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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 12:08

Il n'y avait pas de raison qu'il en soit autrement. Dans la plus pure tradition des fils et filles de...Les professeurs et leur progéniture  suivent la grande tradition de l'immobilisme social. Ainsi, dans un monde ou l'école est un passage obligé, certains posséderont en héritage, les bons codes qui feront les bons citoyens et les bonnes situations sociales.

 

Paroles de la chanson : 

 

Une enfance bien équilibrée 
et de belles activités d'éveil
pas de journées devant la télé
et de friture plein les oreilles
soucieux de la santé de leurs gosses 
les professeurs ont des préceptes
faisant de leur progéniture
à leurs us de fervents adeptes
 
Une belle scolarité sans tâche 
et son suivit à domicile
des élèves qui jamais ne lâchent
la perche que rien n'empêche de suivre
ils feront des brillantes études
financés de leurs prédécesseurs
prenant les places qu'ont hérités
ceux qui ont bloqué l’ascenseur
 
Les enfants de profs professeurs 
suivront les traces de leurs aïeuls 
ne quittant jamais les bancs de l'école 
aveugle à tout ce qui s'en décolle
ils sauront donner des leçons 
à tous ceux qu'ils ne comprennent pas
sachant posséder la raison 
du contrôle culturel d'état
 
Ne maniant pas de produits toxiques 
sans subir les emplois précaires
leur santé s'est usée moins vite 
que certains malheureux élèves
qui n'ont pas de parent professeur 
qui n'ont pas d'aide pour leur devoir
qui parfois se sentent un peu seul
face au monde qu'on veut leur faire voir

se faisant raconter la vie 
qui ne sera jamais pour eux 
ils finissent par avoir envie
des conneries qu'on leur poudre aux yeux
et s'en retrouve là bien déçu 
pensant avoir raté leur vie
voyant qu'ils n'avaient jamais su 
être ce qu'on leur avait dit
 

Les enfants de profs professeurs
suivront les traces de leurs aïeuls
ne quittant jamais les bancs de l'école
aveugle à tout ce qui s'en décolle
ils sauront donner des leçons
à tous ceux qu'ils ne comprennent pas
sachant posséder la raison
du contrôle culturel d'état

du contrôle culturel d'état (bis) (bis)
du contrôle du contrôle du contrôle
du

24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:00

 


 


En cette période électorale, voici une phrase qu'on a souvent l'occasion d'entendre et de lire : 

"Le droit de vote est l'expression directe de la démocratie et partout dans le monde des gens se battent et meurent pour obtenir ce droit fondamental!"


Sauf que nous vivons dans une république assujettie à un système représentatif et non pas dans une démocratie. Dans une démocratie, tout citoyen devrait être apte à exercer une magistrature et chaque année, ou à période régulière, aurait lieu un tirage au sort pour que change les titulaires de ces dites magistratures (maire, président, député...). Tout ceci dans le but "démocratique" de la non appropriation d'un pouvoir personnel via les institutions en place.

Dans un système représentatif, une masse de gens ignorant tout du fonctionnement des institutions et des missions assujetties aux magistratures pour lesquelles ils élisent un représentant (représentant souvent, voir la plupart du temps, servant les intérêts d'une classe sociale privilégiée qui n'est pas la leur). Voici notre système politique ! 

En résumé, on nous balance une liste de gens à élire, une liste de gens qui ne nous représentent en rien (tous partis politiques confondus !), cherchant souvent dans les magistratures politiques, un plan de carrière personnel dont personnellement, je me balance. Si vous vous amusez à présenter un candidat de votre choix, les institutions "démocratiques", auront vite fait de vous faire capoter votre projet (pour des questions de thune, de "légitimité politique", de loi, de règlement, de signatures de maires en place...)..Admettons que vous puissiez quand même vous présenter et que vous jouissiez d'un succès populaire, on aura vite fait de vous foutre une affaire sur le dos, inventée ou pas, relayée par un pouvoir médiatique exclusif à la voix des "puissants", pour vous ruiner votre réputation et faire que les veaux électeurs se détournent du choix potentiel que vous auriez pu représenter au sein de ce régime politique . Mais presque toujours, tout se passe via les partis politiques adoubés par le système ! 
Donc, on vous fait croire que vous choisissez, que vous êtes au manettes...Après un temps certain de propagande, de manipulation des masses à leur faire croire que ce régime politique était leur propriété, était ce qu'il y avait de mieux pour eux et surtout, était inéluctable au sens religieux du terme...Après ce petit lavage de cerveaux en famille, vous pensez être dans une démocratie ou le peuple élit des représentants politiques qui gouvernent en son nom. 

Très bien, personnellement, j'ai choisis de ne pas croire en ces conneries et de ne pas légitimer cette mascarade commerciale servant de vitrine à ce système, que sont les élection, en allant y voter. 

Alors, pour en revenir à la phrase de départ que je vois scandée haut et fort à chaque période électorale : "Le droit de vote est l'expression directe de la démocratie et partout dans le monde des gens se battent et meurent pour obtenir ce droit fondamental!", je répondrais : "Ben tu ferais bien de te battre et même de mourir si ça te chante, pour défendre ce droit fondamental, parce que je ne sais pas ou dans le monde "Le droit de vote est l'expression directe de la démocratie", mais pas chez toi" .

 

1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:39

 
La vie de rêve, la vie de chat !

Qu'ils sont chanceux nos esclaves domestiques ! Qu'ils sont chanceux d'être les esclaves domestiques d'esclaves domestiques !

La vie c'est chouette, lorsqu'on la passe à dormir et à se lécher le cul. Il fallait bien trouver un usage à son cul et à sa langue, celui-ci parait bien convenir finalement. Un cul sur une couche et une langue sur un cul, cela évite bien des désagrément à vouloir utiliser sa langue et son cul pour autre chose !

Alors continuons ainsi, vivons de notre gamelle et chions dans le sable tous en cœur. Chats, humains, ou tout autre animal domestique, continuons ainsi, puisque c'est ainsi que ça marche ! Qu'est-ce que vous voulez, finir écrasé sur l'autoroute pour quelques velléités d’émancipation ? Allez-y, courrez à votre perte, on fera un reportage sur vous en tant que fait divers qu'il conviendra pour les autres esclaves d'éviter comme la peste.

9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:43

 


 

 

 

Dans un monde merveilleux ou les marchandises circulent plus facilement que les hommes, ils sont des spectateurs privilégiés, qui vont d'un monde à l'autre. D'un monde à l'autre, ils contribuent à notre consommation de produits lointains, produits extraits ou fabriqués dans le lointain, achetés et convoyés pour pas cher ici.

 

Eux, ce sont les hommes, parfois les femmes, qui transportent ces marchandises que l'on ingère, que l'on digère, sans trop se soucier du pourquoi on les enfournent. Nous sommes des consommateurs, on a fait cela de nous, nous continuons à rester cela, alors nous agissons comme tels. Un consommateur enfourne, alors nous enfournons, nous sommes des fours et les fours ne pensent pas.

 

Le camionneur aussi est un consommateur, il bosse pour ça, pour consommer, pour faire consommer sa famille, pour vivre dans notre monde à la place qui est la sienne. Un four dans une cabine, toute la journée dans une cabine fermée, restreinte, à tailler la route entre deux stations de péage, deux pauses sur les aires de repos...Il va d'un monde à l'autre dans un univers gris monotone, suivant toujours les lignes blanches. Et pourtant...

 

Pourtant, il passe d'un monde à l'autre et en passant d'un monde à l'autre, ces deux mondes finissent quand même par s'imposer à sa gueule, quand bien même on se soit donné beaucoup de mal à créer autour de lui une sorte de Truman show autoroutier.

 

Il est dans ce monde où il ne voit presque jamais sa maison et il y pense, à sa maison qu'il abandonne à plein temps pour nourrir les fours de son sang. Dans sa cabine, il s'ennuie, il a tout le temps de se projeter au loin, vers ce pourquoi il passe sa vie à s'ennuyer dans une cabine. La vie de voyage peut parfois être monotone, surtout lorsqu'elle est professionnelle, soumise au capital qui la met en place pour qu'elle continue d'actionner les flux économiques transnationaux.

 

Il est dans ce monde qu'il connait, qui est souvent géographiquement loin de lui et il est également dans ce monde où il passe en camion. Il les voit, ces candidats à l'exil venant se fixer sous les essieux de sa machine, dans la remorque de son engin, entre les caisses de pastèques et les boites de sardines. Il les voit et surveille bien qu'ils n'entrent pas. Parfois, ils entrent, mais ça n'est jamais facile. Ils suivent le dangereux chemin des richesses qui viennent d’où ils partent, mais le chemin n'est dangereux que pour eux, ces exilés, pas pour les dites richesses. Les richesses ne craignent plus les vols de diligence puis-qu’aujourd’hui, ce sont les bandits qui les font voyager.

 

Au milieu de tout ça, le camionneur roule, transporte, perpétue par l'usage de son temps et de son énergie la pérennité d'un système ou ni lui, ni celui qui se planque dans sa remorque ne seront gagnant. Il roule, il s'ennuie, il pense à ceux avec qui il aimerait être, à ceux avec qui il n'aimerait pas être et avec qui il est pourtant. Il roule et à force de temps, de fatigue et de paranoïa, devient fou, comme le monde qu'il traverse et il arrive parfois plus vite qu'on ne croit, que tout ceci se termine. Le camionneur est passé, un autre repassera, en camion, en avion, sur les ordinateurs des traders de wall street...Jusqu'à quand ?

30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 17:40
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Retour sur les manifestations d'ouvriers contre les blocages faits par d'autres ouvriers licenciés en Bretagne en octobre 2013. Des salariés de deux abattoirs du groupe Gad en sont venus au main. L'un des abattoirs qui devait être fermé a vu ses ouvriers manifester leur mécontentement en bloquant les livraisons de l'autre abttoir maintenu. Plutôt que de voir de la solidarité entre les salariés des deux usines du même groupe, les salariés de l'usine maintenue sont allé se confronter à ceux qui manifestaient, afin de pouvoir continuer d'exercer leur précaire activité. En ajoutant à tout ceci que cette économie bretonne à base de cochons en grande quantité est en train de massacrer l'environnement breton via la merde de porcs déversée allègrement dans tout cours d'eau ou nappe phréatique environnante, une question m'est venue ; les bretons sont-ils des cons ?
Ils défendent cette économie vaille que vaille, cette économie les laissant dans des situations précaires, ne sachant pas quand aura lieue la prochaine délocalisation...Une économie qui pollue la terre qui les environne et ne manquera pas de leur faire attrapper quelques maladie bien sympatiques...Ils défendent cette économie violemment, pensant défendre leurs intérêts... 
De ceci m'est venu une chanson (en lien au bas dans la vidéo accompagnant l'article).  
 
Retour sur l'article rédigé en novembre 2013 : 
 
Elles son belles nos révoltes actuelles, qu'elles sont belles !
 
Ah la Bretagne, l'air iodé, les chants des marins, les cochons qui déversent leur merde pour qu'elles nourrissent les algues qui s'amoncellent sur le littoral. La Bretagne, pays de rébellion ou les fiers bretons sont moins enclin qu'ailleurs à se laisser exploiter par la vindicte d'un état central, qui ne porte pas le chapeau bigouden et qui ne s'engraisse pas au Kouign Aman...
 
Ils se sont révoltés, les ouvriers bretons ! Ils se sont révoltés contre les ouvriers de l'usine d'à côté qui tentaient de réclamer des indemnités de licenciement que leurs riches patrons délocalisateurs se refusaient à leur octroyer. Ils se sont révoltés contre les blocages de camions par les portiques "éco-taxe", dans un dernier sursaut d'orgueil, réclamant simplement le stricte minimum pour leur survie dans cette société carnassière envers les plus petits. Ils se sont révoltés contre leurs collègues qui ont le tort de vivre plus tôt qu'eux, la situation qu'ils finiront certainement par vivre eux aussi, le chômage pour activité plus assez rentable...
 
Cette situation, ils la vivront et au final, je leur souhaite de la vivre...Pas pour leur donner une leçon, ou les rendre moins cons, juste pour qu'ils bouffent un peu de la merde qu'ils réclament pour les autres.
Voir des ouvriers exploités défendre corps et âme leurs emplois de merde, en allant taper ceux de l'usine d'à côté déjà foutu à la porte, qui bloquent les routes pour tenter tant bien que mal de défendre leurs droits, c'est bien triste et c'est en Bretagne. Ces bretons là sont sorti en meute pour aller débloquer le passage, pour pouvoir travailler, sauver provisoirement leur accès à la consommation dévoreuse de solidarité. Ils sont sorti pour aller insulter, casser la gueule à leurs collègues en situation de légitime défense face au capital en passe de les dévorer tout crus.
 
Les gens réclament quand on leur prend, ils réclament ce qui leur semble important, ils réclament de l'argent, l'argent qu'ils ont si peu. Ils en ont peu, mais c'est la vie, une petite vie, de petits gens, de petites réflexions, étroites pour des esprits qui le sont tout autant. L'étroit d'esprit voit son nez, juste le bout, un bout de nez qui le guide, le sien, il ne voit pas plus loin. Lorsque des gens qui vivent les mêmes situations que lui sont harcelés, il n'intervient pas, il ira même jusqu'à intervenir contre ceux qui se défendent de ces agressions, si cette posture défensive en venait à altérer sa propre situation dans l'actualité de sa propre vie de merde. Quand l'agression arrivera jusqu'à lui, potentiel victime du même genre de situation, situation prévisible, il se défendra, mais pas avant, pas d’anticipation lorsque la vue de son nez ferme les champs de vison.
 

Ah, la Bretagne ! Pays ou les gens se tapent dessus et ou les gens se rassemblent contre le vilain impôt qui taxe la merde de leurs cochons rassemblés, les pesticides qui déforment leurs enfants, car il faut avant tout penser à l'important, l'argent. Les bretons sont des cons et ce n'est pas une nouvelle. Ils sont cons comme les alsaciens, les français et tout un tas d'autres populaces rassemblées, qui parce que vivant à proximité, se sont trouvées quelques lieux dits communs. On est tous le con de quelqu'un, le breton de quelqu'un et si aujourd'hui, beaucoup de bretons se sont distingués dans leur stupidité et que d'autres en prennent l'exemple en adoptant le même bonnet rouge qu'eux, demain, ça sera au tour d'autres de se distinguer.

Cette chanson a été écrite en novembre 2013 et est publiée plus de deux ans plus tard...Mais deux ans plus tard, les porcs continuent de chier partout en Bretagne !

4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 08:11

 
"Il y a les gens qui travaillent dure, pour se payer le peu qu'ils ont et puis il y a les profiteurs, qui se font tout donner".

Ah, ces bénéficiaires d'aides sociales ! Les plus chanceux d'entre eux, ce sont bien les ex RMIstes, nouveaux RSAistes !
Rendez-vous compte ! Leurs aides, ils les touchent sans travailler aucunement et de se fait, sans aucunement cotiser pour le pot commun inhérent au système de redistribution des richesses français, modèle de gentillesse par delà les commentaires de nos médiatiques politiciens et de leurs médiatiques poseurs de questions indépendants et objectifs.

Il est bien connu que la plupart des bénéficiaires de ce Graal tant envié qu'est le RSA, ont choisi cette situation par fainéantise, fainéantise la plupart du temps inscrit dans leurs gênes, puisque beaucoup sont étrangers, africains, voir roumains...Le patrimoine génétique de ses gens là, habitués aux longues après midi de farniente au soleil, les amène bien souvent à privilégier une situation de profiteur, profit ce faisant au détriment des français et autres européens originaires du nord de Lampedusa, au patrimoine génétique bien plus noble.

Alors ce profiteur rsaiste, qu'il soit français ou étranger, vaque à ses occupations de fainéant avec sa paye mirobolante de près de 400 Euros par mois. Voyez ce luxe qu'il possède grâce à vous, chaque coquillette qu'il gobe, c'est comme un écran plat en moins pour d'autre, une x-box qu'on attendra noël prochain pour s'acheter, une piscine que l'on hésite à remplir, des séjour au ski ou l'on ira qu'une fois dans l'année, une femme de ménage dont on songe se passer !

Le RSAiste vole les bons français de la classe moyenne ! Sucrez lui ses aides pour que lui et ses semblables soient encore plus dans la merde et finissent par être contraint de se révolter contre un système qui les tueras à plus court terme encore qu'actuellement !

9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 16:02


 

Lorsque l'univers de la sociabilisation se confronte à l'univers professionnel, ou pseudo professionnel, ou faussement non professionnel sous couvert de publicité associative, il arrive que l'on en obtienne un espèce de mélange post vomitif que l'on nomme communément, "Réunion", "CA", "AG", "Congrès", "Séminaire"...

Nous avons à faire ici à un petit enchevêtrement d'esprits d'entreprise, tentant d''entreprendre un projet commun, dont la conception, la réalisation et la pérennisation se ferait en bonne collaboration constructive et collégiale.

Rien qu'à en lire un bref résumé, cela parait chiant, mais attendez d'y être !

Les réunions, du moins celles pour lesquelles j'ai eu l'occasion par ma présence d'y non participer, ont cette faculté sensationnelle de vanter un principe de fonctionnement participatif, qui dans les faits s'avère la plupart du temps, inexistant, ou existant de manière publicitaire, virtuelle, illusoire...Ceci étant bien évidemment censé ménager et conforter les égos d'assemblées soumises, afin que ces dernières ne soient pas confrontés de manière trop vive et humiliante à leur soumission. Être soumis, ça fait mal au cul et plus on le sait, plus la douleur est vive...Jusqu’à ce que l'on s'habitue et qu l'on finisse par aimer sa position soumise, par aimer sa douleur, par se l'approprier comme quelque chose de normal, de cool, jusqu'à la revendiquer comme un état choisi, bien que pas choisi par soi.

Alors on se fout tous autour d'une table et on cause, selon des règles préétablies et pas par moi. Que le carnaval commence !

On prend la parole pour parfois ne rien dire d'autre que le fait que l'on prenne part aux "débat", afin que chacun puisse entendre le son de sa voix d'intervenant, concrétisant le fait que cet intervenant soit bien intervenu. Cela satisfera, intervenant et intervenés, respectant les statuts communément rédigés par les élites charismatiques de l'assemblée présente.

Comme dans la vrai vie, chacun saura bien garder sa place et comme dans la vraie démocratie occidentale, chacun gardera la croyance que la dite "réunion", se déroule de manière "démocratique", selon un fonctionnement "collégial". Il en résultera des prises de décisions aussi mutuellement consenties, que si elles avaient été prises individuellement par chacun des membres de cette mini société.

Oui, je suis présent, oui j'ai la possibilité d'écouter les propositions que l'on me fout devant la gueule, bien que je n'en comprenne pas grand chose. J'ai même la possibilité d'aller me renseigner pour mieux comprendre ces choses et devenir moi même un jour, l'orateur charismatique, qui expliquera à une assemblée d’ignares, des choses qu'ils ne comprennent pas. Ce jour là, j’assiérai ma domination locale ! Mon influence sera légitimé sous couvert de consentement mutuel, lors de votes concrétisant une prise de décision, agissant autant sur ceux qui y comprennent quelque chose, que sur ceux qui n'y comprennent rien ! Plutôt que de régner par la terreur, je m'insinuerai dans les esprits de chacun, par des techniques manipulatoires que j’aurai su maîtriser, que ça soit en autodidacte ou pas, que j'en sois conscient ou pas. 

Il est vrai que l'on peut faire bien plus de choses à plusieurs, en bonne concertation ou en bonne manipulation, que seul. Notre civilisation a été construite en collectivité, mais tous les membres de cette collectivité ne profitent pas de ses bienfaits de la même manière, à tel point qu'une bonne majorité serait bien mieux sans.

2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 11:30

 
Dans notre merveilleux monde libre d'être cloisonné, nos petits jardins sont nos petits ghettos. Au sein d'un société mondiale ayant éliminé, parait-il, la lutte des classes, les riches et les pauvres ne mangent toujours pas dans la même assiette, bien qu'ils regardent les mêmes postes de télévisions et les mêmes news du net.

D'un côté, il y a les riches des pays pauvres, s'accordant avec les riches des pays riches quant à la bonne utilisation des matières premières et des flux de produits manufacturés, ainsi qu'éventuellement sur la bonne gestion de trafics d'armes, de drogue, ou d'êtres humains. ( Bien qu'il parait que l'esclavage fut aboli depuis longtemps.... )

De l'autre côté, les pauvres des pays riches, s'accordent à pester sur les pauvres des pays pauvres, qui candidateraient à venir prendre leur place convoité de pauvres de pays riche. Ceci génère notamment, racisme, ségrégation, vote très à droite, communautarisme...

Si je ne croyais pas en le bien fondé de notre système politico-économique mondial, je pourrais être amené à penser que les élites unies font tout leur possible pour amener socialement les pauvres du monde entier, à se bouffer la gueule entre eux...D’où le célèbre, "diviser pour mieux régner".

Après, comme on dit également, pour qu'il y ait de bons bourreaux, il faut de bonnes victimes, pour qu'il y ait des manipulateurs, il faut des gens qui acceptent, même implicitement, leur manipulation. Les Nazis n'auraient pas été grand chose, s'il n'y avait pas eu un peuple entier pour donner force et crédit à leur idéologie, le régime de Vichy n'aurait pas fonctionné, s'il n'y avait pas eu un bon peuple de collabo pour le faire tourner, la cinquième république serait obsolète, si il n'y avait pas des millions de veaux allant voter tous les cinq ans pour lui marquer leur consentement à ce qu'elle perdure. Et si la globalisation économique permet aux disparités de niveaux de vie et de droits sociaux d'être telles à travers le monde, si elle permet la destruction de notre environnement, si elle permet les guerres, les génocides, à nos gouvernements de vendre des armes chimiques à des dictateurs, c'est bien grâce à nous tous et en premier lieu, aux gens qui votent et cautionnent en France, ce système en allant voter, par exemple.

Réjouissons nous donc de vivre en harmonie les uns les autres, dans une civilisation en voie d'extinction et si elle ne s’éteint pas grâce à nous mêmes, elle le sera peut-être par le biais de forces qui nous sont supérieures...Certains diront dieu, d'autres la nature, encore d'autres, les habitants de la planète Xantior 6 qui viendront coloniser nos restes... Mais si vous avez des idées sur le sujet, n'hésitez pas à faire vos propositions !

1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 10:01

 
Il faut légaliser la prostitution !

Voilà le discours que l'on entend souvent sorti de la bouche de gauchistes bien pensant, confondant souvent slogans publicitaires et discours, phrases toutes faites et débats argumentés.

Il faut légaliser la prostitution ! Ce n'est pas un argument, mais qu'à cela ne tienne, argumentons.

Aujourd’hui, comme hier, puisque nous aurions à faire au plus vieux métier du monde, les prostitués se font exploiter par des réseaux mafieux, autrement dit, les travailleuses du sexe se font exploiter dans leur travail par des réseaux économiques organisés autour de leur exploitation et dont ils tirent profits et multiples avantages. Rien de différent par rapport à un travailleur d'un autre secteur d’activité, me direz-vous...

A croire que dans notre société, le sexe est plus tabou que la fabrication du pain, bien que dans certains cas exceptionnels, les deux puissent être liés.

Pourquoi donc faire débat du fait que la prostitution soit légalisée ou pas ?
Elle devrait l'être depuis bien longtemps, puisque l'on a décidé tous en cœur, de vivre dans une civilisation ou l'exploitation du corps humain par le biais du travail, enrichissant une élite de privilégiés contrôlant les réseaux économiques, fais loi.

Pourquoi laisser les bénéfices issus du travail du sexe aller à des mafias concurrentes de la mafia officielle, cela représente un grand manque à gagner ! Légalisez la prostitution et pendant qu'on y est, légalisez tous les commerces illégaux qui rapportent, les trafics de drogue, d'armes, d'animaux, d'organes... C'est la crise, il est grand temps de faire repartir la croissance !

Il y a des gens qui ne sont pas très d'accord avec le fonctionnement de ce type de société, qui trouvent qu'elle n'est pas très gentille envers les corps d'une grosse majorité d'humains, qui se font exploiter le plus clair de leur vie dans le travail, du sexe ou pas. Ils constatent que la banalisation de l'exploitation du corps humain (ainsi que de nombreux autres espèces animales) au profit d'esclavagistes privilégiés progresse et que la légalisation de la prostitution serait un pas supplémentaire vers la légitimation de cette progression. 

Ces gens là ne sont vraiment pas pragmatiques et oublient bien vite, cachés derrière des principes philosophiques périmés, que le fait que les prostitués travaillent pour des mafias légales, leur permettrait de travailler plus au propre, à l'abri de maisons closes ou leur métier deviendra enfin merveilleux, puis qu’accepté par l'état. Les clients poisseux pourront enfin aller déverser leur sperme en toute tranquillité et les culs des prostitués canaliseront la violence sexuelle en toute quiétude !

La prostitution deviendra alors un travail comme un autre, que rêveront de faire les enfants, qu'ils pourront apprendre à l'école dans des sections "péripatéticiennes". Les bons pères de familles seront heureux d'avoir des putes dans leur progéniture et la société arrêtera enfin avec ses débats stériles, qui empêchent la société d'évoluer comme la main invisible libéralement contrôlée par les élites lui recommande fortement d'évoluer.

7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 10:28

 
Quel bonheur de vivre dans une société de labeur ou chacun mérite la place qui est la sienne ! Oui, la société évolue et les modèles sociaux du 20e siècle ont bien fait leur temps. Plus de CDI à papa, de droits syndicaux d'une autre époque, de 35 heures et de RTT périmés, tout ça sera bientôt finit ! Maintenant arrive le temps de la crise et des profits financiers, maintenant arrive le temps des cultures latifundiaires de salariés esclaves, qui travaillent pour la croissance menant à la richesse de ceux qui les font travailler !

Oui les amis, un ordre nouveau arrive, en temps de climat de peur déployé, les acquis sociaux du passé se doivent d'être mis entre parenthèses, parenthèses qui devraient bel et bien être définitives, selon les bons vœux de ceux qui veulent tourner la page du temps ou les salariés s'étaient battus pour obtenir quelques marges de manœuvres et donc, un peu plus de pouvoir et de contrôle sur la production des biens et de services qu'ils produisent.

Aujourd'hui et encore plus demain, vous serez les conscrits de la croissance perdue, vous tenant prêt à toute mission que l'on pourrait éventuellement vous confier, même si les horaires sont contraignants, le travail pénible, les normes d'hygiène inexistantes, la durée de la mission prolongée, ou pas, à la guise de votre employeur, le tout sans prime de fin de contrat, en cotisant pour des assurances chômage ou des retraites que vous finirez par ne pas toucher, une sécurité sociale qui ne vous remboursera plus vos frais de santé... Vous serez là, frais et dispo, déjà tout content qu l'on fasse appel à vous et tellement habitué à cette condition de misère, que vous ne trouverez même plus la force de contester l'ordre établit. Ce dernier, ne manquera pas de venir confisquer votre maigre salaire, pour vous donner des tickets de rationnement à la place, histoire que vous ne tergiversiez pas à perdre de temps avec vos loisirs, loisirs qui pourraient prendre un peu de votre énergie, énergie que vous vous devrez de garder disponible pour votre mission économique.

Vous serez les meilleurs salariés du mois, les Stakhanovistes des lendemains qui chantent pour les élites esclavagistes, les petites fourmis qui serviront de base aux tours d'ivoire et le monde sera enfin merveilleux ! 

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