Le manque, l'attachement, les relations à distance, j'y suis indifférent, j'ai besoin de sentir à qui je parle et quelqu'un d'absent, même proche, reste absent. Une personne restant lointaine me
concerne moins, je pense aux gens proches de moi, présents, actuels, moins aux virtuels, c'est évident.
Il y a des personnes que j'apprécie, mais si je ne les côtoient pas, je les oublis, jusqu'à les revoir et c'est plaisant de revoir un ancien ami, mais c'est un ami ancien, pas actuel, absent,
présent autrefois...On peut revoir cette personne de façon ponctuelle et c'est très bien. On pourra revoir cette personne de façon régulière et elle pourra même redevenir amie, mais redevenir,
dans l'absence, pour moi, la personne ne l'est plus.
Les statuts sont des statues et je ne possède pas de statues, je ne les appréhende pas non-plus. On considère les gens, ils sont proches, puis moins proches... Les gens proches de moi, sont ceux
que je côtoient, si ça n'est pas le cas, ils s'éloignent, ne sont plus proches, ce qui ne m'empêche pas de les estimer, si estime il peut y avoir.
Être proche, ça n'est pas être bon, meilleur, avoir eu plus de bons points. C'est être dans un rapport d'affection et de confiance qui se cultive, qui à l'abandon se désagrège et c'est très bien
de mettre son jardin en jachère parfois...Il arrive qu'on ne le récupère jamais aussi fertile, c'est la vie, on ne récolte pas toujours les fruits de ce que l'on sème, l'important c'est de
semer...