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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 19:45

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Sur le sujet :

 

Condescendant

Bonne année bande de cons !

 

 

En ce moment, je me dis souvent que nous serions tous bien plus convenables à devenir un tout petit peu plus humbles avec nous même et nos semblables.

Qui sommes nous exactement ? Qui sommes nous pour être si fier de nous et de notre espèce ?

Des humains, ni plus, ni moins, voilà ce que nous sommes. Une sorte d'espèce tellement imbu d'elle même et de son expansion, qu'elle agit comme une sorte de virus exterminateur, tant sur elle même, que sur son environnement. On fait parti de ce truc là et personnellement, je n'irais pas m'en vanter.

On pourra toujours dire que l'homme a accompli tant de choses merveilleuses...Vu tout ce qu'il détruit, il pourrait bien n'être qu'amour pendant quatre siècles d'affilée que ça ne compenserait pas.

Comme il y a quand même une justice, l'homme ne détruit pas que les autres espèces, il se détruit aussi lui même, ne contrôlant pas sa nature autodestructrice et son absurdité congénitale. L'homme est cannibale, il bouffe ses semblables au nom des ambitions de son égo, de son narcissisme, de sa folie des grandeurs. Il est tout aussi bien capable de réduire en esclavage des bœufs, que des membres de sa propre espèce, jusqu'aux plus proches de lui. Il a crée le nucléaire, a donné des armes à des enfants, s'est crée toute sorte de poisons quotidien, qu'il ingère tout au long de sa vie, au cas ou une mort brutale ne pointerait pas le bout de son nez assez rapidement.

Tout n'a qu'un temps, la Terre n'est pas éternelle et l'homme qui en profite n'y est que de passage. Il est un peu comme une bonne grippe, qui fait des dégâts et qui, au bout d'un moment, prend fin. Il faut juste savoir comment...Ici, ça sera soit parce que la maladie aura guéri et que notre bonne vieille terre s'en verra débarrassée, soit par la mort du patient terrestre trop infecté pour y survivre...  

Très pessimiste sur les humains, me direz vous et peu argumenté...Exact, mais le but ici n'est pas de venir prouver des choses que vous côtoierez dès que vous passerez le pas de votre porte demain...Et si vous êtes frileux, allumez votre ordi ou votre télé...L'homme prouve chaque jour ce qu'il est, vous aussi et moi encore plus.

Il est grand temps qu'on se mette au clair avec nous même et qu'on arrête de se raconter des histoires, si on ne veut pas tous crever, parce qu'on aura été trop con et fier pour admettre ce qu'on était vraiment. Sur des bases saines, il serait peut-être possible de construire quelque chose de mieux, mais sur des bases erronées, on a 100% de chance de continuer à faire de la merde, chose pour laquelle l'humain à un talent fou...Mais bon, comme le dirait Sarah Connor, "le destin est ce que nous faisons"...Donc pas de fatalité, on a des bras et un cerveau, il est toujours possible qu'on s'en serve autrement...

Disons que cet article est surtout une réaction a l'esprit commun et convenant, qui dit qu'il y a des choses qu'il faudrait unanimement aimer. Moi pour aimer, j'ai besoin que ces choses me semble aimable. En ce moment, l'humain ne me semble pas digne d'être aimé et moi je ne m'aime pas non plus. C'est un simple constat fait à la lumière de preuves tangibles, tout ce qu'il y a de plus rationnel. Alors, on peut toujours avoir l'espoir que ça change, l'espoir est permis, mais rien ne sert de se mentir. Quand on ne fait rien, on peut toujours s'inventer qu'on agit, on n'en fera pas plus quelque chose. Quand on vit comme une bande de porcelet décérébré, on ne mérite pas de prix Nobel, voilà tout.

C'est subjectif, c'est un point de vue, c'est pas gentil, mais ça existe.

Rien qu'en étant des être humains, vous êtes tous des connards. Vous pillez, vous détruisez, rien que par votre présence. Même avec toute la bonne volonté du monde, vous piétinerez des brins d'herbes avec tout l'écosystème qu'ils font vivre. Vous me direz que je cherche la petite bête, mais ces petites bêtes que vous semblez mépriser, elles souffrent peut-être du fait de voir leur famille décimée chaque jour, à cause de connards qui s'en foutent. Peut-être que les acariens pensent...Et quand bien même ces bestioles sont totalement dénuée de raisonnement, est-ce que ça nous autorise à leur marcher sur la gueule avec le plus grand mépris. Vous ne trouvez pas ça un peu nazi comme raisonnement ? "Seul les malins et les puissants ont le droit de citer, les autres peuvent mourir au nom de la pureté de la race humaine exclusive en ce bas monde !". Ben les copains, si vous avez vraiment le cœur aussi pure que ce que vous dites, vous devriez sacrifier vos vies au nom de la cause de la vie universelle, de peur que la moindre de vos respiration mette en danger la vie de quelques cellules présentes dans l'air ambiant. Vous pouvez faire ça, ou aussi assumer le fait qu'en temps qu'être vivant, vous êtes acteur dans une certaine chaine alimentaire, ou vous tuez à votre profit, par plaisir, ou par mépris...Ouuu les vilains !

Personnellement, j'ai pris le parti d'écraser des fourmis quand je marche dans l'herbe, de bouffer des veaux morts, esclaves de nos appétits en hormones, ou encore de faire un génocide de spermatozoïde étouffés dans un kleenex, à chaque branlette...Vous faites pareil, sauf si vous ne sortez pas de chez vous, êtes végétariens (dans ce cas là, vous ne tuez que des plantes), ou n'avez pas de rapports sexuels...

Après, quand on sait ça, on n'est pas obligé d'exagérer dans ce mode non plus, comme le prône notre beau système néolibéral. Il est tout à fait possible de s'accorder ensemble, à commencer par s'accorder avec soit même, puis dans un groupe, ou une société entière, sur des modes d’existence moins cruels, envers notre environnement et aussi entre nous, êtres humains. On peut tout à fais faire cela sans se voiler la face sur nos bas instincts, car quoi qu'on en dise, nous restons des animaux...La différence avec les singes, c'est qu'on est plus au sommet de la chaine alimentaire et que de ce fait, nous avons plus de pouvoir sur l'ensemble des autres espèces...Sinon, ça serait les singes qui mettraient les hommes dans un zoo (planète des singes...On a les référencées qu'on peut...).

Je vous encourage à lutter pour un monde plus juste, à renverser l'ordre des choses établies, qui a amené le monde à trouver l'esclavagisme normal, à condition qu'on ne l'appelle pas comme ça. Appelez un chat, un chat et vous vous ferez une meilleure idée de ce qu'est un chat...Du moins, c'est un début.

13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 23:27

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Sur le sujet : Bonne année bande de cons !

 

 

Je t'aime qui veut dire
que tu vas bien pouvoir me servir à quelque chose...

Dans un monde d'égoïstes ou les uns assument et les autres se mentent,
y en a t-il un pour rattraper l'autre ?

Des deux solutions, mieux vaut peut-être la franche, car l'autre discrédite la morale alors que la première n'est qu'une simple confirmation de la connerie

Amis condescendants, se descendant entre amis, vous restez des connards admirables d'une fourberie tellement dissimulée, qu'elle se dissimule même à vous même. Princes des hécatombes, singes des violons moribondes, vous trahissez les espoirs que vous invoquez, sans même vous en rendre compte. En d'autres termes, je reste admiratif devant cette capacité à vous arrangez de vos principes publicitaires, pour vivre finalement comme des connards assumés, cibles de vos critiques les plus acerbes.

Un peu d'humilité que diable ! Vous êtes des êtres humains et vous continuerez à polluer la terre rien qu'en vivant dessus, parce que vous faites partie de la race humaine, qui par sa nature transforme, domine, ne pense qu'à sa gueule et pue...

Quand viendra le temps de la domination des renards, les choses ne seront pas plus sympa, le monde sera toujours aussi cruel, mais au moins, il sera moins faux cul.

 

20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 14:03

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Spécial artiste à la con : Changer. Comment ?

 

 

Nous avons donc ici de la création. La création suppose faire quelque chose de nouveau, qui vienne de soit même, de nous. Quelque chose de nouveau peut se faire en partant de choses anciennes, de références ( Références révérences   ), ou de choses nouvelles, crées spécialement pour l'occasion. Selon la définition du mot dans le dictionnaire, la création est l'acte de créer. La création peut-être une œuvre, un concept, un modèle crée. Voici les synonymes de création : conception, constitution, élaboration, enfantement, fabrication, fondation, genèse, innovation, instauration, institution, naissance, production.  Il s'agira donc de faire tout cela pour créer. Il faudra faire naître notre projet commun, en poser les fondations, l'élaborer, le conceptualiser, le fabriquer, le produire. Il s'agit donc dans ce cas, d'instaurer autre chose, une alternative rationnelle aux institutions dominant les modèles communs actuellement en place. Ceci n'a de raison d'être que si cela représente une innovation face à un système que l'on critique, auquel on opposera notre création par l'instauration de ces potentielles alternatives.

Un renversement, soit une chose qui se trouve dans un sens et que l'on met dans un autre sens, que l'on met à l'envers, que l'on perçoit avec une autre perspective, une autre vision  ( http://gustavson.over-blog.com/article-l-hologramme-65330133.html  ). Créer les conditions d'un renversement signifie faire bouger les choses, pour que les choses tanguent, jusqu'au point ou elles se renversent. Il faut donc créer les conditions pour que bougent les choses. Si un verre est sur une table et qu'on veut le renverser, on crée les conditions pour que la table bouge, afin de renverser le verre qui se trouve dessus. On trouve les forces nécessaires, les moyens de dégager la table de ce qui la bloque, pour la faire trembler sur ses bases. Admettons alors que le verre se renverse...Pourquoi ? Pour faire du bruit, pour faire une flaque sur la table, pour hydrater le bois de la table, juste pour faire chier ? Finalement toutes ses raisons sont bonnes, ce qu'on voulait, c'est renverser ce putain de verre en faisant bouger cette putain de table. Une fois que c'est fait, on est content. Après, on peut aussi trouver une utilité rationnelle à tout cela. On pourrait se dire que le fait de renverser ce verre pourrait faire couler de l'eau de la table, pour que les petites moisissures et cafards du dessous puissent en profiter. Peut-être sont-ce t-ils le peuple, la table le pouvoir, le verre les dominants et l'eau à l'intérieur la richesse convoité de tous, accaparée par quelques uns, ceux des dessus de table, des hautes hiérarchies, qui sont installer sur une table qui tien sur des bases posées sur des restes de cafards et petites moisissures...

Créer les conditions d'un renversement généralisé de l'ordre établit. Donc la table est en ordre et il y a peut-être plusieurs verres dessus. Il y a peut-être aussi plusieurs tables, que l'on s'amuserait à faire bouger en même temps ou l'une après l'autre, pour que toutes bougent au final. N'est pas renversement généralisé qui veut ! Généralisé veut dire global, l'inverse de spécialisé, concept qui plait tant à nos amis néolibéraux férus du "diviser pour mieux régner...". On se veut donc ici généralistes, puisque nous aspirons à un renversement généralisé. L'ordre établit, c'est un ordonnancement qui est en court et que l'on voudrait stopper. Des règles sont établies par les détenteurs de pouvoirs. Ces règles crées un ordre établi par ceux qui établissent les règles, dominants des masses grâce à la légitimité qu'elles leur accorde. Cette légitimité s'inscrit dans le temps, devient une tradition, une habitude, une fatalité...C'est comme ça, comme on dit, ça a toujours exister, l'esclavagisme, la manipulation des masses, leur accord tacite matérialisé par leur passivité...Mais les choses changent, les cycles se terminent, les dominations ont une fin, ça aussi, pour l'instant, ça a toujours été comme ça dans l'histoire. Hélas, une nouvelle domination a toujours remplacée l'ancienne...Cela aussi pourrait changer, tout pourrait changer en fait, à condition des créer les conditions d'un renversement généralisé de l'ordre établi. Mais il s'agira de créer ses conditions en réfléchissant à l'après, pour ne pas commettre les mêmes méfaits, que cela que commettent ceux l'on critique dans le système dominant actuel. Tirer des leçons du passé, s'inspirer de ce qui est bien, mauvais, créer de nouvelles choses, de nouveaux paradigmes, voire au delà des murs de types de réflexion à avoir, que l'on a dressé devant nous, avoir une vision plus large que celle limitée par les œillères qu'il est si commode de garder pour vivre mieux ici...Tout ceci doit se faire maintenant, doit se faire individuellement et collectivement, doit se penser, se débattre, pour mieux agir demain et ne pas être aussi con que nos prédécesseurs.

10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 22:33

Gustavson Aphone

 

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Pseudo liberté

La peur ne mène à rien

Les boites de haricots de nuit

 

Ici, vous êtes tous conformes, passifs, assis sur votre chaise, bien à votre place, à attendre de voire ce qui va se passer devant vous. Alors, dans ce spectacle de marionnettes, je serais le rebelle, celui qui agit, celui qui s'est levé de son siège pour sortir de la passivité qui l'a amené si longtemps à rester assis avec vous. Ce temps fut long et j'en traine quelques escarres derrière moi, à tel point que je me conforme moi aussi dans une sorte de rôle de râleur d'opposition, crée par le même système qui fait que vous ne quittez pas vos places.

Mais vous êtes assis là et vous pourriez être ailleurs. Vous pourriez être devant votre téléviseur à regarder Michel Drucker qui a invité Guillaume Canet pour la troisième fois de l'année, ou devant Harry Roselmack, étendard de toute la rédaction du JT de TF1, étendard de la force obscure qui nous amène à passer la plupart de nos soirées assis, à regarder notre vie se dérouler devant nos yeux, trop crevé par une journée arrassante au travail pour avoir l'envie, ou l'idée de faire autre chose...

Non, aujourd'hui, vous avez décidé de vous libérer de votre téléviseur, du repas des enfants qui doivent se coucher tôt, parce qu'il y a école le lendemain, pour les habituer à des journées de travail de 35h et plus, plus tard...Ce soir, vous avez décidez de sortir de tout ça, de vous détendre, de faire autre chose...Vous avez donc choisi d'aller ailleurs...Mais pourquoi ici ?

Vous aviez l'embarra du choix, des choses à faire...Notre monde consommatoire et consumant en regorge à foison... Un ciné, téléviseur public ? Des courses à faire, un peu de shopping ? Une soirée en boite pour réécouter la soupe des bandes FM qu'on nous a déjà servi toute la journée...? Vous auriez pu aller au resto, pour manger en plus cher ce que vous auriez pu vous préparer chez vous ? Non, vous avez choisis d'être ici, comme j'ai choisis d'être là.

Quelles sont vos raison ? Quelles sont les miennes ? Sont-ce les mêmes ?

Tout ça pourrait très bien être du hasard...

Au final, le résultat est bien le même, on est tous là, vous qui lisez, moi qui vous écrit. Vous allez peut-être partir de suite, ou bien vous allez rester. Vous allez peut-être aimer vous poser toutes ces questions chiantes avec moi, ou vous allez vous faire chier le temps de rester avec moi et de vous rendre compte que vous n'êtes pas obligé de perdre votre temps en lisant ces conneries.

Et si vous étiez venu lire quelque chose qui ne parle que de vous ? Et si je n'étais qu'une excuse pour que vous puissiez vous poser des questions sur ce que vous vivez ? Je serais alors une sorte de miroir qui vous renverrait votre reflet. Après tout, je suis comme vous, deux bras, deux jambes, un nez. Je mange et plus tard, je chie ce que je mange, mais j'en garde un peu pour alimenter ma stupidité et avoir assez de force au bout des doigts, pour vous transmettre mes questionnements...

Vous êtes conformistes, je le suis aussi certainement, à n'en pas douter. Nous le sommes à des degrés divers et le fait de savoir qui l'est plus et qui l'est moins, pourrait être utile si l'on s'amusait à faire un concours du plus gros conformiste. Ça serait chouette, on pourrait même faire gagner un gros lot, genre une journée avec Guillaume Canet, pour apprendre à mieux sublimer son conformisme, comme lui...Mais si comme moi, vous trouvez cela absurde et dénué d’intérêt, on va plutôt se demander qu'est-ce qu'on fou ici, à quoi rime nos existances, si elles doivent rimer à quelque chose, si on aime vraiment nos vie, si on a l’impression de les vivre nous mêmes, de faire nos propres choix...

A l'intérieur du conformisme, on fait des choix pour nous et nous suivons, en regardant le spectacle, assis sur nos chaises. Ce que la belle histoire ne nous dit pas, c'est qu'on peut se lever, aller sur scène et foutre un beau bordel. On peut avoir les motivation que l'on veut, changer les choses ou foutre un beau bordel...Mais on ne sera jamais plus nous même, qu'en vivant nos vies nous même, sans avoir le cul collé à une putain de chaise.

29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 00:34

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LA FRANCE A PEUR...

C'est la crise !

Nous ne sommes pas maîtres de la situation

 

La peur ne mène à rien et pourtant, même quand on le sait, il arrive qu'on se laisse guider par elle. Le tout est ici, de s'en rendre compte rapidement, de s'en rendre compte à temps, de s'en rendre compte un jour...

Il arrive en ce bas monde, même si le fonctionnement de ce dernier est loin d'être fait pour ça, que l'on puisse lâcher prise, faire confiance. Le faire est oublier l'idée d'une appréhension possible, d'un abandon probable...Le faire est simplement vivre en profitant des bienfaits que la vie nous apporte et en faisant profiter des conséquences de ces bienfaits sur nous, aux autres...

La peur ne mène à rien, si ce n'est aux choses dont on a peur. Ironie du sort, c'est donc à trop avoir peur, que l'on se dirige tout droit vers ce que l'on craint. Ici, on ne se protège pas, on se détruit. La peur n'est pas une protection, elle n'est pas un mur, un bouclier...C'est juste une angoisse, qui nous fait paniquer, qui nous fait nous planquer derrière le premier mur venu. Ainsi acculé, ce que l'on craint n'aura aucune peine à venir nous encercler là, pour mieux nous bouffer. Quand on a peur du loup, on se construit une maison en brique, comme dans les trois petits cochons. Ici, les murs sont solides et le loup ne peut pas nous atteindre...Mais si le loup arrive à entrer, nous ne pourrons pas nous enfuir et on se fera bouffer tout cru, à l'endroit ou l'on se croyait en sécurité..Ironie du sort...

Avoir peur est se laisser guider par des mauvaises pensées irrationnelles, des penses néfastes, nuisibles, qui ne nous servent à rien. La peur est, comme dans l'exemple de la maison, un enfermement dans ses angoisses, la vie, elle, est ailleurs... La peur ne fait pas vivre, elle retient dans uns sclérose qui, à trop empêcher de prendre des risques, ne nous en fait en prendre aucun de pouvoir vivre vraiment...

28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 22:07

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Les boites de haricots de nuit

Boite de nuit

Le temps d'avoir le temps

Subjectives notions

 

Quand on est jeune, on est jeune, alors on fait ses expériences, on apprend sur le tas. Parfois, on prend de mauvaises décisions et c'est bien normal, vu qu'on fait ses expériences de la vie...de la vie ou l'on fait ses propres choix, du moins le croit-on, jusqu'à ce qu'on se rende compte que souvent on se conforme à des choses que la vie civile attend de nous... Il est rare de réussir à la première expérience, nos amis scientifiques le savent bien, alors quand on est jeune et qu'on fait ses expériences, on se trompe souvent et c'est la vie.

Lorsque l'on se rend compte que parfois, on a pris de mauvaises décisions, on les a déjà prises, ces décisions, souvent il y a bien longtemps et on en subit déjà les conséquences. L'ironie du sort veut que ce sont souvent ces conséquences de nos décisions, qui nous font prendre conscience de l'absurdité des ces décisions dites. On ne peut alors pas revenir en arrière et il faut faire avec...

Heureusement pour nous, même de ces mauvaises décisions peuvent découler des évènements merveilleux, parce que tout n'est jamais tout blanc ou tout noire. Les mauvaises décisions ne sont alors plus mauvaises, comme on pourrait le penser de prime abord, elles sont des évidences, elles sont en nous, elles sont nos vies. Comme on est humain, alors on se trompe, se tromper, c'est nous et tirer quelque chose de bon d'une connerie, c'est nous aussi. Tirer des leçons pour se sublimer, c'est également nous, hélas, ce genre de nous est un peu trop rare par les temps qui courent...

Quand on est jeune, on accepte bien des choses que l'on accepterai plus avec plus d'expérience, plus d'assurance, plus de confiance en soit. Un jour, on se rend compte que l'on vaut mieux que la vie de beauf vers laquelle nous étions non-naturellement, mais civilisationnellement mené...

Tout ça, toutes ces expériences, toutes ces conneries de jeunesse, toutes ces acceptations, ces soumissions absurdes, ont fait de nous ce que nous sommes devenus. Si elles nous ont fait changer, c'est qu'elles auront servi à quelque chose. Le seul fait d'évoquer son passé, de l'analyser, de voire ce qui va, ce qui ne va pas, d'analyser ce que l'on veut continuer, là ou l'on veut changer, fait que nos expériences nous enrichissent. Hélas, c'est loin d'être le cas pour tout le monde et je ne jette ici la pierre à personne. Certaines mauvaises expériences peuvent difficilement être surmontées. Certains esprits étroits peuvent difficilement avoir les capacités d'analyses sur eux même, pour bien comprendre ce qui leur est arrivé et qui leur arrivera inlassablement jusqu'à ce qu'ils finissent par comprendre les raisons pour lesquelles ces choses arrivent...Bref, ils pataugeront toujours dans la même gadoue qu'ils subissent et qu'ils créent.

Il faut que jeunesse se passe, il faut en garder le bon et en tirer les expériences qui nous rendent moins con...On peut rester jeune longtemps, si c'est pour rester idéaliste, je vote pour, si c'est pour faire perpétuellement les mêmes conneries, je leur souhaite au moins d'aimer ça....

 

Alors, qui suis-je pour définir quelles sont les erreurs et quelles sont les raisons ? Personne, chacun définira bien les choses comme il le souhaite. Voici mon avis du moment, j'aurais peut-être changé demain, en tirant des leçons des conneries que j'aurais écrites, qui sait ?

22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 00:16

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Nous ne sommes pas maîtres de la situation

Subjectives notions

Vous êtes inscrits !

 

"Quand je serais grand, je voudrais bien pouvoir ralentir le temps, comme ça j'aurais toujours le temps de prendre le temps..."
Voici une phrase d'enfant, qui a bien plus de sens que bien des conneries d'adultes que l'on entend à longueur de journée, au taf, dans la rue, à la télé...

Avoir le temps d'avoir le temps...Est-ce que ce temps se prend, est-ce qu'il s'attribue, est-ce que la notion de prendre le temps d'avoir le temps, n'est-elle qu'une idée non réalisable dans notre monde productif actuel ? Est-ce que cette notion ne peut qu'être une idée d'enfant, non pollué par les normes civilisationnelles, qui le prendront de plus en plus, à mesure qu'il avance en âge ?

Aller vite, toujours plus vite, pour évoluer dans un monde de stressé, de manière aussi stressé que les autres stressés, pour ne pas dénaturer le décor...Un monde stressant, entouré de connards frustrés par le peu de temps qu'ils ont pour faire des choses peu intéressantes. Mieux vaut en ce bas monde, aller vite pour suivre le troupeau, que l'on fouette pour qu'il marche en cadence...Il vaut mieux aller vite, aller au plus pressé, pour ne pas savoir ou suivre nous mène.

Prendre le temps permet de réfléchir et la réflexion n'est pas l'amie de l'esclavagisme, c'est bien connu . Alors conformons nous dans la vitesse à laquelle on nous conforme et ne prenons plus le temps de penser...Si c'est ce que l'on veut de nous...

Parfois, la vérité sort de la bouche des enfants, parce qu'ils n'ont pas encore ingéré assez de conneries pour être aussi cons que nous, les bienheureux...Naïfs les enfants ? Peut-être...Ils ne sont que des enfants après tout. Ceci leur donne une bonne raison d'être crédule, d'écouter les adultes. Oui, mais les adultes alors, on t-ils de bonnes raisons d'être si crédule avec le système ? Ou bien sont-ils infantilisés par celui-ci, comme s'ils étaient des enfants. Il y aurait alors des enfants qui apprennent aux enfants à être des enfants...Légèrement absurde tout cela !

Prenons alors le temps , quand nous le pouvons, pour faire autre chose que ce à quoi on nous a assigné, un peu comme si on était des sales gosses. Prenons le temps de prendre un peu de recul sur nous même, sur ce qui nous entoure. Prenons le temps, parce qu'il est là et qu'il passe devant nos yeux, sans qu'on n'en profite vraiment. Le temps est là et ne demande qu'à être pris, alors prenons le !

19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 15:31

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Nous ne sommes pas maîtres de la situation

Ôde à la sécurité

 

Une inscription, tien, une inscription...Inscription vaut mieux que deux tu l'auras, comme on dit...Et pourtant. S'il y a une inscription, c'est bien qu'il y en a d'autres, vu qu'on inscrit bien à quelque chose ou d'autres gens sont inscrits. On peut s'inscrire dans le temps, l'espace..On s'inscrit pour se marquer dans une communauté, se démarquer de ceux qui ne seraient pas inscrits.

On entre alors dans l'enclos, dans la famille...On se sent faire parti d'un groupe, protégé de ses frontières. On se trouve alors dans le groupe des inscrits. On est fier d'y être enfin arrivé..Que de chemin parcouru pour s'inscrire. Il a fallu passer des épreuves, des étapes, remplir des dossiers tous plus soporifiques les uns que les autres..Tout ça pour correspondre aux bons critères d'acceptation d'un groupe qui accèpte en inscrivant, mais qui peut tout aussi bien refuser une inscription. Alors calibrez vous bien jeunes gens, sinon vous finirez comme des ratés, inscrits à rien !

Moi, je me suis posé là et j'ai décidé de ne pas m'inscrire..Pire, alors que rien ne m'en donne le droit, qu'aucun groupe ou institution ne m'en donne la légitimité, j'ai décidé de vous inscrire à rien, parce que s'inscrire est parfois aussi con que de se faire un tatouage.

Nous vivons dans un monde ou l'on se définit parfois trop par ses principes d'appartenance et trop peu par nous même, notre intime, notre psychologie propre, notre cheminement personnel, qui n'est jamais exactement celui des autres ou d'un groupe.

J'ai décidé de vous inscrire parce que si c'est moi qui m'en accorde l'autorité tout seul, ça ne sera pas moins absurde qu'un autre qui aura l'approbation d'un certain nombre pour le faire. La différence, c'est que chez moi, c'est une inscription sans critères de sélection, vous n'aurez même pas besoin de vous déplacer. Vous êtes inscrits d'avance, d'office, même si vous ne le voulez pas.

Le jour ou tout le monde sera inscrit, personne ne le sera, parce que l'inscription n'aura plus de valeur. Elle ne marquera plus la différence entre les inscrits et les non inscrits. Ceci me convient très bien et vous ?

Chez moi, vous êtes tous inscrit, cette inscription n'a aucune valeur parce que les inscriptions n'ont aucune valeur, même les autres, mêmes les vôtres, même celles ou vous êtes, ou que vous souhaitez ardemment effectuer. Les inscriptions, les appartenances, n'ont de valeur que si on veut bien leur en donner. J'ai décidé de ne leur accorder aucune valeur autre que le fait de les marquer du sceau de l'absurdité sociétale parfois obligatoire, en ces temps de peur et de volonté de protection de nos normes esclavagisantes.

Alors je vous souhaite à tous de bonne inscription et si vous vous sentez seul, sachez que vous êtes inscrits à rien chez moi, c'est à dire partout et nulle part...

8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 10:44

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Les pigeons voyageurs, ou la lutte des classes internationale.

Nous nous sommes tous trouvés...

 

Tien une situation ! Vous savez, une situation, un espèce d'endroit clair, une clairière, un machin plat avec des branches qui dépassent et que l'on coupe fréquemment pour que l'endroit reste claire. Comme ça, c'est joli, on voit mieux son univers plat. Pas de surprises alors, si un écureuil passe, on ne le ratera pas..Ou un renard, on ne sait jamais...

De sa clairière, on pourra s'amuser à compter les rondins de bois au sol, ou les joggeurs qui passent les dimanches matins pour digérer leurs samedis tristes à se coucher tôt. On pensera peut-être que l'on verra tout, tel une tour de contrôle qui éclairerai de sa lampe lumineuse tout intrus à se paysage normé...Mais parfois, il arrive que quelques spectateurs, dont on avait pas trop pris garde, regardent le spectacle, planqués entre un banc et deux limaces géantes, ça peut arriver...Rien de grave puisque l'on maîtrise la situation. C'est bien ça non, on maîtrise la situation, rassurez moi, on la maîtrise ? On fait ce qu'on veut faire, ce qu'on avait prévu de faire, on ne fait pas autre chose ? Mais si l'on ne respecte pas ses plans, est-ce qu'on se respecte soit même ?...Ou bien alors, ce sont peut-être nos propres plans qui ne nous ont pas respectés ? Des plans, des projets, des clairières plates, que l'on aurait passé du temps à aménager nous mêmes, pour nous rendre compte ensuite qu'elles allaient à l'encontre de nos besoins instinctifs. Nos besoin de trainer dans l'univers des limaces géantes, des limaces gênantes...

C'est marrant tout ça, paradoxal aussi. On ne comprend pas trop ce qu'on fait alors, on a comme l'impression que nous ne décidons pas nous même ce que nous faisons, mais nous le faisons et on aime ça. Pourquoi ? Aurait-on jugé nos vies selon des valeurs qui n'y correspondraient pas finalement, des valeurs changeantes ? Aurait-on envie de vacances ? Besoin de vacances ? De changer d'air ?

 Et puis les vacances, qui a décidé pour nous que ça ne durerait pas ? Je voudrais vivre en vacances, parce que j'aime ça, les vacances ! On me répondra surement que la vie c'est pas ça. La vie, c'est pas les vacances. La vie c'est travailler pour subvenir ses besoins et à ceux de la société. La vie, c'est travailler pour gagner et mériter sa place dans un monde dont tout le monde profite. C'est bien ça non ? Dont tout le monde profite...Sauf peut-être ceux qui en profitent moins...Disons qu'ils ont du être moins méritant alors...Du coups en pensant à tout ça, on se dit que la vie se doit d'être un truc chiant alors. Parfois, on nous accorde un moment plus sympa, que l'on arrive souvent, par déformation culturelle, à transformer quand même en un truc chiant..Ça s'appelle les vacances.

Nous ne sommes pas maîtres de la situation, parce que nous ne somme maîtres de rien. On ne se maîtrise même pas nous même ! Je peux dire que je veux faire des truc, vivre comme ci ou comme ça et le lendemain, faire tout le contraire. Alors on se sent con, mais c'est peut-être ça le vie, être con. Con par rapport à des valeurs que l'on aurait pas choisit nous même. Con par rapport à la tête de quelqu'un d'autre, avec laquelle on nous avait appris à penser jusqu'alors.

Quand on pense que l'on est maître de la situation, on oubli que les maîtres et les situations, ne peuvent qu'être provisoire. Penser le contraire revient à croire que l'on peut figer les nuages et les ensoleillements à certains endroits du ciel, sans que jamais ils ne bougent. Mais il restera toujours ce putain de vent et quand il ne sera plus là, nous non plus. Alors, on est bien obligé de faire avec.

19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 13:17

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La société attend de toi ! Comme le dirait le petit Nicolas "le mot devoir existe, il n'y a pas que le mot droit qui existe !"
Lorsque tu es exécutant, tu dois bien exécuter. Lorsque tu es exécuteur, tu dois bien exécuter. Les petites mains fabriqueront, fabriqueront comme on leur dit et obéiront bien sagement, sans faire de vague, à l'exécutif. L'éxécutif alors fera exécuter et exécutera ceux parmi les exécutants, qui n'ont pas obéi sagement. Les vagues sont de trop sur la belle carte postale vitrine d'un lac calme, d'un paysage orthonormé, ordonné par ceux qui prennent les décisions, pour que d'autres les exécutent à leur place. 

L'exécuteur qui n'exécute pas comme on lui a dit d'exécuter, finira rapidement exclu du monde de l'exemplarité stakhanoviste, modèle dominant exprimé par la majorité des inconscients qui exécutent sagement comme on leur dit. Cette existence est une exécution de l'esprit critique, extermination du libre arbitre, esclavage consenti sans comprendre ce qu'il est vraiment.  Un monde ou les définition ne seront pas faites par nous, mais pour nous accommoder à l'exécution des tâches auxquelles on nous a assigné. S'en extirper parait bien peu commode quand on pourrait vivre tellement plus heureux dans le confort sédentaire encloisonné, que l'on a construit pour nous dans cette carte postale, d'un lac calme devant une montagne, derrière laquelle est caché tout ce qu'on nous cache. Il est peu aisé d'aller gravir une montagne de merde, alors qu'on peut si facilement rester noyé dans un lac de passivité, de placidité... Du formol en veut tu en voilà, jusqu'à ce que nous soyons désinfecté des affections à nos libertés d'opinion.

Alors nous exécuterons et les exécuteurs nous donneront quelques bons points, feront des classements avec nous, en mettront dans les tiroirs du haut, en mettront dans les tirroirs du bas, accompagnés de quelques insectes rampant qui nous chieront à la gueule pour nous remercier d'être là. Et dans chaque tiroirs, les uns marcheront sur la gueule des autres pour tenter d'atteindre le tiroir supérieur et tous se feront la guerre, sans penser que s'il se mettaient ensemble à pousser la cloison du tiroir, ils pourraient peut-être aller vivre ailleurs que dans une foutu commode. A moins que vous considérez peut-être que votre place est là, à côté des slips propres dont les seuls projets futurs sont de devenir des slips sales. Dans ce cas, je vous souhaite une agréable vie de slip.

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