Chanson de GUSTAVSON en vidéo ici : lien vidéo Youtube nk
Chanson sur le thème de l'art : L'art bourgeois, un cassoulet artistique (La chanson du
lundi)
Sur le sujet :
Quand l'art se présente...On se marre !
Dans la série, "l'art bourgeois, j'adore ça !", voilà encore une nouvelle source d'inspiration qui m'est tombée sur le coin du bec...(pour l'expression, je ne suis pas sur, mais passons...).
Au hasard des rencontres, j'ai eu l'occasion de découvir un nouvel évènement d'art contemporain sur une thématique des plus porteuse. La transe, un super sujet pour l'art. C'est vrai, la transe,
ça évoque le voyage, comme la transhumance des moutons qui s'en vont chaque hiver à grand coup de croc de chien de berger, pour se faire traire à l'air pur, afin qu'on puisse acheter leur lait
pourri. La transe, c'est genre transfrontalier, transversal, qui va au delà des limites, c'est beau ! Ben oui, l'art bourgeois, celui qui peut se permettre de s'étaler aux yeux du grand public
disposant des infrastructures pour le faire, c'est avant tout de la publicité. Il faut donc des sujets d'expo qui pètent, qui font vendeur...Alors pour ce coups-ci, c'est la transe, la prochaine
fois, ça sera le sexe, la religion, ou encore des vieilles merdes qu'on aurait soi-disant trouvé au fin fond d'un continent lointain...Vous verrez aussi des mots qui font bien, comme
destructuration, performance, installation...Youpi !
Au Gustavson's Blog, nous attendons de pieds fermes qu'il y en ai un dans tout ce joli monde de l'art contemporain, qui ai les couilles de faire une exposition sur une destructuration de
cassoulet. Si nos amis publicitaires ont trop peur que le cassoulet ne se marie pas avec le public de l'art contemporain (la plupart des bourges, qui n'ont que trop peu cotoyé le cassoulet), ils
pourront toujours couper la poire en deux en nous présentant "transe et cassoulet", une exposition qui transpire le gras...Je sais pas, je cherche...
Et là encore, j'ai toujours pas ouvert la brochure, je n'en suis encore qu'au titre. En allant plus bas, mis à part la date et le lieu du machin, on a un petit aperçu de l'évènement. Bien plus
que des exposition, nous auront alors droit à des colloques, des performances (ce truc ou on peut se rouler par terre dans la farine sans trop savoir pourquoi on le fait et dire que c'est de
l'art..."Non, mais t'essaye trop de tout comprendre, la perf, ça vient du fond de ton âme, c'est un language du corps inconscient qui s'exprime dans l'allégresse..."...Ce qui fait que nos pets
sont de l'art et par conséquent, fait de moi un grand artiste !)...Nous auront aussi droit à des concerts et surtout, à des workshops. Nos amis artistes sont très doués pour inventer des mots
nouveaux, que personne ne comprend à part eux...Un petit tour sur le net pour comprendre ce que Workshops désigne, les magasins du travail peut-être ?...Et vla ce que je trouve sur un site
étudiant : "
QU'EST-CE QU'UN WORKSHOP?
Tu as sûrement déjà entendu ce mot, sans savoir exactement à quoi il correspond. Et bien il s'agit d'un atelier de travail et d'échange sur un sujet choisi à l'avance. Le mot colloque est un
synonyme qui t'est peut-être plus familier. L'objectif du workshop est d'être un lieu de discussion où des spécialistes exposent leurs travaux devant un public composé aussi bien de personnes
confirmées que de novices intéressés par le sujet. Ainsi, il peut regrouper autant des jeunes chercheurs que des experts reconnus, pour leur permettre d'échanger leurs idées et également pour
encourager les collaborations. En général, un comité composé des organisateurs supervise le workshop, en invitant notamment de nombreux spécialistes qui exposeront leurs points de vue et leurs
découvertes concernant le thème de la journée."
Donc, c'est un genre de colloque spécial, qui s'ajoutera aux colloques normaux de l'évènement artistique dont on parle, mais en ouvrant la brochure, je comprend vite qu'internet ne me suffira pas
à tout comprendre...
J'ouvre la brochure et je lis : "Qu'est-ce que la transe ?" Nous avons droit à un petit explicatif sur le fait que le mot vient du latin traverser, qu'il y a la notion de transe poétique,
hypotique et celle de métamorphose...Bla, bla..Enfin, c'est toujours bien d'expliquer les termes. Ce petit chapitre expose aussi brièvement le but de l'exposition, notamment se poser "de
nouvelles questions sur le rôle de l'artiste et de son potentiel créateur face à la réalité et de sa capacité à inventer la transe...", ce qui en soit, parait être interessant. Mais ce qui est
interessant est souvent trop court en art bourgeois et après ce bref chapitre de présentation de l'évènement, nous avons droit à trois fois plus de présentation des intervnenants et c'est là
qu'on rigole !
Je ne vais pas tous vous les faire, franchement je pourrais, mais je vais vous épargner ça. Non, je ne vous exposeraient ici que les meilleurs moments publicitaires vantant les mérites de ces
artistes de renom.
Rien que la première, on nous explique qu'elle fait de la musique sans nous dire trop quoi. On nous explique surtout qu'elle vit à New York (qu'elle a donc surement du se faire payer le
billet d'avion, l'hôtel...), qu'elle a collaboré avec tel ou tel artiste (dont le nom ne dit rien à la plupart des gens), qu'elle a fondé un groupe légendaire (que personne ne connait, d'ou la
légende peut-être...) et le meilleur pour la fin, qu'elle a publié un livre d'après une expérience de guérison avec un shaman équatorien...Bon, si je me présenterais comme ça, ça donnerait : "
GUSTAVSON : La musique de ce compositeur vivant et enseignant à New-York (ma facture EDF du 21 jump street le prouve !), a été diffusé dans le monde entier. (je suis sure que si je fais
intervenant à New-York, on pourrait me croire..). Il a collaboré avec Snoop scratchy scratch, dumb dumb hunter et le chanteur des Bloody fuck my sister. Il a fondé avec John Smith (il y en a
surement un dans le tas qui fait de la zic), le groupe légendaire de no-musique "je suis légendaire car je n'existe pas". Il a publié son livre en 2007 "Black fécal", relatant de son expérience
d'aspiration de merde avec la verge de Gonzalo, un shaman équatorien avec quiil travaille depuis cette date.."
Ca le fait, non ?
Là encore, je n'ai fais que prendre le premier nom sur la liste. Y'en a un qui est "orientaliste", un autre est considéré comme un "Shaman-art-brut" (?)...Celui là est sympa ! "Sa voix se forge
au travers de l'inconscient, dans les régions les plus profondes de la psyché humaine et de l'instinct animal...Il focalise graduellement ses "rituels de purification" par des exercices de
respiration et de concentration pour entrer dans une super conscience, un éveil non dualiste de la réalité ultime". Non mais ils sont sérieux ? C'est énorme cette explication, si vous voulez
savoir ce que fait ce type, ça se résume en deux mots ; il beugle. Il est vrai que beugler peut se représenter comme un éveil non dualiste de la réalité ultime, ou se voir comme un état de super
conscience. Disons que les gens comprendront mieux si ils lisent "il beugle", mais cela les interesserait peut-être moins.
Et là, j'en suis qu'au troisième intervenant !
Il y en a un qui est peintre oral (peut-être qu'il peint avec sa langue ?) et talleur en tout genre (mot, son, geste, voix écriture, dessin, schéma, objet, pipe...Non, le dernier, c'est moi qui
l'est rajouté (et elle est facile...), mais je considère qu'un tailleur en tout genre devrait tailler tous les genres !). Il serait théoricien des avants-gardes (Dada, Fluxus et Cie...). Mais
bien sure ! Dada, Fluxus et Cie ! C'est vrai que tout le monde sait ce que c'est, c'est évident !
Ensuite, un autre "envisage les champs vibratoires et la perception sonore comme un médium."...Serais-ce lui qui a découvert la parole ? Dingue !
Un autre voit son travail basé sur le mouvement et la "physicalité", un autre est théoricien et "arracheur de langue" (si, si, c'est écrit !).
Bon, je m'arrête là ! La vie est telle, qu'elle a fait que cette brochure tombe entre mes mains, c'est le destin...
Je tien en conclusion, à remercier l'art contemporain de me donner tant de bonheur !