Il y a de belles fleurs bleues mais il faut débrousailler, c'est un ordre donné par la hierarchie. Il y a des saules au sol et comment poussent-elles ? Si l'on débroussaille les mauvaises herbes, on ne saura jamais...
Le hasard fait pousser du beau et il faudrait l'arracher et se laisser guider par l'ennui d'un système gris, oppressant les âmes qui veulent sublimer leurs images perçues, leur imaginaire...
Des liserais sauvages, d'une belle couleur bleue-violet dans un fossé, qui sans rien en son intérieur, finirait pas se remplir de déchets. Les fleurs bleues pourraient ici, remplir autrement le trou béant de nos turpitudes.
La vie est drôle et le hasard est étrangement bien fait, j'écrivais du "fleur bleu", mis en danger dans mon univers normé et voilà que vien à moi cette histoire de fleurs bleues, mises en danger par un univers normé...Cet homme me parle de ces fleurs et j'ai compris le lien qu'elles avaient avec ma vie. Je lui est alors donné l'ordre de ne pas les couper, même si ma position hierarchique ne me le permet pas, parce que ces fleurs sont les rêves sauvages qui s'absolvent de toute contrainte sociétale concrète. Ces fleurs sont du beau dans du gris, des mauvaises herbes admirées, même de ceux qui ne reconnaissent pas aux autres, le droit à la vie dans un fossé. Elles sont le rêve abstrait qui trouve sa place au sein d'une situation concrète et ennuyeuse. Maintenant, le sens commun ne pourra plus les couper, car elles ont pris place dans mon esprit et là bas, personne ne les coupera...