Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mai 2020 4 14 /05 /mai /2020 10:46
Subir, Agir : élucubrations autour du Live in Confinement- partie 1 : Un joyeux constat.
 
Subir, Agir :
 
Introduction : 
 
Nous subissons, vous agissez ! 
 
Les sujets ne sont pas les mêmes, les sujets c'est vous, ou  nous, mais pas eux. 
Comme on dit, dans la vie, il y a les"subissants"et les "subissés" et vous, vous êtes les "subissant" du supplice de la domination inconsciente, les"subissés" soumis aux ordres du capital. C'est tout pour vos gueules, vous avez de la chance, non ?
 
Pas certain non plus, qu'une grande majorité des mieux placés que vous soient très conscient du fait de leur activité au service des rouages d'une oppression qu'ils font subir aux autres. 
Tout est si habituel, tout est tellement entendu, fondu dans le décor, on pourrait rajouter un arbre, deux, une forêt, un éléphant qui passe devant tout ça et qui écrase un enfant qui traverse devant vous, que personne n'y verrait la différence. 
Au pays des aveugles, les éléphants ont quand même beaucoup plus le droit d'écraser la gueule de sales gosses "qui font même pas gaffe ou ils vont", bien qu'il soit également vrai que les forêts ne puissent pas forcément pousser n'importe ou, puisqu'il faut aménager des passages commodes pour que les aveugles puissent aller facilement à l'usine. Ceci dit, question d'écologie bien-sure, pour que les bourgeois puissent à nouveau respirer le grand air et revoir des écureuils, il se pourrait qu'ils prévoient bientôt des logement directement dans les usines, histoire de pouvoir mettre des forêts à la place des vies qu'il ont détruites, ça sera bien plus jolie.
 
A condition de pouvoir se référer à un constat de départ, qui pour se faire devra être soumis à la redéfinition préalable de nos conditions réelles, il faut bien avouer qu'on à l'air de gros cons. Ils agissent, nous subissons...Je subis en râlant et vous subissez en toute tranquillité. (le fait d'aller voter est un bon marqueur de tranquillité dans le "subissement"). 
Quel est le but de ma démarche ?... Que vous râliez avec moi, sans aucune finalité de plus ? 
Certainement pas, je ne tiens pas plus que ça à tenter de vous convaincre de choses évidentes que vous avez devant les yeux...Comme je le dis souvent (j'aime citer, même si cinq m'auraient moins fit pisser), je ne suis pas éducateur pour adulte. Vous avez des yeux, travaillez votre regard, personne ne le fera à votre place. 
La prise de conscience serait donc une sorte de gymnastique oculaire...Tout dépendant, évidemment, de l'état de délabrement de votre machine. Il y en a beaucoup, certainement trop, qui seraient incapables de revenir du pays de leurs conditionnements. Ceux là ne peuvent qu'aller tout droit, agrandissant briques par briques le mur des frontières imaginaires que le pouvoir bourgeois construit autour de nos esprits. Ils auront tout juste la force de défendre les égos qu'on a construit pour eux de toute pièce, afin qu'ils soient les personnifications parfaites des petits perroquets du système, des photocopieuses à télé, des imprimantes du "Mainstream". 
 
S'il faut agir, pour contrecarrer le subit, travaillons donc nos prises de conscience, s'il le faut, mais ne soyons pas des brutes avec nous mêmes, le concept de purgatoire ne vient pas de chez moi, je préfère leur laisser autant que possible. 
 
 
 
Chapitre 1 : amusement et distraction : 
 
  - Amusons nous, amusons nous, mais puisque c'est moi qui en parle, amusez-moi !   
 
Au pays des consommateurs de loisirs, le surchargé d'amusements est roi. . 
Et qu'est-ce qu'on s'amuse ici, ne trouvez-vous pas ? 
On s’amuse, on se distraie, on tue le  temps, c'est bien l'expression non ? On tue le temps.  Tout temps, en s'amusant.
On ira même jusqu'à dire qu'on trompe l'ennuie, petit malin que nous sommes.
L'ennuie est là et on se fout de lui, on le manipule si bien, que pensant qu'il est sur nous, il continue de croire qu'il existe, alors que dans notre belle réalité, il n'est plus, puisqu'on ne le voit pas. 
Et moi et nous dans tout ça ? Je vis parmi vous, vous vivez parmi moi, ensemble dans le même bateau, parqués dans le même wagon, à proximité plus ou moins lointaine les uns des autres. Il y en a qu'on entend, d'autres qu'on voit, certains qu'on sent, qu'on respire et les plus proches dont on vient goûter jusqu'à la moiteur de la transpiration. Ça pue ? Question de point de vue ! 
Je vous subis, vous me subissez, mais comme vous êtes plus nombreux que moi dans ma perception des choses, j'ai bien l'impression que c'est moi qui vous subit le plus.  Et puis, c'est vous les plus nombreux, alors vous avez sans aucun doute raison, régis que nous sommes par les dogmes moraux de la démocratie publique. 
Vous, vous ne me soupçonné même pas, à part les quelques exceptions "proxi-miteuses" des bas fonds de mes côtés. 
Que faire alors, pour le petit être peuplant votre monde que je suis ? Vivre ? Respirer ? Manger, boire ? Chier, évidemment...Mais quoi d'autre avec tout ce temps passé ici. 
Ce temps doit passer et pour qu'il passe, il est nécessaire de l'aider, afin de le rendre soluble dans nos plus essentielles notions du supportable. 
On se distrait alors, avec ce qui nous vient, avec ce qui arrive et dans tout ceci, vous prenez une majorité de la bande passante. Faute de mieux, faute de plus d'espace et de plus d'air disponible, vous devenez ainsi mes muses, mes inspirations, mes sujets d'attention, ma vie au delà de moi même. Si le ciel est bleu et que je l'eu préféré gris, je déplorerai que le ciel est bleu. 
De la sorte, vous êtes mon ciel bleu, inamovible, inéluctable, détestation éternelle à mesure que se maintiendra ma vie parmi vous. 
 
Ainsi, ma chambre est tapissée de vos posters, des imprimés de la moquette, aux papiers glacés collés à la hâte sur tout le plafond de verre me surplombant. Je vous observe, je vous scrute, je vous admire, je vous envie, en même temps que je nous observe, je nous admire, je nous envie. Ici, le vous et le nous forment un tout que je vis, forme ma vie vécue à demi par procuration. Vous êtes mes frères siamois, nous somme collés l'un à l’autre par la tête, par le cœur, par l'erreur et la vérité de nos proximités en tant qu'animaux sociaux que rien ne sépare vraiment, même pas l'ensemble des artifices du monde social, économique et culturel qu'on nous injecte quotidiennement en tant que folklore de la comédie humaine à l'oeuvre. 
 
Dans tout ceci, je suis au spectacle, mesdames et messieurs. 
Je suis au spectacle et j'applaudis de toutes mes clochettes au bout de ma queue. Je reste et je regarde, c'est bien que vous êtes bon !
Hélas, aussi bons que vous puissiez être, je le concède, je suis mauvais public. Quand je vous vois, j'agite ma queue terminée de mes clochettes et parfois, en tendant bien l'oreille, en se déconcentrant quelque peu de son rôle au spectacle, il peut arriver qu'on m'entende....Vous savez, comme ce mec qui fait ooooh, à Roland Garros et agace le joueur en train de servir. J'ai bien conscience que ça ne plait à personne d'entendre ce gros beauf du public qui commente les actions des acteurs et dérange tout le déroulé de la pièce. Et pourtant, il s'amuse lui et je m'amuse donc moi aussi, au moins jusqu'à temps que la coercition collective m'enjoigne strictement de déguerpir...Mais dans ce laps de temps ou je suis encore là, je me distrais, non pas avec vous, mais de vous. J'avoue bien ici ne pas vraiment aimer ce spectacle que vous présentez, et que malgré moi, je présente avec vous, faisant partie du petit théâtre de nos vies.  Je me suis ainsi réfugié dans mon interprétation de celui-ci, me permettant de me le rendre supportable. Je n'ai pas payé ma place au sens ou on l'entendrai habituellement. J'ai payé ma place par mon obligation d'être là et dans mon obligeance, j'ai un jour décidé d'être vraiment là et non en calque sur une image de publique automatique, applaudissant à la demande comme il convient. Au final, ça jure, mes clochettes jurent, un jurons sonore et malgré sa toute petite portée, trop audible pour être honnête. 
Du bruit vient le danger de la suspicion et de la suspicion le danger du questionnement. Du questionnement vient le danger des tentatives de réponses et des réponses peuvent naître des ouvertures indisponibles aux gens ne se posant pas les questions. La remise en cause amène toujours aux conséquences de la remise en cause et dans une remise, quelle soit en cause, ou en merde séchée, il y a beaucoup de place pour plein d'outils entre deux bottes de paille. 
Dans une société bien ordonnée, partout se cachent des chevaliers anti-questions, chargés de tarir le bruit dans l’œuf et rendre silencieux les potentiels trompettes anales en pleine scène d'émotions muettes. Il vaut mieux voir ou il convient de regarder et se divertir là ou le bien commun nous amène à le faire. Troubler ceci, même à un tout petit niveau sonore est troubler l'ordre public, semer le désordre collectif et faire pousser les arbres de la déraison. 
Pourtant, je me distrais quand même, peut-être suis-je dans l'attente de me faire jeter d'une pièce vue et revue, peut-être que mes clochettes hurlent-elle de me jeter loin de ce dont je m'avère incapable de m'éloigner seul, tel un insecte de nuit attiré vers la lumière, ou une mouche à merde vers une merde. 
Je suis une mouche à merde, Bzzz, Bzzzz, je suis une mouche à merde et j'aime vos bouses. Je me roule dedans, je m'en rempli la bouche, oui j'aime vos bouses, je me noie dedans, je voudrais y crever, pour m'y fondre, m'y confondre, jusqu'à ce que vos bouses et moi nous disparaissions, fondus à notre tour dans le sol pour nourrir la terre, les arbres et les petits oiseaux, poil au dos ! 
 
Et oui, tout est occasion de distraction finalement, je m'excuses donc d'avance de la gêne occasionnée...Merci à vous scélérats inconscients, de me distraire de vos petites marches quotidiennes, de votre petite vie nez dans le guidon, de vos insouciances au profit des soucis d'autres loin de vous.  
 
C'est bien beau de s'amuser, de se distraire, de vous, de nous, de tout...Mais cette distraction n’est pas très saine, naissant d'une situation semblant quelque peu subit, issue de faux semblant qui nous amènent à vouloir nous évader d'une condition nous contrariant, en prenant un bon bol d'air frais à l'intérieur d'un cul plein de merde.  L'atmosphère ici, semble trop sombre et nausée abonde pour donner envie d'y rester. Comme dirait ce grand philosophe qu’est Johnny "qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie, qu'on rallume ma vie..."
 
Pour se sortir de ça, il parait nécessaire de commencer par comprendre ou l'on est, voir ce qu'il y a autour de nous, l'analyser et ce n'est seulement qu'ensuite, que l'on pourra éventuellement, trouver certaines échappatoires toutes personnelles, pour mieux vivre son capitalisme obligatoire, voir de le fuir, lorsque c'est possible. 

 

 
Chapitre 2 : Un joyeux constat : 
 
 
 
- Le fascisme à Benêt :
 
 
Nous vivons bien dans un monde dont tous le monde profite. profitez-profitez  !
Que de confort, que de joie à vivre chaque jour dans notre petit monde social.
 
L'important, c'est le rangement ! Votre rangement est essentiel, ne faut-il pas savoir se placer ici bas ? Et quand on est bien rangé, il faut savoir en profiter, profiter de tout cet ordre, de sa connaissance parfaite de ce qui se trouve de tout côté de votre petite lucarne ! 
Profitez donc de ce confort de ne plus chercher votre place, ça y est, vous y êtes, vous êtes protégés. Protégés de tout, protégés de vous, limitant vos angoisses conscientes, vos angoisses inconscientes vous permettent de rester ranger...Du bon stress en quelques sortes...
Dans vos extases statiques quotidiennes, il y a du contentement, dont vous avez su vous contenter.  Cela rend tout un ensemble de gens autour de vous, autour de nous, heureux et c'est formidable ! 
Heureux d'être là, les ignorants sont bénis, la matrice les possède et ils se délectent des quelques steaks saignants qu'elle leur laisse. Cette vie à un coût, dont les imbéciles heureux du nos microcosmes quotidiens n'ont pas conscience de payer et de faire payer aux autres, surtout à ceux qui sont loin , surtout à ceux qu'ils ne voient pas payer en coups directement plus cruels, que les coups payés par les petits occidentaux ordinaires. Non, non, non, mesdames et messieurs, autour du benêt qui aime son fascisme protecteur, il n'y a que bonbons et zones pavillonnaires, il n'y a que napperons et cadeaux à chaque Noël. 
 
La maison, le conjoint et le chien, ou l'enfant, ou les deux, et toujours le congélateur...Le petit jardin, le pré carré, là ou l'on rentre pour dormir, lorsque la journée on travaille. Tout est là et nous sert à ce qu'on pense qu'on a tout le nécessaire, au cas ou on en aurait besoin, même si c'est jamais, même si c'est toujours. La vie du consommateur est là, la vie de l'intégré est ici, on l'aime sans savoir pourquoi, mais on l'aime et quand on ne l'a pas, on y aspire. 
C'est quelque chose quand même, les modèles ! 
La petite société bourgeoise, voilà ce qu''elle est, un modèle de ceux qui ont réussi à mériter leur vie mortelle. Ils l'ont mérité, puisqu'ils on su ne rien faire de particulier, pour rester à leur place. Dans la vie sociale, chacun se doit de rester à sa place pour mériter sa vie. Le fils devint le père, la fille devient la mère et si le fils devient aussi la mère, ça ne sera pas pour que ça se voit sur la carrosserie. Ceci sera plutôt caché dans le moteur, derrière les murs de la vie familiale ou les habitudes de reproduction psychiatriques se perpétueront.  Tout ça pour dire que le voisin très lointain des quartiers pauvres, aura peu de chance de se transformer en voisin plus proche des péri-urbanités pavillonnaires...Et ses enfants n'auront pas tellement plus de chance de se voir attribuer ce "pass" vers cette translation socio-géographique. 
La petite bourgeoisie de zone pavillonnaire, puisque modèle, sera le fer de lance du pouvoir bourgeois pour qu'il se perpétue pour des siècles et des siècles, amen. 
Les petits soldats de jardin seront les portes voix locaux des aspirations au conservatisme social, que cette population pense avoir tout intérêt de défendre. Ils seront contents, ils seront gentils à première vue, ils auront parfois même l'air d'être ouvert sur le monde, puisqu'ils voyagent, prennent l'avion et vont au ski. Ils en ont vu, des mers et des montagnes et des montagnes de buffets dans des montagnes d’hôtels internationaux...Il ne faut pas la leur faire, on la leur fait pas, ni à l'envers, ni à l'endroit, ni par derrière, ni par tout droit ! 
Le monde, leur monde, ils le connaissent et lorsqu'ils ne savent pas tout, ils regardent les infos et lisent le journal, qui s'appelle "Le Monde" d'ailleurs, c'est bien la preuve ! 
Les plus pointus seront la libération, l'observateur, l'express, le figaro madame....Bref, des gens bien renseignés, s'il en est...
Les benêts, socle du fascisme qu'ils font subir aux autres, rouages d'un système injuste ou les plus nombreux portent les plus égoïstes, vivront leur vie confortable le cul assis sur la gueule de ceux qui mangeront leur merde chaque jour. Ils le feront en faisant tout pour ne pas le savoir, dans un confort et une décomplexions que seule une société les érigeant pour modèle peu leur attribuer. 
- Esclave au quotidien :
 
 
 
Voici le monde occidental vu du bon côté des barrières sociales de ceux qui ont les fesses au chaud. Quant'à ceux qui soufflent l'air chaud à l'intérieur des fesses des bourgeois pour qu'ils puissent bouffer du piment sans en récolter les conséquences hémorroïdaires, ils répondent toujours présent, mais tirent un peu plus la tronche...
A croire qu'il n'aiment pas souffler dans l'anus bourgeois, pour gonfler de son air l’ego de ce voisin encombrant quelque peu sa respiration...
Cet ordonnancement du monde est magnifique, mais pourtant, ce petit monde social n'est pas forcément facile pour tous, pour la plupart même...mais vous savez ce que c'est une zone de confort. On s'y accroche, on s'y accroche et moins elle est confortable, plus on a peur de la perdre et de se retrouver dans un inconfort angoissant, puisqu’inconnu, puisqu’inhabituel. Alors on s’empoisonne à petit feu dans un quotidien morne et toxique et rares sont ceux qui ont l'idée de s'en évader.
 
Une journée, encore une journée, qui finira bien de finir, pour aller dormir et laisser place à la journée du lendemain, qui sera la même, toujours terne et se se finira à son tour...Une pause, le week-end, pour s'en remettre, parfois voir ses 1.8 enfants par femme (le plus souvent on en a qu'une, si deux, j'imagine qu'on arrive à 3.6, si trois...Vous ferez le calcul...), mais surtout, pour tenter de se remettre de sa vie hebdomadaire trépidante...Et puis les vacances, et puis la retraite et puis la mort peut-être, au final, mais avant, la vie que l'on imagine même pas finir tellement on a la tête dans le guidon de sa condition de tâcheron.   
 
Les petites habitudes deviennent rapidement les petites angoisses quotidiennes, lorsqu'on se trouve dans une situation sociale qui ne nous amène pas à avoir de la marge financière pour subsister, le temps de se retourner, en cas de coup dure. On est alors toujours sur la brèche, on vivote, plus qu'on vit, mais on s'arrange pour vivoter plus vite que la vitesse à laquelle le wagon peut nous passer devant la gueule, sans qu'on ai eu le temps de monter dans le train, de le suivre, d'y persister, d'y perdurer, comme un petit cafard non-désiré, mais bien utile quand même au cas ou il puisse bien avoir la dextérité de bien vouloir s'accrocher à ceux qui se foutent bien du fait qu'il soit là ou pas...Après, des cafards, il y en a plein, un de plus, un de moins, il en restera bien assez pour venir tapisser nos besoins sociétaux en chair à canon travailleuse. 
En attendant, la fourmis travailleuse c'est toi. En attendant mieux, peut-être trop passivement pour que ça arrive, tu es bien content de t'estimer faire parti du compte. On compte sur toi, le monde compte sur toi, parce que tu a pu t'imposer en tant que meilleur esclave que d'autres au sein du système économique qui t'exploite. Cela arrange d'ailleurs bien ce dernier, que tu y crois. 
Effectivement, il vaut parfois mieux croire que de s'imposer une vérité un peu trop dérangeante pour l’ego de l'esclave, qui dans le film de sa vie, s'imagine avec un tout autre rôle. Parfois, ce rôle le submerge, parce qu'il est dure, qu'il ne lui apporte que peu de réconfort et qu'au final, à part les histoire que le travailleur se raconte sur sa vie et le cinéma qu'il s'en fait, son humiliation quotidienne et véritable déborde par dessus ses voiles d'illusion. 
Monsieur le salarié esclave trimant au quotidien pour que peu de considération sociale et économique, peut donc finir par en avoir marre, tout dépend...
Tout dépend de son courage, de son acharnement et surtout de sa capacité à être assez con pour croire que les conditions dans lesquelles il vit soient les meilleures qu'il puisse espérer pour le moment, et que s'il continue à se soumettre, peut-être qu'un jour ses maîtres inconscients le récompenseront d'un bout de pain supplémentaire. Un jour, un jour et quelques jours plus tard ses capacités physiques, ou mentale, ou les deux ne lui permettront plus de se poser la question. Un jour, on aura finit de le sucer, il aura finit de vivre pour d'autres qui le méprise, un jour il nous aura quitté et franchement, ce n'est peut-être pas plus mal pour lui. 
 
- Esclave au quotidien :
 
 
 
Voici le monde occidental vu du bon côté des barrières sociales de ceux qui ont les fesses au chaud. Quant'à ceux qui soufflent l'air chaud à l'intérieur des fesses des bourgeois pour qu'ils puissent bouffer du piment sans en récolter les conséquences hémorroïdaires, ils répondent toujours présent, mais tirent un peu plus la tronche...
A croire qu'il n'aiment pas souffler dans l'anus bourgeois, pour gonfler de son air l’ego de ce voisin encombrant quelque peu sa respiration...
Cet ordonnancement du monde est magnifique, mais pourtant, ce petit monde social n'est pas forcément facile pour tous, pour la plupart même...mais vous savez ce que c'est une zone de confort. On s'y accroche, on s'y accroche et moins elle est confortable, plus on a peur de la perdre et de se retrouver dans un inconfort angoissant, puisqu’inconnu, puisqu’inhabituel. Alors on s’empoisonne à petit feu dans un quotidien morne et toxique et rares sont ceux qui ont l'idée de s'en évader.
 
Une journée, encore une journée, qui finira bien de finir, pour aller dormir et laisser place à la journée du lendemain, qui sera la même, toujours terne et se se finira à son tour...Une pause, le week-end, pour s'en remettre, parfois voir ses 1.8 enfants par femme (le plus souvent on en a qu'une, si deux, j'imagine qu'on arrive à 3.6, si trois...Vous ferez le calcul...), mais surtout, pour tenter de se remettre de sa vie hebdomadaire trépidante...Et puis les vacances, et puis la retraite et puis la mort peut-être, au final, mais avant, la vie que l'on imagine même pas finir tellement on a la tête dans le guidon de sa condition de tâcheron.   
 
Les petites habitudes deviennent rapidement les petites angoisses quotidiennes, lorsqu'on se trouve dans une situation sociale qui ne nous amène pas à avoir de la marge financière pour subsister, le temps de se retourner, en cas de coup dure. On est alors toujours sur la brèche, on vivote, plus qu'on vit, mais on s'arrange pour vivoter plus vite que la vitesse à laquelle le wagon peut nous passer devant la gueule, sans qu'on ai eu le temps de monter dans le train, de le suivre, d'y persister, d'y perdurer, comme un petit cafard non-désiré, mais bien utile quand même au cas ou il puisse bien avoir la dextérité de bien vouloir s'accrocher à ceux qui se foutent bien du fait qu'il soit là ou pas...Après, des cafards, il y en a plein, un de plus, un de moins, il en restera bien assez pour venir tapisser nos besoins sociétaux en chair à canon travailleuse. 
En attendant, la fourmis travailleuse c'est toi. En attendant mieux, peut-être trop passivement pour que ça arrive, tu es bien content de t'estimer faire parti du compte. On compte sur toi, le monde compte sur toi, parce que tu a pu t'imposer en tant que meilleur esclave que d'autres au sein du système économique qui t'exploite. Cela arrange d'ailleurs bien ce dernier, que tu y crois. 
Effectivement, il vaut parfois mieux croire que de s'imposer une vérité un peu trop dérangeante pour l’ego de l'esclave, qui dans le film de sa vie, s'imagine avec un tout autre rôle. Parfois, ce rôle le submerge, parce qu'il est dure, qu'il ne lui apporte que peu de réconfort et qu'au final, à part les histoire que le travailleur se raconte sur sa vie et le cinéma qu'il s'en fait, son humiliation quotidienne et véritable déborde par dessus ses voiles d'illusion. 
Monsieur le salarié esclave trimant au quotidien pour que peu de considération sociale et économique, peut donc finir par en avoir marre, tout dépend...
Tout dépend de son courage, de son acharnement et surtout de sa capacité à être assez con pour croire que les conditions dans lesquelles il vit soient les meilleures qu'il puisse espérer pour le moment, et que s'il continue à se soumettre, peut-être qu'un jour ses maîtres inconscients le récompenseront d'un bout de pain supplémentaire. Un jour, un jour et quelques jours plus tard ses capacités physiques, ou mentale, ou les deux ne lui permettront plus de se poser la question. Un jour, on aura finit de le sucer, il aura finit de vivre pour d'autres qui le méprise, un jour il nous aura quitté et franchement, ce n'est peut-être pas plus mal pour lui. 
 
 
- Comme au Moyen-âge : 
 
 
 
Dire que jusqu'ici, On ne parle que dans le cadre d'un espace se situant dans le temps d'une vie d'homme... Ces quotidiens asservissants, ces principes de dominations, sont loin de dater d'hier... L'esclavage serait-il le plus vieux principe du monde ? Je veux dire, devant le meurtre et la propriété ?..Cependant, on sent quand même une certaine constante négative autour de tous ces principes de vie... 
Et si c'est si vieux, si on se comporte entre nous comme des connards depuis si longtemps, de quoi cela peut-il bien venir ? 
De notre nature humaine que nos amis religieux disent testée durant toute notre vie par un dieu surnaturel dont le courroux potentiel nous aiderai à rester dans le droit chemin et à ne réserver nos cruautés que dans son intérêt exclusif ? 
Cela vient-il, au contraire de nos constructions sociales et des premiers connards ayant découvert que par la peur et la manipulation, il est possible de guider tout un tas de cons à faire ce qu'on veut, soit en leur faisant croire que c''est dans leur intérêt, soit en les faisant craindre un danger, à une peur, soit en leur faisant croire à l'inéluctabilité d'une domination une fois que celle-ci sera assez vieille pour que les dominés ne se rappelle même plus qu'autre chose eu pu exister ? 
 
Puisque finalement, bien souvent, le temps n'a pas d'importance, ou peut-être pas assez, les conditionnement sociaux ont la vie dure. Les leçons du passé, le tirer leçon de ses erreurs, très peu pour nous..Il suffit de changer le décor, il suffit de changer le folklore et on repart avec nos bons vieux principes de domination sociale, comme avant, comme tout le temps...Comme toujours ? Certains disent que l'infinis ne se mesure jamais aussi bien qu'à l’échelle de la bêtise humaine...Je n'ose y croire !    
Avec les saisons qui nos survolent, les années qui nous submergent, les siècles et les siècles de passage humains sur la croûte terrestre, certaines de nos caractéristiques perdurent...Les marginaux restent les marginaux, le pouvoir reste le pouvoir, les trous du cul suceurs d'autres trous du cul deviennent culture commune, tradition orales et autres habitudes à la vie dure. 
 
- Les moutons électeurs : 
 
 
 
Après les prémices de nos vies sociales humaines et avant aujourd'hui, il y eu le féodalisme, l'absolutisme, la terreur de la dictature...
Heureusement, le désenchantement du monde, nous a amené vers d'autres enchantement.
La rivière enchantée et les rois élus de dieu, se sont transformés en un peuple qui gouverne à travers ses représentants. La messe, n'est plus la messe, le couronnement, n'est plus le couronnement, aujourd'hui les électeurs élisent leur nouveaux rois par le prisme d'une sorte de transhumance globale ayant lieue tous les 5 ans.  
 
Ils votent les gens, ils votent et c'est comme cela qu'ils gouvernent. Ils votent pour une liste préétablie par le pouvoir de quelques-uns, pour décider de qui seront les têtes de gondoles qui décideront de représenter le pouvoir sur eux, le pouvoir d'orientation collective des nations, le pouvoir d'édicter, de décider et de contraindre les masses à la messe. 
Ils votent les gens et comme on leur a bien dit que leurs semblables se sont battus pour le droit de désigner des bourgeois dont ils ne connaissent que le matraquage médiatique, c'est un peu comme si l'électeur s'était lui même battu pour ça. C'est bien connu, on a fait la révolution, la guerre, pour avoir la liberté et le droit de pouvoir désigner nos maîtres à échéances régulières. 
 
Alors oui, on peut s'amuser de tout ceci, en usant des quelques libertés qu'il nous reste pour le faire. On vous regarde, on vous admire et puisqu'on ne peut tout seul infléchir le flux de milliers d'années d'asservissements, de conditionnements et d'abreuvements des masses aux sources de leur oppressions sociales, économiques, culturelles et psychologiques, l'une des rares choses restante est la constatation amusée. 
C'est tout à fait cynique  !
Les quotidiens plus ou moins privilégiés, les poids des vies sociales qui pèsent les unes sur les autres selon sa situation dans les ordonnancements hiérarchiques, le temps qui fait son affaire à consolider les mortiers de conditionnements à tout ces principes de fonctionnement, ne font qu'expliquer nos folklores actuels à se contenter de nos vies au service de nos maîtres. 
 
Ce joyeux constat est joyeux, puisque j'ai décidé qu'il le soit. Mon seul contentement est de nous voir avoir l'air con dans nos certitudes, dans nos illusions de contrôler nos vies, lorsque ce sont d'autres qui la contrôlent pour nous. 
 
(Suite des élucubrations autour du concert "live in Confinement" sur la partie 2 : "Voyage, Voyage...")
Pour retrouver les vidéos du live et plein d'autres chansons pourries, rendez-vous sur https://www.youtube.com/channel/UCLfD-KbrZYG2AKSBDRXpXmQ?view_as=subscriber
18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 07:17

La nature, la nature se régénère, la nature se perpétue et les petits mammifères que nous sommes s'en vont se reproduire à grand coup de coïts dégueulasses. Entre deux coups de langues dans le cul et autres objets contondants insérés ça et là, nos mignonnes petites bêtes, "number one" au niveau de toutes les saloperies qu'elles se font subir entre elles et surtout aux autres, sèment les petites graines de leur héritage génétique, éducatif, social, culturel, sans évidemment oublier, psychopathologique. Ces petites semences une fois germées, auront alors le choix, ou seront peu-être plutôt auto-déterminées, à devenir bourreau ou victime, de façon active ou passive, consciente ou pas, dans ce petit monde merveilleux qu'est celui des mammifères psychopathes que l'on appelle les humains. 

 
Parce qu'il n'y a pas de potager, sans jardinier pour le cultiver, Tonton Benoit perpétue le cycle de la vie. Muni de modestes pelles et pioches, dépourvu de machine à laver (qui pourtant par les temps qui courent s'avèrent être un outil éducatif des plus médiatiquement vantés), il continue vaille que vaille, son travail à l'ancienne, digne héritier d'une tradition de gros tarés ancestraux. 
 

Une autre composition musicale, mais la même jolie petite histoire d'un ami de la nature !

14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 23:04

5829378978_42412fedf5.jpg

 

Chanson en écoute ici : lien vers la chanson nk

 

Enregistrement par Erik Frey Ladeveine au "Jeannette Studio"

 

 

 

Autres textes de chansons :

La vie merveilleuse des fourmis travailleuses

Ascétique des ASSEDIC

 

 

Je fais des réunions interminables, minables, minables
je m'emmerde, je t'emmerde, je t'emmerde quand je parle
en ne respectant pas le tour de parole, parole
soutenue pour se la péter, on ne s'écoute plus parler

et vla qu'on parle en initiales
et qu'on dégluti ce qu'on avale
en bon termes pour les initiés
pour aimer mieux s'entendre parler

On s'organise en réunion horizontales
on débat, on se débat, on se bat
défendant bien ses convictions
d'être dans la posture de la raison

Et sa raison raisonne,
s'arraisonne au canapé,
ou son cul reste collé
à sa main un gobelet de thé

On donne son avis et on vote
pour des lendemains qui chantent à tue tête
dans une sainte parole unanime
on s'anime, on se réanime

et on décide ensemble en cœur
pour mieux faire les choses à plusieurs
mais à plusieurs on se déchire
car notre avis n'est pas le leur

On réunionne, se coordonne
on s'harmonise, on se défrise
ensemble tout devient possible
même un pugilat de charognes

Seul on aurait pas fait grand chose
à plusieurs au pire on en cause
et si c'est pire, c'est toujours mieux
que de ruminer seul dans son pieu...

Les réunions ça fait chier
mais la solitude j'ai bien eu ma dose
parfois il faut bien se forcer
parfois faut souffrir pour la cause

Je fais des réunions interminables, minables, minables
je m'emmerde, je t'emmerde, je t'emmerde quand je parle
en ne respectant pas le tour de parole, parole
soutenue pour se la péter, on ne s'écoute plus parler

28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 01:34

OlgaGustavson4

 

La chanson en écoute : lien vers la chanson en écoute nk

 

Enregistrement par Erik Frey Ladeveine au "Jeannette Studio"

 

 

Sur le sujet ;

Ragga anti-homophobe

Jeunes filles, prenez-en de la graine !

Le chat

 

 

 

 

A l'occasion du prochain concert de Olga Gustavson, la petite coquine voulait vous adresser un message des plus volupteux :

 

Ma bite, ne me sert à rien
je voudrais qu'elle disparaisse
comme mes poils et ma culture masculine de merde

J'aurais voulu qu'on me laisse gamin doigter ma Nénuco
et aujourd'hui pour me venger je me fout des majorettes dans le cul
des extranimals dans l'oignon, des dinosaures dans la rondelle
et le pire c'est que ça ne suffit même pas !!!!

J'aurais voulu m'habiller de rose et qu'on me laisse me piquer aux épines de la discrimination sexuée ambiante dès mon plus jeune âge, histoire que j'en prenne l'habitude
J'aurais voulu gagner 20% de moins qu'un homme, histoire que j'ai assez les nerfs pour faire bouffer leurs couilles à mes patrons aussi patriarcaux, qu'esclavagistes

J'aurais voulu ne pas être obligé de porter des talons qui niquent les genoux, des bas qu'il faut remonter toutes les 30 secondes, des strings qui irritent l'anus, des jupes dans lesquelles on se pèle les miches, du mascara à s'en décoller la rétine, du fond de teint à avoir la peau d'une vieille de 60 ans à 40, pour qu'on puisse me distinguer de la condition sexuée à laquelle on m'a assignée depuis ma naissance.

J'aurais voulu que ça se voit pas sur ma gueule que j'ai une bite, que mes hormones mâles ne m'aient pas donné un menton tellement carré qu'il faille que je compense par 3 kilos de rouge à lèvre rouge pute, tous les 3 quarts d'heures...

Mais c'est pas le cas et une bonne moitié des gens qui me voient ici pensent que je suis une folle, ou un homo refoulé qui se sert d'un déguisement comme bouc émissaire de sa frustration sexuelle, due à sa culture d'hétéro nourri aux œillères sociétales.

Je voudrais simplement vous dire que si j'ai décidé de m'habiller comme une pute, c'est parce que c'est vous qui trouvez que ça fait pute. J'aurais voulu être Olga en jogging basket, mais comme vous êtes de gros sexistes, vous ne m'auriez pas reconnu sans tout ce folklore.

Alors amusez vous dans vos certitudes et sachez que pendant que vous vous amusez, je m'amuse aussi à imaginer qu'à chaque parole que je sème, c'est une de mes déjection qui finit au fond de votre gorge, alors avalez, avalez et vous vivrez heureux, vous verrez !

22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 01:25

champi4

 

                                                                             Photo : IGOR

 

Pour écouter la chanson, cliquez sur : link chanson de GUSTAVSON en écoute

Démo enregistrée par Erik Frey Ladeveine au Jeannette studio...

 

Ces amants...

La sexualité des trentenaires

Le Blues de la main droite : la chanson de GUSTAVSON en écoute !

 

Si je ne t'avais pas connu
j'n'aurais pas su ce qu'est une peste
contagieuse comme la maladie
c'était l'automne et la saison
des champignons est arrivée
croire que la foret t'es passé dessu
pour en avoir tellement en toi
tu me les fila comme des cadeaux

 

Comme les bolets mis sur l'omelette
tu as offert à mon penis
les  chlamydias, la syphillis
ne sont pas partis quand je t'ai plaqué
fille d'une inconséquence totale
mais ou est passé ta morale
tu m'as refilé que es MST
 y'a qu'a ça que j'ai pu m'accrocher

quand je t'ai baisé la première fois
tu ne voulais pas te protéger
vu le nombre de mecs que tu te tapais
tu devais renfermer des choses
j'aurais préfèré que tu m'oublie
et que tu te garde tes mycoses.

Et quand par ta bouche tu m'astique
ma bite au contact de ta bave
qui fut au contact de culs d'ours
qui rendit mon gland écarlate
et mon canal rempli de bouze
si t'aime pas le fromage à l'ail
encore moins le touché rectal
qu'on te fasse des frottis à la paille
fais gaffe à tes histoires de cul
fais gaffe à tes histoires de cul
fais gaffe à tes histoires de cul
parfois ça fait mal

Mieux vaut la capote sur la langue
ou sur la bouche en fellation
plutot qu'd'avoir mal quand tu mange
en te chopant des champignons
on a l'air con mais c'est comme ça
affublé du preservatif
mais quitte à ne plus pisser droit
il vaut bien mieux ce sacrifice

si j'avais su jamais je n'aurais
mi ma bite dans ce piège à con
si j'avais su ou elle allais
je l'aurais laissé dans mon caleçon
sans la capote c'est comme tu aime
la tu peu filer tes sales trucs
si c'est pas moi fais ce qui te plais
et ça sera plus moi ça c'est sure

Quand je pense à toui j'ai bien les nerfs
de subir ton imaturité

qui m'a renvoyé à la mienne
qui à fait que je me suis irrité
ce qui me fait passer des analyses
qui a chaque fois font que je balise
que tu m'ai refilé un autre truc

qu'on ai pas vu la première fois
qui fera que cette fois c'est sure
que je suis stérile comme un castra

To o o o o o
 mo o o o o
  yo o o o
Nid à morpion.

21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 16:11

195405 100001138156420 7681157 n

 

Articles sur le sujet en lien :

"Ascétique des ASSEDIC", le clip de Pari Drakkar disponible !

Ascétique des ASSEDIC

ASCETIQUE DES ASSEDIC

 

 

Dans l'optique de faire quelques performances vidéo,  Gustavson s'est inséré dans de nouveaux genres musicaux...

 

Une chanson improvisée, enregistrée à l'arrache, qui sera l'objet d'une performance de Olga Gustavson, tout de tutu vêtu, pour le plus grand bonheur des adorateurs des ses mycoses prolongées. Olga revisite la Chanson de Gustavson, Ascétique des ASSEDIC avec le maestro JP Benjamoile au Piano...Une vidéo viendra bientôt illustrer ce titre aux accents Léo ferréesques (en moins bien, mais c'est l'intention qui compte ! )

 

Pour en savoir plus, je vous invite à visualiser les lien en haut de l'article...

2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:44

21422731_2c301cc57a.jpg

 

ARTICLES SUR LE SUJET EN LIEN :

Spécial artiste à la con : Les normes de l'élite culturelle.

Spécial artiste à la con : l'écosystème élitiste dominant

 

Attention, la musique est encore au niveau d'un premier jet de démo, mais ça permet de se faire une idée..Il ya aussi 50 seconde de train au début, la zic vient ensuite, alors patience : 

 

lien vers la chanson en écoute nk


Enregistrement et composition musicale : Vivien Roche

Guitare : Nicolas Crozet

Voix : Olaf GUSTAVSON

 

Je me souviens quand on m'a dit que la culture c'était pas pour moi
je me souviens quand on m'a dit que les fautes d'orthographe je faisais que ça
fautes de syntaxe, de grammaire et surtout de balais dans le cul
je ne respectais pas la bonne norme du sens commun que l'on croit du

Moi j'emmerde la langue française qui n'est maîtrisée que de certains
Moi je voudrais que l'on me comprenne et pas seulement que quelques-uns
je sème aussi des messages à ceux qui n'ont pas de capital culturel
qui font de la culture autrement que ce qui dans notre société paye

La culture je lui chie dessus
La culture je lui chie dessus
La culture je lui chie dessus
La culture

La grande famille du cinéma c'est une famille voilà le problème
je voudrais qu'elle s'agrandisse un peu pour qu'on est le droit de faire pareil
a ceux qui font de la merde chaque jours qu'on nous impose à la télé
s'approprient les jugements de valeur des vernissages et des musées

institutions élitistes du capitalisme culturel
cloisonnement économique de ceux qui établissent les règles
on devait suivre comme des moutons mais je ne suis pas un ovidé
j'écris comme je pense en faisant le choix de ne pas vouloir vous respecter

La culture je lui chie dessus
La culture je lui chie dessus
La culture je lui chie dessus
La culture

Longtemps je me suis laissé juger par les gens de la science infuse
de la bonne rationalité qui massivement dans l'art se diffuse
et tous s'approprient ces notions quitte à se méprendre fortement
bouchent toute la créativité sortie de ces normes sans fondement

Écrire, dessiner ou jouer devrait se passer de ces inquisiteurs
qui croient aux règles à donner pour que l'art reste un bon payeur
vos lois je les refuse en bloque, mon esprit de contradiction
vous désappointe et je m'en moque, je vomis sur vous et votre prison.

14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 15:36

3012454319_9d4df2f6de.jpg

 

Chanson en écoute ici : lien vers la chanson nk

 

Enregistrement par Erik Frey Ladeveine au "Jeannette Studio"

 

 

Autres chansons en lien :

Les Champignons : La chanson de GUSTAVSON en écoute

Les champignons : le retour...

Le Blues de la main droite : la chanson de GUSTAVSON en écoute !

 

A sentir ton haleine fermentée de la veille
que le manque de salive n'a pas su distiller
des odeurs de clope froide au matin émerveillent
sous tes dents bien noircies, comme un vieux cendrier

Coin de yeux, des narines, des sédimentations
dans la gorge quelques glaires raclées de quintes à foison
ronflement de baleine altère mon audition
le chemin qu'a pris l'air pour atteindre tes poumons

Et tes règles ont coulées par dessus le protège slip
l'odeur a fermentée, pue le vieux sang et la pisse
qui a coulée sur tes mains et tes ongles rongés
ont donnés à tes doigts la douceur d'un rosier

Et je suis bien la dedans, entre tes tentacules
évita dans ma vie, l'ablation de testicules
ma vie sentimentale ne m'a rien apportée
avant de vouloir bouffer ce que ton corps a rejeté.

Vos putains de preuves d'amour achetées dans les boutiques
ne tiennent pas un discours dans vos couples mutiques
supporter votre moitié planqué dans du parfum
pour vous faire oublier le dégout de votre conjoint

Sécrétion vaginales, gland qui sent la crevette
des herpès génitale, jusqu'à ce que l'on en saigne
font parti de l'amour, font partis de la vie
vos puritains détours, font partis de votre connerie

17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 10:08

212047_47fc3f64e3.jpg

 

 

Lien vers la chanson en écoute : lien vers la chanson en écoute nk

 

Enregistrement par Erik Frey Ladeveine au "Jeanette Studio".

 

Chansons en lien :

Tiques

Bouteille

Alsace

 

ARTICLES EN LIEN :

La dette

Ne payez plus vos factures !!!

Ce qui manque...

Le devoir de citoyen..

Des champs, des villages et des montagnes..

 

 

Le train démarre
et je me place
au fond du wagon seconde classe

de là j'espère
rester tranquille
pas me faire emmerder par le vigile

Moi j'ai pas de sous
je suis précaire
pas de quoi me payer le transport scolaire

Je prend le train,
mais je ne paye pas
hélas tout le monde fait pas comme moi

Paye ton ticket
train train de moutons
se gavant d'oblitération

Pour qu'on sache bien qu'ils ont payé
le droit de se faire transporter

et de boulot, en exploitation
marche de zombie, regard de veau

J'attends, j'angoisse,
le train qui passe
me fera t-il payer ma place ?

stop au suspens
contrôleur passe
je tente de me fondre dans la masse

Je voudrais m'enfermer aux toilettes
pas le temps, déjà ma dette me guète

culpabilisation orale
issue d'une morale à deux balles

Pour toi pas de sous alors pas de train
seul travaille l'honnête citoyen

redevable et payant l'aumône
des entreprises privatisées
aux bénéfices, ta thune se donne
celle de ta journée de salarié

Et tu travaille pour payer le train
pour avoir le droit de travailler
pour revenir travailler demain
t'oubliera de payer ton loyer.

Je suis dans le train, je sert les dents
je sert les fesses, quand je le prend
j'ai pas le choix, je dois aller bosser
paye de misère, transport fraudé



2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 10:05

3997199553_fc9a6ccd16.jpg

 

CLIQUEZ SUR LINK POUR ECOUTER OU TELECHARGER LA CHANSON.link chanson en écoute

(Enregistrement de Erik Frey Ladeveine au Jeannette Studio)

 

ASCETIQUE DES ASSEDIC : l'article explicatif de la chanson

RSA : Halte aux glandeurs !

 

 

Je suis l'ascétique des ASSEDIC
Je ne vie pas au dessus de mes moyens
Moi j'en ai pas je vie de rien
D'ailleurs je vie pas, pas les moyens

Comment vivre au dessus de ce qu'on a pas
Les autres consomment, je consomme pas
Quand je vais au super marché
Y'a que les patates que je peux me payer
Avec de la farine et de l'eau
Je fais mon repas quotidien
Pour moi les donner les Mc Do
C'est la tour d'argent pour certain

Alors pour mieux équilibrer
Mes repas je fais les fins de marché
Je vide les poubelles des magasins
Leur périmé c'est pas le mien
Pas de téléphone pas d'internet
Pas de loisirs et pas de fête
Car pas de travail à dénicher
J'ai fait RMIste trop d'années

Je suis l'ascétique des ASSEDIC
Je ne vie pas au dessus de mes moyens
Moi j'en ai pas, je vis de rien

d'ailleurs je vis pas, pas les moyens


Mes moins de 400 euros par mois
Complété par les aides d'état
Permettent juste de payer le loyer
Pour le reste faut que je sorte mendier
Je me souviens de la belle époque
Ou je donnais rien à ces cloportes
C'est quand on y est qu'on change d'avis
Le point commun des sans logis

C'est avant qu'ils avaient votre vie
Et maintenant sont dans la misère
Sache bien que cette précarité
Tend les bras à tous les précaires
Qu'ils pestent ou pas sur les clodos
S'ils n'ont plus rien ils seront de trop
Dans la famille de la classe moyenne
Qui se consomme à perdre haleiiiine.

 

Je suis l'ascétique des ASSEDIC

je ne vis pas au dessus de mes moyens

moi j'en ai pas je vis de rien

d'ailleurs je vis pas, pas les moyens

pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pas les moyens

pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pa pas les moyens

Présentation

  • : Gustavson 's Blog
  • : Le Gustavson 's Blog, c'est la vision de Gustavson, auteur-compositeur, sur le monde qui nous entoure. Articles, chansons militanto graveleuses et bien plus encore voilà ce qui vous attend sur ce portail. Chaque jour des nouveautés et des impressions à chaud sur l'actualité de notre beau monde égalitariste... Revendicateur, contradicteur, héros de l'absurde ou simple curieux, soyez les bienvenus !
  • Contact

Recherche