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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 22:09

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ARTICLES SUR LE SUJET EN LIEN :

La démocratie

Papandréou, ou la Grèce du sérail

La Grèce se révolterait-elle ?

 

Et voilà, ça nous pendait au nez, on a pas écouté nos amis néolibéraux qui nous avaient prévenu que l'on dépensait trop, à tort et à travers, que nous jetions l'argent pas les fenêtre... L'épée de Damoclès de la dette, de notre déficit, de nos abus en matière de dépenses en Sécu, Caf, chômage, ou RSA, était sur nos tête et nous n'y avons pas pris garde vilains que nous sommes !...Voilà, c'est ça les français, un petit peuple qui abuse de l'argent de ces généreux mécènes qui payent des impôts pour eux et ô ingratitude, qui doivent en conséquence de cela, se priver de leur bouclier fiscal qui les empêchera peut-être d'acquérir leur troisième maison de campagne qu'ils loueront l'année à des pauvres qui s'endetteront pour ça...

Et bien fallait s'y attendre, Moody's nous a réprimander ! Tu le veux ton triple A, tu le veux ? Et bien tu va faire des économies pour que les marchés puissent continuer à autant s'enrichir sur les dos des français, que des grecs, ou des italiens..On a un rôle à tenir merde ! Qui sera le meilleur peuple esclave, qui ? Qui gardera son triple A, qui sera un bon gouvernement lèche cul ?

Et c'est Fillon qui tien la corde avec son fameux plan d'austérité...Euh de rigueur pardon... Fillon, donc Sarkozy, donc l'UMP, donc les néolibéraux, donc la caste oligarchique de la minorité bourgeoise privilégiée que ce pouvoir, ce système de gouvernance de notre société représente...

Alors qui qui c'est qui fait des économies, c'est qui ? C'est pas eux, ni la caste bourgeoise privilégiée, ni ceux qui gouvernent pour ses bons intérêts...Non, non, non, c'est le peuple, cette bande de connards apathiques, qui ne réagiront que si on tue leurs propres enfants devant eux...Ah ça, on peut leur retirer le peu de pain qui leur reste de la bouche aisément, tant que TF1 leur dit que c'est normal et que si c'était pas ça, ça serait pire !

Donc voilà, c'est les masses populaires que l'on ponctionne, l'austérité, c'est pour eux. Ce sont donc ceux qui ont déjà payé des milliards aux banques en 2008 pour sauver le marché financier de la crise, qui vont continuer à payer pour que les marchés financiers puissent continuer à jouer au casino avec nos économies durement gagnés durant l'année à coup d'exploitation, esclavagiste..

Quoi, j'ai l'air énervé, aussi rouge que le sont les couleurs du Gustason's blog ? Ben oui, bande de con ! Il est temps de faire la révolution, il est temps, parce que si vous ne faites rien maintenant, demain on vous fera encore pire, de façon insidieuse, jusqu'à vous habituer à l'insoutenable...

Vous voulez que je vous en donne un truc qui va vous énerver autant que moi ? Vous en voulez de l'info qui énerve ? Prenez ça et c'est pas moi qui le dit : La Cour des Comptes nous dévoile comment le gouvernement tout entier dépense les deniers publics pour sa communication politique... ou le coaching de ses ministres par des conseillers élyséens. (info issue de http://sarkofrance.blogspot.com/2011/11/depenses-de-com-le-nouveau-scandale-de.html

Bon, je vous laisse déguster, la suite n'est pas de moi, ce sont des faits avérés par la cour des compte, organe officiel des institutions françaises et pas des moindres...Même eux, disent que ce gouvernement abuse avec sa com...Alors en cette période d'austérité, les ministres et les parlementaires, non contents de ne pas vouloir baisser leur salaires et leurs abus en tout genre en frais de représentation, continuent de nous faire payer leur communication sensée nous faire croire qu'ils bossent pour le peuple (Bon en même temps, s'ils n'ont plus ça, le peuple risquerait plus facilement de se rendre compte qu'on les roulent dans la farine et pas qu'un peu, sans leur com de merde !)

Patrick Buisson, conseiller d'opinion du Monarque, décoré de Légion d'Honneur dès septembre 2007 par son ami/employeur Nicolas Sarkozy s'était vu confier la supervision de sondages pour le compte de l'Elysée. Cette assistance,via sa société Publifact, valait 1,5 million d'euros d'argent public par an. Un autre sondeur, Pierre Giacometti , qu'on voit souvent dans les débats poltitiques à la télé,  conseiller de campagne devenu conseiller présidentiel, était également richement rémunéré (358.000 euros par an), via sa société, pour de similaires prestations. Mieux, plus d'une centaine de sondages ainsi financés par l'Elysée étaient ensuite publiés dans la presse (le Figaro, LCI) sans mention du commanditaire élyséen. Enfin, c'était l'institut Opinionway qui avait récupéré, sans appel d'offre non plus, l'essentiel de ses sondages pour le compte de Buisson. Je rappelle qu'opinionway est un institut de sondage crée par les proches de l'UMP, pour la campagne de Sarkozy en 2007...Et oui, manipuler par les sondages en faisant poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses, ça a son efficacité...

Dans son dernier rapport en juillet dernier, la Cour des Comptes s'inquiétait à nouveau: Patrick Buisson et Pierre Giacometti avaient signé l'an dernier de nouveaux contrats dont « la rémunération est désormais forfaitisée sur une base mensuelle de 18.538 euros pour l'une et 7.176 euros pour l'autre, soit un coût global annuel de 308.568 euros, plus élevé que ce que prévoyaient les dispositions antérieures mais avec un contrôle plus resserré des frais annexes (déplacements et restauration) ». Et la Cour jugeait impossible de mesurer « l'adéquation » des prestations fournies « avec leur rémunération ».

Coûteuse communication
Mercredi, le site Présidentielle2012 édité par France Télévisions publiait un autre rapport de la Cour des Comptes, 159 pages, remis le 17 octobre dernier à la Commission des finances de l'Assemblée nationale. Et les révélations qu'il contient sont la triste confirmation que les manipulations de l'opinion publique sont toujours à l'oeuvre en Sarkofrance. L'analyse de la Cour des comptes portait cette fois-ci sur les dépenses de communication des ministères. Elle a ciblé 10 activités: économie, finances et industrie (Lagarde puis Baroin); budget, comptes publics, fonction publique et réforme de l’Etat (Woerth, puis Baroin, puis Pécresse) ; défense et anciens combattants (Alliot-Marie, Juppé, Longuet); éducation nationale, jeunesse et vie associative (Darcos, Chatel) ; enseignement supérieur et recherche (Pécresse); culture et communication (Albanel, Mitterrand) ; affaires étrangères et européennes (Kouchner, Alliot-Marie, Juppé, Wauquiez) ; intérieur, outre-mer, collectivités territoriales et immigration (Besson, Hortefeux, Guéant) ; justice et libertés (Dati, Alliot-Marie, Mercier) ; et écologie, développement durable, transport et logement (Borloo puis Koscisuko-Morizet)

Entre 2006 et 2010, celles-ci ont flambé, passant de 95 millions d'euros à 133 millions d'euros, soit 41 % d’augmentation et 600 millions sur la période. 14% des sommes ont été engagées par les cabinets des ministres directement. En 2010, les dépenses de communication de ces 10 ministères ont totalisé 112 millions d'euros, pour l'essentiel concentrés sur les 3 plus gros ministères Défense (28 millions), Ecologie (33 millions) et Economie/Finances (20 millions).

En 2009, la Présidence avait planqué son budget de communication et sondages à Matignon. Seuls les études sur l'image personnelle de Nicolas Sarkozy restaient du ressort de l'Elysée. Pour le reste, le Service d'Informations du Gouvernement (SIG) a vu ses moyens progresser de 5,6 millions d’euros en 2009 à 27 millions en 2011. Et le tout, sans que les autres budgets de communication des ministères ne baissent. L'argument d'une meilleure centralisation et optimisation des dépenses au sein du SIG n'a convaincu personne: « l’augmentation des moyens duSIG ne s’est pas traduite par une diminution corrélative des budgets de communication des ministères». Au contraire, la Cour note que le projet de mutualisation des études et sondages a été abandonné.

En matière de communication, les dépenses d'achat d'espace ont concerné surtout la télévision (29% du total) et la radio (16% du total). La presse a bénéficié d'un coup de pouce, non reconduit, en 2009 (40 millions d'euros versus 20 millions l'année précédente). En télévision, TF1 a capté près de 60% des investissements pub TV, une part plus importante que sa stricte part de l'audience globale.

Drôles d'enquêtes aux ministères
Certains ministres se sont commandés des études sans rapport avec leur activité. La Cour y consacre un chapitre. Ces ministres ont suivi le mauvais exemple donné par Nicolas Sarkozy: « le financement, sur deniers publics, de sondages relatifs à l’image personnelle des ministres ou à des sujets éloignés de l’action du gouvernement, prête à discussion ».

Ainsi, Laurent Wauquiez s'est fait payer 15.284 euros d'études sur « la perception de l’image et de l’action du secrétaire d’Etat à l’emploi » (TNS Sofres, 2010), avec des questions sur « la notoriété et l’image du ministre (dynamisme, sympathie, courage, modernité, sincérité, etc.), la perception de sa politique par rapport à celle de ses prédécesseurs et sa sensibilité politique (droite libérale ou droite sociale)».

Quand elle était ministre, Rachida Dati a commandé deux enquêtes en juillet puis novembre 2007 sur sa propre image, intitulées « baromètre de suivi de l’opinion sur l’actualité du ministère de la justice et l’action du ministre » (coût total : 60 948,16 € TTC). « Le rapport d’analyse de la première vague était structuré en sept rubriques dont l’une concernait l’image du ministre ; à cet égard, les sondés étaient invités à dire, pour une série de qualificatifs (« volontaire », « travailleuse », « dynamique », « tenace », « ouverte au dialogue », « à l’écoute des préoccupations des gens »,« rassembleuse »…), s’ils s’appliquaient « plutôt bien ou mal à Rachida Dati, le ministre de la justice». Lors de la seconde vague, les questions portaient aussi sur "sur la manière dont les médias parlent de Rachida Dati depuis qu’elle est ministre de la Justice" ».

Les ministres Mitterrand, Alliot-Marie et Darcos ont eu recours à l'institut Mediascopie pour évaluer leurs prestations télévisées.

Quelques études sans rapport avec l'activité du ministre commanditaire ont été réalisées en réalité pour l'Elysée. Ainsi, Gérard Longuet, à peine nommé ministre de la Défense en avril dernier, a commandé une enquête sur « la progression du Front national ; le rôle du Premier ministre et du secrétaire général del’UMP ; le conflit entre François Fillon et Jean-François Copé ». »

Comme leur Monarque, les ministres sont friands de « conseil stratégique en communication », une catégorie de conseil qui recouvre un large éventail de prestations, comme le relève Mediapart: «recommandations opérationnelles, des coaching ou media-training, voire de l'assistance à la communication de crise ».




28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 23:06

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ARTICLES SUR LE SUJET EN LIEN :

Les fachos de l'UMP

C'est quoi pour vous, être de droite ?

Etre de droite, par Chantal Jouanno

Des amendes aux miséreux !

 

Alors, parlons un petit peu de la droite populaire. La droite populaire, ça fait parti de l'Union Pour un Mouvement Populaire, soit l'UMP. Moi j'aurais dit, l'Union pour un mouvement Populiste, un peu grâce à cette droite populaire, justement très à la mode dans l'éléctorat de l'UMP en ce moment...En ces moments de chasse par la droite traditionnelle, bonne sous tout rapports, des voix de l'extrême droite...Après tout, comme expliqué dans de précédents articles, nombre de dirigeant du parti majoritaire étaient des cadres de groupuscules facsistes dans leur jeunesse (longuet, goasguen, devedjan, Madelin...).

Quand on demande à un des chefs de fils de la droite populaire, qu'est-ce que c'est pour lui être de droite, il répond que c'est avant tout, la dignité et la nation...Moi je lis donc fiereté nationale, exacerbation du nationalisme, Marine Le pen n'aurait pas dit mieux ! C'est nationaliste, populiste, mais ça reste la droite dans ce que cette idéologie politique a de plus ragoutant. Pour ces gens là, l'égalité des droits est déjà acquise, qu'on ne vienne pas les emmerder à revendiquer plus de droit, ce que les gens ont, c'est peut-être déjà trop, voyez comme mes travailleurs chinois sont plus productifs parce qu'ils coutent moins cher en droits sociaux !  Ces gens là, ils ne croient pas à l'égalité sociale, pour eux, ça n'existe pas et  là, je ne leur donne pas tort...Et ça ne devrait pas exister, eux ils sont riches, d'autres sont miséreux, c'est la vie comme on dit ! Vous aviez qu'a bien naître bande de connards...Bien naître comme ces chers dirigeants de la droite populaire...Ou alors, bien lécher les culs pour passer dans le cercle très fermé des privilégiés esclavagistes....(bien mins nombreux que les bien nés, évidemment...). Méritocratie, méritocratie, quand je t'entend ça me donne envie !

Bon, la droite populaire, c'est pas moins de 40 députés de la majoritée, donc une bonne partie de ceux qui votent des lois grâce à notre superbe délégation de pouvoir démocratique..Demos cratos, peuple qui gouverne et que ça ne dérange pas de voir d'anciens dirigeants fascistes diriger l'armée de leur sainte nation, que ça ne dérange pas non plus d'élire des députés nationalistes (qui rime avec fascistes), qui votent les lois qui pourront plus tard les contraindre légitimement.."La France j'en veux, la france j'en ai", un peu trop même...

"Nous voulons montrer que, dans la majorité, il y a un groupe qui est sans états d'âme", affirme M.Mariani..C'est un peu la droite "décomplexée" et surtout qui décomplexe les électeurs Front National"...Vous voyez, même le parti institutionnel majoritaire pense sécurité comme vous, pense nationaliste comme vous, pense extrême droite comme vous, n'ayez plus honte, à la place de Le Pen, vous pouvez voter Sarkozy...C'est  pareil ! Voilà le message semé par ces gens. Ils veulent gagner les élections et sont prêts à toutes les plus basses compromissions pour ça...Heureusement que nous ne somme pas en Juin 40, je n'ai que peu de doute sur l'orientation politique de ces gens là s'ils vivaient à cette époque...

Sur le thème de l'immigration qui est cher à le droite populaire, celle-ci veut "instaurer un droit de la volonté pour l'acquisition de la nationalité française", "supprimer toute aide publique aux associations d'aide aux étrangers illégaux", "limiter l'assistance au strict minimum vital pour les étrangers illégaux" et attribuer la carte de résident "aux seuls demandeurs ayant une réelle connaissance de la langue française". Le "pôle républicain" a désormais ses tables de la loi.

Comme dit tout à l'heure, en plus de chasser l'électeur FN, ça reste la droite, voici leur programme :

Au chapitre de la "justice sociale", la Droite populaire entend "valoriser l'effort et rendre le travail plus attractif, en plafonnant le cumul de tous les minima sociaux à 75 % du smic". Elle entend "corriger le trop-plein de l'Etat-providence et ses effets néfastes" et "remettre la politique familiale au cœur des priorités nationales".

Elle met l'accent sur la "lutte contre les fraudes et l'assistanat", en prônant la création d'un fichier national centralisé avec un numéro d'identification personnelle attribué à chaque citoyen et la création d'une carte d'identité biométrique. Elle souhaite également réduire le "panier de soins" proposé par la couverture maladie universelle (CMU) et "limiter la perception" du revenu de solidarité active (RSA) en instaurant "une compensation au versement", c'est-à-dire un temps de travail obligatoire.

De grands classiques de la droite qui remet en cause les acquis sociaux et les remplacer par les saintes valeurs du travail....Travail, travail...Famille, patrie aussi ! Oui par ce que réactionnaire, la droite populaire le reste et le prouve avec des propositions qui fleurent bon le bon vieux temps...la modernité, c'est pour le pognon, l'exploitation économique, pas pour les mœurs, voyons !

La Droite populaire se prononce pour le port d'un "vêtement scolaire" au sein de chaque établissement, l'instauration d'une "journée de la République", le renforcement des cours d'éducation civique, et l'évaluation des contenus des manuels scolaires "par les Académies".

En matière de justice, elle veut "rendre effective l'exécution des peines en supprimant leur réduction automatique" et "réformer l'ordonnance de 1945" sur la justice des mineurs. La Droite populaire réclame l'instauration d'un "délit d'outrage à la nation", pénalisant les "insultes aux symboles de la nation française". Elle se prononce pour la construction de nouvelles prisons pour aboutir à la création de "100 000 places en 2020".

Des infos que tout le monde a à sa disposition sur Wikipédia, une petite recherche sur google et le tour est joué...ca permet d'en savoir un tout petit peu plus sur notre cher parti de gouvernement et sa tendance de plus en plus...Fasc...Droitière...

Aller, vive la France, vive l'UMP, vive la droite populaire et surtout les gens qui cautionnent leurs idées en votant pour leur parti politique !

21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 00:01

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Ah Chantal jouanno, notre chère championne de karaté et récente ministre des sports...Cette chère Chantal, qui pour lutter contre le machisme à l'assemblée nationale, à déclaré avoir arrêter de mettre des jupes pour que les vieux pervers de l'hémicycle, arrêtent de lui faire des remarques salasses...Heureusement que les afro américains n'ont pas suivis le même principe dans l’Amérique des années 60, sinon, ils auraient du la jouer à la Michael Jackson et arrêter d'être noir...Bref, il y a les Martin Luther King et les Chantal Jouanno en politique...Enfin, peut-être qu'ils n'ont pas eu la même vie, on ne peut pas leur jeter la pierre..Peut-être que Martin Luther King n'était pas fils d'un chef d'entreprise de cartonnerie de Vernon dans l'Eure...Tout comme Chantal...

Chantal, elle prône la réussite par le travail, elle dit qu'elle a eu la chance de réussir par le travail...C'est marrant, parce que statistiquement, les enfants de chômeurs ou d'ouvrier réussissent moins à être ministre grâce à leur travail...Peut-être ont-ils moins de sécurité financière pour que papa, maman leur paye de hautes études..Peut-être suis-je mauvaise langue...Enfin bon, si on y regarde de plus près, des enfants d'ouvriers ministres, il n'y en a pas eu tellement...Il y a eu Bergovoy, ou encore Rachida Dati, ou Nadine Morano...Ça fait que trois en combien d'années et combien de ministres ??? Pourtant il me semble que si on se refaire au nombre, il y a plus d'enfants d'ouvriers ou d’employer, que d'enfants de personnes issues des classes aisées...Et ça ne se retranscrit pas dans la répartition des origines socio-professionnelles de nos ministres ou nos députés ??? Cela voudrait-il dire que nos dirigeants ne sont pas représentatifs de la population qu'ils dirigent et qu'ils mène de ce coups une politique en total décalage avec la vie de leurs administrés ???

Alors Jouanno nous dit qu'elle a réussi par le travail, mais avant d'avoir de hauts postes dans l'administration, elle n'a jamais travaillé, il suffit de voire son CV ! Ça me rappelle tous ces profs qui donnent des conseils d'orientation à leurs élèves alors qu'eux même n'ont bien souvent jamais quitté l'école...Les gens qui demandent aux autres gens de travailler alors qu'ils n'ont jamais travaillé eux même, ça fait un tout petit peu bizarre quand même..Alors je vous vois venir...Oui, être politicien, ou à la tête d'une administration, bien-sûre, c'est un travail, ça prend du temps, de l'énergie, on ne compte pas ses heures...Mais ce que j'aimerais, c'est que ceux qui font travailler les autres, qui leur donne des conseils, des suggestions, des ordres, aient au moins une fois dans leur vie essayer de faire le travail qu'ils demandent de faire aux autres...Ça leur permettrait de voire que la plupart du temps, il ne tiendraient pas 5 minutes à faire un truc que d'autres font 8h par jour...Travailler plus, travailler plus, Vas-y fait le leur taf et on verra si tu voudras travailler plus toi même ! Franchement ministre, c'est intéressant comme métier, si on me file le poste, je travaille autant d'heure que vous voulez, si c'est pour faire un taf de merde, c'est sure que ça fait moins envie !

Chantal Jouanno nous dit, qu'être de droite, c'est vouloir que rien ne brime notre mode de vie, ou plutôt son mode de vie à elle...Et oui, c'est ça être de droite, prôner le libéralisme économique...Cela consiste à maintenir le mode de vie d'une minorité de privilégiés tel quel...Quand on est bien né, on réussi par le travail tellement facilement que l'echec est quasi impossible, mis à part pour cause de rupture familiale...Et ces gens là, la plupart de nos dirigeants, viennent nous donner des leçons de vie, viennent traiter les bénéficiaires d'aide sociale de faits néant ! Le mieux pour parler de la condition des autres, est déjà d'avoir un temps soit peu de recul sur la sienne. Je ne dis pas qu'on a toujours le recul nécessaire, regardez moi, fils de prolo, je suis gauchiste...Facile ! Disons que j'ai au moins assez de recul pour l'admettre, ce qui n'a pas l'air d'être le cas d'une petite bourges de province tel Chantal Jouanno...Je l'aurais tellement bien vu entrainer l'équipe de France de Karaté, plutôt qu'elle vienne nous emmerder à dire des trucs à la con sur les écrans. Chantal, remet ta ceinture noire et arrête de nous faire chier !

19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 23:48

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C'est la crise !

Les néolibéraux et la guillotine

 

Regardant tranquillement la télé, j'entendis tout à coups une question cinglante qui provoqua dans mes oreilles, une surcharge de production de cire humaine foudroyante. "C'est quoi pour vous la droite ?". J'avais presque envie de répondre, pour moi ? Mais non, l'univers télévisuel, même s'il peu nous rendre aussi actif que des mollusques dans nos propres vies, n'est pas interactif à ce point. La télé, c'est un truc pour rester passif, écouter et faire ce qu'on nous suggère, ça n'est pas fait pour répondre aux questions...

Laurent Wauquiez

Alors cette question a été posée dans une émission politique, ou était invité des gens de ce courant de pensée idéologique qu'on appelle la droite. Vous devez connaître Laurent Wauquiez, vous savez, ce jeune cadre dynamique devenu le renouveau de la jeunesse de droite de la trentaine à cheveux gris..Oui, à droite, on vieilli plus vite...Notre cher ex ministre des affaires européenne et aujourd’hui ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, est bien celui qui avait proposer de faire travailler les bénéficiaires du RSA gratuitement 5h par semaine, histoire de gagner de l'argent sur leur dos et de bien les faire culpabiliser de creuser la dette publique causée à 95% par les intérêts payés par les états aux banques...Et bien c'est à lui, pas à moi, qu'on a posé la question, "c'est quoi pour vous être de droite ? "

Être à droite

Et bien il nous a sorti la sauce habituelle avec ses mots à lui. Être de droite est selon lui, regarder en face un monde qui change et engager les réformes nécessaires pour s'adapter à ce changement. Bref, du pragmatisme pur et dure, qui tend à nous inciter à légitimer un monde de plus en plus inégalitaire, par des réformes qui adaptent notre système français à des inégalités mondiales ? Pourquoi ? Pour la croissance ! Et pourquoi la croissance ? Pour que ce système économique ayant pour but de maintenir les privilèges d'une minorité puisse se maintenir. Mais comme cette minorité privilégiée abuse de plus en plus, parce que quand on aime le pouvoir et l'argent, on en veut de plus en plus, même au détriment de ses collègues privilégiés eux aussi...Donc, ils font les cons avec leurs privilèges, jouent au casino en bourse avec, spéculent, font chuter les marchés à la moindre rumeur et crée leurs propres crises économiques systémiques...En résumé, leur avidité de pouvoir les rend irrationnels et con, ce qui leur fera tout perdre, évidemment nous entrainant dans leur chute...En attendant, tant qu'ils le peuvent encore, ils essayent au maximum de faire payer leurs conneries à ceux d'en dessous, les masses, ceux qui regardent la télé d’où on doit les convaincre que les intérêts des privilégiés sont l'intérêt général. Et vla que Moody's s'en mêle. Les agences de notations des états entendent que le principal parti d'opposition (si, si), le PS, veux refaire du Keynes en relançant la consommation par des dépenses publiques..Dépenses publiques, de l'argent pris aux bénefs ?!? Que né-ni, pour les punir, on va les menacer de leur enlever leur triple A (note maximal des agence de notation qui permet aux états d'emprunter à des taux privilégiés).

Donc pour Laurent Wauquiez, la droite c'est tout ça et il a raison ! La droite c'est tout ça, j'ai juste un peu précisé derrière les deux phrases qu'il a sorti à la télé...On va dire que c'est de l'interprétation subjective..De mauvaise fois ? Même pas tellement, moi aussi je fais du pragmatisme, la droite cautionne ce que je viens de décrire, d'autres le diront comme moi, même des gens votant à droite et ils diront même que c'est bien que ça soit comme ça...C'est là qu'on diverge..

Laurent Wauquiez nous dit, être à droite, c'est se centrer sur la valeur du travail, respecter les règles du "vivre ensemble", savoir qu'on a des droits et surtout des devoirs...Ah, les droits et les DEVOIRS, les devoirs, on a des devoirs envers la société..Quand ces gens disent société, je vois une certaine partie de la société, la partie qui a seule intérêt de voire une politique de droite appliquée, celle pour qui la droite travaille à maintenir ses privilèges, la caste bourgeoise..La lutte des classes est finie selon eux et ils pensent l'avoir gagné..Tien des Indignés...Ils se déplacent et se regroupent dans le monde entier..Mais la télé n'en parle pas..Normal, ça n'est pas dans l’intérêt de la classe dominante d'en parler, c'est comme pour la révolution pacifique en Islande, pays soit disant démocratique comme le notre...Rien dans les médias, trop dangereux, ça pourrait donner des idées..

La valeur travail

Il faut aussi se centrer sur la valeur travail, valeur qui tend à exploiter les masses de Smicards pour qu'ils rapportent gros aux dirigeant du CAC 40. Ce que je dis est caricatural...Même pas tellement, c'est un principe du commerce. Si un travailleur ne rapporte pas plus que son salaire, il ne sert à rien pour l’entrepreneur de le faire travailler..Sauf qu'aujourd'hui, la part des salaires face à celle du capital et des dividendes versées aux actionnaire à bien chuter. L'exploitation augmente, si ça continue, on finira par distribuer des tickets de rationnement aux masses salariées, pour qu'elles aient juste assez d'énergie pour travailler le lendemain et pour ne pas perdre de temps, ils dormiront sur leur lieu de travail. En allant jusqu'au bout de l'idée, on cultivera des champs d'humains dont on récoltera les fruits du travail. Ah la valeur travail, à droite c'est tout un poème...

Le "vivre ensemble"

Dans la bouche de Laurent Wauquiez, je dirais que de respecter les règles du bien "vivre ensemble", c'est essentiellement faire ce qu'on nous dit et fermer notre gueule si on est pas d'accord avec les modèles sociétaux mis en place. Ceci est légitimé par le fait que l'on nous donne quand même le droit de vivre sans seulement travailler dans notre beau pays qu'est la France. Alors on nous sert ça comme ce que c'est, des privilèges par rapport au reste du monde et en général on compare à ce qu'il y a de pire pour nous et au modèle dont les politiques de droite en France rêvent, la Chine. Regardez les ces travailleurs chinois, ils travaillent plus, ils gagnent moins, sont plus compétitif et ferment leur gueule (tu m'étonne, ils ont un petit côté genre, "je tiens à la vie"...). Alors nous, on est pas obligé de dormir sur notre lieu de travail, on a quelques droits sociaux et en plus on devrait se plaindre ? Non ! Il faut respecter les règles du "vivre ensemble", en se conformant bien à ce que nous dit de faire l'oligarchie bourgeoise au pouvoir...On a des droits et surtout des devoirs, on a le devoir de rapporter plus pour que le système en place se maintienne plus longtemps, à notre détriment et à l'avantage des bons bénéfices arrosant un mode de vie aussi rare que normalisé à l'aide des messages de propagande médiatiques. On en arrive même à entendre des prolos dire qu'il ne faut pas brimer les gens et les laisser avoir le droit d'être riche...Et moi je répondrais, "et tanpis si cette richesse se fait au détriment des autres...Mais c'est aussi ça, le mieux vivre ensemble, il faut accepté les différences, il y a les entubés et ceux qui enfoncent le tube...Des devoirs, des devoirs, baisse toi bien que ton bourreau puisse accomplir son office !

Conclusion

Voilà, ça c'était pour Laurent Wauquiez, je l'adore ce type ! Il n'était pas seul et la question "c'est quoi pour vous être de droite ? " a été posée à d'autres..Chantal Jouannot, un mec de la droite populaire..Ils auront un article chacun parce qu'il y a de quoi dire !

Je dirais que Laurent Wauquiez est une caricature qui incite à faire des caricature. C'est toujours un vrai plaisir ! 

16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 22:49

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Analyse des discours de Sarkozy

 

Il y a des choses que ce que l'on appelle communément le "grand public", dont je fais parti, ne savent pas sur les gens de la "vie publique", qui dirigent les affaires du pays dans lequel ils vivent...C'est dommage parce que s'ils savaient le passé de certains des membres de la majorité et du gouvernement actuel, je pense qu'ils réfléchiraient à deux fois avant de cautionner un politique et un gouvernement dirigé par ces mêmes gens au passé plus que trouble. 

Vous avez tous du remarqué le virage vers l'extrême droite qu'a prise ce qu'on appelle la droite "traditionnelle", ces dernières années. Et bien il se trouve justement que ces dernières années, certains hommes qui ont été nommés au gouvernement ou dans les instances dirigeante de l'UMP, ont appartenu dans le passé, dans leur jeunesse, à des groupuscules d'extrême droite comme "Occident". Alors attention, pour ceux qui croient que "Occident" était un gentil groupe de jeunes gens bien policés, à l'image de ce que voudrait nous montrer Marine Le Pen de l'extrême droite, détrompés vous ! "Occident", c'est notamment ça :

Le 12 janvier 1967, une petite équipe d’Occident attaqua les comités Viêt Nam sur le campus de l’université de Rouen, blessant grièvement des étudiants, l'un d'eux étant laissé dans le coma. Cette agression entraîna l’interpellation rapide d’une vingtaine de membres du groupuscule, dont Gérard Longuet, Alain Madelin et Patrick Devedjian. Treize militants d'Occident sont condamnés le 12 juillet 1967 pour « violence et voies de fait avec armes et préméditation ». Cette affaire alimenta la tendance paranoïaque des militants d’Occident, prêts à se soupçonner mutuellement de trahison. Patrick Devedjian figurait en tête de liste des « balances » possibles. Convoqué sous le prétexte d’une réunion, le jeune militant fut soumis à un interrogatoire musclé et à la « baignoire ». Complètement nu, il enjamba la fenêtre et se laissa suspendre dans le vide avant d’être embarqué par une ronde de police.

Au début du mois de mai 1968, les militants d'Occident multiplièrent les provocations contre les militants d'extrême gauche, au point que, selon Joseph Algazy, « il est vraisemblable que ces violences dans les campus ont contribué, elles aussi, au déclenchement de l'explosion de Mai 68 »

Le 27 octobre 1968, à la suite du saccage par les militants d'Occident du local du Snesup (Syndicat national de l'enseignement supérieur) puis du journal Action, un groupe commun pro-chinois et anarchiste investissait le café Relais-Odéon, lieu de rendez-vous habituel des militants d'Occident, y répandait plusieurs bidons d'essence avant de lancer un cocktail Molotov entraînant un incendie dont les dégâts furent chiffrés à 250 000 F (de l’époque) . Le soir même, la librairie maoïste de la rue Gît-le-Cœur était plastiquée

Le 31 octobre, devant les risques d'engrenage, Raymond Marcellin, ministre de l'Intérieur, faisait adopter par le Conseil des ministres la dissolution d'Occident, par application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées16, avec effet le lendemain 1er novembre 1968.

Plusieurs de ses membres, souvent les plus américanophiles, rejoignirent par la suite les mouvements libéraux ou conservateurs de droite, à l'instar d'Alain Madelin, de Patrick Devedjian de Claude Goasguen. D'autres choisirent de continuer à l'extrême droite, avant de rejoindre le RPR, le Centre national des indépendants et paysans ou l'UDF, comme Alain Robert, François Haut ou Hervé Novelli. De son côté, Michel de Rostolan rejoint le CNIP, avant de se rallier au Front national.

 

Voici une petite bio sommaire des hommes politiques de l'UMP, parti majoritaire auquel appartiennent la majorité des membres du gouvernement et notre président élu au suffrage universel, Nicolas Sarkozy.

 

Gerard Longuet : Après la dissolution, par le Conseil des ministres, d'Occident en octobre 1968, il rejoint le Groupe union défense (GUD), groupuscule d'extrême droite mené par Alain Robert, dont il écrit la charte, puis Ordre nouveau, destiné à rassembler les nationalistes. Il fera partie en 1971 avec Claude Goasguen de la direction de ce mouvement3, dissous par décret du Conseil des ministres le 28 juin 1973  pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Quand on lui pose la question sur son passé trouble, voilà ce que l'ami gégé nous répond : « Pour des raisons personnelles, j’étais Algérie française et anticommuniste. J’ai fait un bout de chemin avec la FEN, avant de basculer vers Occident. Nous étions une bande de copains. Je n’ai jamais supporté que l’on m’interdise de m’exprimer. J’ai fait la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965. On se spécialisait dans la relation conflictuelle et musclée avec l’extrême gauche. On s’est pris des raclées, j’ai eu le cuir chevelu entamé.

Gérard Longuet, en plus de siéger au Sénat, intègre le gouvernement actuel après la démission de Michèle Alliot-Marie, le 27 février 2011, en devenant ministre de la Défense et des Anciens combattants, en remplacement d'Alain Juppé. Ca veut juste dire que c'est un ancien facho qui est à la tête de l'armée en France, armée française qui détient la force nucléaire par ailleurs...Ça fait à peine pas peur. Donc je rappelle que ce type à été nommé par Nicolas Sarkozy, qui lui même à été élu par la majorité des français...Est-ce que cette majorité aurait voté pour Sarko sachant cela ?

Hervé Novelli commence par militer à l'extrême droite par « anticommunisme » et tradition familiale selon ses propres propos1 : Fédération des étudiants nationalistes (1962-1964), Occident (1964-1968), avec certains membres d'Occident dont Alain Robert il crée Union Droit en décembre 1968 qui deviendra le GUD, puis Ordre nouveau (1969-1973), le Front national (1973-1974) et enfin le Parti des forces nouvelles (1974-1981).  Et  quand on l'interroge sur son passé nationalsite, Hervé nous répond : « J’étais plus jeune que les autres, mais j’étais spontanément du côté de l’ordre. A l’époque, il n’y avait rien entre l’extrême droite et l’extrême gauche. Je n’ai pas un regret, Occident, c’était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours. C’est une époque révolue, il en reste une sorte d’amitié liée à l’adolescence.

Le 18 juin 2007, Hervé Novelli est nommé secrétaire d'État chargé des Entreprises et du Commerce extérieur dans le gouvernement François Fillon II. Suite aux élections municipales de mars 2008, qui voient son élection à la mairie de Richelieu, il devient secrétaire d'État chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes entreprises, du Tourisme et des Services (le portefeuille de la Consommation lui est ajouté le 23 juin 2009). Il perd son poste lors du remaniement du 14 novembre 2010, remplacé par Frédéric Lefebvre au sein du gouvernement Fillon. Aujourd'hui, il est secrétaire général adjoint de l'UMP. L'UMP, le parti majoritaire qui fut dirigé par Nicolas Sarkozy, notre président élu par nous, ou du moins, la majorité des français qui ont voté pour lui, étiqueté UMP, parti dont Hervé Novelli est secrétaire général adjoint...Non, ça ne vous fait rien ?

Alain Madelin : il s'engage dès l'âge de seize ans dans la cause nationaliste et devient familier des bagarres contre les militants d'extrême gauche. En 1963, il fait partie de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN, extrême droite), où il est responsable de l'action militante. Il sera blessé à l'entrée du lycée Turgot dans une bagarre entre lycéens communistes et membres de la FEN. En 1964, alors étudiant en droit à Assas, il est l'un des fondateurs du mouvement Occident, mouvement étudiant d'extrême droite souhaitant la suppression du suffrage universel, qui comprend également dans ses rangs Gérard Longuet, Hervé Novelli, et Patrick Devedjian. Le 2 juin 1964, il fait partie des membres d'Occident qui attaquent le cinéma « Le Savoie ». Son domicile est perquisitionné par la police. En novembre 1965, Patrick Devedjian et Alain Madelin sont condamnés par le tribunal correctionnel de Draguignan à un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve pour vol et détention d'armes. Membre du commando qui attaque violemment le comité universitaire pour le Viêt Nam à Rouen, en janvier 1967, son domicile est de nouveau perquisitionné. Il est condamné le 12 juillet 1967 avec douze autres militants d'extrême droite pour « violence et voies de fait avec armes et préméditation.

 Et avec tout ça, il fut ministre des Entreprises et du Développement économique, chargé des petites et moyennes entreprises et du Commerce et de l'Artisanat du gouvernement Balladur de 1993 à 1995 et ministre de l'Économie et des Finances du gouvernement Juppé en 1995...C'est pas rien quand même et il faut rappelé que Nicolas sarkozy à aussi fait parti du gouvernement Balladur...

Partick Devedjan : En 1964, Patrick Devedjian, comme Alain Madelin, Hervé Novelli, Claude Goasguen ou Gérard Longuet, rejoint le groupe activiste d’extrême droite Occident fondé par Pierre Sidos. Selon un article du Petit Varois du 11 novembre 1965, Patrick Devedjian et Alain Madelin sont condamnés par le tribunal correctionnel de Draguignan à un an de prison avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve pour vol et détention d'armes (faits également rapportés par Var Matin et par Nice Matin). Patrick Devedjian date son éloignement du mouvement Occident de l'année 1966 suite à sa rencontre avec Raymond Aron. Merci Raymond !  Selon le journaliste Frédéric Charpier, repris par le quotidien Libération, Devedjian est membre de ce mouvement au moins jusqu'en janvier 1967, son éloignement d'Occident étant dû au climat délétère qui règne en son sein à cette époque. Il est accusé d'avoir participé en janvier 1967 à un commando d'Occident qui attaque des étudiants d'extrême gauche à Rouen, et est condamné comme « auteur moral » le 12 juillet 1967 avec douze autres militants d'extrême droite pour « violence et voies de fait avec armes et préméditation ». Soupçonné à tort d'être la taupe ayant dénoncé les membres arrêtés, il subit le supplice de la baignoire et le groupe prononce son exclusion en novembre 1967. Il a depuis publiquement assumé et regretté ce qu'il considère comme une erreur de jeunesse. Voilà ce que Patrick nous dit de son passé : « Je ne me suis jamais caché de mon passé. J’étais d’origine arménienne et c’était aussi une façon, pour moi, de me sentir français. J’étais anticommuniste et, finalement, je n’ai pas changé. Je me suis engagé pour la cause de l’Algérie française. J’ai quitté Occident en 1966, après avoir découvert Raymond Aron. Ce mouvement n’avait rien à voir avec l’extrême droite de Jean-Marie Le Pen. C’était une autre époque, on ne peut pas comparer"..On ne peut pas comparer, mais on peut quand même dire que l'ami Patrick était un sacré facho, comme tous les membres d"occident" à l'époque, dont ceux qui sont aux affaires aujourd'hui, qui dirigent le pays ou vous vivez, tout ça...

La droite gagne en 2002 ; sous l'autorité de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, il est nommé ministre délégué aux Libertés locales où il met en œuvre l'Acte II de la décentralisation. Lorsque Nicolas Sarkozy est nommé à l'Économie et aux Finances, Patrick Devedjian devient ministre délégué à l'Industrie jusqu'en mai 2005...

Claude Goasguen : Il fut notamment président de la Corpo d'Assas et proche de figures telles qu'Alain Madelin, Hervé Novelli, Patrick Devedjian, Gérard Longuet, alors membres du mouvement nationaliste Occident, « à la direction duquel, il était chargé, en 1967, avec Gérard Longuet et Jean-Jacques Guillet, du secteur étudiant et de l'entrisme dans les syndicats »De mai à novembre 1995, il est ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Citoyenneté dans le gouvernement d'Alain Juppé. Il a aussi été pr&sident du groupe UMP à l'assemblée nationale.

Donc tous ces hommes qui comptent dans la gouvernance de la France, qui soutiennent et que soutient Nicolas Sarkozy, ont appartenuent à "Occident". Pour vous faire une idée plus précise des idéologies de jeunesse d'une partie des membres de l'UMP, voici ce que Wikipédia nous explique sur l'idéologie du groupe "Occident"...ca fait froid dans le dos !

L'idéologie d'Occident

Durant sa première année d'existence, lorsqu'il est sous l'influence de Pierre Sidos, le mouvement reproduit passivement un classique discours d'extrême droite, venu tout droit des années 1920-1930, où l'on discerne l'héritage de Charles Maurras. Les publications d'Occident dénoncent alors la démocratie, citant Louis-Ferdinand Céline : « Le gouvernement du peuple, pour le peuple, et par la vinasse », et rejettent « le mythe de l'élection », qui doit être remplacé par la « sélection des meilleurs éléments de la communauté populaire, en vue de constituer une nouvelle élite, fondée sur le mérite et les talents ». « Les nationalistes français constituent contre la république maçonnique et ploutocratique le Parti de la Nation française, le Parti de la seconde Révolution française, qui abolira les effets néfastes de la première4.

Occident se réfère alors volontiers à l'écrivain Robert Brasillach (fusillé en 1945 pour collaborationnisme), se montre ouvertement raciste, célèbre les vertus du « sang » (« Le sang obsédera toujours l'esprit humain, sang mystique du Christ, sang biologique de la fécondation, sang commun à tous les peuples d'Europe » écrit Occident université, n° 6, 5 mars 1965), exalte l'« ethnie française », et affirme : « Pervers et nuisible sous toutes ses formes, le libéralisme est l'ennemi le plus dangereux du nationalisme ».

Le terme « fasciste » n'est pas renié5 : « Dans toutes les démocraties, la jeunesse s'ennuie, et dans toutes les démocraties, il y a des “blousons noirs”. Alors que dans les pays qualifiés de “fascistes”, il n'y en a jamais eu. Cela tient au fait que tout fascisme est l'expression d'un nationalisme, qui seul peut cristalliser la volonté de la jeunesse en un immense élan révolutionnaire ; le nationalisme, c'est la jeunesse au pouvoir. »

À la fin de 1965 intervient un tournant très net, à la suite de l'éviction de Pierre Sidos. Occident abandonne les références au passé, ne se soucie plus de rechercher une légitimité aux yeux de l'extrême droite traditionnelle mais au contraire se pose en rupture avec « les chers aînés, vivant dans le souvenir jaloux d'une trentaine de faillites, d'une quinzaine de défaites et d'un nombre respectable de trahisons »6. Tandis que le fonds doctrinal se réduit à un nationalisme basique placé dans la tradition de Maurice Barrès, la propagande se concentre sur l'anticommunisme dans le contexte historique de la Guerre froide et s'appuie alors exclusivement sur des thèmes de politique internationale, le Viet-Nam en premier lieu, comme font au même moment les groupuscules d'extrême gauche qu'une constante micro-guerilla oppose à Occident dans les universités et les lycées.

Comme ses adversaires, Occident donne alors dans un jeunisme exacerbé, prétend incarner « l'espérance révolutionnaire de la jeunesse », et s'engage dans une radicalisation illustrée par des mots d'ordre provocateurs tels que « Tuez les communistes partout où ils se trouvent ! » (début 1966), reprenant l'exhortation du maréchal Suharto en Indonésie, où les communistes et présumés communistes sont assassinés par centaines de milliers7. De même, Occident approuve bruyamment le coup d'État du 21 avril 1967 en Grèce et précise : « La seule méthode reconnue pour mettre fin à l'agitation marxiste étant l'élimination physique, nous suggérons au gouvernement grec de ne pas se laisser prendre au piège d'un pseudo-humanitarisme8. »

Le nom du mouvement est devenu en 1966-1967 un slogan résumant son positionnement : il défend l'Ouest contre l'Est marxiste. Ce faisant, il rejette implicitement l'opposition entre monde blanc et tiers-monde qui structurait la doctrine d'Europe-Action et de la FEN, considère que la décolonisation est une affaire classée et que le monde occidental a vocation à s'étendre à toutes les nations en lutte contre le communisme, quitte à soutenir les objectifs de la géostratégie mondiale des États-Unis. Toutefois, en juin 1967, au moment de la Guerre des Six Jours, il se refuse à manifester en faveur de l'État d'Israël, au contraire du reste de l'extrême droite française quasi-unanime dans son enthousiasme pour l'État hébreu. Le mouvement s'inscrit alors explicitement dans l'orbite intellectuelle de Maurice Bardèche, dont la revue Défense de l'Occident est alors l'organe doctrinal officieux d'Occident.

Une dernière phase s'ouvre durant l'hiver 1967-1968. Conscient de ne plus faire le poids face à la montée en puissance de l'ultra-gauche, Occident se détache du romantisme adolescent des débuts et recherche à nouveau des alliances chez les adultes et dans la droite traditionnelle. A cette fin il se fond en janvier 1968 dans le cadre du Front uni de soutien au Sud-Vietnam que dirige Roger Holeindre. Alain Madelin stoppe la presse du mouvement, Occident cesse dès lors toute production idéologique autonome.

Conclusion :

Voilà pour quoi vous votez, voilà à qui vous avez décidé de déléguer votre pouvoir de décision politique, voilà ce que celui pour qui vous avez voté à la présidentielle de 2007 cautionne, voilà ce contre quoi vous ne vous révoltez pas. ceci est l'UMP, l'UMP vous dirige et vous ne faites rien, parce que vous ne savez pas tout. Si vous lisez ça, vous en savez plus, mais vous ne savez pas tout, il y a bien pire à mon avis. Voilà, vous avez l'info, vous en ferez ce que bon vous semble, moi je vais la partager, je trouve que c'est assez énorme pour qu'il soit d'utilité publique de transmettre ces infos...

14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 12:44

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Ah le petit vin blanc, qu'on boit sous les tonnelles, quand les filles sont belles, du côté de NOGENT...Et bien justement du côté de nogeant, quand on matte le cul des filles lorsque l'on picole en terrasse, on peut surprendre quelques petits malins, qui vont chercher dans les poubelles quelques repas gratuits...Et oui dans la vie, comme dans cette petite bourgade bien tranquille de Nogent sur marne, il y a les bons français, qui travaillent dure pour gagner leur pain, et les petits malins, ceux qui se font tout donner, ou qui vont chercher gratuitement ce que les honnêtes citoyens ont obtenus en suant sang et eau...

Heureusement, les justiciers civils sont là pour faire régner l'ordre ! Fouiller les poubelles, c'est interdis et lorsque l'on outre passe une interdiction, on se soumet à une sanction exécutée par les détenteurs de la coercition légitime, par ceux qui ont été élu par nous, pour avoir le pouvoir de nous contraindre...Ces "salauds de pauvres", non contents d'être trop faits néants pour aller bosser, font du bruits et de la saleté en remuant les immondices déverses par les bourges qui boivent un coups en terrasse. Cachez de leurs yeux insouciants la misère ambiante, après tout, ça n'est pas à ceux qui ont "réussis", de payer la crise ! Ne serais-ce qu'en voyant le spectacle de l'insalubrité qu'ils cautionnent de leurs excès, s'exprimer devant leurs yeux...

Donc, on a des pauvres, qui faute de pouvoir remplir leur assiette des revenus qu'ils n'ont pas, vont chercher de quoi manger là ou ils savent qu'il y a de la nourriture, là ou les bourges vivant dans l'opulence jettent la moitié de leur assiette à chaque repas...Ils sont hargneux ces pauvres, s'ils ne peuvent plus subvenir à leurs besoins, ils devraient alors se résoudre à mourir et laisser les riches vivre entre eux...Sauf que comme dans toute chaine alimentaire, si plus de pauvres, plus de riches, c'est mécanique, il faut bien faire sa richesse sur le dos de quelqu'un. Dans le même temps, s'il n'y a plus de lapins, le renard, plus puissant dans son écosystème, n'aura plus rien à manger et crèvera aussi..Mécanique toujours...

Nos amis de droite pourront toujours nous sortir leur rengaine habituelle, quand on cherche, on trouve...Fouiller dans les poubelles, c'est la solution de facilité, ils ont qu'a se lever le matin et aller bosser, ces faits néants...Sauf que l'on vit dans une société excluante et que la plupart des gens dans la misère, qui fouillent les poubelles, ne demandent que ça, retrouver du travail, pouvoir subvenir à leurs besoins et ceux de leurs proches, sans avoir besoin de subir l'humiliation de fouiller dans les poubelles.

Mais s'il n'y avait que ça, maintenant, nouveauté dans un arrêté du maire de Nogent, excédé par les nuisances que ce tourisme des poubelle apporte à sa commune de bourges parisiens, il est stipulé que ceux qui se font prendre la main dans le sac, ou plutôt dans le contenaire, seront passibles de 38 euros d'amende...

"Comme ils n'ont pas de sous, on a qu'a leur faire payer plus cher le fait qu'ils n'en ont pas, comme ça ils ne pourront pas payer leurs amendes, qui seront du même coups majorée, comme ça, si jamais leur situation s'améliore, on pourra de suite leur enfoncer la tête dans le sol, parce que là est leur place à ces pouilleux". Elle est belle notre société française !

Alors voilà, pour l'instant, c'est un arrêté dans une commune, mais quand les pauvres commenceront à se prendre des amendes, ils iront fouiller dans les poubelles de la ville d'à côté, qui ne manquera pas de prendre le même genre d'arrêté à son tour. Ce que je propose, c'est que les gens, au lieu de fouiller dans les poubelles, aillent directement se servir dans le frigo de Mr le maire et dans ceux de tous ses concitoyens qui ont voté pour lui. Ça évitera à tout ce petit monde de jeter la moitié de leur assiette et ça évitera toute rupture de la chaine du froid ! Bon ben y a plus qu'à, comme dit...

18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 15:16

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Article rédigé à la lumière d'un débat sur la chaîne "public sénat".

Sarkozy est un petit homme qui aime la confrontation. Il est bercé par les valeurs de la domination bourgeoise, il veut constamment être plus fort que, plus grand que, plus rapide que, plus efficace que...Haut perché sur ses talonnettes, il regarde le monde de la concurrence exacerbée, qu'il promeut aux autres et qu'il subit lui même. L'ambition fut son guide tout au long de sa carrière qui l'amena au poste le plus haut que sa carrière voulue aurait pu lui promettre.

Dans ses discours, qui sont la vitrine de ce qu'il veut montrer de lui même et parfois de ce qu'il ne voudrait pas monter, mais qui se voit quand même, on peut remarquer à chaque instant que cet homme représente l'inverse de l'harmonie, le contraire du recul, de la hauteur sur les choses. Quand on pense à ça, on se dit qu'il est bien sogrenu d'avoir élu un tel homme à la direction d'un pays, soit disant démocrate, soit disant, parce que si c'était vrai, le peuple aurait le pouvoir...Je vois d'ici les inquisiteurs de l'UMP me répondre que si, nous avons le pouvoir car nous votons, que la majorité à choisi sciemment et en toute connaissance de cause Sarkozy et son parti l'UMP, pour gouverner nos vie..Euh notre société...Ils ne verront jamais plus loin que le bout de leur nez, endroit sur lequel le système néolibéral veut que la masse se focalise. Le bout de leur nez, endroit qui envahi la vue de tous, jusqu'à celle de notre président, qui exemplifie la réussite à tous les aveuglés de leur propre nez. Oui, ces gens sans visage, cachés derrière leur nez, snifant leurs yeux pour se les enfoncer bien profond dans la tête et ne pas voire plus loin que les limites de leur boite crânienne. Alors les masses continueront à être sous documentés quant au fonctionnement des institutions qui les gouvernent, sous documentés par rapport aux droits théoriques qu'ils pourraient avoir s'ils les connaissaient. Nos élites dirigeantes pourront alors continuer à leur raconter de belles histoires, que seul peuvent croire des ignorants. Le tout perpétuera le système électoral, qui fait qu'une masse esclave donne son soutien aux esclavagistes, sans même s'en rendre compte.

Le Sarkozy représente tout ça, les élites démagogues et la culture individualiste des manipulés, lui même est manipulé par cette culture qu'il à en lui. Sarkozy pose toujours ses discours comme un duel entre lui et un ennemi imaginaire. Il demande aux français, d'être témoin de sa victoire dans ce duel. Il écarte toute autorité tierce, c'est lui, lui, toujours lui. Comme dans Starsky et Hutch, il doit toujours gagner à la fin, mais il peut aussi se poser en victime. Ses réformes dérangent des situations établies, des droits sociaux qu'ils tentent d'ériger comme des privilèges...Quelle inversion des rôles, un privilégié qui érige en privilèges les quelques droits acquis à la sueur des luttes sociales, pour mieux les remettre en cause.  Si on le critique, il accuse de calomnies, calomnies que je le soupçonne de créer lui même, pour détourner l'attention quand ses réformes anti sociales font grogner. (Clearstream contre CPE, Bettancourt contre retraites..). Il se victimise, parce que dans les cours de récréation, on protège les enfants victimes. En se victimisant, il cherche à se faire protéger par les français. Là encore, il inverse les rôle, la victime ce n'est pas lui, ce sont les français et ils sont victime de lui. La manipulation marchera toujours, tant que la masse n'en aura pas pris conscience.

Sarkozy a bien appris sa leçon, c'est un bon individualiste, il aime la concurrence, il occupe un poste ou l'on est exemplifié.. Et voilà ce qu'on exemplifie, ce qui est prôné par notre société comme un modèle de réussite, Sarkozy. Un petiti arriviste qui clâme à qui veut l'entendre qu'il s'est fait tout seul, qu'il est un produit de la méritocratie, alors qu'il n'en est rien. Le parcourt de notre cher président est jalonné de gens qui lui ont fait la courte échelle, comme l'ancien maire de Neuilly, avant que Nicolas lui prenne cette même mairie à 28 ans, à la suite de quelques trahisons à quelques-uns de ses soutiens. Il y a aussi eu Pasqua, Chirac, qu'il a trahi à son tour en 1995, en soutenant un autre candidat de droite, Baladur...Mais de tout ces gens, le petit Nicolas, ingrat et impétueux qui l'est, n'en parle pas. La réussite, n'est-ce pas réussir quitte à marcher sur la gueule des autres en oubliant ses soutiens passés, parce qu'il faut aller de l'avant dans la vie ?

Les enemis imaginaires dont parle Nicolas Sarkozy, ce sont les ennemis imaginaires de la droite. Et non, la lutte des classe n'est pas finie ! Depuis les acquis sociaux du 20e siècle, la droite n'a cessé de vouloir les reprendre, elle y est en partie arrivée, pas encore totalement, mais elle y travaille. Idéologiquement, tous les discours de Sarkozy sont centrés sur les théorie néolibérales, axées sur l'avilissement des masses et la libéralisation de l'économie, afin d'accentuer les privilèges des élites. On peut ne pas croire ce que je dis et penser que je suis de mauvaise foi. On peut aussi analyser plus finement les théories néolibérales et leurs applications dans les gouvernements américains ou européens, pour constater que ce que je dis provient simplement des faits.

Premier enemi de Sarkozy et des néolibéraux, les aides sociales et le chômage en particulier. Il dit en 2010 "C'est le chômage qui aliène, c'est le travail qui libère"...Tien, ça ne vous rappelle pas quelque chose, "arbeit macht frei..." ? "les 35h ont détruit une certaine idée que les français avaient du travail, le travail comme valeur d’émancipation". Il parle de la culture du "non-travail". Il en parle pour les masses au chômage, au RSA...Il oublie juste de préciser que cette culture du non-travail concerne en premier lieu la majorité de ses électeurs de Neuilly...

Autre enemi imaginaire, surtout en ce moment, le délinquant, qu'on associe aisément dans les discours de droite récents, à l'immigré. "19 000 délinquants qui ont plus de 5 ans d'inscription condamnation sur les fichiers de la police, de même, nous allons réévaluer les modalité de déchéance de la nationalité française." On passe vite des délinquants, aux délinquants d'origine étrangère. Les délinquants ne devraient-ils pas être considéré comme des délinquants et non comme des délinquants français, ou délinquants français avec des gueules d'arabes ? Est-ce qu'on ne pourrait pas déchoir Sarkozy de sa nationalité française pour crime à l'esclavagisme néolibéral ?

Du libéralisme économique, la fin de l'état providence, du nationalisme exacerbant les peurs, la peur de l'étranger. L'étranger qui impose sa culture et qui fait que "les français ne se sentent plus chez eux (Claude Guéant, UMP, ministre de l'intérieur, conseillé de Sarkozy depuis 10 ans). L'étranger, qui avant d'être vu comme un homme comme les autres, est identifié comme un musulman, un délinquant, un voleur d'emploi, un pilleur de ressources, d'aides sociales, d'allocations familiales....Voilà les fondements idéologiques de la politique sarkozienne. De la droite, de l'extrême droite et pour faire passer, de la démagogie dans les discours, il faut bien être élu quand même !

En 2007, Sarko a gagné sur le volontarisme, mais le volontarisme marche au futur. Aujourd’hui, il a un bilan, sur lequel il ne peut même pas s'appuyer puisqu'il n'est pas glorieux. Il va donc falloir qu'il trouve autre chose pour 2012...Cela pourrait être, moi contre le monde, son égo sur dimensionné l'y aidera...

21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 13:22

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J'adore les discours des hommes politiques de droite, surtout dans leurs termes redondants. Lorsqu'on les met en face de leurs contradiction, ils ont des réponses toutes faites, toujours les mêmes, ayant valeur d'argument d'autorité mettant court à la conversation. Que répondre face à la stupidité d'une manipulation rhétorique flagrante ? Peut-être rien, peut-être faut-il juste se taire et admirer la stupidité de leurs auteurs, qui n'a d'égal que la stupidité de ceux qui prennent ces arguments comme argent comptant...

Un homme politique de droite, en accord avec les thèses néolibérales, fera tout pour perpétuer un système dominé par une minorité privilégiée. Mais lorsque ce système s'inclut dans des institutions "démocratiques", faisant appel à une certaine démagogie pour bénéficier de l'accord des masses, les thèses néolibérales ne peuvent s'affirmer de façon franche envers la populace. De ce fait, lorsque l'on évoque de façon simple, les tenants et les aboutissants du néolibéralisme en publique, les hommes politiques de droite dénonceront, "la caricature" qui est faite de leur politique. Analysons spécifiquement ce terme, la caricature... Une caricature fait ressortir d'une manière grossière et exagéré, les traits physiques, de caractère ou les thèses défendues par les personnes caricaturées..

Lorsque l'on caricature les thèses néolibérale, cela veut donc dire que l'on en fait ressortir les traits principaux, de manière grossière et exagérée..Cela ne veut donc pas dire que l'on ment. En vérité, la plupart du temps ou l'on entend un homme de droite se défendre en invoquant la caricature qui est faite de ses idées ou de ses propositions, il n'y a même pas d'exagération..L'exagération du système néolibéral en terme d'esclavagisme se suffit à elle même. Une caricature de celui-ci, ne fera que le simplifier, le résumer dans ses grandes lignes, ou en évoquant un sujet précis sur lequel il s'applique.

Quand un homme politique de droite évoque l'une des idées néolibérale qu'il défend, il anticipe le fait que la majorité passive et manipulée soit d'accord avec ses théories. Pour affirmer cela, il dit "Les français l'ont bien compris..." Alors quand on regarde un débat télévisé, on constate que les français ont compris beaucoup de choses... Ils ont parfois compris une chose et son contraire, selon qui invoque le nom du sacro saint français, dont on convoite le suffrage. Personellement, quand j'entends "les français l'ont bien compris", je comprend qu'en réalité, on compte sur eux pour qu'ils ne comprennent rien et acquiescent que l'on parle en leur nom. 

En résumé les français doivent bien comprendre que tout critique au néolibéralisme est une caricature grossière. S'ils ne comprennent pas ça, ils deviennent alors de mauvais citoyens...

21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 08:51

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Quand j'entends le discours des néolibéraux que je vois à télé, je me rappelle des nobles à qui l'on a coupé la tête lors de la révolution française. Cette pratique était cruelle, radicale, mais quand j'entends Laurent Vauquiez étaler ses arguments sur l'assistanat des bénéficiaires d'aides sociales, je comprends que l'on puisse être amené à se révolter de façon démesurée et personnifier sa haine sur les quelques privilégiés, qui ont tant proféré leur dédain à l'égard des basses classes...Je le comprends, mais je ne le cautionne pas évidemment, car la violence n'est qu'une réponse stupide et irréfléchie, à la stupidité de la domination, l'exploitation et l'asservissement des hommes entre eux.

Des gens comme Laurent Vauquiez, sont surélevés dans leurs privilèges, élevés tellement haut qu'ils n'ont plus la tête sur les épaules. Ils ne voient plus ou finit ce qu'ils avalent, ce qu'ils digèrent, si bien qu'ils ne voient pas les merdes qu'ils déversent en bas, sur ceux qui se trouvent là, que l'on maintient à ras du sol. La guillotine n'est alors qu'une symbolique qui met fin à cette difformité congénitale des classes dirigeantes. Leur cou à trop poussé et ces gens là se mettent à chier sur tout le monde, ne voyant pas ou ils déversent leurs défécations. Cette symbolique coupe le mal à la racine et ne change finalement pas le fait que ces gens, ces élites dominantes, n'ont pas la tête sur les épaules...

Plus le néolibéralisme avance et tend à se faire accepter d'une société que l'on rend de plus en plus passive à son égard, plus il propose des politiques, des réformes, que l'on aurait trouvé scandaleuses au par avant. On nous habitue à l'insoutenable, on grignote nos droits, nos acquis sociaux petit à petit, jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus, jusqu'à ce qu'on en ai plus le souvenir. Alors on va plus loin et l'on revient jusqu'à la déclaration des droits de l'homme, on revient sur les droits humains sensés être inaliénables. En ce moment, Laurent Vauquiez nous propose ni plus, ni moins, que du travail forcé, pour les bénéficiaires d'aides sociales, en l'occurrence, du RSA. On peut proposer aux gens de faire 5 heures de services civils rémunéré, d'accord, mais les obliger, c'est du travail forcé. Obliger à travailler, c'est du travail forcé, c'est comme ça, simple question de définition.

Alors on entend que si l'on bénéficie du RSA, on doit en contre partie chercher un emploi..Certes, mais on a le droit de chercher un emploi qui nous correspond et se voire imposer un travail, que l'on ne veut pas forcément, c'est immoral. Cela ressemble à une sorte de punition, comme si une grande majorité des bénéficiaires du RSA, abusaient de cette aide. Si l'on vivait comme un nabab avec 450 euros par mois et que ça donnait envie de rester dans cette situation, ça se saurait ! Culpabilisation des bénéficiaires d'aide sociale, quand tu nous tien ! On tente de diviser les travailleurs pauvres touchant un SMIC, des chômeurs et RSAistes. Les Smicards diront que ça n'est pas normal que certains gagnent presque autant qu'eux, sans travailler...Le problème ici, n'est pas de supprimer les aides sociales, comme le veulent les néolibéraux, mais d'augmenter le SMIC, pour encourager les gens au travail..

Vous n'avez donc pas finis de voire vos droits sociaux remis en cause, plus vous serez passifs, plus vous croirez ce que vous disent les médias, plus on vous endormira et plus vous serez enclin à tout accepter. Voilà comment fonctionne la manipulation d'état..La prochaine grande messe de cela, se déroulera durant les prochaines élections présidentielles, lorsque les masses voteront Sarkozy, grand représentant des élites esclavagistes...Rendez-vous dans un an !

18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 11:11

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François Baroin, ministre du budget, de la fonction publique, porte parole du gouvernement, député, maire...Un exemple de carriériste politique, grand cumulard de mandats électoraux, ayant accomplis son cursus honnorum, pour arriver au sommet de l'état, représente le modèle d'homme politique en vigueur aujourd'hui.

En ce moment la chanson, c'est qu'il faut diminuer les dépenses publiques de l'état. Pour quelle raison principale ? Parce que ces dépenses pèsent sur les plus privilégiés de la population française, qui voudraient se détacher quelque peu de la solidarité, à laquelle ils sont obligés légalement, pour l'instant..Nos dirigeants, comme François Baroin, font partie de cette classe, de cette caste sociale, en comprennent aussi bien les intérêts qu'ils les envisagent eux même, dans leur quotidien et de ce fait, les représentent au sein du pouvoir décisionnaire.

Alors, le gouvernement réforme pour diminuer les dépenses publiques, alléger la fiscalité des plus privilégiés du système économique, le tout en culpabilisant les bénéficiaires d'aides sociales, qui profiteraient du travail des autres, en abusant des aides qu'ils perçoivent.

François Baroin est le digne représentant du discours politique, qui tend à faire avaler des couleuvres à une masse précarisée. On espère le vote de celle-ci avec l'aide de quelques démagogies gutturales, leur expliquant qu'elle a tout intérêt à soutenir la minorité privilégiée sur son dos, dans son action pour que ses privilèges s'accroissent. Le principe d'un tel discours est le suivant :
On répond d'une façon incompréhensible, aidé de quelques termes techniques qui font genre, à des questions simples, amenant normalement à des réponses claires, afin d'embrouiller l'auditeur ou le lecteur. On fait étalage d'une connaissance sémantique non maîtrisée de cette masse à qui l'on s'adresse, dans le but de l'impressionner en la rabaissant vers l'incompétence qu'on affirme qu'elle ai, en la matière. Ceci vise avant tout, à faire oublier la question simple et la réponse claire attendue, qui ne pourrait qu'être l'affirmation d'une certaine vérité, ce qu'on veut éviter à tout prix.

En résumé, on ment aux gens, on les arnaque, parce que si on leur disait clairement la vérité, ils ne se laisseraient plus diriger de la même manière par cette minoritée aisée, dont les actions ne sont motivées que par la consolidation de leurs privilèges. Par exemple, quant on suggère à François Baroin que l'abaissement de l'ISF (Impot de Solidarité sur la Fortune) donne l'impression que le gouvernement favorise encore les plus riche, il répond évidemment que cette impression est fausse. Il nous affirme au contraire que l'allègement de l'ISF, la réforme de la fiscalité du patrimoine et la suppression du bouclier fiscal, répond au double objectif de justice et de compétitivité. Il embrouille déjà ses auditeurs, puisque que quand on lui parle  d'ISF, il répond avec le bouclier fiscal et l'impôt sur le patrimoine. Quant-à ses objectifs..."La justice" venant de la droite, ça veut surtout dire que cela parait injuste au gouvernement, que les riches paient trop d’impôts. "La compétitivité", ça veut dire qu'il faut que les riches obtiennent des conditions de fiscalité avantageuses, pour rester ou venir investir en France, afin de contribuer à la croissance économique, croissance se faisant évidemment, au seul bénéfice des plus riches.

Il explique ensuite d'une manière incompréhensible des non-initiés, dans un journal lu principalement par des non-initiés, pourquoi sa réforme est juste et équilibrée. François Baroin continue alors, à affirmer l'idéologie néolibérale, scandant qu'il est contre toute augmentation d'impôts et qu'il travaillera pour réduire encore les dépenses. Les impôts, c'est la redistribution sociale, la solidarité légitime des plus riches envers les plus pauvres, afin que tous puissent vivre ensemble dans un même pays. Et oui, les riches sont bien, content de tirer leur richesse de l'exploitation des plus pauvres, mais les plus pauvres ne peuvent pas que vivre des quelques miettes que les riches leur verse, donc cette solidarité est nécéssaire, aux pauvres, mais surtout aux riches. Sinon plus de pauvres et sans pauvres, plus de riches...C'est un genre de chaîne alimentaire carnassière alimentée par le système néolibéral, mais si ce système va trop loin dans son acharnement esclavagiste, il finira par se détruire lui même..

Quand on suggère à François Baroin d'augmenter les recettes autrement que par les impôts, notamment à l'aide de  taxes bancaires ou sur les transactions boursières, il répond que c'est impossible si cette décision n'est pas prise internationalement. Ca me rappelle les fenêtres de mon appart, elles sont en simple vitrage, ça pollue parce qu'il y a des pertes de chaleurs conséquentes et ça m'emmerde parce qu'il fait froid l'hiver chez moi, à cause de ça. J'ai demandé à mes proprios de changer les fenêtres pour ces raisons. Il m'ont répondu qu'ils voudrait bien (mon cul...), mais qu'ils ne pouvaient pas si l'ensemble des priopriétaires de l'immeuble ne faisaient pas de même, car cela dépareillerait l'ensemble. Mes proprios sont donc soumis aux décision du syndic comme la France est soumise aux décisions internationales. Moi je dis plutôt que cela les arrange de ne rien faire en se cachant derrière une autorité supérieure. Mon proprio n'a pas envie de mettre de la thune dans des fenêtres et François Baroin n'a pas envie qu'on taxe les transactions boursières, parce que lui et ses potes se font surement de la thune avec leurs actions. Pendant ce temps, moi j'ai me caille les burnes l'hiver et le gouvernement français continue sa politique de casse des acquis sociaux...

Mais notre ami François Baroin continue en évoquant, malgré la main mise de l'international sur ses prises de décisions, les quelques leurs gouvernementaux en la matière, avec la fameuse fausse prime de 1000 euros pour les salariés des entreprise de plus de 50 salariés, dont les dividende versées aux actionnaires augmentent chaque année depuis 3 ans. Il parle aussi du fait que le gouvernement plancherait sur des lois en la matière, qu'il existerait des groupes de travail sur la question...Un peu de violon après la flûte, ça détend..

Pour François Baroin, il faut adapter la politique sociale, la préserver, mais la moderniser pour la rendre plus efficace. Alors, rien de tel pour amener la baisse des dépenses publiques en la matière, que d'user de cette stratégie bien connue et fréquemment utilisée par l'UMP, d'exacerbation de la peur. La méchante dette se dresse comme une épée de Damoclès sur nos têtes. Si on est pas sage en faisant faire des économies, en précarisant encore plus les masses, on va droit au des astre...Voyez la Grèce ou l'Espagne, ils n'ont pas écouté, vous ne voulez pas finir comme eux quand même ! La même stratégie est utilisée pour précarser les travailleurs pauvres, en leur agitant le spectre du chômage et du RSA...

Voilà, donc François Baroin dans le journal, c'est un scotch des meilleurs foutages de gueule des néolibéraux. A consommer sans modération dans les médias en période de campagne pour les prochaines présidentielles...


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