sont là depuis plus longtemps, qu'ils ont trouvé la France les premiers ? Les français, ils n'y peuvent rien d'être nés en France. Ils sont né là par hasard, comme d'autres sont nés par hasard ailleurs...Mais dans la vie, on a le droit de changer, on devrait pourvoir avoir le droit, du moins, les capitaux, ils ont bien le droit, eux. On a vécu depuis son enfance avec une culture, une religion, un pays, mais si l'on a un peu de recul sur soi, sur ce qui nous à amené là, on devrait pouvoir essayer d'autres pays, d'autres cultures, d'autres religions...Non ?
Ah, les fameux étrangers qui viennent en France juste pour profiter des allocs ! "Vous les voyez, ces connards qui exploitent leurs gamins comme source de revenus et qui les laissent à l'abandon...Oui, ces étrangers, parents indignes, qui viennent pomper le fric des français, celui que les français payent avec leurs impôts, tout ça pour créer de l'insécurité et des futurs délinquants...". Moi je dis que c'est malheureux que des parents qui touchent des aides sociales, des allocations familiales, dont le but est de leur apporter une aide financière pour mieux faire vivre leur famille, finissent par se servir de la thune qui leur est attribuée, pour aller picoler au PMU sans s'occuper de leur marmaille. Oui, mais pourquoi accabler les étrangers par rapport à cela, les français le font très bien également, pourtant, on vient bien moins remettre en cause la nécessité du versement de leur allocs...Et là, les gros beaufs de droite diront, "y a qu'a plus verser d'alloc du tout, saloperie de pauvres, tous des faits néants !". Sauf que si plus d'alloc, il ne faudra pas se plaindre de l'insécurité qui s'en suivra, des hordes de pauvres dans les rues qui se rueront sur le moindre signe de richesse leur passant sous le nez, d'un monde à la mad max et de l'explosion des ghettos de riches qui devront se planquer dans des forteresses pour pas se faire zigouiller à chaque coin de rue. Ça se sait très peu, mais les allocs, les aides sociales, ça sert surtout à la tranquillité des riches dans leur exploitation des pauvres...Et à moindre frais !
Pour en revenir à nos moutons, une allocation, ça se verse par rapport à des critères objectifs, ça ne se verse pas selon la façon dont on s'occupe de ses gosses, qu'on soit français ou pas. Pourquoi les français auraient tous le droit de mal élever leurs gosses en étant subventionnés par l'état et pas les étrangers vivant en France ? Parce que la France est un pays composé d'une bonne masse de gros beaufs d’une pseudo classe moyenne bien raciste, qui voit les étrangers comme source de bien des malheurs ? Pourtant ces mêmes gros beaufs, quand ils achètent leurs bananes pas cher et qu'ils profitent d'une promo sur des T shirt made in China, on ne les entends pas râler sur le fait qu'ils profitent bien des inégalités commerciales et des inégalités de traitement des salariés entre pays du nord et pays du sud. On les entends quand il faut pester sur les étrangers qui viennent en France profiter des allocs, mais on ne les entends jamais pour s'insurger du fait que leur mode de vie se fait sur le dos de populations subissant régulièrement des famines et vivant dans une misère noire grâce à eux.
Pour vous dire ce que je pense vraiment de tout ça, j'affirme qu'il faudrait que la France verse de allocations sociales, non seulement aux étrangers vivant en France, mais aussi aux étrangers vivant à l'étranger dans ses anciennes colonies, que la France à allégrement exploité et continue à exploiter via ses grands groupes industriels et commerciaux. Une allocation pour service rendu à la nation française...Mais pensez-vous ! A la place, la France veut que les pays africains lui remboursent la dette que la France à elle même contracté lorsque ces pays faisaient parti de ses colonies. Sardou disait "S'il n'y avait pas eu les ricains, on serait encore en Germanie", mais que dire sur les africains qu'on a foutu en première ligne dans la reconquête du pays... ?
Après, je le redis, les frontières, les pays, c'est de la merde de clôture pour garder les veaux et les faire se sentir comme appartenir à leur fermier qui finiront par tous les amener un jour, à l'abattoir. La France est un fermier latifundiaire, qui donne de bonnes grosses graines de supermarché à ses moutons...A quelques fermes de là, les moutons sont bien moins bien lotis et comme la France à besoin de plus de moutons pour paitre dans ses verts herbages, le mouton étranger y est venu prendre sa place, profitant des bonnes graines allocs...Le mouton français n'est pas content, il a l'impression d'avoir moins de graines et le mouton étranger se sent de ce fait, mal vu du mouton français. Le fermier est donc ravi que les moutons se regardent dans le blanc de l’œil et oublient celui qui les drogue aux graines et qui se fera plein de pognons sur le dos de leur viande et de leur laine...
Et puis ses fameux français, ils ne sont pas si français que ça au final. Malgré les restrictions de mouvements humains entre frontières, l’amour et flots de sperme ont réussis à se frayer un chemin vers l’ovule se trouvant de l’autre côté de la barrière.
Enfant d'immigré :
Constatant avec la plus grande joie la parution d'un nouvel article dans la presse traitant du sujet des immigrés, il a bien fallu que je traite à mon tour de ce sujet. Ici, seul le titre du dit article, titre vendeur et « tape à l’œil » s'il en est, m'a inspiré...
Le titre était le suivant :
"Je fais partie des 90% d’enfants d’immigrés qui se sentent français, mais..."
Alors j'ai Lu que le titre étant donné que j’estime les articles de l'organe de presse en question tout pourri la plupart du temps...Mais avec le titre, je crois qu'on peut déjà faire quelque chose, en tout cas ça m'a rappelé des trucs que j'avais complètement oublié.
Premièrement, ce titre là me concerne personnellement et c'est ce qui m'a fait tilter au départ. Je suis personnellement un enfant d'immigré et j'avais complètement oublié. Alors pourquoi ?
Pourquoi ai-je donc oublié ça alors que d'autres le rabâchent à tour de conversation ?
Ben parce qu'il y a des gens qui se font plus happer par le système que d'autres...Mon illustre aïeul, lorsqu'il est arrivé en France, en plus en Alsace, à été victime comme 99 % des immigrés arrivant dans cette belle région, d'un certain racisme à son encontre. Ne voulant pas que ses enfants subissent la même chose, il décida de faire de ses enfants de bons français, en ne leur transmettant surtout pas de choses issues de sa culture d'origine. Résultat, la culture d'origine de cet illustre aïeul, j'y connais rien, quelques bribes de trucs qui ont du sortir sans qu'il le fasse exprès peut-être...En plus, il faut dire que le hasard (c'est parfois comme ça qu'on appelle le facteur par chez nous...) m'a fait une bonne tête d'alsacien, alors en tant que fils d'immigré, je suis vraiment passé incognito. Si j'avais eu une tête d'arabe, je pense que la société m'aurais un peu plus renvoyé à ma face d'immigré et que je me serais peut-être plus intéressé à la chose. Du coup, de l'Italie (oui, parce que Gustavson est un pseudo...), j'en ai rien à carrer...Mais de la France aussi !
C'est vrai, et ça c'est l'autre truc qui m'a fait tilter dans le titre de cet article, pourquoi est-ce qu'il faudrait automatiquement se sentir comme appartenant à tel ou tel drapeau ? Pourquoi cette volonté farouche, qu'on nous a bien inculqué depuis l'enfance, à vouloir nous ranger derrière des drapeaux de toutes sortes. On s'est bien entraîné depuis l'école, "rangez vous avec votre classe !" et puis tout au long de notre vie, on a du se ranger avec sa famille, les gens issus des mêmes catégories socioprofessionnelles que nous, on a été dans des équipes de sport, des associations...Plein, de truc ou on a cherché à se ranger, plein de drapeaux auxquels on a voulu s'identifier, jusqu'au grand dieu des drapeaux, celui du culte des états nations...On a amené tout ceci à structurer notre identité de façon hiérarchique. On est d'abord français, ou étranger, ou fils d'immigré, puis ensuite, on est coiffeur, cadre, prothésiste dentaire, après on est de gauche, de droite, on est pour l'OM, le PSG...Et plein, d'autres trucs complètement con que l'on nous a transmis et qui ont finit à la longue par nous structurer et à structurer notre pensée...
Mais à qui profite le crime ? Vous vous êtes posé la question ? Qui a intérêt à bien connaître toutes ses ouailles en les dressant à se ranger toutes seules dans les enclos qu'on leur a destiné ? Posez-vous donc la question, vous finirez peut-être par ne plus être les andouilles qu'on veut que vous soyez.
Dans cette hiérarchie de ceux qui sont français, pas français, ou enfant d'immigré, les plus français sont les français "pure souche"...Terme à la con de frontiste décérébré, puisque par la magie des migrations, on est tous des immigrés. Mais bon, là encore dans la connerie générale des gros cons, on compte le nombre de génération depuis quand sa famille est implantée sur la terre de France. C'est pour ce genre de chose que la propriété tue le monde, rend les gens cons, méfiants, racistes et leur donne envie de s'allier avec d'autres propriétaires du coin, qui sont comme eux, cons, méfiants, racistes, rongés par la peur. Ensemble, ils deviendront patriotes et pourront même en cas d'absolu nécessité, se faire engager dans des guerres, des pogroms, au nom de leur justice de gros cons, embrigadés par des gens moins cons qu'eux, cherchant à asseoir leur pouvoir.
Rien que dans la phrase de ce titre, beaucoup de notions sont évocatrices de cela. "Je fais partie des 90 % d'immigrés qui se sentent français". Voilà encore quelqu'un qui se range dans un groupe, mais on ne peut pas trop lui jeter la pierre, l'homme est un animal social. Cette phrase sonne aussi comme une sorte de justification, "je fais partie des 90 % d'immigrés qui se sentent français". Par là j’entends, "90 % des immigrés sont de bons immigrés qui veulent s'intégrer et feront beaucoup d'efforts pour devenir au moins aussi con que les français". Avec ce genre de truc, on arrive souvent aux mêmes problèmes que posent les nouveaux riches. A force de vouloir ressembler aux riches et à se donner de la peine à intégrer leur groupe social, ils exagèrent et deviennent encore plus con. Les nouveaux riches, c'est une vraie plaie. Avec les nouveaux français, c'est un peu pareil. Qu'y a t-il de plu raciste avec les nouveaux immigrés que les nouveaux français. Qu'y a t-il de plus raciste que les gens d'origine italienne, portugaise, polonaise, avec les gens d'origine maghrébine, ou sénégalaise, arrivé après eux en France...Je peux en parler pour avoir vu ça de l'intérieur, peut-être que je généralise, en tout cas, chez certains gens d'origine italienne en Alsace, il y a de gros racistes, c'est sûr !
Enfin la phrase du titre finit par "mais...". Les pauvres enfants d'immigrés, ils ont beau se sentir français, faire plein d'efforts pour se formater, rien y fait, la société continue à leur renvoyer à la gueule que, quand même, il sont d'origine étrangère et que ça fait pas tout à fait de vrais français...
Alors j'ai envie de leur dire, "Vous en avez pas marre de vouloir absolument être comme les gros cons qui vous rejettent ? Vous êtes sado maso à ce point ?" Plutôt que d'espérer être quelqu'un d'autre a vouloir à tout prix vous ranger derrière des drapeaux pour vous rassurer, vous identifier par rapport aux autres, à la société...Soyez enfin un peu vous mêmes, réfléchissez un peu à ce que vous voudriez vraiment et pas à ce qu'on voudrait que vous soyez...Cette société prône l'individualisme, mais que quand ça l'arrange, pour mettre les gens en concurrence, pour qu'ils se tapent sur la gueule, pour les diviser pour mieux régner. Pourtant, c'est ici qu'il faut penser à vous, qu'il faut être individualiste. Personne n'ira chercher vos aspirations profondes pour vous, ni la société, ni les drapeaux derrière lesquels vous voulez vous ranger et encore moins les gros cons qui se rangent derrière ! Les drapeaux, c'est la France, la religion, la profession, Europe Ecologie Les Verts, les végétariens, les pseudos gauchistes associatifs faux anarchistes qui portent des sarouels mais qui fonctionnent comme des hiérarques et tous les autres...Un peu d'inventivité que diable ! Si vous voulez absolument des drapeaux, créez les vôtres, créez en de nouveaux, au lieu de vous ranger systématiquement derrière les anciens, tenus par le mêmes gens héritiers de pères en fils depuis des générations !
A la personne du titre, j'ai envie de dire, "si au lieu de te torturer la tête à te sentir faire partie de 90 % des enfants d'immigrés aspirant à être de bons français et qu'en plus ça te frustre de ne pas te sentir reconnu comme faisant des efforts pour ça, tu libérais toute la place que ça prend dans ton cerveau et que tu faisais quelque chose de plus intelligent avec, ne penses tu pas que tu vivrais mieux ?".
4 les conséquences
Mondialisation et charcuterie : la chanson : https://www.youtube.com/watch?v=d_8FkeCvhks
Je suis heureux !
La la la la la, la la la la, je suis heureux et c'est aussi intéressant à écrire que la la la la, la la la la, youpi tralala je suis heureux… !
Alors pour bien foutre les nerfs à tous ceux qui ne le seraient pas, je vais publier quelque chose qui dira à ceux qui lisent cet article, que je suis heureux et qu'il faut m'admirer pour cela. Oui j'ai atteint le mode "perfect" du système qui m'a fait être heureux, malgré ma condition d'esclave...Un imbécile heureux ? Oui et alors, je vous emmerde, on m'a dit d'être individualiste, égocentrique et de ne pas regarder trop ailleurs, de ne pas diriger mon attention vers autre chose que mon accomplissement personnel...
Quoi, vous êtes malheureux ? Ben tant pis pour vous ! Nous vivons dans une superbe société dont tout le monde profite...A des degrés divers, très divers...Certes...Mais ne soyez pas jaloux ! Plutôt que de vous lamenter sur votre sort, tentez vous aussi votre chance à la roue de la fortune du bonheur, état perpétuel espéré, comme un gros lot de la loterie permanent. Moi je l'ai gagné par une simple décision de ma part ! J’ai décidé de faire ce qu'on me dit, d'être heureux et voilà...Magie de la manipulation mentale, me voilà aux combles du bonheur maintenant...C'était pourtant si simple, j'aurais du y penser avant !
Voilà, je suis heureux, malgré les famines que mon mode de vie voulu me font cautionner passivement. Je suis heureux malgré ma condition d'esclave, je suis heureux malgré les manipulations que je subis, je suis heureux malgré l'empoisonnement de notre environnement auquel je participe, je suis heureux malgré tout, parce que j'ai décidé de me foutre de tout ce qui pourrait altérer ma condition d'homme heureux, en harmonie avec le système.
Peut-être suis-je ironique...Peut-être que je suis en train de me foutre de la gueule des masses à la bonne conscience déblatérée, qui n'a de cesse de se complaire dans ses petits bonheurs quotidiens, masquant comme ils peuvent les malheur des autres. Soyez heureux en exploitant, soyez heureux en dominant, soyez heureux de la place au soleil que vous avez acquise, profitant de vos petit plaisirs de privilégiés, que d'autres ne pourront percevoir que dans leur sommeil.
Je suis bien conscient que pour aider les autres, il faut déjà s'aider soi- même. N'est-ce pas dieu qui a dit, "aide toi et le ciel t'aidera?». Je ne suis pas contre le principe, mais trouve simplement que dans notre société actuelle, ou paradoxalement le mal être des populations à rarement été aussi grand, l'exacerbation de l'idée du confort personnel, du bien être personnel, est trop volubile pour être honnête.
Voyez la psychanalyse par exemple, un truc inventé par Freud, un timbré narcissique qui avait de l’esprit. Quand on va chez le psy, on nous dit qu'il faut s'occuper de soi, que tout notre monde tourne autour de notre petite personne… On exacerbe par cette méthode quasi mystique, pseudo-scientifique, de soi disant soin, l'égocentrisme, le narcissisme, l'égoïsme...Les gens n'ont jamais autant été chez le psy et pourtant, les gens n'ont jamais été aussi déprimés. La France possède le record mondial de la consommation d'antidépresseur...Pourtant, on continue à penser ce genre de méthode de soin, comme les plus légitimes et les plus aptes à nous guérir de nos maux intérieurs...
Alors, d'autres tentent de trouver des méthodes alternatives à leur bien être, ils méditent, font du yoga, prennent de la drogue ou encore se branlent trois fois par jour...C'est bien de vouloir aller bien, mais il y a aussi un moment ou il ne faut pas penser qu'à ça. Côté avenir collectif, avec le monde pourri qu'on se coltine et qui empire jour après jour, ce n’est pas avec vos techniques de relaxation à la con, que vous allez rester zen longtemps. Ah, la société du profit immédiat ! On fait sa petite relaxation et ça va mieux...Si ça ne va plus deux jours après, on se refait une petite relaxation...Quoi ça ne change rien au fond du problème ? Et alors, il sera toujours temps de se refaire une autre relaxation quand ça sera à nouveau nécessaire...Ça me rappelle un peu les gens qui fument des joins. Ils sont stressés, ils veulent se détendre, fument et ça va mieux. Ils ne résolvent pas leurs problèmes, mais lorsqu'ils sont sous l'effet du THC, ils s'en foutent simplement...Leurs problèmes ne se résolvent pas, ils les laissent traîner sans les résoudre et plus le temps passe, plus les problèmes s'accumulent et plus ils nécessitent de relaxation...Au final, trop de relaxation tue la relaxation, elle ne fait plus d'effet et l'effet recherché au départ se transforme en l'effet inverse. On devient victime de l'addiction à la recherche de détente, à la recherche d'oubli, de fuite... On devient con, ou taré, ou les deux, mais on évoquera le sujet plus en profondeur avec une chanson dans un chapitre suivant…
Être heureux, c'est très bien ! Il est vrai que c'est également plus facile pour certains que pour d'autres. Il y a ceux qui sont heureux et ne se soucie pas de comment a bien pu arriver tout ce bonheur et ceux qui travaillent malgré-eux, sans qu'on leur demande leur avis, au bonheur de ceux qui se foutent bien de leur sort. Alors l'économie mondiale fait fonctionner tout ceci comme il convient, en voici une illustration :
La pénurie alimentaire alimentée par les biocarburants
Faisons un parallèle entre la main mise des marchés financiers sur l'économie et la pénurie alimentaire mondiale causant nombres de famines à travers le monde.
Une illustration intéressante sur le phénomène, concrétisée par un reportage sur la situation au Mozambique, a suscité mon intérêt. Le Mozambique est un pays du sud de l'Afrique, non loin de l'Afrique du sud et de ses riches colons agraires blancs...Alors ça n'a pas manqué, les spectateurs se sont trouvé confrontés à un cultivateur blanc, exploitant plus de 1000 hectares de terres, pour y faire pousser les graines d'une plante, dont on récolte l'huile, vendue alors pour fabriquer du biocarburant.
.Alors, c'est fort bien que ce riche cultivateur vienne dans un pays pauvre pour acheter des terres à bas coûts et se faire plein de thune avec...Le problème, c'est que pendant que notre cher monsieur récolte ses graines, là ou étaient anciennement cultivé de l'alimentaire, des personnes meurent de faim, chaque jour. Notre fermier blanc nous dit qu'il n'y a pas de rapport, premièrement, parce que ces graines vendues à l'étranger, en Europe principalement, ne sont pas comestibles, il n'en prive donc pas les habitants de ce pays, qui ne pourraient pas les manger...Deuxièmement, sa terre ne serait pas assez fertile pour la culture maraîchère. Il nous montre alors un gros trou dans la terre argumentant qu'elle est composée principalement de sable et que par conséquent, elle ne peut contenir les nutriments essentiels à la pousse de cultures alimentaires...Alors que pour sa plante non comestible, mais rentable, pas de problème...Un peu plus tard, un fermier local montre bien évidement le contraire, puisqu’à proximité, poussent de généreux épis de maïs...
Ce genre de culture de bio carburant, affamant nombres de pays pauvres, se retrouve dans le carburant que nous consommons en France. L’Europe à d'ailleurs fixée l'objectif, poussée par les lobbys industriels influençant les décisions de l'union européenne, d'inclure 10 % de bio carburant dans la consommation d'essence européenne. Il se trouve qu'en plus, le bio éthanol et les bio carburants de ce type, riches en déforestation et en perte de surface pour les cultures alimentaires, s'avèrent ne pas être moins polluants que le pétrole...Seulement, c'est rentable à produire en Afrique et aussi en Europe, puisque ces cultures sont allègrement subventionnée par l'UE, comme leur généralisation est un objectif à atteindre...
Dans le reportage, notre fermier se dit sensible au fait que des gens meurent de faim au Mozambique, il eu été difficile de dire le contraire devant des caméras et des employés locaux...Cependant, il explique à un fermier local, qu'il est obligé d'étendre sa terre à 3000 hectares, soit trois fois sa surface actuelle, car sinon, l'exploitation ne sera plus rentable pour lui. Donc, on a d'un côté un riche cultivateur blanc, qui veut faire des bénéfices et de l'autre un fermier africain, qui lui explique que cette terre pourrait faire vivre toute la localité et éviter que bien des personnes ne meurent de faim...
Deux mondes bien différents...L'un oppose aux vies humaines, ses bénéfices, le tout cautionné par l'état du Mozambique qui tente d'attirer ces riches cultivateurs et les industries qui ont avec pour transformer le fruit des cultures en carburant, pour développer l'économie...Au profit de qui localement ? Certainement pas à ceux qui crèvent de faim...De l'autre côté, un habitant local ne réclame que le droit à la population locale de se nourrir, donc de vivre. Ce système est tellement absurde, qu'il empêche de vivre certains pour que d'autres vivent mieux...
La mondialisation, c'est bien sympa. La technologie se met au service de l'économie pour que les richesses de la planète circulent. Très bien ! Toutefois, lorsque ces richesses circulent toujours dans le même sens et que le progrès qu'elles apportent ne profitent toujours qu'aux mêmes, bien moins nombreux que ceux qui n'en profitent pas, cela peut créer quelques menus problèmes. Socialement, le progrès se fait encore attendre et cette mondialisation est très loin de prendre en compte cette notion au sein de son fonctionnement.
(Témoin privilégié de cette situation : chanson camionneur) https://www.youtube.com/watch?v=2AncSZn299A&list=PLYZM4ssPpEw9NKaX-FDaEAk65PBMXV7Fg&index=21
Dans un monde merveilleux ou les marchandises circulent plus facilement que les hommes, ils sont des spectateurs privilégiés, qui vont d'un monde à l'autre.
D'un monde à l'autre, ils contribuent à notre consommation de produits lointains, produits extraits ou fabriqués dans le lointain, achetés et convoyés pour pas cher ici.
Eux, ce sont les hommes, parfois les femmes, qui transportent ces marchandises que l'on ingère, que l'on digère, sans trop se soucier du pourquoi on les enfourne. Nous sommes des consommateurs, on a fait cela de nous, nous continuons à rester cela, alors nous agissons comme tels. Un consommateur enfourne, alors nous enfournons, nous sommes des fours et les fours ne pensent pas.
Le camionneur aussi est un consommateur, il bosse pour ça, pour consommer, pour faire consommer sa famille, pour vivre dans notre monde à la place qui est la sienne. Un four dans une cabine, toute la journée dans une cabine fermée, restreinte, à tailler la route entre deux stations de péage, deux pauses sur les aires de repos...Il va d'un monde à l'autre dans un univers gris monotone, suivant toujours les lignes blanches. Et pourtant...
Pourtant, il passe d'un monde à l'autre et en passant d'un monde à l'autre, ces deux mondes finissent quand même par s'imposer à sa gueule, quand bien même il se soit donné beaucoup de mal à créer autour de lui une sorte de Truman show autoroutier.
Il est dans ce monde où il ne voit presque jamais sa maison et il y pense, à sa maison qu'il abandonne à plein temps pour nourrir les fours de son sang. Dans sa cabine, il s'ennuie, il a tout le temps de se projeter au loin, vers ce pourquoi il passe sa vie à s'ennuyer dans une cabine. La vie de voyage peut parfois être monotone, surtout lorsqu'elle est professionnelle, soumise au capital qui la met en place pour qu'elle continue d'actionner les flux économiques transnationaux.
Il est dans ce monde qu'il connait, qui est souvent géographiquement loin de lui et il est également dans ce monde où il passe en camion. Il les voit, ces candidats à l'exil venant se fixer sous les essieux de sa machine, dans la remorque de son engin, entre les caisses de pastèques et les boites de sardines. Il les voit et surveille bien qu'ils n'entrent pas. Parfois, ils entrent, mais ça n'est jamais facile. Ils suivent le dangereux chemin des richesses qui viennent d’où ils partent, mais le chemin n'est dangereux que pour eux, ces exilés, pas pour les dites richesses. Les richesses ne craignent plus les vols de diligence puisqu’aujourd’hui, ce sont les bandits qui les font voyager.
Au milieu de tout ça, le camionneur roule, transporte, perpétue par l'usage de son temps et de son énergie la pérennité d'un système ou ni lui, ni celui qui se planque dans sa remorque ne seront gagnant. Il roule, il s'ennuie, il pense à ceux avec qui il aimerait être, à ceux avec qui il n'aimerait pas être et avec qui il est pourtant. Il roule et à force de temps, de fatigue et de paranoïa, devient fou, comme le monde qu'il traverse et il arrive parfois plus vite qu'on ne croit, que tout ceci se termine. Le camionneur est passé, un autre repassera, en camion, en avion, sur les ordinateurs des traders de wall street...Jusqu'à quand ?
« Le meilleur des monde » : le danger du décalage entre progrès scientifique et non-progrès sociaux
Cet article est l'interprétation de la préface du livre de Aldous Huxley, "le meilleur des mondes", préface rédigée par l'auteur lui même, dans une réédition de 1946, de l'ouvrage original écrit en 1931.
Les thèmes abordés dans "le meilleur des mondes", sont notamment les problèmes générés par la science, quand celle-ci affecte les individus et les sociétés humaines. La science avance, elle avance vite et doit être gérée, contrôlée...Le problème, c'est que la société, la civilisation, font bien moins de progrès en matière sociale, qu'en matière scientifique. Cela provoque donc un décalage, un décalage qui peut s'avérer dangereux.
Parlons d'un problème majeur que ce décalage cause, d'un problème qui pourrait tous nous tuer et anéantir la vie sur terre. Le nucléaire, voilà de la science avancée. Cette science à été captée par des scientifiques, qui font bien leur boulot de scientifique. Mais ensuite, la société s'est emparée de l'invention, en a fait un mode de consommation énergétique qui rapporte de l’argent, qui coûte moins cher...Elle en fait un moyen de dissuasion militaire et va jusqu'à faire péter des bombes, comme à Hiroshima..Pendant la guerre froide, pour faire fonctionner la dissuasion nucléaire, c'est plus de 2000 essais nucléaires qui sont venus faire des dégâts irréparables à notre planète et une bonne partie ont été fait par la France. On pourrait aussi parlé de la pollution dévastatrice provoquée par le "nucléaire civil", ou du risque que les centrales font courir à la population (comme vu à Tchernobyl ou Fukushima).
Donner trop de progrès scientifique à une société qui a bien des égards, n'a pas évoluée socialement et humainement depuis le moyen âge, comporte son lot de dangers. Tien, en ce moment, on parle de l'Iran, pays qui lapide les femmes légalement en cas d'adultère, comme nouvelle puissance nucléaire...La Chine, autre pays connu pour son côté respectueux des droits humains, est aussi une puissance nucléaire et que dire de la Corée du Nord... Bon chez nous ça va, c'est juste Gérard Longuet, ancien cadre du groupuscule fasciste "Occident" et condamné pour actes terroristes dans les années 60, qui fut ministre de la défense...Bref le décalage entre une société scientifiquement évoluée et socialement bien moins évoluée, ça craint !
Si l'on avait été témoins de progrès sociaux comparables à la prédominance rapide du net dans la société ou à l’expansion de nos moyens de communication, c'est sûr que plus personne ne crèverait de faim sur terre ! En attendant, on construit des centrales EPR en France et on utilise les progrès techniques pour mieux nous surveiller par satellite...Bref, on vit vraiment dans "le meilleur des mondes", vous ne croyez pas ?
(Nous évoqueront plus longuement le sujet spécifique du nucléaire dans un prochain chapitre qui sera consacrée à cette merveilleuse énergie fossile). Le meilleur des mondes que nous contribuons à créer, nous apporte et nous apportera quelques menus changements, qui feront évoluer notre façon de vivre, que nous le voulions ou non, que nous les déplorions ou non. Ce que nous faisons, le mode de vie des masses humaines imposé par le système qui les commande, agit sur son environnement et nous allons traiter ici de quelques conséquences de ces agissements.
"OGM, OGMiel, tartines chimiques pour petit dej sympa": la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=u5ChAL0BpMU
Bzzz, bzzz, bzzz...Les petites abeilles butinent, butinent et reviennent à la ruche pour fabriquer du miel bleu. Bleu vous dites ? Oui, bleu et ça n'est pas de la fleur de myrtille qui donne cette belle couleur, mais quelques usines dont les déchets sucrés masseraient pas loin.
Bzzz, bzzz, nos petites abeilles contaminent leurs ruches, de ça et de tous les pesticides dont on agrémente nos champs pour qu'ils soient plus productifs, donc plus rentables...Mais on a trouvé mieux aujourd'hui, les OGM.
Les OGM, c'est le moyen merveilleux de fabriquer des plantes qui ne se fertilisent pas elles mêmes, il parait. Quelle aubaine pour ceux qui fabriquent et vendent les graines ! Pour nos petites abeilles, cela ne change rien, elles viennent y butiner.
Bzzz, bzzz, bzzz, les petites abeilles se reproduisent moins, elles seraient moins fertiles, un peu comme les hommes, dont le sperme marche moins bien ces derniers temps. Ah, le vieux temps, ou les femmes tombaient enceintes au moindre coup de bite et avaient un taux de fécondité de cinq enfants par femme... (Heureusement qu'à la même époque, le taux de mortalité infantile équilibrait le tout !). Aujourd'hui, combien j'en vois qui galèrent à gober des hormones ou à faire de la fécondation in vitro (FIV), parce que ça ne marche pas tout seul...N'y aurait-il pas un rapport entre toutes ces choses ?
Bzzzz, bzzz, bzzz, les petites abeilles vont bientôt toutes crever, un vrai petit génocide d'insecte dans le consentement passif général. On dit souvent qu'à la vue du rôle central des abeilles dans la fécondation des plantes, leur disparition serait suivit de peu par celle des hommes...Mais pas d'inquiétude, le miel se vend toujours en supermarché ! Il va certainement se faire de plus en plus rare, il va donc être de plus en plus cher, précieux...Pas étonnant que certains misent sur une monnaie dont le court serait basé sur les stocks de miel disponibles.
Bzzz, bzzz, bzzz, nous vivons dans un monde merveilleux de consommateurs avertis, qui se gavent de chimique en tartines et qui se fout bien du reste. Carpe diem ! Quand on ne sera plus là, la planète n'en ira que mieux !
« Arbre, mon amour » : la chanson : http://www.youtube.com/watch?v=YCaiF89kg58
L'homme et la nature, c'est une véritable histoire d'amour, histoire qui commença il y a quelques millions d'années, lorsque l'homme en sorti, de la nature. Naturellement, l'homme prit conscience de son intelligence suprêmement supérieure à tout être vivant n'ayant pas conscience de son propre reflet, lorsqu'il s’épanche à s'abreuver de ce que la nature lui fourni.
L'homme est né de la nature, mère nourricière pour lui. Comme tout enfant avec sa mère, il la pourri, lui balance son linge sale à la gueule, pour qu'elle le lave le plus rapidement possible avec du Mir Express chimique, afin que le bon petit ne rate pas sa "compet" de Judo de l'après midi.
L'homme et la nature, plus qu'une relation filiale, c'est aussi une relation amoureuse... Voyez comme il la contemple, lui fait la cour, la gratifie de multiples compliments...Et comme tout bon mari qui se respecte, fini par l'insulter, l'humilier, lui faire endosser tous les torts, genre, "tu vois bien que c'est à cause de tes Tsunamis de merde qu'on se paye une catastrophe nucléaire à Fukushima maintenant, tu pouvais pas réfléchir avant ? Connasse !"...Et puis, on en arrive parfois aux mains, à la violence, une tarte dans la gueule, puis deux, puis une forêt décimée, puis deux, puis cent, puis le défrichage encore plus massif, puis la pollution de l'air, du sol ...Ah, la vie de couple !
L'homme aime les arbres et les arbres lui rendent bien en brûlant d'amour pour son chauffage et ses multiples articles de décoration d’intérieur...Comme c'est joli ! L'homme le mérite cet amour, il le mérite et en mériterait même bien plus, il mériterait plus de considération amoureuse, de nouvelles fantaisies qui donneraient un peu de piquant à une relation longue, ennuyeuse, prévisible, souvent à sens unique. Ah, quand les arbres cesseront de faire les étoiles de mer passives, attendant de se faire couper la branche pour du papier et prendront l'homme sauvagement, lui enfonçant ses quelques millions d'échardes dans le cul...Certains diront qu'on peu encore attendre longtemps...Ils en disent des choses, c'est certain...
Encore quelques exemples de l’inconséquence du système par rapport au monde qui l’entoure…
L’eau
L’homme et l’eau, une histoire de détournement de fleuves…
Vous connaissez la mer d'Aral ?
C'est une mer paumée, au beau milieu de l'ex empire soviétique, du côté du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Cette mer est en train de finir de disparaître, parce que les chers dirigeants soviétiques mégalomanes du 20e siècle, avaient eu la judicieuse idée de faire pousser du coton, très consommateur en eau, dans une zone désertique. Et oui, le 20e siècle et puis son petit frère du 19e, la révolution industrielle, les découvertes technologiques et la croyance en une religion nouvelle, faisant croire à la toute puissance de l'homme sur la nature. Alors nos amis soviétiques ont gaiement décidé de détourner les deux fleuves qui se déversaient naturellement dans la mer d'Aral, en direction de ces fameux champs de coton...Du coup, comme la mer ne se remplie pas par l'opération du saint esprit, elle a commencé à disparaître et bientôt, il n'y aura plus du tout d'eau dans le secteur. Mais comme la mer d’Aral est une mer, il restera quand même le sel, qui s’épandra aux quatre vents, pour désherber la terre autour.
Aujourd'hui, les dirigeants russes et notamment le maire de Moscou, encouragent un autre vieux projet soviétique, auquel Gorbatchev avait mis un terme dans les années 1980. Il s'agit ici de détourner un autre fleuve sibérien, par un canal le reliant à la mer d'Aral. Donc, on détourne un autre fleuve pour réparer les conneries qu’on a fait en détournant ceux qui se jetaient dans la mer d'Aral. On peut imaginer, que comme la nature a tendance à être bien faite, le tracé naturel de ce nouveau fleuve détourné doit bien servir à quelque chose. Un autre désastre écologique en perspective...Bref, l'homme fout la merde et comme il ne tire pas grand chose des leçons de l'histoire et des erreurs du passé, il fout encore plus la merde...
En termes de mégalomanie et de constructions humaines aussi gigantesques que destructrices, en Chine, ils ne sont pas mal non plus. Comme chacun sait, les chinois sont nombreux, très nombreux et comme il faut bien vivre et fournir les très nombreuses industries chinoises ultra polluantes, le pays est très consommateur en eau. Hélas, l'eau est très inégalement répartie sur le territoire. Le sud en regorge et subit de régulières inondations et le nord en manque cruellement. Là ou c'est pas de bol, c'est que nos amis dirigeants chinois, ont décidé de foutre les cultures de céréales, toujours très consommatrices en eau, au nord. Pékin, la capitale, aussi au nord, subit des restrictions d'eau de plus en plus importantes...On y organise même des concours d'économie d'eau dans les foyers. Le gouvernement chinois a posé deux alternatives pour remédier au problème : soit on déplace les populations vers des endroits plus propices et riches en eau...Croyez moi, ils en sont captable, ils l'ont déjà fait lors des gigantesques travaux de barrages sur le Yang Tse...Soit ils détournent ce même Yang tse pour qu'il passe plus au nord et puisse être pompé par les industries et les cultures du coin...En fait au nord, il y a déjà le fleuve jaune, mais on est en train de l’assécher parce qu'on y puise trop d'eau. Qu'à cela me tienne, ramenons un autre fleuve sur place et s'il ne suffit pas, on rachètera des canons à pluies, projetant de bons produits chimiques dans les nuages pour que l'eau tombe...
Personnellement, j'aimerais bien habiter à côté de la mer, mais je n'ai pas envie de me déplacer...Grâce à nos amis Russes, Chinois, américains, européens, bref, grâce à la politique industrielle ultra polluante mondiale, je n'ai plus qu'à attendre tranquillement le réchauffement climatique. Une petite plage du côté de Strasbourg, ça sera peut-être bientôt une réalité. Ceci dit, si ça se passe, à mon avis ça sera difficile de profiter d'une petite baignade, vu ce qui risque d'y avoir dans l'eau.
Voilà donc quelques petits exemples d’où l’eau est pompée et de comment ça fout notre environnement en l’air. Mais ensuite, le cycle du détournement de l’eau pour la consommation humaine continue jusqu’à finir dans nos petits organes.
L’eau qui se fait du blé
Depuis la fin du 20e siècle et la mise en avant des théories néolibérales consistant à désengager les états de l'économie, les privatisations furent légion, dans bien des domaines relevant au par avant, du service public. Les services de distribution des eaux subirent ce mécanisme de masse et l'on en voit les résultats aujourd'hui. Les contrats de gestion de l'eau, transférés des collectivités aux entreprises privées, ont une durée de 30 ans. Pour ces sociétés privées, ce type de contrat à moyen terme, rend non rentable toute réparation éventuelle de canalisation ou d'entretien trop coûteux du réseau de distribution de l'eau.
Chlorer l'eau, lui permet de rester stérile en toute circonstance, même si les canalisations ne sont pas entretenues. Chlorer plutôt que réparer, permet aux sociétés de faire des économies d'entretien et également de personnel de maintenance. Et voilà encore un exemple de politique du profit immédiat, qui met en péril la santé des gens. (Le même principe fait que nos ressources énergétiques sont basées sur l'énergie nucléaire, qui rapporte mais nous fait vivre sur de vrais bombes à retardement). Boire régulièrement de l'eau chlorée est dangereux pour la santé et accroît fortement les risques de cancer. Alors, me dira t’on, boire de l'eau polluée est aussi dangereuse pour la santé. Oui, mais on a les moyens de faire autrement en rendant le réseau de distribution sain, en entretenant les canalisations et en protégeant les zones d'extraction de l'eau...Mais, évidemment, cela coûte cher et les sociétés privées ne sont pas prêtes à rogner sur leurs bénéfices Pour les mêmes raison, les sociétés privées n'ont pas intérêts à réparer les fuites, puisque c'est l'eau écoulée qui est facturée.
Suez veut renflouer l'eau de nappes phréatiques qui diminuent dans la région de Toulouse, avec l'eau de la Garonne. Hélas, les eaux de ce fleuve contiennent des polluants impossibles à extraire. Ça n'est pas un souci pour les entreprise privées de gestion de l'eau, on pollue la nappe phréatique avec de l'eau de la Garonne, on la fait boire aux consommateurs en rajoutant plus de chlore pour rendre l'eau stérile face à plus de polluants. Résultat, on pollue la nappe et on rend impossible toute exploitation saine de l'eau.
On développe des technologies curatives de plus en plus complexes pour avoir une eau stérile avec la pollution qui augmente, alors qu'il faudrait prendre le problème à la source, aux sources de la pollution. Soutenir l'agriculture biologique dans les régions de captage parait essentiel pour cela. Seules les régies publiques d'exploitation pourraient le faire. La gestion publique de l'eau est plus apte, me semble t-il, à se soucier du long terme et des générations futures (amis évidemment, tout dépend de ceux qui contrôlent ce « public »). Les entreprises privées pensent aux bénéfices avant tout, elles sont là essentiellement pour faire des profits.
La privatisation, c'est bien au début, quand les pouvoirs publics touchent l'argent de la vente. Mais ensuite ils sont coincés, ne peuvent plus agir sur les tarifs ou sur la pollution environnementale. La privatisation des services publics est une vraie démission du politique, il perd toute liberté de manœuvre sur des missions qui sont sensées lui incomber.
A Bruxelles, une station d'épuration privée à fermé 10 jours pour des problèmes techniques et a du même coup, déversé de la boue provenant des eaux usées de cette ville, 10 jours durant, directement dans les cours d'eau, ce qui fut une catastrophe écologique.
Hélas, ce système est du à un véritable mélange des genres, ou l'on voit des associations environnementales, sponsorisées par les entreprises privées de traitement de l'eau. Les élus pas réélus sont souvent embauchés dans ces mêmes entreprises. Ces dernières ciblent les élus à travers leurs actions de lobbying pour s'associer avec ces derniers dans des financements de campagne afin d'avoir en retour de juteux contrats.
Aujourd'hui, suite à cette gestion désastreuse issue de la privatisation de la gestion de l'eau, on constate une remunicipalisation des services. En Allemagne, les communes ayant goûtés au privé, retournent au public, à Stuttgart, cela à été voté par référendum. A Paris, la gestion de l'eau est également redevenue publique. Ce mouvement prend une ampleur toute relative et montre à quel point la gestion privée des services publics basés sur le profit immédiat est néfaste pour nous et notre environnement. Ce modèle fonctionne pour l'ensemble de la société et il est temps qu'on le remette en cause...
Au final, avec la consommation d’eau massive du à l’activité humaine, on pollue l’environnement et on se pollue nous même en buvant de l’eau polluée. Retour à l’envoyeur comme on dit ! Mais à quoi bon…
La terre
Gasland
Gasland est un documentaire sur les mines d'exploitation à gaz de schiste, qui a fait scandale aux USA et maintenant en France.
Tout d'abord, à ma grande stupéfaction, j'ai entendu lors de cette séance quelques données chiffrées et vérifiées, tout bonnement scandaleuses. Les très nombreuses mines à gaz de schiste rejettent dans l'atmosphère plus de gaz à effet de serre que l'ensemble de la circulation routière des Etats-Unis, circulation des plus intense, constituée de véhicules très consommateurs en essence et ultras polluants...La pollution atmosphérique de ces exploitations minières est donc simplement énorme. Ces dernières ne provoquent donc pas seulement une pollution intense des sols et des eaux, elles polluent aussi le ciel...Décidément, les américains ne font jamais les choses à moitié...Le maire d'un village à la croisée de plusieurs pipe line, regorgeant de mines de gaz et de stations de compressions (qui compressent le gaz pour qu'il circule dans les tuyaux..), a d'ailleurs parlé de cela d'une manière intéressante et ironique, "un de ces 4, un mec fera griller un steak et fera sauter tout le village..."
Un peu à la façon "Fukushima", les puits et les installations externes, ne sont pas protégées contre les ouragans, pourtant fréquents dans bien des régions ou des exploitations minières à gaz de schiste se sont installées. Du coup, beaucoup de mines ont été affectées par ce phénomène, ce qui a provoqué de nombreuses fuites et d'autant plus de pollution. Le réseau d'eau des USA est l'un des plus denses au monde, les installations minières à gaz de schiste également...Celles-ci se situent déjà dans une majeure partie du territoire américain et l'ensemble du réseau de distribution d'eau est menacé. De nombreux exemples du film montrent des gens ayant attrapé des maladies très graves suite à la consommation d'eau polluée, cela pourrait donc se généraliser.
Ces mines sont une manne importante d'argent à se faire pour l'économie néolibérale américaine. Mais cet argent ne compensera pas tout ce que ces exploitations ont détruit. Au final le coût environnemental et donc financier à long terme sera phénoménal, mais la lois du profit immédiat, par définition, ne voit pas plus loin que le bout de son nez...Les politiciens américains, de mèche avec les lobbys industriels, argumentent sur le fait que ces mines apportent des emplois et font marcher l'économie locale, en générant de l'argent pour développement local..
Comme ils disent, "Dans la vraie vie, on est obligé de prendre des risques, des décisions, il n'y a pas de solution idéale...".
Lorsqu'on leur parle de cas concrets de pollution, notamment par rapport à la non potabilité de l'eau à proximité des stations de pompage, les lobbys industriels et les politiciens les défendant, font mine de ne pas être au courant, ils affirment avoir pallié aux problèmes pour chaque plaintes qu'ils ont reçu...L'écho n'est pas le même quand on en parle aux personnes qui ont eu des problèmes de manière effective...
Lorsque l'IEP américaine (institut de protection de l'environnement) a été informée en masse des problèmes inhérents aux mines à gaz de schiste et qu'elle a voulu faire une enquête plus approfondie sur le phénomène, son budget à été diminué de 25% et de milliers de licenciements eurent lieux dans ses services...Preuves de l'implication gouvernementale dans le projet...
Les représentants nous disent dans le film "Sans l'hydrofracturation, nous resterons soumis au pétrole étranger et au terrorisme". Encore une fois, l'économie néolibérale se sert de l'exacerbation des peurs et du repli sur soi pour arriver à ses fins...
Au final, les industriels refusent de divulguer la composition des produits chimiques utilisés pour la fracturation hydraulique, bien qu'ils les estiment sans danger...Par contre, on ira pas leur faire boire de l'eau polluée..Étonnant non ?
Comme une moralité, le film finit sur cette phrase "Mon jardin ne m'appartient pas, il appartient aussi aux autres". C'est une référence aux 100 000 dollars qu'on a proposé au réalisateur, possédant des terres en Pennsylvanie, pour autoriser l'exploitation de gaz de schiste. D'autres ont accepté cette somme et voilà le résultat. Il est de bon ton de ne penser qu'à sa gueule dans le système néolibéral. Ici, individualisme exacerbé et volonté de profits immédiats guident les raisons à tous les étages...
Je vous conseille ce film...GASLAND nous apprend plein de choses intéressantes, qui nous concernent aujourd’hui directement, puisque les mines d'exploitation à gaz de schiste arrivent chez nous et partout dans le monde...
L’alimentaire :
Les mafias médicales et les hommes OGM
Entre les poisons agroalimentaires ayant envahis l'ensemble de la chaîne alimentaire humaine, que l'on bouffe directement ou que l'on fait bouffer avant nous à des troupeaux d'animaux esclaves de la cruauté humaine, à la terre, l'air ou l'eau... Et les médocs que l'on prend pour se stériliser, parce que notre alimentation ne peut plus subvenir aux besoins de protection naturels de notre corps...Nous nous faisons traiter comme des produits OGM (Organisme Génétiquement Modifié...), incapable de survivre ou de se reproduire sans que le système y pourvoie.
Mais quel est le but de tout ceci ?
Que tout ceci rapporte aux bénéficiaires de cet état de fait, sans que les victimes ne fassent de vague, afin que ce système d'esclavagisme des masses se perpétue, encore et encore, jusqu'à la destruction totale de l'espèce humaine et de son environnement ?
Voici un commentaire intéressant sur le sujet :
"Les maffias médicales sont d'actualité plus que jamais... J'irai plus loin en affirmant que le codex alimentarius fait qu'on nous empoisonne sciemment par l'industrie agro-alimentaire (pesticides, conservateurs, traitements, additifs alimentaires). On mange de la matière morte aux micros nutriments dégradés voir absents (absence de vitamines et minéraux).
On peut imaginer que l'eau du robinet est "traitée" dans la même mesure, quand elle n'est pas ionisée comme l'alimentation.
Ne parlons même pas des autres sources de pollution et d'intoxication (chemtrails, nucléaire etc...) D'un coté on nous empoisonne à petit feu (si on mourrait trop rapidement on ne consommerait pas autant et puis ce serait trop visible) et de l'autre coté on nous "soigne" avec des traitements toujours plus chimiques et controversés. De fait, la vaccination obligatoire est un autre exemple d'empoisonnement de masse légalisé. Ainsi nous sommes soignés contre notre gré puisque les thérapies alternatives (méthodes Hammer, Beljanski, suppression des diplômes d'herboristerie et autres) sont interdites et combattues par les lobbys via l'ordre des médecins et le ministère de la maladie (…de la santé)... Bien sur, ce système qui est tout sauf un système de santé est financé par nous tous et par la dette publique... Ah la dette publique, quel merveilleux système qui permet de détourner légalement des milliards d'euros avec la bénédiction des « banksters » et de leurs cartels de politicards, industries diverses de l'empoisonnement et de la maladie... Un citoyen en bonne santé est forcement un malade qui s'ignore et le système de corruption généralisée basée sur l'enrichissement et le malheur du plus grand nombre fait recette..."
La viande « in vitro » :
Alors il parait que nos chers scientifiques ont fait une superbe trouvaille dernièrement. Ça y est, les préceptes du célèbre film d’anticipation, "L'aile ou la cuisse" deviennent réalité et l'homme est capable aujourd'hui, de créer de la viande de façon artificielle, sans couper des bouts d'animaux ayant vécu de façon naturelle...(Pour ceux qui se sont tapé tous les Louis de Funes, c'est le fameux Tricatel qui fait ça dans le film...). Enfin quand je dis de façon naturelle, je me comprends...ça veut dire, qui a été enfanté par un animal de sa race, qu'il fut un animal enfant, puis un animal adulte, qu'importe les conditions dans lesquelles il a vécu. Ceci vaut donc pour nos cher poulets fermiers élevés en liberté, ainsi que pour nos farces de nuggets préférées, élevées en batteries, perdant leur plumes et dont on coupe le bec pour éviter que les bêtes se tuent entre elles, ou se suicident pour se libérer de cette torture atroce...Nous on s'en tape, on aime bouffer des nuggets à 3 euros la boite de 12...
Alors comme ça, on fabrique de la viande à l'aide de cellules souches...Donc ça veut dire qu'à terme, on aura plus besoin de réduire en esclavage des millions d'animaux pour les bouffer. On pourra faire pousser la viande comme ça et la bouffer, c'est appétissant n'est-ce pas ! Du coup, les végétariens qui le sont pour ne pas faire souffrir les animaux, n'auront plus de raisons de ne pas mastiquer de la bonne protéine animale...Comme je vois le truc partir, la viande aux cellules souches coûtera moins cher, et les gros bourges pour se distinguer, continueront à acheter de la bonne vieille viande issue de l'esclavage et de la torture...ben oui, c'est une façon de fonctionner ! Nos amis privilégiés, vous croyez qu'ils les ont d’où leurs privilèges au fond...Ben de l'esclavage et de la torture d'êtres humains...
On entendra aussi la clameur des gens à qui ça va faire bizarre de bouffer une viande crée par l'homme. Ils trouveront ça contre nature, auront peur d'attraper des maladies en en mangeant, parce que ça aura fâché le seigneur....Ils ont fait pareil avec les produits surgelés, les conserves et au final, ils ont quand même finis par les bouffer. A mon avis, dans quelques années, on bouffera tous de cette viande, qu'on en sache quelque chose ou pas et ça deviendra aussi banal que de posséder un mobile ou d'avoir un GPS...
Personnellement, je n’ai même pas d'avis la dessus, je suis déjà perdu en la matière, j'ai bouffé de la merde toute ma vie, alors de la viande artificielle, ça ne fait plus peur à mes organes....Ceux qui font gaffe seront vachement plus dans la merde et auront une raison de plus de psychoser. Il ne faut pas leur dire, mais ils bouffent pratiquement autant de merde que ceux qui s'en foutent et bouffent des big mac. Les légumes bio, pour ne citer que ça, ne poussent pas sur une parcelle magique à l'abri de la pollution des nappes phréatiques, de l'eau de pluie, de l'air ambiant et des petites graines d'OGM qui viennent du champ d'à côté. Après c'est pas gentil, les pouvoirs publics et les industriels ne nous on jamais demandé notre avis avant de nous polluer la gueule, de jeter du mercure dans les rivières, des gaz d’échappement dans l'air, de truffer le pays de centrales nucléaires pouvant supprimer toute forme de vie au moindre incident...Je vois d'ici certain qui diront , "mais c'est nous qui sommes bien contents d'utiliser des voitures pour nous déplacer, ou de l'électricité issue des centrales nucléaires pour nous éclairer ou nous chauffer". Oui, certes, on utilise ça, mais on a ni inventé la voiture, ni le mode de production électrique basé sur le nucléaire. Ça n'est pas de notre faute si les industriels automobiles se sont mis d'accord entre eux pour ne pas développer des moteurs qui fonctionneraient avec autre chose que du pétrole, ou si les pouvoirs publics empêchent le développement des moteurs marchant à l'huile de friture, ou à l'eau, pour ne citer que ça. Ça n'est pas de notre faute non plus si les pouvoir publics en France, ont imposé le mode de consommation énergétique au nucléaire, sans développer le solaire, l’éolien ou d'autres mode de consommation moins dangereux et moins polluant. Les raisons de tout ça : le pognon. Industriels et pouvoirs publics ont du calculer que ça rapportait plus à court terme de rester à l'électricité nucléaire et aux moteurs fonctionnant au pétrole. Derrière cela, des lobbies à la solde de Total ou d'Aréva, potes avec nos chers dirigeants qui en cas de défaite électorale, auront un poste d'administrateur assuré dans ces société. Si vous voulez avoir la preuve de ce que j'avance, renseignez vous sur les CV de nos chers politiciens. La rumeur sur Borloo, fameux ministre en charge du "Grenelle de l’environnement", qui était présent pour bosser en temps que président de Véolia, n’est pas si innocente ! Il faut dire que c'est un bon élève pour faire du marketing sur l'environnement et dans le même temps, signer avec les industriels des protocoles d'exploration minière en vue de l'exploitation de mines à gaz de Schiste.
Donc voilà, comme on n’a pas grand chose à dire, on nous fera bientôt bouffer de la viande artificielle et pour nous faire croire qu'on a le choix, on va nous raconter des histoires enchanteresques et on ira sagement voter en mai pour valider nos ignorances consenties.
Le nucléaire en question
Il a fallu qu'il une catastrophe équivalente à Tchernobyl arrive à nouveau, pour que l'on remette enfin en cause notre mode de production énergétique basé sur le nucléaire. On ne rappelle jamais assez que le nucléaire est susceptible, plus que toute autre énergie, si elle est mal exploitée ou maitrisée, de provoquer l'extinction de l'humanité, de rendre la planète non viable pour l'être humain et la plus part des espèces vivantes de notre bonne vieille terre.
Le nucléaire, c’est de vôtre faute, na !
Aujourd'hui, j'ai entendu qu'il était bien beau de critiquer la politique nucléaire de la France, alors qu'on est bien content de consommer à outrance l'électricité qu’elles produisent. Vous allez me dire, c'est la rengaine idéale du lobby pro-nucléaire. Mais ici, ce sont des gens à la bonne conscience écologiste qui disent cela, sorte d’écho des lobbies, lobbies inconscients par procuration.
Ne ménageraient-on pas un peu tout. Le fait que l'on consomme à outrance est une chose, cela est du au mode de vie que la société de consommation à imposé. Si l'on avait pas inventé le micro-onde, si l'on en avait pas fait la promotion, si on ne l'avait pas banaliser jusqu'en faire pratiquement un marqueur de quasi exclusion sociale, personne n'utiliserait de micro-onde et personne n'en vivrait plus mal. Le micro-onde est ici un symbole de la surconsommation et de la création de besoins absurdes, nous faisant consommer les ressources énergétiques disponibles à outrance.
Le fait que l'on ait orienté la politique de consommation énergétique autour du "tout nucléaire" en France, est une autre chose. Cela n'est en rien responsable du fait que l'on utilise des fours à micro-onde ou pas, que l'on éteint pas la lumière quand on quitte une pièce, ou encore qu'on laisse nos appareils électroniques en veille lorsque nous sortons de chez nous. On nous a habitué à nous dire qu'il n'était pas nécessaire de faire attention à ce que nous gâchons inutilement, dans la société du "tout jetable". Il y a autour de nous, d'autres pays qui n'ont pas de centrales nucléaires et qui consomme de la même manière que nous, ils n'ont pas moins de fours à micro-ondes...
De nos jours, on a tendance à culpabiliser les gens sur tout, alors que ça fait un bon bout de temps que l'on fait tout pour les déresponsabiliser de leur existence, bien heureux de pouvoir leur dicter la meilleure façon de vivre, bien rangés dans les cases qu'on a crée pour eux. Les gens, on en a fait des abrutis ignorant de tout les tenants et les aboutissants du fonctionnement de nôtre société, de nôtre système économique, des idéologies qui régissent tout cela...Et maintenant que ça va mal, que le système des marchés financiers s’effrite, que les ressources naturelles s'épuisent, cette même société et certains de ses portes paroles inconscients, viendrait nous dire que c'est de nôtre faute, que les pions ont dictés la partie d’échec qui se joue ?
Et oui, c'est ça la hiérarchie ! Ce sont toujours ceux qui sont au plus bas de l'échelle qui se prennent tout sur la gueule...Voilà comment les immoraux sont capable de faire qu'on se fasse la morale entre nous, alors que les coupables sont bel et bien les tenants du système. Le système politique français de la cinquième république est coupable de l'orientation actuelle de nôtre politique énergétique. Dans les années 60, De Gaulle a voulu imposer le "tout nucléaire", en arrosant notre beau pays de centrales pour qu'au final, près de 80% de notre électricité soit issue du nucléaire. Les arguments furent l’indépendance énergétique et l’électricité moins chère. Ben disons que l'indépendance énergétique, à nous, ça nous fait une belle jambe...Ça nous rend moins dépendant du pétrole de ces vilains musulmans ? L'électricité moins chère est un argument plus recevable pour les consommateurs, mais qui dit que si l'on avait investi dans les énergies renouvelables dès les années 60, nous payerions l'électricité plus chère aujourd'hui ? C'est vrai qu'avec des suppositions, on pourrait refaire le monde, dire que l'électricité nucléaire est forcément la moins chère à investissement équivalent, est aussi une supposition...Cette supposition nous est fait perçue comme vraie, par le lobby pro-nucléaire français, polluant profondément le monde politico-médiatique.
Lorsque l'on a choisit une politique énergétique basée sur le nucléaire en France, on a demandé l'avis à personne et de toute façon, personne n'était vraiment informé de ce que la consommation de cette énergie impliquait vraiment (alors que nos politiciens étaient eux, au courant des risques que cela impliquait). Si on avait fait un référendum à l'époque, il est fort probable que les gens auraient dit oui. Mais aujourd'hui, il y a eu Tchernobyl, Fukushima et plus de 1000 incidents par jours dans les centrales françaises (dont on fait peu la publicité, évidemment). Du coup, on se rend un tout petit peu compte du danger que nos politiciens nous on fait courir, en saupoudrant le pays de belles petites centrale. Aujourd'hui, on se rend de plus en plus compte que cette énergie, est bien moins maîtrisée qu'on veut bien nous le dire...
Alors qu'on ne vienne pas me dire que les gens, la population française est responsable de la folle politique énergétique imposée par ses élites. Ces gens là, on les a tellement bien endormis, qu’il leur faudra bien du temps, avant de remettre en cause leur marchand de sable. Mais il est toujours permis de rêver ou d'espérer, sans pour autant s'attendre à un miracle. Il serait tout de même de bon ton que la populace se réveille, avant qu'elle ne se fasse réveiller par un bon gros accident, un attentat dans les centrales dans lesquelles ont réussis à pénétrer Greenpeace, ou encore avant que mère nature lui foute une bonne claque bien comme il faut.
Voilà, le trip écolo du genre "si on met des ampoules basses consommation, si on trie nos déchets, si on achète des voitures hybrides, si on mange bio..."…Ça ne changera pas grand chose à l'impacte de l'homme sur l'environnement, si les industries et les politiques énergétiques ne suivent pas...Après c'est toujours bien de montrer l'exemple, mais culpabiliser des gens totalement ignorants, parce qu'on les a rendu comme ça, ne sert à rien. Pire, c'est même participer au "diviser pour mieux régner de nos chères élites...
Maintenant, ce qui est fait est fait, les centrales sont là, on nous en a rendu dépendant et il faudra des années avant de changer totalement le mode de consommation énergétique du pays...Encore faudrait-il commencer...
Les arguments des pro-nucléaires
Ah, les pros nucléaires, depuis que le nucléaire a encore fait la preuve de sa dangerosité, suite à la catastrophe de Fukushima, on les entend encore plus qu'avant. Partout, ils nous assènent leurs arguments très facilement démontables, tant ils sont absurdes, mais comme ces derniers sont repris "façon matraquage", grâce au concours des médias, ils tendent à paraître irréfutables, bien qu'en réalité ils soient totalement bidons...
Nos centrales nucléaires seraient les plus sûres au monde ? Oui, la technologie française, riche de près de 60 années d'expérience dans le nucléaire civil, a fait ses preuves...Effectivement, avec plus de 1000 incidents par an dans les centrales françaises, les enfouissements sauvages de déchets radioactifs hautement polluant pour les sols et les eaux, la tentative de démantèlement de centrales trop vieilles, comme celle de Brennilis (Finistère), sensée prendre 7 ans et qui au final, prendra une quarantaine d'années...Le nucléaire civil français a fait la preuve de son contrôle assuré d'une technologie si dangereuse en cas d'accident...
D'ailleurs, les russes aussi disent avoir les centrales les plus sûres au monde, grâce à leur expérience durant la catastrophe de Tchernobyl...Les japonais affirmaient également avoir les centrales les plus sûres, avant qu'un Tsunami, évènement rare mais pourtant prévisible dans cette région du monde en bord de mer et hautement sismique, mette à mal cette belle théorie. Tous, russes, japonais ou français, voulaient vendre leurs centrales à l'étranger, pour récolter des marchés et de la thune, quitte à généraliser encore plus, un risque insensé que l'on fait prendre à l'homme et son environnement. Oui, cet argument des centrales les plus sûres au monde, n'est qu'un vulgaire slogan publicitaire et le lobby nucléaire français permet à ce slogan d'être clamé par les VRP que sont les politiques. Ces derniers tentent de nous convaincre par le biais des supports publicitaires que représentent les médias. Les politiques ont tout intérêt à faire cela, car cette manœuvre leur assurera un bon poste chez Areva, en cas de non renouvellement de mandat...Et oui, il faut bien assurer ses vieux jours..
Un autre argument est de dire, que de vouloir sortir du nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima, revient à vouloir interdire le transport aérien, suite à un accident d'avion. Mais il s'avère que les fabricants d'avions n'ont jamais affirmé que leurs appareils étaient incassables...Bien qu'ils affirment également que l'avion est le moyen de transport le plus sûre au monde... Et oui, les fabricants d'avions et les compagnies aériennes ont aussi besoin d'étaler leurs arguments commerciaux..Les fabricants de nucléaire civil ont toujours affirmé avoir tout prévu, que tout les incidents éventuels pouvaient être potentiellement maîtrisés..Et pourtant, Tchernobyl..Et pourtant Fukushima...Et pourtant autre chose bientôt...Les accidents d'avions, ne rendent pas inhabitables des régions entières pour des centaines d'année, que je sache, ou alors il faudrait que ça soit un sacré avion ?! Quelles seraient les conséquences d'une catastrophe nucléaire aux portes d'une grande capitale ? Même l'attentat du World Trade Centre ne serait rien en comparaison...
Autre argument avancé par les pros nucléaires : Nos centrales peuvent même résister aux chutes d'avion. Dans ce cas, il faudra qu'on nous explique pourquoi la France à tant insisté, pour que les tests de résistance à venir sur les 149 centrales européennes, ne prennent pas en compte ce risque potentiel...En 2006, comme le révèle Stéphane l'homme, divulguant un document confidentiel défense ( info issue d'un article du canard enchaîné datant du 4 mai 2011 et dont je m'inspire ici), les centrales française ne sont pas capables de résister à une attaque aérienne type 11 septembre...
Et le meilleur argument, celui qu'on a le plus entendu, mais dont on ne se lasse pas, "sans le nucléaire, on s'éclairerait à la bougie...". Cependant, l’Australie, l’Autriche, le Danemark, la Grèce, la Norvège, le Portugal, l'Italie et bientôt l'Allemagne, se passent du nucléaire et bénéficient pourtant du réseau électrique...C'est vrai qu'avant le nucléaire l'électricité existait déjà...Mais comment faisait-on ? Le Canard enchaîné donne encore d'autres chiffres intéressants à ce sujet. A l'échelle mondiale, le nucléaire ne représente que 15 % de l'électricité. En 2030, les énergies renouvelables fourniront bien plus d'électricité que l'atome...
On nous fait donc croire que l'on ne peut pas faire, pas vivre sans le nucléaire, alors que d'autres le font très bien et que leur facture d’électricité n'est pas forcément plus élevée. En France, nous avons un lobby nucléaire puissant, qui est omni présent dans les médias, qui paye des gens pour qu'ils polluent les forums du net sur la question (si vous croisez un dénommé Pastekos, par exemple...). Ce lobby tente de formater l'opinion, à la manière des instituts de sondages qui nous oriente vers ce qu'ils appellent des "votes réalistes"... Votes réalistes qui vont évidemment vers des partis pro nucléaires...(PS, UMP..).
La France a misée sur le nucléaire, enfin la France, le général de Gaulle, sans rien demander à personne, puis la droite (UDR, PS, RPR, PS, RPR, PS, UMP...). Ben elle a fait une grosse connerie et il faut réorienter la politique énergétique de ce pays au plus vite, avant qu'il n'arrive un gros pépin irréparable...Mais voilà, notre cher président Sarkozy n'est pas de cet avis, il veut augmenter encore investissement de l'état vers l'énergie nucléaire, vers les construction de nouvelles centrales EPR...Bref, comme à son habitude, il va à contre courant de la raison humaine et dans le sens du profit immédiat, comme bon néolibéral qu'il est. Je voudrais lui proposer d'aller vivre sur une autre planète, construire toutes les centrales qu'il veut, gagner tout le pognon qu'il veut avec, jusqu'à ce qu'il crève de sa cupidité...Mais ça ne sera pas le cas et ce mec continue à prendre des décisions pour nous en notre nom et ça commence à suffire ! Vous ne croyez pas ?
Fukushima : l’opinion d’un scientifique
Quoi, le Japon ?
Alors comme j'ai un peu l'esprit de contradiction, que j'ai une fameuse tendance à m'acharner sur les problèmes non divulgués, les non dits manipulatoires, je vais encore en remettre une couche sur la situation de catastrophe nucléaire au Japon, dont on ne parle pas. Elle est belle la manipulation médiatique du système néolibéral ! On continue à nous matraquer d'infos exclusives pour nous cacher les vrais problèmes du monde...Un coups de mariage princier, un coup de Ben Laden, un coup de DSK et tout le monde regarde, tout le monde en parle, tout le monde oublie tout le reste...
Aujourd'hui, plus de trace de la situation japonaise dans les médias, si ça n'est pour nous apporter quelques soit disant bonnes nouvelles sporadiques. Parfois, on voit un homme filmé dans la centrale en ruine, une fuite d'eau radioactive que l'on colmate, on parle de circuits de refroidissements soit disant rétablis, ou des discours officiels de TEPCO, nous affirmant que la situation serait stabilisée dans les réacteurs nucléaires pour janvier...
En résumé, on ne nous dit pas grand chose et pourtant, il s'en passe des choses là bas, des choses graves. Quand on dit que la situation est grave et que l'on nous ment par omission, une flopée de pro nucléaire vient nous expliquer que la situation est stabilisé, qu'on alarme les gens pour rien, qu'on se sert de la catastrophe pour sur enchérir sur des théories écolo irréalistes et qu'on a aucune compétence pour dire quoi que ce soit à propos de la politique énergétique dont on ne comprend pas les implications...Ils nous argumentent que sans le nucléaire, notre facture d'électricité exploserait, que le nucléaire nous permet d'avoir une indépendance énergétique ou encore que c'est la source d'énergie la plus sure et la moins polluante...Malgré ce qu'il vient de se passer au Japon, ce qui s'est passé à Tchernobyl, les fuites radioactives et divers incidents ayant lieu plus de 1000 fois par ans, rien que dans les centrales française, les entassements sauvages des déchets nucléaires de tous bords, les conséquences des essais nucléaires de 1945 à 1995 sur notre environnement...
Alors plutôt que de parler moi même, je vais ici laisser parler un scientifique, dont les dires auront peut-être plus de crédit que les miennes...Voici son article sur le sujet :
Je vous communique un post de jean-pierre Petit paru sur 20 mn qui vous fait une descrition réaliste et tragique de la situation telle qu'elle est à Fukushima.
Il faut forcer le silence et l'indifférence des medias. Notre planète est fichue si on continue comme ça.
Qui va arriver à créer un large mouvement d'opinion pour que Fukushima devienne une cause planétaire !
le Japon est mort s'ils continuent comme ça ! Et nous aussi peu à peu ! C'est terrible d'assister à une catastrophe pareille et de rester impuissant !
Ah ! Le CAC 40 va bien ? Les quarante et mille voleurs se remplissent les poches ? Vous me rassurez !!
L'opinion d'un scientifique
Pas question pour moi d'intervenir sous un pseudo. Je suis Jean-Pierre Petit, ancien directeur de recherche au Cnrs. Je vois qu'à Fukushima l'opérateur TEPCO et le gouvernement n'ont pas réagi comme ils auraient dû le faire. "A la russe". Il aurait fallu immédiatement faire des travaux de dégagement routiers pour permettre l'acheminement de moyens lourds. Ces sarcophages ne résoudront rien. Un séisme peut fracturer n'importe quelle dalle de béton, quelle que soit son épaisseur. A mon avis le séisme a fissuré celles qui se trouvent sous le réacteur. D'où fuites incontrôlable d'eau radioactive vers la mer. Il aurait fallu donc dégager les sources de radioactivité au plus vite, et au moins celles qui pouvaient être accessibles : les contenus des piscines. Pour ce faire il aurait fallu amener à pied d'œuvre un pont roulant, capable d'enjamber les réacteurs, en le télécommandant. Le Japon est leader en matière d'industrie lourde et de construction navale. De tels ponts existent déjà, très puissants. Restait à les acheminer, ce qui n'aurait pas été facile. En les démontant partiellement, et par la mer ?
Mais au lieu de ça, 50 pauvres types ont arrosé les réacteurs avec des lances à incendie...
Pathétique !
Des ponts roulant auraient pu dégager les poutrelles légères qui encombraient le dessus, qui sont retombées après l'explosion. De puissants grappins auraient permis de dégager les décombres.
Enfin, les Japonais auraient pu enlever, laborieusement, les assemblages en les extrayant des piscines, pour les replonger au plus vite dans des containers portés par des camions, emplis d'eau. Tout cela aurait pu être télécommandé. La radioactivité est présente à proximité des réacteurs, mais elle reste sans commune mesure avec celle de Tchernobyl, immédiatement après l'explosion du réacteur.
Transportés immergés, par cette noria de camion, ces assemblages auraient pu simplement être ré immergés dans un vaste bassin. Voire même dans un ... port, ou un pièce d'eau. Séparés les un des autres, sous quelques mètres d'eau, leur chaleur aurait pu être dissipée, sans avoir besoin " de les arroser". Après, on aurait construit une piscine pour les immerger de nouveau (comme à la Hague).
C'était la mesure d'urgence. Ouvrir les cuves aurait été une toute autre affaire. Pas sûr que ça soit faisable. Mais pour les piscines, oui.
Ce qui se passe au Japon est l'illustration des dérives du libéralisme qui dit toujours qu'il y a " trop d'Etat ". Le pouvoir politique Nippon est inexistant. Il est "aux ordres" et là, les ordres n'arrivent pas. Il n'y a pas de "cellule de crise". Les spécialistes du nucléaire, sollicités pour se rendre sur les lieux, se sont défilés. Simple état de fait.
Si on se replonge dans ce qui s'est passé à Tchernobyl, on peut voir qu'une crise nucléaire coûte très cher. Tout de suite, il fallait pouvoir se dire "cette crise va coûter des milliards de dollars", et pouvoir les mettre sur la table. Mais qui pouvait faire cela ?
Il est significatif qu'un mois après la catastrophe des journalistes aient pu s'aventurer près du site avec une simple voiture, sans apercevoir le moindre contrôle policier ou militaire. Il aurait fallu boucler la zone très vite. Ces gens sont revenus avec un véhicule possiblement contaminé.
Il aurait fallu, comme l'ont fait les Russes, créer une brigade dont la mission aurait été d'abattre tous les animaux errants, dans la zone, domestique ou sauvages. Les chiens peuvent ramener de la radioactivité dans leurs poils.
Je sais que le Japon était dans le chaos et que réagir face à une telle situation n'était pas facile, avec les conséquences du tsunami. Mais on a entendu personne dire "je prends les choses en main". La pantomime où on a pu voir les responsables de TEPCO se prosterner, face contre terre, était lamentable.
Lamentable aussi ce refus nippon d'aide extérieure. Lamentable le fait d'être leaders en matière de robots domestiques, et de n'en avoir aucun capable d'intervenir en "zone chaude». Et de refuser de recevoir des robots étrangers.
Cette affaire ne fait que commencer. Les sarcophages ne résoudront rien, sinon en cachant au public l'état des réacteurs. En cessant d'être arrosés, les éléments combustibles monteront en température. On ne connait pas l'état du soubassement, sous les réacteurs. Il doit être fracturé et la radioactivité polluera la nappe phréatique, filera dans la mer. Il sera alors techniquement impossible de contrer cette dissémination.
Il est effarant que les Japonais aient évacué 10.000 tonnes d'eau hautement contaminée, simplement dans la mer, quand les cuves ont été pleines, "en s'excusant auprès des riverains". N'importe quel bateau disposant de cuves (un vieux pétrolier prêt à partir à la ferraille) aurait pu siphonner cette eau, en s'ancrant dans le port. Quitte à l'emmener à 2000 bornes de là, quand ses cuves sont pleines, et à le couler, sans ouvrir ses cuves. La rouille aurait lentement fait son œuvre et cette eau contaminée aurait été relâchée en 30 ou 40 ans. Mais ce pétrolier se remplissant d'eau contaminée, ça aurait fait mauvais effet. Sa photo aurait circulé partout. Les gens de TEPCO ont préféré se débarrasser de cette eau "en douce", comme un chat qui planque ses excréments sous un tapis. Relâcher cette eau en bordure de mer était la pire des choses à faire. Mais les Japonais sont dépassés. Il n'y a personne à la barre.
Les seuls qui ont une réelle expérience de ce genre de crise gravissime, ce sont les Russes. Mais qui imaginerait que les Japonais puissent, ne serait-ce que recevoir la visite d'experts étrangers, d'où qu'ils viennent, et, au-delà, de voir ces gens faire des recommandations ? Non, les affaires japonaises ne regardent que les Japonais. Mais dans ce cas, ces gens n'ont aucune expérience. Ils savent réagir très efficacement à des tremblements de terre. Là, les gens sont formés à tous les niveaux. Mais, côté nucléaire, ça a été 30 années d'anesthésie à tous les niveaux. D'où cette incapacité à réagir.
Chez nous, au passage, ça serait pareil, en cas de grosse crise.
Le Japon a reçu ... le soutien d'AREVA. Mais rien de plus. AREVA n'aurait pas pu s'asseoir sur ce nid de guêpes. De plus AREVA est responsable de la présence de plutonium dans la cuve du réacteur numéro 3, combustible du MOX, vendu par la France aux Japonais.
Les poissons disperseront ces polluants radioactifs en les disséminant dans la chaîne alimentaire. Un jour peut-être on déconseillera au public de ... consommer du poisson. Après peut-être les veaux que nous sommes réagiront-ils.
Fukushima risque de devenir un problème planétaire du fait des emplâtres sur jambe de bois qui ont été mis en œuvre. Sous cet angle c'est terrible à dire, mais ça sera la seule chance que nous avions de réagir contre ce danger du nucléaire.
Hier, j'étais le seul scientifique et le seul universitaire à m'être joint aux 200 manifestants réunis devant l'hôtel Aixoix où les 20 députés européens écoutaient les sermons des gens d'ITER, plaidant pour le triplement de leur budget, passant d'un à 3 milliards d'euros. J'ai remis un document à une des parlementaires, Michèle Rivasi. 15 pages en 40 exemplaires, expliquant ma vision des choses, un vision de scientifique et d'ingénieur. Les gens ne le savent pas, mais tel qu'il se présente, ITER n'est pas un démonstrateur, du tout. On envisage avec ce projet déjà pharaonique de ne gérer qu'une seule des deux réactions nucléaires-clés, la fusion deutérium tritium. La seconde, la régénération du tritium par fission du lithium sous l'effet du bombardement neutronique sera seulement "testée" sur ITER, qui ne possède pas de système de dépollution de son plasma.
Oui, si on le construit, ITER fonctionnera 400 secondes en produisant "plus d'énergie qu'on n'en injecte". Mais rien ne sera résolu pour autant. Répondant à ma question, un des responsables m'a dit au téléphone, il y a quelques jours : "Oui, on pourra peut-être un jour avoir un générateur à fusion, si on n'est pas à quelques dizaines de milliards d'euros près, ni à quelques décennies près" (...)
Voilà ....
Jean-Pierre Petit
Le Tchernobyl sous-marin
Vous vous souvenez du Kursk, non ? Mais si, ce sous marins russe naufragé à quelques centaines de mètres de profondeurs, qui avait tué tous ses membres d'équipage...Un drame, mais il y a pire. Vous vous rappeliez que c'était un sous marin nucléaire ? Non ?
Et alors, qu'a bien pu devenir cet encombrant chargement ? Et bien c'est une source de radio activité formidable qui vient se rajouter à celle des bombes et des missiles perdus ainsi qu'à celle des futs radioactifs, rejetés d'une façon irresponsable en mer durant plus de 36 ans...
510 sous marins nucléaires sillonnent le monde entier, 65 navires militaires et 10 bateau civil ont des moteurs à propulsion nucléaire. Lorsqu'un bâtiment coule ou lorsqu'une arme est perdue en cours de manœuvre, personne n'en parle. Le grand public n'en sait rien, mais les services secrets le savent, l'estampillent "secret défense", ce qui arrange bien nos dirigeants manipulateurs, qui peuvent continuer à exercer en toute liberté, leur pouvoir de dissuasion nucléaire exclusif aux pays les plus riches, ou presque...
http://atomicsarchives.chez.com/tcherno_sous_marin.html#ancre257554. L'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) a retrouvé la trace de 31 accidents impliquant des bâtiments nucléaires dont seulement 16 ont été reconnus par les pays concernés (voir lien), mais il y en a surement beaucoup plus...
Extrait de https://mail.google.com/mail/?hl=fr&shva=1#drafts/12f0be3a15e3bf47 link
Mais il n'y a pas que les bateaux. Ainsi, lorsqu'un avion B-52 s'est écrasé, le 21 janvier 1968, sur la banquise non loin de la base de Thulé au Groenland, les quatre bombes qu'il transportait se sont brisées et la matière radioactive, principalement du plutonium, s'est répandue sur 50 km à la ronde contaminant tout le milieu marin. Mais c'est une affaire oubliée.
On peut ajouter à cela, comme le dit cet article en lien, les milliers de futs radioactifs rejetés en mer par des états comme le Royaume Unis, qui nous a honoré d'une belle déco nucléaire aux côtes normandes, notamment, ainsi que des satellites à composantes nucléaire, échoués en mer. Au total, c'est plusieurs Tchernobyl qui se trouvent au fond de nos océans, qui s'évaporent avec la chaleur, qui parcourent le monde dans les nuages, qui tombent sur nous sous forme de pluie tout en contaminant les aliments et l'eau qu'on ingère. Ajoutons encore à ça, ce qu'il se passe en ce moment au Japon et on pourra bientôt se brancher la batterie de nos portables dans le cul...
2053 essais nucléaires depuis 1945…
En cette période de catastrophe nucléaire, j'ai repensé au fait que le Japon avait été bombardé a la bombe nucléaire, en 1945, comme chacun sait. Passé cet évènement qui mis fin à la seconde guerre mondiale, la folie de l'homme fit entrer l'humanité dans une nouvelle guerre mondiale, plus sournoise mais tout aussi dévastatrice, la guerre froide. Voyant l'efficacité des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, les grandes puissances ont mené une course à l'armement nucléaire, les années qui suivirent, pour ne pas être dépourvus de cette force de frappe, gardant ainsi leurs privilèges de puissance qui décide pour le monde. Pour acquérir la force nucléaire, ces pays firent de nombreux essais. D'abord les USA, dans le désert du nouveau Mexique et du Nevada, puis les russes, en Sibérie, puis les anglais, puis les français...Lorsque j'ai vu ce lien " link lien vers la cartographie animée des essais nucléaires menés dans le monde) " pour la première fois, je me suis dit que ces 4 grandes puissances, suivies de la Chine, de l'Inde, du Pakistan et de la Corée du nord, n'avaient mené que peu d'essais, sachant leur dangerosité.
Penses-tu ! En tout, notre bonne vieille terre à largement subit 2053 essais nucléaires, dont les derniers sont les essais français en Polynésie française en 1995. (alors que Chirac avait promis de ne pas les faire durant la campagne des élections présidentielle qui précéda...). En plus de cela, ces pays et d'autres, dont le Japon, construisirent des centrales nucléaires civiles, pour s'approvisionner énergétiquement. Ces centrales, bien évidemment, crée des déchets hautement radio actifs enfuis dans les sols et subissent, chaque année, des incidents et ce qu’ils appellent des "fuites mineures". En multipliant cela par le nombre de centrales dans le monde (55 au Japon et encore plus en France et aux USA, par exemple...), ça en fait des dégâts potentiels. Ajoutons à cela Tchernobyl et son nuage radio actif qui s'est arrêté à la frontière française, impressionnés pas la gueule de nos douaniers et la catastrophe japonaise actuelle, il y a de quoi s'inquiéter !
Alors !!!! Comment lutter contre cela et sauver notre belle planète en bons écolos ?
Conclusion :
Le colibri et la goute d’eau
On m'a raconté une jolie histoire d'écolo et comme vous avez été sage et consentant, je vais vous la raconter à mon tour...
Dans la forêt, les animaux et les plantes vivaient en harmonie, Winny mangeait du miel, Tigrou faisait des bonds en criant Hou hou hou, hou hou hou, Porcinet se plaignait tout le temps, Maître Hibou donnait de bons conseils, Bouriquet pétait les couilles de tout le monde et Balou chantait "il en faut peu pour être heureux..", bref tout allait bien dans la forêt des rêves bleus...
Mais un jour, un de ces salopard de grand singe que l'on appelait homme, alla écraser sa putain de clope pleine de mercure, dans un buisson en pleine canicule. Alors tout commença à flamber et les animaux, victimes de leur individualisme exacerbé, ne pensèrent qu'à leur cul et s'enfuirent aussi sec, laissant la forêt se consumer sans rien y faire. Un petit colibri pourtant, aussi petit qu'il fut, pris une goutte d'eau dans la rivière et alla au feu, pour tenter de l'éteindre...Evidemment, c'était peine perdue. Le colibri ne pouvait, à lui seul, transporter qu'une petite goute d'eau, mais il voulait sauver la forêt et ne pouvait se résigner à rien faire. Alors avec sa goute d'eau et tout son courage, il alla crever dans les flammes...
La morale de cette histoire est que si tous les animaux de la forêt avaient apporté leur aide au colibri...La forêt se serait consumée quand même et peut-être tout aussi rapidement. Ce n’est pas un renard, un blaireau et un écureuil qui vont éteindre un feu de forêt !
Comment faire pour que la forêt arrête de cramer alors ? Et bien le mieux est de ne pas y foutre le feu ! Donc il faut arrêter les coupables des incendies, c'est à dire, les hommes...Alors, ce colibri tout bien intentionné qu'il est, aurait mieux fait d'aller arroser à rafale de crotte ce fumeur à la con, plutôt que d'aller donner sa vie pour des prunes...
Le même principe s'applique à l'écologie..Je dis souvent "j'arrêterais de polluer quand les industries arrêterons de nous polluer la gueule !". C'est une réflexion de beauf, cela parait clair. En gros, ça veut dire que tous les êtres humains réunis, auront beau apporter leur petite goute en polluant moins, tant que l'économie mondiale soutiendra les grands groupes industriels ultra pollueurs, que la plus grande puissance mondiale sera responsable du quart de la pollution mondiale et qu'elle refusera de signer les accords de Kyoto, ils ne changeront pas grand chose...Donc, au lieu de culpabiliser les individus par rapport à un mode de vie polluant auquel on les a habitué, auquel on les a rendu dépendants, auquel on les a rendu littéralement drogué, les écologistes feraient mieux de s'attaquer plus radicalement à notre système économique, basé sur des consommations énergétiques néfastes et sur le profit immédiat, qui est la réelle cause de la pollution que nous faisons subir à notre planète et à nous même.
Attention, je ne dis pas qu'il n'est pas nécessaire de convaincre les gens de vivre de façon plus saine et moins polluante, individuellement. Je dis que la priorité est ailleurs. Il faut développer des modes de vie alternatifs à nos modes de vies actuels, pour qu'ils soient plus compatibles avec notre environnement, c'est certain. Il faudra toujours des colibris de bonne volonté, qui apportent leur concours au développement humain. Mais tant qu'on laissera les grands groupes industriels, cautionnés par la bonne rentabilité du notre système économique, détruire notre forêt, cela ne servira pas à grand-chose d’aller y semer des goutes d’eau...les colibris crèveront en essayant de nous sauver et les autres animaux crèveront aussi, quand ils n'auront plus de forêt vers lesquelles fuir, parce qu'on les aura toutes cramées.
Donc les petits animaux de la forêt, liguez vous contre l'oppression des crameur de forêts, sans attendre qu'ils finissent de les cramer ! Ne laissez pas seul les petits colibris lutter de façon inefficace !