ASSISTANT DE COMMUNICATION

ASSISTANT DE COMMUNICATION

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Assistant de communication est un texte de Gustavson qui s'est transformé en chanson de Gustavson en solo et du groupe Pari Drakkar (avec une autre musique...). Ici, j'avoue mon amour du travail et des règles le régissant. Comme un poisson dans l'eau évoluant entre brainstorming, rapports d'activités, réunions de développement et nombres de langages fait d'abréviations seulement compréhensibles des initiés, j'étais assistant de communication, là était ma peine.

 Et ils se pavanent dans leur soit disant élitisme culturel, dans leur caste de commerçants pensant être l'élite des arnaqueurs en puissance alors qu'ils sont au mieux l'élite des poils de mon cul...J'ai évolué durant trois longues années dans ce monde merveilleux du commerce et de la communication, j'ai rédigé des articles pour lécher le cul des partenaires, j'ai vendu des assurances en respectant les objectifs de vente fixés, j'ai jalousé mes collègues qui menaient de grands stratagèmes pour me voler des clients, faire un meilleur chiffre que moi et avoir leur langue plus proche du cul du responsable que la mienne. Il y-en a même un qui a pirater le système informatique pour que les clients passent prioritairement à son bureau pour faire du chiffre.

Mais le monde marche comme ça nous dira t-on. Les règles de la communication et du commerces sont établies dans le système capitaliste et si l'on veut commercer ou communiquer, il faut être ans pitié, c'est comme ça. Moi j'attends de voir quelqu'un qui communiquera des idées alternatives en se servant de ce système, en amassant visibilité, crédibilité et puissance monétaire pour ensuite faire ce qu'il aurait voulu faire étant ni visible, ni crédible, ni puissant pour lutter contre, mais cette fois-ci, avec les moyens de lutter.

 La communication et le commerce, c'est essayer de faire son trou pour être mieux que les autres et les enculer comme les anciens plus puissants les enculaient au paravant. Chouette n'est -ce pas ! Assistant de communication, c'est le travail de bureau, c'est être un sous-fifre mettant en valeur toutes ces règles à son niveau. Ses yeux rougit par l'écran d'ordinateur, son canal carpien usé par les clapotis sur les touches du clavier et son cerveaux abruti par la parano de la concurrence et le lechage de botte quotidien. Et il peste, sur sa situation, sur ses collègues et surtout sur ses chefs. Il souri, fait des blagues de commerciaux, un rire de faut cul, garde tout en lui et n'étale sa dépression qu'une fois arrivé chez lui. Évidemment, comme c'est plus facile et plus direct, il peste sur sa chef qui elle même est une sous-fifre, victime des mêmes frustrations à son niveau.Frustrations que je prenais quotidiennement de plein fouet. C'est donc elle qui symbolisera la mienne.

Voilà l'histoire de cette chanson, un pestage intégral sur cette personne, rien de très philosophique, une description des conséquences de ce que j'écris dans cet article. Râler parfois est salutaire, ça évite souvent d'en arriver au meurtre, ça défoule et c'est déjà pas mal.