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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 18:31

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ARTICLES SUR LE SUJET EN LIEN :

Gravitation

Masque

Une inconnue

Le deuil

 

La révolte des bacs à fleurs, c'est l'insurrection des ordonnés contre les absurdes dérangés, poussant n'importe ou et foutant le bordel dans le bon ordonnancement des cailloux.

La révolte des bacs à fleurs, c'est la pensée inquisitrice disant que si l'on est une fleur dont la longueur des racines est normée par un bac, toutes les autres fleurs se doivent d'être calibrées de même.

Alors à chacun son bac, mais toutes doivent en avoir un, si l'on veut que les moutons pistiliques soient bien gardés et que la pollinisation aille ou on lu dit.

On fabriquera des champs d'apiculture géants, juste à côté des champs de bacs à fleurs et tout se déroulera comme prévu, de façon prévisible, nous verrons le grand spectacle du contrôle futile créant le sinistre livide...

16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 20:37

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L'espérance est passée
laissant place à la chute
tant de choses convoitées
au son des notes de flûte
n'ayant su qu'enjouer
l'aveugle en demande d'âme
déchirée devant lui
changeant mensonges en drame

La chute est vraie et les histoires sont fausses
même si le pipeau en fut si agréable
lui n'est que bois troué qui se gausse
dans l'égo des joueurs aimant tant qu'on les flatte

Longtemps alors je t'ai regardé
me souffler dessus avec ta paille
spectateur du rôle dont je fut le jouet
sans jamais l'occasion d'en apprécier les failles

Puis, lorsque le soupçon m'atteint
sentant inconsciemment approcher la tromperie
je me suis entêté à voyager plus loin
sur le chemin puant issu de ta vraie vie

Mais les murs là posés, cloison infranchissable
que tu m'as imposé perpétuant tes fables
m'ont révélé enfin, que je ne savais pas
qui tu étais vraiment, ne le permettant pas

Jeune candide que je suis, à croire une inconnue
qui se foutait de ma gueule, comme la première venue
ne servant que d'objet à flatter son égo
j'ai retrouvé le mien planté sous ses sabots

La fuyante, elle à fuit et c'est tant mieux pour elle
elle ne peut que courir, elle s'est brûlé les ailes
à trop vouloir briller, elle a omis le jour
et son intense clarté, révélant les vautours

Le phare éclaire la nuit, dans le jour n'est que pierre
vestige de sa vrai vie, création d'ignorance
inconscience sublimée, que le leur de l'absence
de toute vérité, dont on attend plus guère.

16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 18:09

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Autres poésie en lien :

Gravitation

Masque

La marche des nerfs

 

On en vient
mais on en part
ce monde nous quitte
nous laisse agar
un temps seulement
le deuil se fait
tristesse se sent
et manque parait
mais la nature a fait son œuvre
en principe d'inégalité
son temps, à chacun de le faire seul
et jamais pour la même durée
les jeunes qui partent avant les vieux
et quand parfois c'est bien l'inverse
on se dit bien que ça vaut mieux
que nos parents n'aient pas cette peine

Alors il faut bien consentir
qu'un jour il faudra voire partir
ceux que l'on avait toujours vu
et qu'un jour on ne verra plus

Le passé sera dans nos têtes
et l'avenir sera devant nous
mon tour viendra bientôt peut-être
quand ma vie en verra son bout.

9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 15:16

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Autres poésies :

La cinquième roue du carosse

Fleurs bleues

Des champs, des villages et des montagnes..

 

Texte tiré d'une poésie d'Antoine Gassmann :

Tous corps solide ou liquide jeté au vent, subit le poid de sa pesanteur et de la pression atmosphérique, le poids de sa lourdeur et le mouvement de ce qui l'environne. Les corps subiront cela, pour finalement finir à terre, terre d'où ils sont venus...

Tout corps solide jeté à l'eau, tombe dans la masse liquide, jusqu'à en atteindre le fond, plus ample et solide que lui, qui arrête la course de ce qui ne peut le traverser.

Mais tout corps jeté dans un liquide subit une poussée du bas vers le haut, qui ralentit sa chute, mais ne l'empêche pas. Mieux vaut-il se noyer alors, pour rendre sa mort plus douce, pour que l'impacte du fond soit moins brutale, moins traumatisante ?

Tout corps liquide ayant subit une forte chaleur s'évapore dans l'air et forme un nuage rempli de poussières, qui au contact d'un autre nuage, fait tomber la pluie.

Faut-il alors que le calme règne sur les eaux, sans corps solide pour les traverser, pour que les sueurs froides ne fassent pas disparaître ce qui adoucis nos angoisses, jusqu'à ce qu'elles rencontrent les angoisses de quelqu'un d'autre. Les larmes couleront alors et atteindront finalement le fond, tout aussi brutalement qu'un corps solide qui tombe sans eau. La différence ici, est que tout corps liquide tombant de l'air vers la terre, s'infiltre en profondeur et forme des nappes phréatiques qui fertilisent la terre.

Alors tout ce manège parait avoir une raison d'être, puisque sans ça la gravitation ne ferait tomber que des pierres mornes sur une terre sèche...

9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 10:27

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Autres poèmes :

Hier soir, à la télé

Chute de reins

La marche des nerfs

 

J'ai le masque de la douleur, 
le masque de la tristesse
et je me cache
derrière ce voile de connerie
qui s’enlace autour de ma tête
 et rassure mes vis à vis
du moins je le crois
du moins je le vois
derrière mon voile de connerie
qui me dit de la merde

alors suis-je con ?
peut-être
trompé ?
surement
et je me ment à moi même
je ment aux autres
et je suis faux avec tous
comme mis en scène par ma stupidité

Mais bas les masques
qui me voilent de ma connerie masquée
Zorro des temps honteux
et je vais et viens à ma guise
grimacer pour qu'on ne sache pas qui je suis
mais je le suis, ridicule
je le suis, ce fascicule de moi même
qui encule tout le monde, une fois qu'ils ont vu
à quoi ressemblait vraiment la chambre d’hôtel
autel des croyances absurdes
espérant que se tromper
est la seule chose possible
que le visible n'est que risible
dans la tentative veine, de se faire un chemin
dans un monde qui ne laisse que sillons
disposés pour sa perte

Alors devrions nous nous monter ?
Nous montrer maintenant
quitte à ce que l'on nous devine nettement ?
Quel risque y prendrions nous
nous en sommes déjà là
désespérés, désespérants
errant dans un rôle permanent
nous vautrant dans ce que l'on croit
et oubliant ce que l'on est vraiment
alors cramez vos masques
et pourquoi pas vos gueules avec
puisqu'elles semblent ne pas vous convenir
jetez vos masques, vos identités obsolètes
et laissez faire le temps qui s’arrangera
de vous faire belle sculptures
et autres condiments, qui changeront votre image
mais il faudra être patient...

1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 21:27

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Autres poésies :

Passions communes

Sinistrose d'appartement

La marche des nerfs

Ivre de mort

 

Chute de rein et ta pisse qui s'en va
ton organe qui s'étend ne tombera pas plus bas
tu te trimbale tes valoches
comme de vulgaires sacoches
que tu traine sur tes flans
transportant l'excrément
que tu garde avec toi
souvenir de tes rejets
te serais tu trompé
dans ce que t'as pas trié
tu garde et vérifie
en fouillant dans la boite
si tout y est pourri
si rien ne vaut que tu le rattrape

Alors ta chute de rein, tu vas la laisser tomber
est tu bien sûre que sans elle, t'ai le courage d'exister
tu pourras bien me dire, que tu t’assois dessus
mais sans rien pour te poser, tu finira cul nul
tes réservoirs de pisse, te servent d'expérience
des leçons du passé, qui feront ta science
alors ne laisse pas ça, le "tout doit disparaître"
c'est bon pour les fuyards, qui jamais ne se connaissent

Des valises en pagaille, on doit tous s'en trainer
on en lâche quelque fois, pour se sentir léger
mais elles te servent aussi à garder tes affaires
ta chute de rein partie, tes jambes n'avanceront guère..
car parfois dans la vie, faut la tête et les jambes
tes déchets au milieux, joignent les deux ensemble
donc ne dénigre pas, même là ou passent tes merdes
elles seront toujours là, pour que tu vois ce que tu sème
 

1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 07:25

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Autres poésies :

Sinistrose d'appartement

La marche des nerfs

Ivre de mort

 

Aux confins de vos haines passionnées
et affabulatrices, c'est vous qui m'avez crée
je suis là et j’imite la sédimentation
en ajoutant ma merde, à celles de vos passions

Vocifèrent et pullulent, toutes les sombres pensées
qui s'exclamant hululent, hors des propriétés
que renfermaient vos crânes, qui s'en sont extirpés
bien dommage pour mon âme, par qui elles sont passées

Digérées et vomies, par mon corps dégouté
d'avoir transporté cela, pour mieux le rejeter
mauvaise graisse encaissée, et mon cholestérol
s'en retrouve augmenté, agit sur ma parole

Créateurs de vomis, moi simple conséquence
de vos perfides écris, et rationnelles absences
absurde est votre monde, et vous l'êtes tout autant
si seulement c'était drôle, je ne perdrais pas mon temps

A énerver l’impie, sans avoir convaincu
mais sa haine ma servi, à ce qu'elle soit bien vu
des gens sans opinions, pouvant en trouver une
constatant les passions, de la pensée commune...

16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 10:13

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Autres poésies en lien  :

Bouteille

Ecoute avant de beugler !

Au creux de la vague

 

La vermine qui s'accroche à toi

se décroche d'ailleurs et te suit

jusqu'a obtenir les faveurs de l'énergie

que tu déploie à tes dépend

pendant qu'elle boit les goutes de sang

que tu deverse dans la tranchée

du forage ou s'est inséré

l'expolitation de l'exploité

qui serre les dents, endolori

fragile machine qui s'avachi

sous les contraintes accompagnées

d'un alphabet roulant sans T

 

Un tic sur la bite

une mine de crayon

j'écris à l'encre des pustules

enflures, dégénération

et ce fut dans la nuit des escarres

ou s'accompli la transfromation

ou l'arbre en ses rêveries se pare

dans son écorce, de champignons

 

Point de tics chez les autres

en peau de cuivre, la mienne en toc

astique ici les ambitions

des parasites suceurs de fions

ici du sucre était passé

sel de l'envie des affamés

issu d'une alimentation

riche en industrie pollution

 

Les tics sur moi, raccordement

au secteur froid des boniments

ont fait mes résistances griller

transpercé d'électricité

je marche au rythme, apparat

de la vitesse qu'on veut de moi

au goute à goute, je perd mon sang

plus utile à tous mes branchements...

 

 

15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 10:35

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AUTRES POESIES EN LIEN :

Blessures sourdes...

Coquelicot

L'évidence

 

Une bouteille à la mer
qui me rempli le gosier
jeté en désespoir
de ne plus m'y voir penser
c'est pas la mer à boire
mais l'océan des méfaits
qui perçait l'arrosoir
de mes bassesses épongées

 

Englouti des chaleurs
régurgite l'acidité
de l'eau des quelques pleurs
contaminant la santé
de l'homme en sa demeure
qui cherchait a digérer
par delà l'extérieur
de la prison qu'il forgeait

Un appel au secours
sous la forme des verres passés
amenant l'espoir sourd
d'enfin le voire écouté
avant que le sel ronge
les dernières vitalités
cirrhose cherchant l'amour
ne tiendra pas la marée

23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 01:07

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ARTICLES SUR LE SUJET EN LIEN :

Blessures sourdes...

Le cycle de la digestion...

La jeunesse

 

Des retrouvailles sur le quai d'un gare

et le voyage d'avant que ça implique.

Hésitations, réminiscenses,

souvenirs et nostalgie

habitent les amoureux de l'ancien temps,

qui ont déjà vu le train passer

et restent là, inconséquents,

comme s'ils ne s'étaient pas quittés.

 

Ils restent là, les bras ballant,

se voyant las d'être absents,

à ce rendez-vous attendu,

ou les émotions ne sont pas venues...

 

Seul reste deux corps inconscients,

qui face à face, en se tenant,

savent déjà, mais ne se l'avouent,

leur voyage en arrive au bout.

 

Ils feront bien comme il faut faire

et attendront tirant leurs nerfs,

des impressions, aux certitudes,

parfois le temps rend l'attente rude...

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