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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 00:38

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Sur le sujet :

Le Gustavson's Project - 1

Le Gustavson's Project 2- L'égo

Gustavson's Project - 3 : Développer un projet en commun

Gustavson's Project - 4 D’où l'on part

Gustavson's Project -5 : Concrétisation d'un projet

Gustavson's Project - 6 : Tout contre pouvoir est bon à prendre...

Gustavson's Project - 7 : Première couille...

Gustavson's Project 8 - Ça tâtonne

 

 

Qui sommes nous ?

Pour rester soit même, il faut déjà savoir qui l'on est. Lorsque l'on veut créer un projet, il convient de croire en soit, tout en étant capable de se remettre en question. Qui l'on est, ça peut évoluer : plus on se confronte à l'action, plus on se rend compte de la réalité, plus on devient réaliste.

Lorsque l'on crée, que l'on monte une structure, deux choses sont plus importantes que tout le reste : Nous et le projet que l'on a.
Finalement, qu'importe ce que l'on fait et avec quels outils, si l'on est assez sure de savoir qui l'on est et ce que l'on veut, de sa motivation et son but dans la création d'un projet, cela nous correspondra.

En se mentant à soit même sur ses aspirations véritables, effectivement, on met toutes les chances de son côté, pour se laisser influencer ou corrompre par un système dont on ne voulait pas au départ. Ceci est un test, plutôt que de vouloir se protéger à tout va de mots et d'idées que l'on rencontrera fatalement dans la création de son projet, il convient de les confronter à nos convictions profondes, histoire de voir si ces dernières tiennent la route face à un monde qui tend à les exclure. Après, il est humain de fuir l'idée, car cela amène la plupart des gens à se rendre compte que plutôt que des convictions, ils avaient adopté une sorte de posture publicitaire, dans le but de mieux accepter leur image, image virtuelle qu'il se sont inventé au gré des modes du milieu ou ils vivent.

Bref, il convient d'être solide sur ses bases, afin que le projet le soit également. Celui-ci est crée dans un monde avec des règles existantes. Pour y subsister, il faut en accepter les grandes lignes. Nous ne vivons pas sur une autre planète, même s'il est possible de vouloir mettre en action des idées, des méthodes, des façons de faire qui n'ont pas lieue de citer... Mais lorsque l'on crée un projet, on ne dispose pas des ressources suffisantes pour s'en abstraire de suite. Il s'agit d'être patient.

Le tout est d'être franc avec soit et de voir la réalité du contexte dans lequel s'insère le projet. On peut rêver, mais on ne doit pas se mentir, ni faire l'autruche. L'idée que je soutien ici, est que les mielleux sont souvent les plus corrompus, du moins, les plus corruptibles. Un bisounours aura du mal à se défendre face aux attaques systématiques sur ses belles convictions, du système néolibéral, incarné par les acteurs économiques que tout entrepreneur doit soli citer. Peut-être qu'un jour, les bisounours seront plus fort, aujourd'hui, ça n'est pas le cas et ça, c'est réaliste.

Trahir de belles aspirations.

C'est beau d'avoir des rêves, des espoirs, des aspirations altruistes, mais à trop s'en faire des farandoles, à trop se vanter d'un illusoire que l'on s'invente, on trahi ces mêmes aspirations que d'autres pourraient avoir plus sincèrement. On discrédite de belles idées et ça, c'est réellement moche.  En résumé, quand on se pose comme gauchiste, alors qu'on ne l'est pas vraiment (bien que souvent ces gens ne s'en rendent pas compte eux même), on participe à discréditer les idées "de gauche", que je trouve pourtant souvent sympa. Du coup, ça me fais chier. Comme dit précédemment, postures sociales et fausses convictions ne font pas bon ménage.

A mettre les gens devant certaines contradictions, ils nous renvoient aussitôt les nôtres, qui fonctionnent selon les mêmes principes paradoxaux inhérents à tout être humain. Au final, on finit toujours par changer et on ne sait jamais à l'avance comment. Au mieux, aura t-on quelques soupçons de prévisions au préalable...Personnellement, depuis le début de la mise en route du Gustavson's Project, j'ai changer mon fusil d'épaule en ce qui concerne ma vision des méthodes et stratégies à adopter. Je suis passé du rêve et des belles idées, balancées à la volée sans ordonnancement, à un discours plus réaliste qui s'adapte aux règles injustes existantes. Il est sure que cette deuxième solution est plus chiante, mais elle a également bien plus de chance de pouvoir prendre forme dans ce monde-ci. Donc je me met déjà au clair sur ce que j'accepte ou non et sur ma volonté primordiale d'aboutir à quelque chose de concret, quitte à accepter des termes que je me refusaient d'appréhender au par avant. C'est ce qui s'appelle une concession. Il sera toujours temps pour moi d'être plus libre dans la mise en oeuvre de mes actions, si je parviens à échafauder quelque chose de viable. Pour le fond, plusieurs pistes, que je ne dévoilerais pas ici...Suspens. Mes buts sont en tout cas, restés les mêmes, mes convictions idéologiques n'ont pas changées et si elles doivent évoluer, elles évolueront, mais ce changement de méthode n'a pas produit cet effet.

Donner tribune à des avis

Il y a des valeurs, des idées, des avis, auxquels je désire donner tribune, c'est l'essence même de mon engagement. Ce qui a évolué, c'est ma vision de la manière de leur donner tribune. Là dessus, j'ai décidé de m'ouvrir à tout et de colaborer potentiellement avec tout le monde, même avec ceux que je critique (dans certaines limites bien sure...Je vais pas me mettre à publier dans des journaux nazi...) et avec le système auquel je ne veux pas du bien...Après, je ne suis pas sure que ces gens là soient prêt à me donner tribune...Moi, je suis prêt à sacrifier mon image et à passer pour un connard...pourvu que ça soit utile à la réalisation du Gustavson's Project. La fin justifie les moyens, comme on dit...Mais bien sure, pas de violence, pas d'illégalité, juste du foutage de merde, du foutage de gueule, de l'éxagération volontaire, du contradictoire à tout va, du crado, du rejet, de la vieille moisissure d'humeurs de la veille...Grâce à toutes les bonnes volonté...Alors si Total, Monsanto ou Bill Gates veulent me filer du blé, ou que Moltonel me sollicite pour faire de la pub pour du PQ, je prend !

Nourrir mon projet sur une bête malade, un système en fin de cycle, donnera enfin à cette bête, une raison utile d'exister pour moi. Finalement, ça ne serait qu'un juste retour des choses, puisque cette bête s'est déjà bien gavée sur nos gueules... Tellement gavée que ça l'en a rendu malade.

L'intégrité

Être intègre est important. Mais intègre avec qui ?

Avec soit même ? C'est essentiel.

Avec ses collaborateurs et ceux qui croient en ce qu'on fait ? C'est constructif.

Avec ceux que l'on combat ? C'est stupide.

Être franc avec des hypocrites, c'est donner le bâton pour se faire battre. Montrer ses faiblesses à un adversaire, qui lui, ne se dévoile pas, lui permettra à loisir, de se servir de ces quelques déballages contre soi. "Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous", comme on dit..

Et oui, avec l'extérieur, il conviendra d'inspirer confiance, en faisant bien semblant d'être intègre...Une sorte de stratégie pour arriver à ses fins, comme l'obtention d'un financement, l'entrée dans un réseau d'influence, pour mieux se nourrir sur la bête et former son propre réseau, son propre moyen d'action et enfin, changer les choses...Mais tout ceci est encore bien loin...
S'autonomiser par rapport au système, ne peut se faire qu'après s'en être d'abord servi pour se constituer. Sans ça, on ne pourra qu'avoir de petites ambitions locales, qui se heurteront à son petit esprit étriqué, qui refuse de s'ouvrir aux seules manières d'obtenir un réel pouvoir d'action...A moins de parier sur un effondrement imminent du système...C'est d'ailleurs probable, mais quand ça arrivera ? Moi, je n'ai pas 10 ans devant moi, alors je me met en route pour agir au plus tôt. Pour cela, je veux mettre toutes les chances de mon côté. Si je dois passer pour un connard, je m'en tape. Ça sera l'inverse des faux gauchistes qui se font passer pour des gens bien, alors qu'ils fonctionnent en réalité de la même manière que les pires boites néolibérales esclavagistes. Dans ce que je dit, je ne suis un connard qu'avec moi même et l'économie en place...Avec personne d'autre. Il serait bien plus facile pour moi de me complaire dans mes valeurs de gauchistes, à tout critiquer sans agir. Ici, je me met en zone d'inconfort, je prévois de faire des choses que je n'aime pas faire, que je n'ai pas envie de faire, mais que je dois faire, histoire d'avoir l'impression de servir à quelque chose. Si je me plante, j'aurais pas fait pire que d'habitude, à agiter mes bras dans le vent pour rien.

Pour l'instant, à moins de vivre sur une autre planète, ou d'hériter d'une forte somme d'argent pour mon capital de départ, j'ai besoin de me plier à certaines règles existantes pour trouver des financements et des infrastructures.

Pour conclure

Bref, monter un projet, c'est difficile. Il s'agit de confronter ses convictions avec un monde qui a des convictions contradictoires. Il faut savoir faire le dos rond dans un premier temps, si on veut avoir l'espoir de lui mettre dans l'os ensuite. Vous pourrez penser que c'est une vision bien restrictive du monde, basée sur la confrontation. Tout n'est pas si binaire, mais le Gustravson's Project n'a pas la prétention de traiter de tous les sujets...
Tout dépend de ses convictions personnelles. Vu les miennes, je ne vois pas comment je pourrais faire autrement, que d'être dans la confrontation. Je serais bien obligé d'être faux cul, je ne vais pas aller voir un financeur, en lui disant que mon but est de lui mettre dans l'os, à lui et à tout le système qu'il cautionne. Et si moi, je monte un truc et qu'après avoir réussi, le système me transforme en un bon soldat capitaliste, alors je le cautionnerait aussi, ce système. Mais je ne m'inquiète pas trop, le pouvoir et l'argent, carottes du système pour corrompre son petit personnel, ne m’intéressent pas pour ma personne.

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