Elle est morte de blessures sourdes, on ne les voyait pas, elle même n'en avait pas conscience, mais cette indifférence l'a tué. Elle est morte dans l'inconscience générale et dans sa propre inconscience d'exister. Elle avait pourtant tout ce qu'il fallait, pour évoluer ici, tout était là, pret à accueillir son énergie, mais rien n'y a fait, l'énergie n'est pas venu et elle s'est désechée sur place. Figée, flétrie, partant peu à peu en poussière dans l'air ambiant, elle reste figée, attendant de disparaître enfin. Une chose est parfois belle et c'est parfois une illusion. Une beauté éphémère qui disparait aussi tôt que l'on prend conscience qu'il faut voire plus loin que cette image qui saute aux yeux, qu'il faut voire plus loin que cette facilité visuelle qui nous conforte dans quelques certitudes, quelques évidences que l'on s'invente.
Des histoires, des belles histoires et la vérité enfin. La vérité, la seule, la vraie, linvérifiable... Alors derrière ce beau costume, se cachait un corps vide, sans énergie, sans envie. C'est cette envie qui est morte et qui l'a tué. Sans envie, pas de vie.