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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 14:14

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Le quotidien, ça rend fou, chaque jour, on reproduit les mêmes gestes, on dit les mêmes choses en faisant les mêmes fausses politesses, les mêmes phrases, les mêmes vannes pas drôles, aux mêmes gens ennuyeux que l'on a pas choisi de côtoyer mais que l'on voit plus que les gens qu'on voudrait voire vraiment...On se lève tôt pour faire tout un tas de choses qui vont nous saouler jusqu'à tard. On rentre crevé, avec tout juste assez d'énergie pour choper la télécommande, se faire des plats cuisinés au micro-onde, puis s'écrouler de sommeil pour revivre la même journée palpitante le lendemain.

 

Alors on pense à sa vie, à ce que l'on fait, à ce que l'on est...Parfois, ce que l'on est, justement, correspond presque parfaitement à ce que l'on aurait pas voulu devenir à l'époque où l'on avait encore le temps de penser, si toute fois, cette époque a exister un jour, pour beaucoup de personnes, ça n'est hélas pas le cas et ça n'est pas de leur faute.

 

 Alors on compare, on voudrait faire autre chose, être autre chose. Sa propre existence parait être si pitoyable, qu'en la comparant à une tranche de fromage, on ne sait même pas ce qui vaudrait le mieux. C'est après ce genre de tergiversation que l'on peux imaginer être une tranche de fromage, ce qui à la vertu de faire que pendant qu'on y pense, on s'évade de son quotidien monotone...et parfois même on écrit des chansons sur ça, ce qui est le cas ici.

 

On devient cette nourriture que nôtre corps transforme chaque jour. La nourriture c'est nous et le corps est nôtre quotidien dans lequel on entre appétissant et l'on sort comme une grosse merde. Le système nous digère puis nous évacue, un genre de tout à l'égout social, c'est ragoutant...Bon appétit !

25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 14:05

ON IRA TOUS EN GERIATRIE : LA CHANSON (et son lien daily motion...)

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Après une dure vie de labeur à avoir usé muscles et tendons pour enrichir le capital, le travailleur à droit à une retraite bien méritée.. Libéré de ses chaînes quand il ne peut plus courir, il profite de ses dernières années de liberté, handicapé par une arthrose chronique et un Alzheimer qui pointe le bout de son nez...Bientôt moins autonome, ses enfants ne voulant plus s'occuper d'elle comme elle s'était occupé d'eux, la personne âgée est placée là où elle ne dérange plus, là où des spécialistes s'occupent d'elle..

 

Ah, les maisons de retraite, réceptacle de l'augmentation de l'espérance de vie permettant aux légumes de flétrir plus lentement...La vie dans celles-ci, dont la finalité est de se faire de la marge, n'est pas toujours aisée. Un employé coute cher alors on en embauche moins, logique de la globalisation économique...Les employés sont payés peu, dans des conditions précaires avec peu de reconnaissance alors, ils mettent peu de cœur à l'ouvrage. Tout ceci n'est ni de la faute des enfants qui travaillent et n'ont pas le temps, pas les compétences de s'occuper de leurs vieux infirmes, ni des employés des maisons de retraites et autres services de gériatrie qui n'ont que deux bras et ne peuvent assurer le travail que 5 personnes devraient faire pour que les choses soient faites dans les règles de l'art et surtout, dans le respect des personnes dépendantes.

 

Même la maison de retraite, l'institution, doit se plier aux règles de la concurrence du marché pour survivre, ne pas mettre la clef sous la porte et ses salariés au chômage. La société crée cela, le système économique qui la guide également et c'est aussi la faute de tous car tous acceptent ce système, d'une manière passive ou active, voulue ou subie le résultat est le même... Je fais aussi parti de ça, je suis coupable comme vous...mais je m'en rend compte, je le dénonce avec mes maigres moyens, je le publie pour partager ma frustration et j'en fait des chansons très crues parlant de déjections à tout va pour choquer l'auditoire que cet état de fait ne choque pas. Il en va de même pour d'autres sujet, là, je parle de ça, à un autre moment, je parlerai d'autre chose et peut-être que les principes resteront les mêmes. Pendant ce temps, les vieux qui nous ont permis de vivre dans l'opulence croupissent dans leur merde et on paye pour ça...

 

On le voit, on le sait et on s'en fou, la société est ingrate et rend les gens pareils. Il y a des vieux qui font les lois, il y en a d'autres qu'on ne voit pas, sous leurs draps...

25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 14:02

Des nouilles et du beurre...

Clementine, banane et haricot...

CLEMENTINE

 

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A travers des siècles de cultures diverses et variées amenant l'humanité vers le St équilibre alimentaire, de nombreux subterfuges ont permis à la civilisation de renouveler sa stupidité de génération en génération. De normes en cultures, de règles en raisons, de nombreux crétins des alpes furent nourris aux haricots. A la fois, vert, blanc, dures, mous ou encore mal cuits, ils envahirent nos jardins, les jardins de la vie. Mère nature qui nous nourrit, si elle pouvait nous l'aurait dit, le haricot plein de fibres et de vitamines est bénit. Hélas, il ne rassasie point, le haricot de ce débat, il entre et part en ne laissant que de l'eau derrière lui. Il est éphémère, conjoncturel, ne laisse que trop peu de trace pour que les suivants puissent se rendre compte de l'arnaque, refusent l'assiette qu'on leur tend....
Tout comme le choux, le haricot sait détendre notre fort intérieur pour qu'il évacue son trop plein d'animosité. Une fois vide, on ne pense plus ou l'on pense moins, du moins, pas assez pour stopper ce travail à la chaîne qui termine toujours sa course en nous. Notre estomac, chargé de végétaux et notre digestion active sont les seules activités qui nous occupent durant ce temps qui dure parfois une vie, une vie de végétarien, végétant devant un écran télé, saladier à la main...Bon appétit !!!

25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 13:30

Vivons notre belle vie comme elle se doit ou comme d'autres voudraient qu'elle soit rangée, bien dans les clous, bien ordonnée dans la froideur du surgelé bien entendu, bien attendu, bien emmerdant...Protégeons nous de belles cloisons comme nous le dit la petite fée que tu suivi un jour pour ne jamais plus la quitter, guidé durant au moins 35h par semaines ajoutées de tout ce qui peut te rester en télé, facebook et autres subterfuges alzheimerisant l'insipide. Vient avec moi contempler la peur des autres car l'autre est inconnu ou pas assez, protégeons nous en comme de la peste sait-on jamais qu'il nous donne une chance de sortir de la matrice.

 

Tourne en rond lutin besogneux, dresse des barrières entre toi et ce monde inconnu que tu ne voudrait pas voir de loin, évitant les frustration de l'envie que cela pourrait provoquer. Peuple individualiste puisque cela en arrange certains et en rassure d'autres, ne voit pas plus loin que là ou l'on te mène, fuit l'original pour t'enfermer vers la peur de ce que l'on ne peut pas contrôler. L'improvisation ne sera pas tienne, les lignes droites sont déjà tracées et les chemins sombres fermés des défections que tu a bien voulu y mettre pour en boucher l'entrée. Peuple angoissé, continue à chercher tes boucs émissaires, accuse le monde des alentours et oublie ta propre connerie standardisée, cultivée comme on cultive les valeurs du travail, de la hiérarchie, du patriotisme, de la délation, de la jalousie maladive et de l'ambition destructrice du fou qui le sera moins que toi. Continue d'avoir peur encouragé que tu es dans ce chemin là et tu sera exonéré de tout ce qui donne à la vie la peine d'être vécu.

 

Bien arrogant que je suis à me permettre de jouer dans le rôle du donneur de leçon, dépourvu de la légitimité sociale à en donner, dépourvu de l'envie de convaincre quiconque de quelque chose qui ne mérite certainement pas que l'on en soit convaincu. Cette peur de tout ce que l'on ne connais pas pour se protéger de quelque chose qui pourrait éventuellement être mauvais pour nous, nous enferme dans un monde ou l'on va à coups sure faire de la merde. Et l'on privilégie la certitude à la vie, le contrôle à l'envie. Mais ces certitudes ne sont qu'illusion et le contrôle que l'on croit avoir acquis sur son environnement est un mensonge que l'on s'évertue à croire. Rien n'est certain, tout est douteux mais ces deux sentiments existent alors pourquoi se priver de l'un de deux. Même pour choisir un chemin biscornu on a besoin de prendre une décision...Mais marcher droit sans douter, trop croire que l'on sait où l'on va, peut faire avancer plus vite mais également nous stopper tout aussi radicalement dans le gouffre de la stupidité.

 

Un peu de modération que diable ! Une bonne tambouille est meilleure lorsque l'on sait doser ses ingrédients, un peu de si, un peu de ça... Un chili composé que de haricot n'est pas un chili bordel ! La peur rend con, mais si la peur existe, c'est bien qu'elle doit servir à quelque chose, il s'agit peut-être de ne pas trop en abuser...C'est un avis, c'est subjectif et j'avais envie d'écrire ça maintenant, maintenant que c'est fait,je me sent mieux.

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