ARTICLE SUR LE SUJET EN LIEN :
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François Baroin, ministre du budget, de la fonction publique, porte parole du gouvernement, député, maire...Un exemple de carriériste politique, grand cumulard de mandats électoraux, ayant
accomplis son cursus honnorum, pour arriver au sommet de l'état, représente le modèle d'homme politique en vigueur aujourd'hui.
En ce moment la chanson, c'est qu'il faut diminuer les dépenses publiques de l'état. Pour quelle raison principale ? Parce que ces dépenses pèsent sur les plus privilégiés de la population
française, qui voudraient se détacher quelque peu de la solidarité, à laquelle ils sont obligés légalement, pour l'instant..Nos dirigeants, comme François Baroin, font partie de cette classe, de
cette caste sociale, en comprennent aussi bien les intérêts qu'ils les envisagent eux même, dans leur quotidien et de ce fait, les représentent au sein du pouvoir décisionnaire.
Alors, le gouvernement réforme pour diminuer les dépenses publiques, alléger la fiscalité des plus privilégiés du système économique, le tout en culpabilisant les bénéficiaires d'aides sociales,
qui profiteraient du travail des autres, en abusant des aides qu'ils perçoivent.
François Baroin est le digne représentant du discours politique, qui tend à faire avaler des couleuvres à une masse précarisée. On espère le vote de celle-ci avec l'aide de quelques démagogies
gutturales, leur expliquant qu'elle a tout intérêt à soutenir la minorité privilégiée sur son dos, dans son action pour que ses privilèges s'accroissent. Le principe d'un tel discours est le
suivant :
On répond d'une façon incompréhensible, aidé de quelques termes techniques qui font genre, à des questions simples, amenant normalement à des réponses claires, afin d'embrouiller l'auditeur ou le
lecteur. On fait étalage d'une connaissance sémantique non maîtrisée de cette masse à qui l'on s'adresse, dans le but de l'impressionner en la rabaissant vers l'incompétence qu'on affirme qu'elle
ai, en la matière. Ceci vise avant tout, à faire oublier la question simple et la réponse claire attendue, qui ne pourrait qu'être l'affirmation d'une certaine vérité, ce qu'on veut éviter à tout
prix.
En résumé, on ment aux gens, on les arnaque, parce que si on leur disait clairement la vérité, ils ne se laisseraient plus diriger de la même manière par cette minoritée aisée, dont les actions
ne sont motivées que par la consolidation de leurs privilèges. Par exemple, quant on suggère à François Baroin que l'abaissement de l'ISF (Impot de Solidarité sur la Fortune) donne l'impression
que le gouvernement favorise encore les plus riche, il répond évidemment que cette impression est fausse. Il nous affirme au contraire que l'allègement de l'ISF, la réforme de la fiscalité du
patrimoine et la suppression du bouclier fiscal, répond au double objectif de justice et de compétitivité. Il embrouille déjà ses auditeurs, puisque que quand on lui parle d'ISF, il répond
avec le bouclier fiscal et l'impôt sur le patrimoine. Quant-à ses objectifs..."La justice" venant de la droite, ça veut surtout dire que cela parait injuste au gouvernement, que les riches paient
trop d’impôts. "La compétitivité", ça veut dire qu'il faut que les riches obtiennent des conditions de fiscalité avantageuses, pour rester ou venir investir en France, afin de contribuer à la
croissance économique, croissance se faisant évidemment, au seul bénéfice des plus riches.
Il explique ensuite d'une manière incompréhensible des non-initiés, dans un journal lu principalement par des non-initiés, pourquoi sa réforme est juste et équilibrée. François Baroin continue
alors, à affirmer l'idéologie néolibérale, scandant qu'il est contre toute augmentation d'impôts et qu'il travaillera pour réduire encore les dépenses. Les impôts, c'est la redistribution
sociale, la solidarité légitime des plus riches envers les plus pauvres, afin que tous puissent vivre ensemble dans un même pays. Et oui, les riches sont bien, content de tirer leur richesse de
l'exploitation des plus pauvres, mais les plus pauvres ne peuvent pas que vivre des quelques miettes que les riches leur verse, donc cette solidarité est nécéssaire, aux pauvres, mais surtout aux
riches. Sinon plus de pauvres et sans pauvres, plus de riches...C'est un genre de chaîne alimentaire carnassière alimentée par le système néolibéral, mais si ce système va trop loin dans son
acharnement esclavagiste, il finira par se détruire lui même..
Quand on suggère à François Baroin d'augmenter les recettes autrement que par les impôts, notamment à l'aide de taxes bancaires ou sur les transactions boursières, il répond que c'est
impossible si cette décision n'est pas prise internationalement. Ca me rappelle les fenêtres de mon appart, elles sont en simple vitrage, ça pollue parce qu'il y a des pertes de chaleurs
conséquentes et ça m'emmerde parce qu'il fait froid l'hiver chez moi, à cause de ça. J'ai demandé à mes proprios de changer les fenêtres pour ces raisons. Il m'ont répondu qu'ils voudrait bien
(mon cul...), mais qu'ils ne pouvaient pas si l'ensemble des priopriétaires de l'immeuble ne faisaient pas de même, car cela dépareillerait l'ensemble. Mes proprios sont donc soumis aux décision
du syndic comme la France est soumise aux décisions internationales. Moi je dis plutôt que cela les arrange de ne rien faire en se cachant derrière une autorité supérieure. Mon proprio n'a pas
envie de mettre de la thune dans des fenêtres et François Baroin n'a pas envie qu'on taxe les transactions boursières, parce que lui et ses potes se font surement de la thune avec leurs actions.
Pendant ce temps, moi j'ai me caille les burnes l'hiver et le gouvernement français continue sa politique de casse des acquis sociaux...
Mais notre ami François Baroin continue en évoquant, malgré la main mise de l'international sur ses prises de décisions, les quelques leurs gouvernementaux en la matière, avec la fameuse fausse
prime de 1000 euros pour les salariés des entreprise de plus de 50 salariés, dont les dividende versées aux actionnaires augmentent chaque année depuis 3 ans. Il parle aussi du fait que le
gouvernement plancherait sur des lois en la matière, qu'il existerait des groupes de travail sur la question...Un peu de violon après la flûte, ça détend..
Pour François Baroin, il faut adapter la politique sociale, la préserver, mais la moderniser pour la rendre plus efficace. Alors, rien de tel pour amener la baisse des dépenses publiques en la
matière, que d'user de cette stratégie bien connue et fréquemment utilisée par l'UMP, d'exacerbation de la peur. La méchante dette se dresse comme une épée de Damoclès sur nos têtes. Si on est
pas sage en faisant faire des économies, en précarisant encore plus les masses, on va droit au des astre...Voyez la Grèce ou l'Espagne, ils n'ont pas écouté, vous ne voulez pas finir comme eux
quand même ! La même stratégie est utilisée pour précarser les travailleurs pauvres, en leur agitant le spectre du chômage et du RSA...
Voilà, donc François Baroin dans le journal, c'est un scotch des meilleurs foutages de gueule des néolibéraux. A consommer sans modération dans les médias en période de campagne pour les
prochaines présidentielles...